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Pezam - 17/01/2024
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13/20
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Hop, premier RPG de 2024: SO6. Même niveau que SO5, même s'il corrige quelques défauts de ce dernier avec une mise en scène plus cinématique (ce qui l'empêche pas de garder des moments à la SO5) et grosso ... Suitemodo la même histoire mieux racontée, merci le fast travel. Globalement j'ai trouvé le scénario mieux mené, avec moins de temps mort et surtout beaucoup moins de back-tracking, notamment grâce au fast-travel qui manquait cruellement dans SO5. Le jeu propose des idées intéressantes, notamment sur le caractère humain des androides et des AI, mais la reflexion, comme dans tous les jeux tri-Ace, se limite à toucher les thème de surface avec des évidences en guise de conclusions. Les personnages sont relativement sympathiques, même si j'ai au final préféré le cast de SO5. Merci d'avoir une fois de plus rendu Welche aussi insupportable qu'à l'accoutumée. J'ai trouvé le système de combat assez agaçant en fait. Même si DUMA est une idée intéressante j'ai trouvé ça vraiment mal implémenté; la plaie étant particulièrement de jouer les mages, et les combats aériens (foutre deux boss complètement aériens sur un système qui joue pas du tout là dessus c'est un bitch move). Mais en fait c'est très aléatoire et avec la profusion d'effets lumineux et de la caméra incapable, c'est fastidieux à travailler, surtout dans le dernier chapitre qui propose beaucoup d'environnements cloisonnés. Il y a aussi beaucoup de boss qui sont immunisés aux capacités de DUMA, c'est très injuste. Mais les combats restent plaisants, juste pas autant que d'autres jeux de la série, malgré un potentiel certain. En parallèle, un arbre de compétences/attributs à augmenter en échange de SP et toujours cet horrible Item Creation qui n'a d'intérêt qu'en postgame en difficulté ahurissante et toujours pas du tout pratique à utiliser. Graphiquement on retrouve ce style un peu porcelaine qui en fait est pas si grave sur les hommes, mais vraiment bizarre sur les femmes, notamment la position et la taille des yeux. C'est toujours mieux que sur SO5 (cette gamine, j'en ferais des cauchemars), mais peut être qu'il faudrait enfin arrêter ce style porcelaineet passer à du cell-shading? Musicalement je vais pas m'embêter, on connaît tous la chanson avec Sakuraba. Ca le met en 3e position execo du coup dans la série pour moi. Sympathique mais comme la totalité des tri-Ace, vraiment loin d'être un chef d'oeuvre.
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Yo543 - 17/02/2023
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16/20
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Star Ocean 6 (The Divine Force) est un jeu coincé entre deux époques. D’un côté, on a un super gameplay moderne, avec LA bonne idée du jeu : le D.U.M.A. C’est un petit robot qui va nous servir surtout ... Suitede système de propulsion, pour fondre sur les ennemis, mais aussi pour explorer les environnements. En résultent un système de combat dynamique et unique, et une exploration intéressante avec de la verticalité et un bon sentiment de liberté. Un système de détection des coffres (à la Wild Arms) et différents collectibles nous encouragent à fouiller partout. Grâce à cela et à d'autres interactions, les régions, les villes et les donjons sont amusants à parcourir. Côte combat, chaque personnage a un arbre de compétences, on peut assigner trois combos de trois attaques à chacun, plus trois actions simples. On les débloque dans l’ordre que l’on souhaite, il est donc possible d’obtenir assez rapidement toutes les attaques, mais avec 9 personnages jouables, dont 4 dans l’équipe active, ça fait suffisamment de possibilités pour qu’on ne se lasse pas des combats. Il y a un système de parade et d’esquive parfaite qui permet de ralentir le temps, mais surtout un autre système qui consiste à foncer sur un ennemi qui nous regarde, et changer de direction juste avant de l’atteindre. Cela l’immobilise, multiplie les dégâts, et augmente le nombre d’actions possibles en un combo. C’est donc le pilier du système de combat, mais c’est difficile à maîtriser, surtout face à certains ennemis et boss qui y semblent immunisés. On se retrouve alors à galérer à devoir attendre entre chaque attaque sans pouvoir les enchaîner. Mais c'est tout relatif, globalement la difficulté est faible en mode normal, et hormis en post end game, le mode facile est très facile. Au pire, on monte très vite en niveau. Certains Star Ocean étant difficiles, ça mérite d’être noté. D’un autre côté, la technique accuse un retard préjudiciable et la narration est d’une autre époque. L’histoire est bonne, quoique l’on erre trop longtemps sans but au début du jeu. Le casting est assez banal mais il fonctionne. Par contre, ne cherchez pas la cohérence et le réalisme dans les situations et les réactions. De même, l’univers semble bien construit, mais dès qu’on creuse un peu (parfois même via des questions posées par les personnages au cours de la trame principale), passé le fameux UP3, c’est le néant. Parfois au contraire les personnages vont philosopher sur des sujets thématiques de cet épisode tels que les relations avec les IA, la numérisation de l’esprit, etc. Le plus dérangeant à été pour moi la narration, aucun progrès depuis l’ère ps2, le gameplay et les cutscenes s’enchaînent sans fluidité, c’est lent et décousu. Il est toujours utile de le mentionner : la série Star Ocean porte très mal son nom, sur 45h de jeu, les deux tiers se passent sur une planète médiévale fantastique, n’espérez pas un space opéra. Quant au sous-titre "The Divine Force", aucune idée. Graphiquement, il y a comme un voile blanc qui ternis l’image, je ne sais pas si c’est une faute technique ou de direction artistique. La modélisation des personnages est un peu spéciale, certains parlent de "poupées de cire". La plupart des textures sont pixelisées, et il vaut mieux ne pas trop regarder le rendu des ombres. Et oui il y a du clipping, de l’aliasing, et des petits ralentissements même en mode performance. Mais on sent de l’ambition dans la taille et la construction des environnements, et il y a de très beaux panoramas. Côté musique, d’habitude je tape sur Sakuraba parce que ses compo ne sont pas très marquantes. C’est toujours le cas ici (sauf la musique d’une région, vous la reconnaîtrez quand vous l’entendrez), mais la partie sonore fait partie des éléments de ce jeu qui ont su se moderniser, alors juste bravo. Notez qu’il est possible de choisir son personnage principal au début du jeu, je pense que cela change pas mal la perspective depuis laquelle on vit les évènements, et offre donc une excellente rejouabilité. J’ai choisi Laetitia uniquement parce que cela influe sur la musique des combats. Laetitia = symphonique, Raymond = électrique. Et ça, franchement, ça change tout ! Quoi d’autres ? Star Ocean 6 a un mini jeu inspiré du Go, il est intéressant et permet surtout de gagner des figurines aux traits des anciens personnages de la série (star ocean 6 est un jeu anniversaire), et ces figurines peuvent être équipées en tant qu’accessoires et offrent souvent les meilleurs bonus. Ah, et le jeu se traîne encore son système de craft basé sur le hasard, il est totalement optionnel et ne sert qu’à fabriquer les armes et armures ultimes à coups de rechargements de sauvegardes, on s’en serait bien passé. Au final, moi aussi j’aurais aimé que l’on me serve Star Ocean 6 dans le même écrin que Tales of Arise. Le jeu souffre de la comparaison, à juste titre. Mais il fait aussi plein de choses bien, ses combats, son système d'évolution, j’ai même largement préféré ses mécaniques d’exploration à ce dernier. Je conseille Star Ocean 6 aux amateurs de JRPG, il risque de laisser les autres sur la touche, mais surveillez bien le prochain car il pourrait terminer la transition amorcée par celui-ci, et cela ne présage que du bon !
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