Depuis quelques années Square Enix a lancé sa politique de remake et remaster permettant aux joueurs européens de mettre la main sur des titres jusque là restés bloqués sur le territoire japonais. L'année ... Suitedernière l'éditeur a voulu remettre au gout du jour le T-RPG en sortant la bagatelle de 4 jeux de ce type sur l'année : Triangle Strategy, Tactics ogre, diofield chronicles et justement ce Front Mission First. Me retrouvant parfaitement dans la liste des joueurs européens voulant jouer à des succès d'antan et étant un amateur de T-RPG, je me suis lancé dans ce front mission avec un grand appétit !
Il faut savoir que j'avais joué à Front Mission 3 à l'époque sur PS1, un ami m'avait prêté une version mais c'était en anglais et vu mon jeune âge de l'époque (10 ans max), j'étais resté frustré car le jeu en avant dans le ventre mais je ne comprenais pas grand chose... La sortie de ce remake était donc l'occasion rêvée de prendre un nouveau départ avec cette série !
Graphiquement je trouve que ce remake fait clairement le travail, j'aimais bien le style purement 2D de l'époque mais là les décors ont un rendu réaliste qui aide à l'immersion, j'ai bien voir également les méchas sur la carte et lors de la phase de configuration. En effet, on y repère facilement les détails et les différents morceaux équipés.
Pour ce qui est du scénario, il est simple au premier abord mais au final je me suis surpris à avoir envie de connaître la suite. Le pitch est classique sous fond d'un équivalent de guerre froide entre deux super nations, mais tout le sel prend dans les tractations secrètes qui ont lieu entre les deux et qui conduit à la fin que les deux camps ont tous leur responsabilité dans cette guerre inutile. Le fait d'avoir deux scénarios comme dans le premier remake PS1 permet justement d'avoir la vision des deux côtés, personnellement ça m'a plu !
La force du jeu est clairement dans son gameplay de combat, tout ce joue dans la configuration des Wanzer et des différents types d'armes que l'on peut s'équiper. C'est simple on à la choix entre les armes de mêlée, les armes courtes (mitrailleuse et fusil) et les armes à distances (missiles), chaque Wanzer se spécialisera dans l'une des trois possibilités ce qui lui permettra d'être plus efficaces ou non. Les Wanzer pourront également gagner des compétences spéciales qui se déclenchent aléatoirement en prenant des niveaux (le fait de tirer deux fois, de pouvoir choisir sur quelle partie du corps le faire,...). Personnellement je trouve que c'est suffisamment simple et assez addictifs comme gameplay. Par contre il n'y a finalement que peu de stratégies, pas d'attaques spécifiques, on jouera finalement avec seulement trois "classes" possibles et une grosse partie du gameplay se résume à la RNG du jeu qui est à mes yeux une vraie catastrophe... Dès que l'on joue en autre difficulté qu'en recrue (le niveau très facile en soit), nos attaques ne touchent pas les cibles alors qu'à l'inverse nos adversaires touchent quasi à chaque fois, c'est très déséquilibré et très frustrant.
L'ost n'est pas mémorable mais certaines pistes font le travail est sont agréables à écouter.
Enfin en ce qui concerne les à-côtés, j'ai bien aimé le fait qu'il est possible de réaliser quelques missions cachées, de recrutées des personnages optionnelles et d'obtenir des pièces de configurations rares, c'est vraiment sympa à réaliser car c'est une réelle aide vu la difficulté du jeu, par contre il est nécessaire entre chaque chapitre d'aller parler à littéralement tous les PNJ du jeu pour ne pas louper ces missions et dialogues annexes tant ils sont cachés.
En conclusion, j'ai aimé ce remake de Front mission car je trouve qu'ils ont su sublimer graphiquement un jeu d'antan qui a des mécaniques de gameplay et une histoire simples mais addictifs. Il y a également des missions annexes secrètes intéressantes à faire tant par la récompense que par les apports scénaristiques. Malheureusement ce système est peut-être un peu trop simple et redondant, mais le gros défaut du jeu à mes yeux sont sa difficulté et sa RNG qui rendent les combats ultra frustrants voire impossibles dès lors qu'on ne joue pas en très facile.
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Oh, mon Dieu ! Il le met., Eric Besnard, NBA Live 2001
