22 Septembre 2022 22 Septembre 2022 22 Septembre 2022
Technique |
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Avis RPG Soluce |
Cette toute nouvelle saga est développée en collaboration avec Lancarse, avec un chara-design réalisé par Taiki (Lord of Vermilion III, IV), des concept arts par Isamu Kamikokuryo (Final Fantasy XII et XIII) et une bande-son orchestrale composée par Ramin Djawadi et Brandon Campbell (série Game of Thrones). Le trailer révélé permet de découvrir non seulement l'histoire mais également le nouveau système de combat stratégique en temps réel appelé « Real-Time Tactical Battle » (RTTB). En assistant à des séquences de combat en dioramas, les joueurs pourront analyser en temps réel la situation au front, donner des ordres décisifs et utiliser de nombreuses compétences, classes et équipement pour surpasser leurs adversaires. The DioField Chronicle se déroule dans un monde aussi beau qu'unique mêlant influences médiévales-fantastiques et modernes. Gouverné d'une main de fer par la dynastie Shaytham, le royaume d'Alletain, situé sur l'île de DioField, connaît la paix depuis 200 ans. Mais avec l'arrivée de puissances belliqueuses et de magies modernes, l'avenir s'avère incertain. Le royaume d'Alletain dispose de nombreux gisements de Jade, un ingrédient de base très recherché en magie et en sorcellerie, ce qui explique l'intérêt que portent l'Empire et l'Alliance pour cette île. Les joueurs devront gérer un groupe de mercenaires d'élite appelé le « Renard bleu ». Reste à savoir si ce nom sera synonyme d'espoir ou de tragédie sinistre… |
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Pezam - 21/12/2023
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14/20
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Je partais avec peu d'espoir pour DioField Chronicles. Malgré ma très bonne impression sur la démo, les reviews sont au final passée pour dire combien le jeu est moyen. Je ne suis pas tout à fait d'accord. ... Suite J'ai passé un bon moment sur DC. Le scénario semble pourtant très confus au début, avec un jeu qui semble ne pas savoir où il va jusqu'à la fin du Chapitre 4. Il faut cependant saluer plusieurs choses: - le pacing du jeu: il est très rare de finir une mission principale sans avoir le sentiment d'avoir fait avancer la trame et les relations entre les personnages. Beaucoup d#autres jeux du studio devraient en prendre exemple - les relations entre les personnages. Dans un genre (le JRPG, même si la philosophie de jeu est plus proche d'un CRPG, j'y reviens plus tard) où le message de base est "l'amitié et l'amour c'est plus fort que tout", DC propose beaucoup de personnages principaux aux idéologies différentes, si bien que certains quitteront même votre équipe définitivement lors du périple. Les personnages ne sont pas ensemble par le pouvoir de l'amitié et de l'amour mais pour un but commun et si leur idéologie clashe avec vos actions, ils n'hésiteront pas à partir. - Il n'y a pas d'incentive à rendre les personnages sympathiques. En fait la plupart sont plutôt détestables. Mais ca les rends aussi beaucoup plus intéressants (si on excepte Waltaquinn qui est d'un unilateralisme fatiguant). Côté gameplay, on se retrouve plus dans une philosophie de CRPG, voire de STR à la StarCraft. En l'état on est plus proche d'un Baldur's Gate 1 ou 2 que d'un Tactical japonais. Ce n'est pas juste l'abandon du damier mais un système qui rappelle le temps-réel avec pause tactique. Le jeu est malheureusement un brin trop facile, si on excepte un combat en milieu dejeu que j'ai d'ailleurs trouvé vraiment hors de propos dans la trame. Le jeu vous permet de prendre 4 personnages jouables dans un roster qui frôle la vingtaine, répartis dans 4 classes différentes. Additionnellement, 4 personnages de soutien qui ne participent pas activement aux combats mais dont vous pouvez utiliser les capacités. C'est d'ailleurs super marrant de trouver des combinaisons dévastatrices et qui permet de varier une formule qui s'essouffle sinon assez vite: toutes les combinaisons sont viables contrairement à d'autres jeux du studio. A noter que les compétences sont liées aux armes: mêmes si elles sont débloquées dans l'arbre de compétence, elles ne peuvent être utilisées que si la bonne arme est équipée. Ca donne un aspect management supplémentaire car la meilleure arme n'est pas forcément celle avec les plus gros chiffres, mais celle qui fonctionne le mieux avec votre équipe. Un aspect management qu'on retrouve en dehors des combats de manière générale avec plusieurs arbres de compétences et l'équipement de vos unités. Le jeu est vraiment pingre en ressources jusqu'au tout dernier chapitre, et il faudra vraiment faire des choix. Graphiquement le jeu est assez joli. Même si la technique n'est pas des plus impressionnante, la DA est vraiment excellente, et le jeu a une vraie ambiance. Malheureusement l'OST ne suit pas, avec un maximum d'une dizaine de pistes sur un jeu de 30h... Au final un jeu solide, qui pourrait être meilleur avec un peu plus de variété. Les gens semblent penser que la fin appelle une suite (je ne suis pas d'accord, les intentions sont très claires dans le scénario), donc si suite il y a, il y a un gros potentiel que je suivrai avec plaisir.
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Mildiamol - 30/09/2023
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11/20
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The Diofield Chronicle a eu la lourde tâche de sortir l'année ou Square Enix a décidé de sortir 2 jeux par mois et avec parmi eux pas moins de 4 T-RPG (Triangle strategy, tactic ogre, front mission et ... Suitedonc The Diofield Chronicle). Pour percer, ce jeu doit donc être capable de tenir la dragée haute à ces cadors, mais est-ce le cas ? Graphiquement le jeu apporte un plus par rapport aux autres jeux du genre cités plus haut avec de la 3D sur laquelle on dirige des personnages non pas sur un damier mais sur un plateau où l'on peut déplacer nos personnages à notre goût, ça n'a l'air de rien mais j'ai bien aimé ce faux sentiment de liberté dans les déplacements. Techniquement ce n'est pas fou mais c'est correct, certain décor font très époques PS3 (modélisation des visages, décor du QG en carton pate, ...) mais comme j'ai joué sur switch cela ne choquait pas. La bande son du jeu était plutôt jolie et agréable, pas de musiques grandioses mais cela fait le travail. Là où le jeu commence à perdre des points c'est dans l'histoire et surtout la narration. La trame semblait encore une fois liée à des intrigues diplomatiques entre plusieurs nations, il y a quelques bonnes idées au début mais très vite on fini par se rendre compte qu'il ne se passe... Rien... Les chapitres s'enchainent et, à cause d'une narration à la rue, on n'apprend rien sur ce qui se passe et surtout on n'a pas envie d'en apprendre plus. Sur le gameplay, là encore c'est pas forcément génial. En effet on a plusieurs moyens de jouer sur notre puissance, en montant des niveaux, en changeant d'équipements, en développant nos techniques mais au final j'ai eu l'impression que tout ça ne servait pas à grand chose car bien qu'en faisant les quêtes annexes j'ai toujours eu l'impression que mes personnages ne progressaient pas et n'étaient pas si fort par rapport aux adversaires, pire j'ai subi de plein de fouets une augmentation de la difficulté entre deux chapitres (vers le 10) où même en passant en facile je n'ai pas réussi à gagner la mission... Et le problème c'est qu'au final le gameplay de combat est très redondant, tout repose sur le fait que nos personnages ont deux compétences chacun liés à l'arme que l'on a d'équipée. Du coup on se retrouve à faire toujours les mêmes attaques, à l'améliorer et ensuite à essayer d'avoir une arme qui nous assure d'avoir la compétence d'équipée, un vrai cercle vicieux dans lequel s'embourbe le gameplay à mes yeux. Au final The Diofield chronicle n'a pas réussi à mes yeux à sortir du lot face aux autres T-RPG géniaux de Square Enix qui sont sortis la même année. Pire, à mes yeux il avait trop de défaut (graphiquement bof, histoire inintéressante, gameplay trop pauvre et redondant) pour réussir à aller au bout et j'ai définitivement lâché l'affaire sur un chapitre dans laquelle la difficulté a passé un cap trop important rendant en plus le tout trop peu ludique pour moi...
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