5 Juin 2020 5 Juin 2020
USA |
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Technique |
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Avis RPG Soluce |
The Outer Worlds est le nouveau RPG solo de science-fiction d’Obsidian Entertainement et Private Division. Vos choix détermineront le déroulement de cette histoire centrée sur les décisions du joueur. Dans l’équation parfaite calculée pour la colonie, vous êtes la variable imprévue. |
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Pezam - 16/03/2021
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9/20
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Quand Obsidian vous promet un New Vegas-like avec des aspects loufoques de Borderlands, il est difficile de ne pas être intéressé. Voyons donc voir ce OUter Worlds. Tout d'abord, ce qui fâche c'est la ... Suitetechnique. La version Switch n'est pas aussi laide que ce que j'ai pu lire, mais bien sûr c'est loin d'être une fiesta - le portage a clairement été fait avec les pieds. Le jeu sur PC a le mérite d´être joli, peut être le seul intérêt du jeu original. "Quoi! COmment! Flinguer un jeu d'obsidian?! Sacrilège". J'ai entendu ca plusieurs fois - pour PoE, Tyranny ou même FNV en fait, Obisdian s'étant auto-proclamé "Roi du genre". J'en viens à croire que, comme pour les fans de JRPG qui acclament des jeux qu'on aurait classifié de bouse à la grande ère du genre, le fan de W-RGP en tour par tour a lui aussi la dalle, malgré d'excellents représentants (DOS ou Disco Elysium pour ne citer que les plus "récents"). Outer Worlds ne déroge pas à la formule Obsidian: on prend un univers, on le décale juste un bout, on rajoute des textes sans fin écrits par un stagiaire, on y applique un système de combat déjà vu depuis des années mais en moins bien, des tonnes de statistiques dont les 3/4 sont inutiles histoire de faire croire au joueur qu'il y a des centaines de facons de jouer et on vend. Résultat: des critiques dythirambiques, les caisses sont renflouées. Oui, le monde d'OW est petit, limité, porté par des personnages unilatéraux et s'il est vrai que l'on peut s'en sortir par la discussion ou le combat, le jeu forcera plus souvent la seconde option, quelque soient vos talents d'orateurs. La plupart des issues de dialogues sont toujours les mêmes, avec deux mots qui changent. L'univers initial promet, on sent que certains compagnons ont un gros potentiel mais l'ecriture et la trame ne suivent pas. Les gunfights tentent de prendre exemple sur New Vegas et même si ce dernier était critiquable, il avait le mérite d'être très grisant. Obsidian a réussi à en faire quelque chose de super mou: le backfeel est au mieux inexistant, les armes n'évoluent que très peu (en 15h de jeu avec la plupart des quêtes faites, c'est normal on va me dire), l'IA alliée est une vraie honte pour un jeu de cette époque, et le ralentissement du temps est une mécanique trop puissante dès le début du jeu. Il faut vraiment s'y prendre comme un manche pour mourrir, et encore, même en restant en plein milieu des ennemis sans couverture, vous aurez du mal à ne pas en sortir vivant. Les statistiques à distribuer, comme dit précédemment, sont nombreuses. Le jeu vous demande d'abord de monter un groupe de stats et lorsqu'un certain palier est arrivé dans ce groupe, on peut spécialiser un peu plus en choisissant une stats particulière d'un groupe. En pratique, la plus grande partie des statistiques sont inutiles : la plupart des stats sociales ne sont soit pas du tout utilisées en dialogue (pour des stats de rhétorique ca craint un peu), soit très sporadiquement (1 voire 2 fois dans le jeu entier) et les statistiques de combat n'ont que très peu d'effets sur les dommages occasionnés ou recus. Le jeu vous donne en plus des talents qui vous permettent d'avoir quelques atouts en plus. Encore une fois, les choix sont usuellement très arbitraires et ne correspondront pas à votre "build" (si on peut appeler ca un build) ou vous seront totalement inutile. OW c'est donc du Obsidian pur jus : beaucoup de contenu pour combler le vide du game design.
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