DS  GBA  GC  IOS  MD  N3DS  NES  PC  PS1  PS2  PS3  PS4  PS5  PSP  PSVITA  SNES  SWITCH  WII  WIIU  X360  XS
Marvel's Midnight Suns

Fiche complète de ce jeu

Suite aux premiers pas timides de Marvel dans les “presque-RPGs” avec les Gardiens de la Galaxie, un jeu encore très fortement axé sur l’action, l’univers des super-héros continue son exploration de notre genre préféré avec cette fois un jeu beaucoup plus orienté sur le côté stratégique développé par Firaxis Games, notamment connu pour les jeux Civilization et XCom. Midnight Suns propose une toute nouvelle aventure dans le monde de Marvel avec un style de jeu très différent des autres jeux de super-héros. Alors est-ce un pari réussi ? Nous allons le voir ci-dessous.

Une histoire de vieille momie

Le jeu débute avec l’exhumation d’une vieille momie par le groupe des méchants, Hydra, les anti-héros du jeu. Cette dépouille se révèle en réalité être Lilith, la mère des démons, et avec un brin de magie noire et de botox la voilà de nouveau sur pieds, prête à semer le chaos à travers le monde. N’ayant pas l’intention de se laisser pulvériser sans rien faire, les Avengers cherchent une idée pour contrer cette résurrection inopportune. Docteur Strange demande alors de l’aide aux Midnight Suns, un groupe de d’jeuns “presque-héros”. Tous ensemble, ils passent temporairement du côté obscur de la force et utilisent eux aussi un rituel de résurrection pour ramener à la vie Hunter (le Chasseur), qui se révèle être l’enfant abandonné de Lilith. Et nous voilà plongés directement dans une guerre mère-enfant, autour desquels gravitent héros et anti-héros.
Le scénario est très fidèle à l’univers Marvel, rempli d’humour tout en gardant un fond d’histoire dramatique. L’histoire principale se suit facilement et reste assez prévisible. Ce qui rend l’aventure intéressante est plutôt la découverte des héros qui vont nous rejoindre et tout ce que l’on peut apprendre sur eux, y compris leurs doutes, leurs angoisses, les troubles liés à leur passé et leurs questionnements face à l’avenir. Il est aussi appréciable d’avoir pour une fois un antagoniste féminin, qui donne un peu de fraîcheur dans le monde vidéoludique encore très patriarcal. À noter aussi que la relation entre Lilith et son enfant, qui se développe peu à peu au fur et à mesure du jeu, est un fil conducteur de cet opus et lui donne un aspect assez intimiste.

Midnight Suns est donc un jeu appréciable pour ceux qui veulent se plonger dans l’univers de ces super-héros et les découvrir plus en profondeur. Il faut toutefois souligner que le jeu repose énormément sur les dialogues, donc si vous êtes allergiques aux discussions, il vaut mieux passer tout de suite votre chemin.

Un avatar très bavard

Hunter, qui représente l’avatar du joueur et le héros principal, est tout nouveau dans le monde de Marvel et est entièrement personnalisable physiquement (choix du genre, apparence, vêtements…). Il reste toutefois pleinement actif dans l’aventure et les discussions. Il ne s’agit donc pas d’un avatar silencieux qui se contente d’observer, il a une place bien précise dans le déroulement du jeu. À travers lui (ou elle), le joueur est amené à faire des choix qui impactent ses relations avec les autres héros, même si cela n’influence pas vraiment l’aventure principale. En revanche, ces choix ont tendance à faire basculer Hunter du côté de la Lumière ou du côté des Ténèbres. Cet alignement sert surtout à obtenir certaines compétences ou tenues spéciales, mais n’a hélas pas d’autre impact sur le jeu.
Il est accompagné de 14 autres héros jouables du studio (sans compter les ajouts liés aux extensions), comme Blade, Captain Marvel, Hulk…, et est entouré de quelques autres PNJ comme la gardienne de l'Abbaye Sara. Chacun de ces personnages possède son propre background que vous pouvez (re)découvrir au fil des discussions et des aventures. C’est l’un des aspects les plus appréciables pour ceux qui veulent se rapprocher de leurs héros, mais cela s’adresse aussi aux néophytes puisque c’est l’occasion de les découvrir en profondeur. Évidemment, il y a aussi de nombreuses références à l’univers Marvel que seuls les fans pourront réellement saisir, mais cela n’est pas un frein pour aimer le jeu.
Hunter peut développer ses affinités avec chaque membre sans restriction, mais le tout restera au rang de relations platoniques. Développer les relations permet surtout d’obtenir des bonus de statistiques ou même des actions spéciales en combat. Il existe aussi une affinité de groupe qui augmente en fonction de vos rapports avec tous les autres membres de l’équipe. Néanmoins, cette affinité est limitée à un niveau assez bas et on peut vite atteindre le maximum dès le début du jeu, ce qui sape un peu son intérêt.

Un jeu à double vitesse

Parlons maintenant un peu de la façon dont est construit le jeu. Le déroulement se fait en deux phases bien distinctes (détaillées ci-après) qui font avancer le temps, et donc l’histoire : il y a d’une part le quotidien et l’exploration de l’abbaye, et d’autre part, les missions.

L’abbaye sert de repère à notre groupe, et c’est d’ailleurs là que Hunter a été ressuscité. Elle a été bien sûr aménagée pour accommoder les besoins de nos héros, à commencer par un bar bien fourni, un bassin pour se détendre, un espace de fitness… mais aussi des équipements un peu plus sérieux comme des ordinateurs ultra modernes ou une carte en hologrammes de différentes régions.
Lorsque Hunter commence sa journée, il peut d’abord papoter un peu avec les personnes du coin, qui ne sont pas toujours au même endroit et ont des activités qui peuvent varier. Parfois, certaines options permettent de faire progresser leur niveau d’amitié, notamment en leur offrant des cadeaux, eux-même étant achetés à la boutique de souvenirs de l’Abbaye, ou en leur faisant des compliments. Hunter peut aussi s'entraîner avec ses collègues ou faire d’autres activités. Il a la possibilité d’utiliser certains outils pour analyser les objets trouvés durant les missions, ce qui permet de débloquer des récompenses sous forme de cartes de compétences. Il peut initier des recherches, qui prennent généralement un jour (en temps de jeu) pour s’achever, et qui permettent d’améliorer l’abbaye, offrant ainsi de nouvelles options ou avantages pour se préparer aux combats. Bref, il y a une multitude de petites tâches à accomplir chaque jour, et même si c’est intéressant au départ, cela devient vite lassant, car très répétitif.
Le côté le plus excitant de l’abbaye est l’exploration des alentours. En effet, il s’agit de la seule région du jeu que l’on peut réellement explorer en s’y déplaçant librement. Il y a de nombreux secrets à découvrir, des trésors cachés, des énigmes à résoudre, et parfois certains combats à mener (mais seulement dans certains cas très précis). L’une des rares quêtes du jeu vous pousse d’ailleurs à avancer dans cette exploration, qui reste néanmoins limitée pour un jeu de ce genre.
Durant les soirées, après être rentré de mission, Hunter peut se détendre un peu avant d’aller au lit, en parlant de nouveau avec ses potes (ou son chien d’ailleurs) et éventuellement en faisant une activité de détente comme regarder un film, jouer aux cartes… ce qui permet une nouvelle fois de se rapprocher de l’un des héros.
À noter aussi qu’il existe un réseau social fictif, accessible dans le menu principal, qui permet de suivre les messages et discussions postés par les membres du groupe. Elles sont souvent hilarantes et valent le coup de passer du temps dessus, et rendent aussi les héros plus humains, comme lorsqu’ils se disputent pour savoir qui a volé la nourriture d’un autre dans le frigo…

Durant la journée, Hunter peut accéder à des missions en consultant la carte holographique de l’abbaye. Ces missions sont soit secondaires, et permettent de gagner des récompenses et de l’expérience, soit principales et font ainsi avancer l’histoire. Il est possible d’effectuer autant de missions secondaires que l’on veut entre chaque mission principale, mais on ne peut effectuer qu’une seule mission par jour.
Maintenant, le terme de “mission” est un bien grand mot qui consiste en fait à effectuer un combat (voire quelques combats successifs dans le cadre des missions principales), et… c’est tout. Et oui, il n’y a aucune exploration, aucune énigme, rien. Il s’agit juste de sélectionner la mission et le combat se lance. Lors d’une mission du scénario principal, il y a évidemment des séquences de dialogues en plus afin de faire progresser l’aventure, mais le principe de devoir se limiter à des combats successifs est assez décevant. On aurait vraiment aimé pouvoir explorer les régions où se déroulent justement ces affrontements, ou explorer d’autres refuges secrets par exemple.

Des héros en forme de decks

Le jeu est orienté Card-RPG, c’est-à-dire que les combats reposent sur des cartes à jouer et la construction de decks. Cette dernière, propre à chaque héros, représente l’un des aspects le plus stratégique du jeu, même si cela est limité par le côté aléatoire de la pioche en combat. En effet, chaque héros possède des cartes uniques à partir desquelles il faut constituer un deck individuel de 8 cartes. Ensuite, lors des affrontements, les cartes de tous les participants sont mélangées pour former le deck de combat, et sont piochées aléatoirement pour définir les actions auxquelles le joueur a accès.
Chaque héros possède au départ quelques cartes basiques et il est possible d’en acquérir d'autres au fil du jeu, notamment sous forme de récompenses après les combats ou en accomplissant des quêtes spéciales liées à leur niveau d’affinité avec Hunter. Toutes les cartes ont une version de base et des versions modifiées ou améliorées, ces dernières étant acquises grâce aux options de crafting débloquées à l’abbaye.
Bien que le choix des deck individuels soit libre, il y a certaines restrictions sur le nombre de chaque type de cartes à inclure. Par exemple, il faut 4 cartes “standards” qui correspondent aux actions de base, au moins une carte spéciale qui correspond aux attaques héroïques… La diversité des cartes étant assez limitée, on se retrouve vite avec une limitation dans la construction des decks.

Les héros possèdent quand même un niveau et quelques statistiques qui vont impacter la puissance de certaines cartes, la portée de certains effets, la distance à laquelle ils peuvent projeter les ennemis… Mais en réalité, c’est bien les cartes qui auront le plus grand impact sur les affrontements, il faut donc essayer de sélectionner les plus efficaces et les plus versatiles pour être prêts à toutes les situations.

Hunter et ses compagnons peuvent aussi être personnalisés dans leurs tenues vestimentaires (armures de combat et vêtements du quotidien), et ce sans dépenser un sous à H&M. En effet, les tenues s’obtiennent gratuitement, par exemple en ouvrant certains coffres spéciaux dans l’abbaye. Il existe aussi de nombreuses palettes de couleurs pour chaque habit, ce qui permet à tous de trouver son bonheur. On peut même choisir leur maillot de bain, ce qui honnêtement n’a pas grand intérêt à part lorsqu’on les voit se la couler douce au bord de la piscine (et oui, nos héros ont la vie cool !). Hunter possède quelques options de personnalisations qui lui sont propres, comme sa coupe de cheveux, des lunettes…

Des cartes et du tactics

Abordons maintenant les combats, qui représentent le cœur de ce jeu, combinant efficacement deux archétypes de RPGs : stratégie et cartes.

Les combats se déroulent dans des zones d’affrontement, où l’emplacement des héros et des ennemis aura un grand impact sur son issue. Avant de lancer un combat, le joueur peut choisir quels sont les trois héros qui participeront. Il arrive toutefois que certains héros soient imposés par le scénario, avec notamment Hunter qui doit prendre part à la plupart des affrontements. Les missions secondaires, en revanche, sont définies avec un leader spécifique (même s'il est possible ultérieurement de le changer grâce aux recherches dans l'abbaye).
Une fois l’équipe validée, le combat se lance. Les combattants n’ont pas vraiment de caractéristiques à proprement parler à part une jauge de points de vie, et éventuellement une jauge d’armure. Du coup, il n’y a pas de critère de force ou de résistance par exemple. Une carte d’attaque qui indique “100” en attaque inflige 100 points de dégâts à n’importe quelle cible.
Un combattant est KO si sa jauge de vie tombe à 0, mais certains peuvent être remis sur pied. C’est notamment le cas des alliés grâce à une carte spéciale qui est automatiquement piochée dès que l’un d’eux est mis hors combat. Cette carte nécessite toutefois de dépenser de l'héroïsme, une jauge spéciale qui se remplit lors des combats et permet d’effectuer certaines actions. Du côté des ennemis, les boss se rétablissent au moins une fois avant d’être définitivement vaincus. Certains ennemis ont aussi un lien mystique qui les unit. Si, à la fin d’un tour, au moins l’un d’eux n’est pas KO, alors tous les autres se rétablissent même s’ils étaient KO (ils redistribuent toutefois les points de vie restants entre eux). Il faut donc les éliminer tous durant le même tour pour en venir à bout, ce qui peut être un défi coriace !

La jauge d’armure, quant à elle, sert de protection supplémentaire et permet d’encaisser les attaques sans perdre de points de vie. Certaines cartes ou effets permettent de rétablir cette armure (ou même de repousser sa limite maximum temporairement) ce qui se révèle précieux pour garder vos alliés en bonne forme. Les ennemis qui possèdent des armures ont parfois des rôles particuliers, comme protéger un autre ennemi avec un bouclier. Dans ce cas, l’ennemi étant protégé ne peut pas être attaqué avant de briser l’armure de son protecteur.

Deux phases s’alternent : celle des alliés et celle des ennemis. Durant la phase des ennemis, chacun d’entre eux va effectuer des actions à tour de rôle et le joueur ne peut rien faire à part observer. Durant la phase des alliés, le joueur prend la main et peut décider des actions à effectuer, sachant que ce tour concerne tous les héros en même temps (il n’y pas pas de tour individuel pour chaque héros) : utiliser une carte, changer une carte, se déplacer, utiliser un élément de l’environnement, utiliser un objet, finir le tour.

  • L’utilisation des cartes est limitée à trois par tour (à l’exception de certaines cartes “gratuites”) parmi la main de 8 cartes piochées aléatoirement, mélangeant les cartes des trois héros du combat. Certaines cartes particulières nécessitent de dépenser de l’héroïsme et ne peuvent pas être utilisées n’importe quand. Les autres cartes “normales” génèrent de l’héroïsme, en plus de leur effet. Il faut donc généralement d’abord utiliser quelques cartes normales pour pouvoir ensuite utiliser des cartes particulières. Les cartes utilisées sont ensuite remises dans la pioche (sauf certaines qui ne sont utilisables qu’une fois par combat).
  • Changer de carte permet de renvoyer à la pioche l’une des cartes en main et d’en piocher une autre aléatoirement. Cela est pratique parfois lorsque l’on a trop de cartes spéciales et pas assez d’héroïsme pour les utiliser. Cette option est toutefois limitée à 2 par tour, il faut donc l’utiliser intelligemment.
  • Se déplacer dans la zone de combat peut être indispensable parfois, soit pour utiliser certains éléments de l’environnement, soit pour éviter ou déclencher certains effets de zone. Ces déplacements sont très limités, généralement un seul par tour, et apportent un élément de stratégie indispensable aux combats. À noter quand même que les combattants se déplacent automatiquement pour attaquer leur cible, et cela ne compte pas comme un déplacement en soi.
  • Utiliser les éléments de l’environnement permet de blesser les adversaires sans dépenser de carte, ce qui peut être très utile. En revanche, il est nécessaire de dépenser un point d’héroïsme (parfois deux), ce qui limite donc leur utilisation. Certains éléments ont d’autres effets particuliers, comme obtenir des “trésors” ou sont spécifiques à certaines missions.
  • Il est possible d’utiliser certains objets, qui doivent être sélectionnés en raccourci avant le combat (au nombre de 3). Ces objets ont différents effets, comme guérir des états négatifs, et sont gratuits, c'est-à-dire qu’ils ne comptent pas comme une carte à jouer et ne dépensent pas d’héroïsme. On ne peut toutefois utiliser qu’une seule fois chaque objet dans un combat.
  • Une fois que le joueur ne peut (ou ne veut) plus effectuer d’action, il peut simplement finir son tour et laisser les ennemis jouer.
  • À la fin d’un tour ennemi, de nouveaux renforts peuvent arriver et renforcer leur équipe. Il faut donc essayer de réduire leur nombre le plus vite possible pour éviter d’être submergé.

    Les affrontements n’ont pas tous le même objectif, ce dernier étant défini avant le lancement du combat. Il peut s’agir d’éliminer tous les ennemis, de détruire un certain élément du décor ou au contraire en protéger un des attaques ennemies, ou bien de capturer une cible (en la mettant KO). Malgré ces légères différences, on en revient souvent à faire la même chose puisqu’il faut presque toujours défaire tous les ennemis du terrain. De même, la variété des environnements et des ennemis est assez limitée, donc à la longue les combats deviennent lassants. Surtout que la difficulté est assez modeste, à moins de se laisser submerger par un trop grand nombre d’adversaires. La seule chose qui apporte un peu de diversité est le choix de l’équipe de héros, chacun possédant un gameplay un peu particulier et permet donc de varier les stratégies.

    Les challenges les plus intéressants sont au final ceux liés à l’affinité entre Hunter et les autres héros. En effet, lorsque le niveau maximal d’amitié est atteint, un défi spécial se débloque pour le héros en question. Il se passe sous forme d’affrontement avec un deck prédéfini et un objectif très précis à accomplir en un seul tour. Il faut parfois de nombreux essais pour découvrir la stratégie adéquate pour y parvenir, mais heureusement, on peut recommencer autant de fois que nécessaire et il n’y a pas de game over possible (on peut simplement quitter le combat et recommencer plus tard si on ne trouve pas de solution). En récompense, les héros obtiennent leur “carte ultime”.

    Un peu rétros nos héros

    Le jeu étant sorti sur les dernières consoles Next Gen, on peut en attendre des graphismes adéquats. Hélas, dès que la première tête d’un personnage s’affiche à l’écran, c’est un choc, et pas dans le bon sens… On a plutôt l’impression de regarder un jeu PS3. Ce n’est pas forcément moche, c’est juste peu convaincant, autant sur les textures que sur les expressions faciales. Une fois le choc passé, on s’habitue peu à peu à ce rendu et au final, on finit par l’oublier et on se concentre sur le reste, qui est plutôt correct. De toute façon, les environnements sont très limités puisque l’on n'explore que les alentours de l’abbaye, donc il n’y a pas grand chose à examiner.
    Bizarrement, le meilleur rendu graphique a lieu durant les combats. Dans ces derniers, les animations, les effets visuels, les lumières et même les personnages sont modélisés harmonieusement. De même, lors des séquences liées au scénario principal, la qualité graphique est grandement améliorée et le jeu nous donne un aperçu de ce que l’on aurait aimé avoir tout au long de l’aventure.

    Du côté de l’environnement sonore, c’est tout à fait convaincant. Les dialogues sont entièrement doublés (et sous-titrés) dans différentes langues, dont le français, que ce soit durant les discussions à l’abbaye ou durant les combats. Les musiques, composées par Tim Wynn, ne sont pas en reste et accompagnent très bien chaque situation, restant lorsque nécessaire en arrière plan et prenant plus d’ampleur dans d’autres cas.

    Alors, le soleil brille-t-il à minuit ?

    Malgré le côté un peu répétitif des combats et du quotidien dans l’abbaye, et certains graphismes peu convaincants, Midnight Suns offre aux joueurs une expérience intéressante dans l’univers de super-héros de Marvel. Le jeu mélange habilement le drame et l’humour, tout comme il combine efficacement cartes et stratégie. Le jeu est globalement assez facile, proposant quand même plusieurs niveaux de difficulté pour que chacun puisse y trouver son compte. Le côté le plus décevant reste sans doute l’absence ou presque d’exploration des environnements, ce qui pourra en frustrer certains. Mais une fois cette déception digérée, on peut passer un très agréable moment sur ce jeu unique.

    Note : ce test a été effectué sur la version de base du jeu à sa sortie et après l’inclusion de quelques ajouts liés au Season Pass. Il n’inclut pas forcément les mises à jour les plus récentes.

    Note attribuée : 15/20

    Rédigé par Natahem le 08/11/2023

    Retour

    Je resterai avec toi, pas jusqu'à la fin mais pour toujours..., Tidus, FFX Thèmes
    © 2000-2024 Toute reproduction interdite sans autorisation - Termes d'utilisation - Ikoula - Haut de la page
    Partenariats : Puissance Zelda | Final Fantasy Ring | Régie pub