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Dragon Quest IX

Fiche complète de ce jeu

Après un épisode VIII (L’Odyssée du Roi Maudit) de très grande qualité sur PS2, Square Enix a surpris tout son monde en annonçant fin 2006 que Dragon Quest IX sortirait sur la petite DS de Nintendo. Un épisode nomade quelque peu déstabilisant donc pour de nombreux fans qui s’attendaient à une version sur console de salon et si possible en haute définition.
Cet épisode allait également s’accompagner de quelques craintes puisqu’il devait lancer la série dans le petit monde des jeux multi-joueurs jouables en coopération.
Ce volet de toutes les inquiétudes allait tout de même bénéficier d’un atout de choix, puisqu’il serait développé par Level-5, le studio qui s’était si bien chargé du huitième volet.
Après de longues années d’attente et un énorme carton commercial au Japon, il est maintenant temps de voir ce que vaut réellement ce Dragon Quest IX : Les Sentinelles du Firmament.

Une histoire simple et plaisante :

«Tout là-haut dans les cieux se trouve une ville : l'Observatoire, qui abrite les Gardiens, les êtres qui règnent sur les cieux et veillent sur les mortels qui vivent en bas. Tous attendent le grand jour où les fyggs sacrées fleuriront enfin sur le Grand arbre du Monde, connu sous le nom d'Yggdrasil. C'est à ce moment-là que les Célestelliens (le vrai nom de ces anges gardiens) pourront commencer leur dernier voyage tant attendu vers les royaumes célestes.
Afin de vivre ce grand moment, les Célestelliens ont pour mission de rassembler des cristaux de « bienveillessence », des cristaux bleus qui représentent la bienveillance des mortels qu'ils aident.
Notre héros devra ainsi prendre la relève des anciens, qui ont pendant longtemps récupéré cette précieuse bienveillessence, pour assurer le bon déroulement du processus et réveiller le puissant arbre. »
Seulement voilà, rien ne se passe comme prévu une fois les fyggs arrivées à maturité ; l'Observatoire est victime d'une violente attaque qui fait tomber les précieux fruits dans le monde des mortels et parachute notre jeune héros dans ce dernier.

Privé de ses pouvoirs de Gardien, il devra alors se lancer dans une quête périlleuse...

Dragon Quest IX propose donc comme vous l'aurez sans doute déjà compris une histoire somme toute classique et emprunte de manichéisme.

Le soft vous permettra ainsi de suivre un fil conducteur tout en vous proposant diverses petites histoires bien menées où vous devrez aider des protagonistes souvent attachants ou aux caractères bien trempés. Chaque petit scénario se soldant par un affrontement contre un boss qui détiendra l'une des fyggs tant convoitées.

Si l'histoire se laisse suivre très agréablement, on regrettera toutefois la simplification à l'extrême de l'ensemble.

En effet, le jeu étant fondé sur un mode en coopération jouable à quatre à n'importe quel moment d'une partie, vous n'aurez pas le loisir de disposer de compagnons disposant d'une identité propre.
Il faudra donc se contenter d'alliés muets que vous pourrez créer et personnaliser directement et que vous pourrez très facilement mettre de côté le temps d'une partie en coopération.

Heureusement, ce « vide » est compensé par la présence d'un personnage non joueur haut en couleur qui vous suivra tout au long de votre aventure : Stella la fée !

Stella est l'atout comique du titre, férue de mode et disposant d'un langage singulier, elle vous horripilera sans doute parfois mais deviendra rapidement un personnage indispensable.

Ce Dragon Quest repose donc sur une histoire classique et efficace pouvant tout à fait valoir le détour en solo pour peu que l'on ne soit pas trop exigeant. Mais si au contraire, vous êtes amateurs de scénarios bien léchés et disposant d'innombrables embranchements, vous resterez très certainement sur votre faim.
Le tout étant de bien comprendre que ces limitations scénaristiques sont liées à l'orientation multi-joueurs du titre.

Création de l'avatar et vocations

Dragon Quest IX vous permettra dès le début de votre partie de créer votre propre héros via un éditeur de personnage sympathique mais assez limité.
Vous pourrez ainsi choisir de vivre l'aventure en tant qu'homme ou femme et choisir votre apparence.

La présence d'un tel éditeur trouve sa justification dans l'aspect coopératif du titre ; en effet, cet outil de personnalisation permet de différencier quelque peu son avatar de ceux des autres joueurs.

De même, les divers équipements que vous porterez seront directement visibles à l'écran ce qui permettra de se créer un personnage au look « unique ».

On appréciera donc de pouvoir personnaliser son héros d'autant plus que ce dernier est assez « quelconque » - il n'a que peu personnalité et est quasiment muet - comme dans les autres épisodes de la série.

Certains regretteront donc une nouvelle fois de devoir incarner un héros si peu charismatique de prime abord ; d'autres trouveront qu'un tel procédé permet de s'identifier au héros ce qui renforce l'immersion. Tout étant ici une question de sensibilité personnelle.

Le jeu s'appuiera par ailleurs sur un système de vocations assez riche permettant à votre avatar d'endosser six jobs simples (Troubadour (vocation initiale) , Prêtre, Mage, Artiste Martial, Voleur et Guerrier) et six « avancés » qu'il faudra débloquer dans le jeu.

En fonction de sa vocation, votre avatar apprendra des sorts particuliers lorsqu'il atteindra un certain niveau, pourra accéder à des aptitudes particulières et apprendre le maniement de certaines armes.
Le tout reposant sur un concept de points de compétence (PC) similaire à celui de DQ VIII mais dans une version étoffée.
Ainsi lorsque votre personnage prendra des niveaux, il gagnera régulièrement des PC que vous pourrez répartir comme bon vous semble dans les diverses compétences auxquelles il peut avoir accès.
Vous pourrez également choisir de « stocker » vos PC gagnés dans une vocation pour les assigner aux compétences d'un autre métier.

Le niveau que vous possédez étant propre à une vocation, il faudra repartir du niveau 1 si vous entamez une spécialisation pour la première fois. Et si les sorts que vous avez appris ne sont pas « transférables » de la sorte, vous conserverez tout de mêmes vos aptitudes.

Ce système permet de se construire assez rapidement un héros très puissant et augmente de manière considérable la durée de vie du jeu pour peu que vous vous lanciez dans la construction d'un « grosbill ».
Il est même possible de ramener au niveau 1 un personnage de niveau 99 (maximum) pour qu'il puisse gagner de nouveaux PC tout en conservant les techniques qu'il a déjà appris !
Le tout est bien entendu extrêmement addictif mais rend le jeu un peu trop facile.

A l'aventure !

DQ IX reprend le cheminement habituel de la série. Vous passerez donc votre temps à voyager de villes en villes et à explorer divers donjons se trouvant à proximité de ces dernières pour faire avancer le scénario.

Le jeu se montre donc de ce côté-ci très classique et reprend de nombreux « archétypes » du RPG japonais traditionnel. Cela n'a d'ailleurs rien d'étonnant quand on sait que la licence Dragon Quest est très certainement l'une de celle qui a le moins évolué dans ses fondements depuis sa création.

Vous retrouverez donc dans les villes : la traditionnelle auberge permettant de retrouver ses points de vie, l'église qui permet une nouvelle fois de sauvegarder, de ressusciter ses personnages et de soigner diverses altérations d’état, mais également les traditionnels marchands d'armes, d'armures et d'objets.

De même, ne vous attendez pas non plus à beaucoup d'originalité dans l'exploration des donjons du jeu. Ces derniers sont toujours construits sur plusieurs niveaux et le dernier d'entre eux abrite une fois de plus le boss des lieux.

Vous évoluerez donc en terrain connu si vous avez déjà eu la chance de vous adonner aux joies d'un Dragon Quest.

Level-5 a également repris l'une des principales innovations qu'il avait apporté dans l'Odyssée du Roi Maudit, à savoir la présence d'un cycle jour/nuit défilant même quand le joueur est en ville.
Le défilement de la journée (matérialisé par des modifications de luminosité) influant notamment sur les rencontres que vous pouvez faire dans les différentes bourgades.

Si Dragon Quest IX arbore fièrement son côté old school, il n'en oublie pas pour autant d'apporter diverses nouveautés bienvenues.

On remarquera ainsi très rapidement que les combats du soft ne sont plus aléatoires car les ennemis sont à présent visibles sur la carte du monde et qu'il est tout à fait possible de les éviter dans la plupart des cas.

Il s'agit assurément d'une bonne idée notamment pour les amateurs de leveling qui pourront désormais se ruer directement sur les très convoités « slimes » (gluants) de métal !

On insistera également dans un registre différent sur l'implémentation d'un système de quêtes (pour la plupart optionnelles) particulièrement bien pensé.

Vous pourrez ainsi, lors de vos pérégrinations dans le jeu, rencontrer des PNJ qui auront une icône bleue au dessus de la tête. Cette dernière sert à montrer que le personnage en question a une mission à vous confier (tuer un monstre d'une certaine manière, ramener un objet particulier...) ; si vous parvenez à la résoudre il vous offrira une belle récompense.

Les quêtes permettent de se détendre et relancent souvent l'intérêt du jeu même si certaines sont parfois peu intéressantes. Il est d'ailleurs possible d'obtenir régulièrement des quêtes bonus via la connexion Wi-Fi Nintendo et ce même si vous avez terminé une première partie.

Le multi-joueurs : une alternative plutôt réussie

L'un des ajouts les plus remarquables de ce neuvième épisode reste sans conteste le mode multi-joueurs. Ce dernier permet de vivre l'intégralité de l'aventure jusqu'à quatre joueurs en local uniquement.

Une fois que vous aurez suffisamment avancé dans le jeu, vous pourrez ainsi vous adresser à un personnage, Paona, dans l'auberge centrale du soft. Cette dernière gère l'interface du mode multi-joueurs et vous permettra de vous rendre dans le monde de vos amis ou d'accueillir ces derniers dans le vôtre.

Seul un héros pouvant voyager dans d'autres mondes, il faudra laisser les compagnons que vous avez créés dans votre cartouche. De même, aucun ami ne pourra venir dans votre partie si vous ne débloquez pas momentanément une place (ou plusieurs) dans votre équipe.

Une fois arrivé dans une nouvelle partie, vous serez libres de vos mouvements et vous pourrez faire ce que bon vous semble mis à part continuer l'aventure à la place de l'hôte.
Vous pourrez ainsi épauler la personne qui vous accueille (en combattant avec elle) et assister aux mêmes événements qu'elle.
Ces derniers n'auront d'ailleurs aucune incidence sur la partie des joueurs invités qui devront donc refaire les mêmes choses dans leur monde s'ils souhaitent faire avancer le scénario.

L'hôte disposera d'une commande « appel aux armes » qui lui permettra d'appeler ses alliés où qu'ils soient pour qu'ils puissent lui venir en aide lors d'un combat.

Les alliés auront pour leur part accès aux boutiques du joueur hôte et pourront même récupérer des objets via des coffres bleus qui se renouvellent automatiquement tout au long du jeu.

Ce mode coopératif est accompagné d'un système d' « attitudes » plutôt rigolo qui permet à votre avatar d'accomplir diverses petites actions pour amuser vos amis ; vous pourrez ainsi, à titre d'exemple, effectuer une « danse sensuelle » lorsque vous rencontrerez un allié dans un donjon ou tout simplement lui dire « Bonjour ! ».

Le mode multi-joueurs de Dragon Quest IX est somme toute sympathique et relativement fluide ce qui n'est pas pour nous déplaire. Il vous permettra assurément de passer un bon moment si vous arrivez à trouver quelques amis motivés (devant également posséder un exemplaire du jeu) . Et c'est malheureusement là que le bât risque de blesser car il n'est pas forcément facile de réunir tout ce petit monde en local.
On regrettera donc au final que l'ensemble ne puisse pas fonctionner en Wi-Fi.

Enfin, on notera que le mode coopératif reste optionnel et que le jeu peut s'effectuer dans son intégralité en solo ce qui ne manquera pas d'intéresser les plus solitaires d'entre vous.

Le système de combat ou comment faire du neuf avec du vieux !

Dragon Quest IX s'appuie sur de traditionnels combats au tour par tour où l'on retrouvera les menus (désuets) bien connus des amateurs de la série. Vous aurez donc la possibilité d'attaquer physiquement l'ennemi, d'utiliser des sorts/aptitudes/objets, de vous défendre ou d'essayer de fuir.

On retrouvera également le système de Tactique permettant d'automatiser les actions de nos alliés pendant les combats (grâce à de grandes lignes directrices : « sans pitié », « soins avant tout »...). Le jeu disposera également d'un système d'alignement permettant de mieux protéger nos personnages placés en deuxième ligne de combat et rendant donc plus vulnérables ceux placés en première ligne.

On remarquera néanmoins l'apparition d'une nouvelle commande nommée « coup de grâce » qui permettra dans certaines situations d'utiliser une technique secrète liée à la vocation du personnage.

Si vos quatre personnages parviennent à disposer de leur « coup de grâce » simultanément (ce qui est malheureusement extrêmement rare) , vous aurez même accès à une attaque spéciale de groupe.

Cette nouveauté est donc très intéressante sur le papier mais finalement frustrante dans la pratique car un peu trop aléatoire.

De même, il faudra à présent compter sur un système de combo ; si vous utilisez deux fois de suite le même type d'attaque, vous entamerez un enchaînement rendant chaque attaque suivante du même type plus puissante.

Vous l'aurez donc compris, ce jeu reprend la structure « primaire » des combats de la série tout en apportant diverses petites nouveautés venant s'ajouter assez harmonieusement à l'ensemble.

Les affrontements de Dragon Quest IX s'inspirent fortement de ceux de Dragon Quest VIII tout en rendant l'ensemble visuellement plus dynamique (les personnages se déplaçant très souvent) ce qui est un véritable tour de force pour tenter de masquer la lenteur de l'ensemble !

En effet, une fois nos commandes choisies, il n'y a plus qu'à attendre que notre petite équipe effectue les actions présélectionnées et que l'adversaire riposte. On se retrouve donc bien souvent spectateur ce qui déplaira très certainement à certains d'entre vous.
Le tout reste néanmoins tout à fait acceptable et suffisamment bien mis en scène pour que les affrontements restent plaisants.

Une réalisation de haute volée non exempte de défauts

Dragon Quest IX dispose d'un rendu 3D de grande qualité et s'impose sans mal comme l'un des plus beaux titres de la portable de Nintendo.

Le jeu est coloré et donne véritablement vie aux personnages et aux monstres imaginés par le célèbre Akira Toriyama que l'on ne présente plus.

La traduction française est par ailleurs particulièrement réussie et retranscrit à la perfection l'humour inhérent à la saga.

Concernant la fluidité de l'ensemble, on remarquera tout de même certains ralentissements lorsque le nombre de personnages/monstres/objets est assez élevé.
Il s'agit bien évidemment d'un défaut mais qui n'est finalement pas si dérangeant et se laisse très facilement oublier tant le jeu a d'autres qualités à offrir.

Musicalement parlant, on reconnaît immédiatement la patte de Koichi Sugiyama qui nous offre une fois de plus de sublimes mélodies parfaitement dans l'esprit de la série.
Tant et si bien d'ailleurs que même si la plupart des pistes sont inédites, on a souvent l'impression de les avoir déjà entendues dans un autre Dragon Quest !
Certains regretteront donc un certain immobilisme quand d'autres crieront au génie devant la poésie qui se dégage de l'ensemble.
Le jeu est donc particulièrement réussi même si certains côtés restent désuets.

On retrouvera ainsi les bruitages « basiques » de la série et des menus à l'ancienne pas forcément faciles d'accès et manquant assurément d'ergonomie.

Ce manque est d'ailleurs particulièrement flagrant si vous tentez de jouer à l'aide d'un stylet. Le jeu est en effet intégralement jouable avec ce dernier mais vous vous rendrez rapidement compte que le tout est bien plus adapté à une maniabilité classique croix directionnelle/boutons.

Enfin, on regrettera le manque de mobilité de la caméra qui pose parfois problème dans certaines situations.

Une durée de vie exemplaire

Il reste à présent à parler de la durée de vie du jeu qui est tout bonnement excellente pour un support portable. Comptez au bas mot sur une quarantaine d'heures pour terminer ce RPG en ligne droite et sur pas moins de soixante-dix heures si vous prenez le temps de faire quelques quêtes annexes et d'explorer quelques uns des à-côtés de ce titre.

Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne manque pas de ressources avec plus d'une centaine de quêtes (et la possibilité d'en télécharger de nouvelles chaque semaine), avec son système d'alchimie qui vous occupera de longues heures ou sa traditionnelle quête des mini-médailles.

Mais il faut également compter sur un système de cartes au trésor qui vous permettra de partir à la recherche d'antres (donjons aléatoires optionnels) regorgeant d'ennemis de haut niveau et permettant d'obtenir des récompenses valant largement le détour.
Il est d'ailleurs possible d'échanger ses cartes avec d'autres joueurs ce qui permet de relancer régulièrement l'intérêt du titre en multi-joueurs.

DQ IX dispose également d'un système de titres (succès) qui vous récompensera dès que vous parviendrez à remplir certaines conditions.

De plus, le jeu se poursuivra une fois votre première partie terminée et vous permettra d'accéder à de nouvelles zones, de participer à de nouvelles quêtes et de rencontrer de nouveaux monstres.

Bref, il vous faudra des centaines d'heures de jeu pour tenter de compléter l'ensemble de ce titre très riche et surveiller de très près la VPC DQ, (une boutique Wi-Fi accessible dans le jeu) pour acquérir des items que vous ne pourrez pas obtenir autrement.

Les fans regretteront simplement la disparition du casino qui permettait de se divertir différemment et de récolter un peu d'argent et des items rares. Mais bon ne chipotons pas trop non plus car il y a assurément suffisamment d'autres choses à faire dans ce DQ IX.


Ce premier Dragon Quest sur console portable est particulièrement réussi ; si vous êtes fans de la série, vous pouvez donc vous le procurer les yeux fermés car vous passerez à n'en pas douter un excellent moment avec ce titre très plaisant en solo et particulièrement efficace en coopération. Dragon Quest IX n'est cependant pas exempts de défauts et souffre principalement d'un scénario un peu trop limité, de l'absence d'un multi-joueurs jouable en Wi-Fi et de certains « archaïsmes » qui le priveront très certainement d'un public à la recherche de sensations nouvelles. Ce jeu sait néanmoins se montrer suffisamment riche et bien construit pour compenser ces quelques manques et proposer un divertissement de qualité. Il s'agit assurément de l'un des meilleurs RPG sur DS.

Note attribuée : 17/20

Rédigé par Chris17cp le 14/10/2010

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