Odin Sphere (PS2) - 09/04/2008
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Ca y est, j'ai vu le fameux écran accompagné d'un Fin ou The End.. bref, là où l'aventure se termine. J'avoue avoir acheté le jeu sans grande conviction comme les fois où je me rend à la boulangerie pour ... Suiteune baguette de pain, et là je me prend un croissant dans la foulée. Mais Odin Sphere est bien plus qu'un croissant, c'est un petit pain qui cache bien son trésor à l'intérieur de lui.. son chocolat fondant.... Lorsque j'ai vécu mes premières minutes dans l'univers d'Erion, ce sont ses graphismes. Il est rare aujourd'hui de voir un jeu avec une 2D qui lui fait honneur, pourtant Odin Sphere l'a fait. Chaque fois qu'on découvre un nouvel environnement, on est émerveillé par sa beauté féérique, car oui, le jeu nous offre sur un plateau de véritable peintures à la douce odeur d'un parfum de femme. Certains lui reprochent de reprendre souvent le même paysage pour représenter un endroit du monde, et ils ont raison. Mais j'avoue que mes yeux n'ont pas été fatigué de cette remarque tellement ce paysage unique attribué est magnifique. C'est magique. Mention spéciale pour la forêt d'Elrit. Dans cette Erion Le Magnifique, nous nous retrouvons plongé dans l'histoire de cinq personnages certes aux identités différentes (comprenez que nous avons à diriger une fée Mercedes, un homme maudit Oswald, un prince Cornélius, une valkyrie Gwendolyn, et une autre femme Velvet), mais aux destins inéluctablement liés. Ce récit tout droit sorti d'un conte aux influences nordiques est vraiment conçu admirablement. Le moment où vous aurez fini le jeu dans son intégralité, vous prendrez conscience à quel point chaque élément du jeu a son importance. Vous verrez alors un très beau puzzle une fois reconstitué. Mention spéciale pour les dernières scènes du jeu évidemment. De plus, le tout est formidablement mis en scène. (j'ai joué avec les voix japonaises qui sont de très bonnes qualités) Résultat, on se retrouve statufié et muet à suivre le déroulement des évènements. Mais tout cela ne s'enchaînerai pas si naturellement sans une OST de qualité. Je trouve que dire de l'OST de Odin Sphere est un OST de qualité est une maigre récompense tant il fut long l'attente de découvrir de nouvelles merveilles musicales depuis Final Fantasy XII. Toutefois, ce constat n'est pas étranger au compositeur qui n'est ni plus ni moins Sakimoto. Et il réalise avec réussite son nouveau projet musicale auquel on donne une fois de plus des teints nordiques. Vous l'aurez remarqué, la musique habille si bien Odin Sphere qu'on ne peut dire quoi que ce soit: oui, on ne dit mot pour une écoute complète. (le main theme *chanté* est tout simplement énorme, c'est une ode à l'évasion) Malheureusement, Odin Sphere se retrouve gâché par des zones d'ombres que je trouve essentiel d'éclairer. Je ne vais pas tourner autour du pot, Odin Sphere a un canard boiteux: son système de combat. Ne fuyez pas! Il n'est pas mauvais, loin de là, on a même plaisir à se battre contre une grenouille! (ironie) Nous avons affaire ici à un Action RPG d'un très bon acabit, cependant je préfère le dire tout de suite.. le jeu est accompagné d'une difficulté à ne pas mettre entre toutes les mains. Joie au bon vieux level up. Mais le véritable problème n'est pas là. Je trouve qu'il est dommage d'assister plusieurs fois au cours du jeu à des crimes impunies. Exemple, combien de fois j'ai pu crisé pour mettre fais tué par un monstre (une grenouille?) où celle ci m'ôtait mes 150 HP alors que sa force de frappe affichait initialement 30 HP. Est ce qu'il y a un bug, docteur? Je ne sais pas, mais c'est une chose que je voulais absolument signalé.. ce qui gâche un peu le plaisir de jouer. Heureusement, une fois notre personnage éteint, nous avons aussitôt l'occasion de recommencer le combat (et ce de manière automatique). Ce genre de problème fait parfois surface touchant généralement les personnages de bas niveaux. Je ne tiens pas pour autant à maudir le système de combat puisqu'il a un principal atout fort sympathique: le système de fusion. Vous aurez plusieurs fois l'occasion de fusionner des objets dans le jeu à partir d'un objet principale: la matière. Cette matière, vous pourrez l'assembler à des objets comme un Onnione (Oignon si vous préférez), et hop: vous obtenez un Antidote. Ca peut paraître compliqué dit comme ça, en vérité c'est très facile à comprendre car le jeu vous explique formidablement bien.la façon de procédé. En plus du système de fusion, pour les plus gourmands, un restaurant et un café vous sera accessible. Vous n'aurez qu'à rapporter les ingrédients demandés pour un plat, et hop: en plus de prendre du plaisir à manger, vous verrez votre niveau de HP augmenté considérablement. Ce système gustatif n'est pas à mettre de côté, en effet, il se révèlera très important dans l'évolution de vos personnages! Odin Sphere, malgré des défauts, est une expérience regorgeant de qualités qui ne doit être manqué sous aucun prétexte. C'est un livre de conte fée qui nous fait comprendre finalement que le destin n'est pas immuable, et c'est à nous d'écrire notre propre livre...
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Final Fantasy III (DS) - 02/09/2007
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Final Fantasy III n'avait jamais eu le même privilège que ses congenères, celle de se laisser pousser des ailes afin de quitter le pays du Soleil Levant pour s'envoler vers d'autres horizons. Ce troisième ... Suiteconte de Sakaguchi est sorti sur NES le 27 avril 1990 sans sortir de ses frontières. Mais mieux vaut tard que jamais comme l'on aime bien le dire puisque 16 ans plus tard, Final Fantasy III a pu non seulement renaître de ses cendres tel un phénix pour rejoindre les terres occidentales, mais sachez que le jeu s'est bien préparé pour le voyage: oubliez la 2D de la NES, dites oui à la 3D de la Nintendo DS! Ce fut le 4 mai dernier que l'Europe a enfin pu mettre la main sur ce Final Fantasy qui a toujours été inaccessible pour une majorité de joueurs, cette fois c'est bon, il est là. L'évolution qu'a subi le jeu dû à son passage de la NES à la Nintendo DS s'en ressent grandement, et ce dès la séquence cinématique que nous offre Square Enix en guise d'ouverture. Incroyable... c'est le bon mot pour rendre justice au travail une fois de plus exemplaire de Square: cette poésie de mille et une couleur bercée faisant fondre le joueur dans un univers fait de monstres et de magies: le joueur en redemande... Mais le jeu ne commence véritablement qu'à partir du moment où vous prenez le contrôle de Luneth, le "héro" du jeu. En effet, il faut savoir que dans FFIII, il n'y a pas à proprement parler de héro principal, mais plutôt quatre héro que les légendes et écrits appellent Guerrier de la Lumière. En toute franchise, l'histoire n'est pas le fort de ce jeu, ne vous attendez pas à une série d'évènements et un personnage torturé. Certes, Square Enix retravaillé le script originel de Final Fantasy III pour l'adapter à notre époque, mais il s'agit là du strict minimum: combattre le mal pour que le bien subsiste avec plusieurs personnages qui feront leur apparition en temps voulu. La vrai révolution de Final Fantasy III est son passage de la 2D à la 3D. Je me souviens de l'époque où seules deux ou trois images de mauvaise qualité et de taille réduite avait filtré sur internet. Ce fut l'hystérie générale ! Depuis ce temps, les images devinrent de plus en plus nombreuses, les informations de plus en plus précises. Il faut avouer que Final Fantasy III nous a émerveillé à chacune de ses apparitions dans la presse par sa beauté, on ne pouvait que regarder les images en bavant. Oui mais ce temps est désormais révolu puisque j'ai pu enfin m'y essayer, et j'ai vu réellement de quoi ce dont le jeu est capable. Il n'y a pas de doute, le jeu est beau, mais je n'irai pas jusqu'à utiliser un superlatif comme "magnifique". Le jeu offre une 3D précalculé (comprenez qu'il nous est impossible de jouer avec la caméra comme c'est le cas dans Final Fantasy XII) tout à fait honorable avec une fonction "Zoom". Les villages et donjons sont la plupart très bien conçus, je ne serai pas celui qui dira le contraire, mais je vous avoue que je regrette un peu le mélange 3D/2D précalculé qui faisait les beaux jours de la Playstation. Mais les graphismes n'ont pas été la seule partie du jeu à avoir été l'objet d'un travail remarquable, non, il serait criminel de laisser dans l'ombre les thèmes musicales de Final Fantasy III. Nous pouvons une fois de plus laisser nos oreilles se laisser aux compositions de Nobuo Uematsu, et ce n'est pas pour déplaîre, je pense qu'il est inutile de présenter cette icône du jeux vidéo. Autant le dire tout de suite, Final Fantasy III n'est pas l'une des meilles oeuvres musicales que Nobuo Uematsu ai pu faire. Les thèmes sont de qualités, mais elles ne sont pas inoubliables, je dois dire que je n'ai souvenir que le thème principal du jeu (superbe) et du thème de combat. Toutefois je mets en garde les mauvaises langues, Final Fantasy III n'est pas une piètre expérience musicale, loin de là, mais il faut se rendre à l'évidence qu'il n'arrive pas à atteindre les cordes sensibles, les émotions les plus endormis de l'être humain. Si je devais vous conseiller une OST d'une dernière des fantaisies, je vous conseillerai plutôt de vous tourner vers celui du huitième épisode, une oeuvre magistrale. Le game play n'a pas à rougir lui non plus puisque le système de combat, (bien que classique avec son système tour par tour) se trouve très réussi, en outre il est très agréable de faire évoluer ses personnages tout au long du jeu. Il y a des joueurs qui critiqueront la lenteur de l'enchaînement des combats, mais je ne suis pas d'accord avec ces gens là, je trouve la fréquence des combats bien dosé, et venir à bout des monstres de l'univers de Final Fantasy III prend assez de temps pour ne pas tuer le plaisir du joueur à combattre les diverses créatures. Pour donner un peu de piment, c'est le premier Final Fantasy qui a proposé aux joueurs le principes des jobs, ou bien des classes si vous préférez. Il n'est pas aussi complet que celui de Final Fantasy V, mais saluons cependant pour avoir été le précurseur de cette invention génial! De plus, notons la présence d'un ajout dans le jeu assez sympa, il s'agit ni plus ni moins du Mog NET. Ce système reprend à peu de choses près le même principe que la Mog POSTE de Final Fantasy IX, c'est à dire envoyer des courriers à tel ou tel personne dans les grandes lignes. Au passage, sachez que si vous n'avez pas accès au Wifi, vous ne pourrez pas accéder au donjon bonus et obtenir également la classe inédite des chevaliers oignons (la classe la plus puissante du jeu). Final Fantasy III était vraiment à l'époque le jeu qui justifiait l'achat de la Nintendo DS avec ce remake 3D de grande qualité, mais n'avoir des yeux que pour Final Fantasy III est se frotter à la métaphore de l'arbre qui cache la forêt... si Final Fantasy III est venu en éclaireur sur la console portable de Nintendo, un certain Final Fantasy IV arrive en véritable conquérant ;). En attendant ce quatrième, comptez une bonne trentaine d'heure pour terminer l'histoire principale de ce troisième...
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Dirge Of Cerberus : Final Fantasy VII (PS2) - 25/01/2007
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Ces temps ci, tous les yeux sont rivés sur Final Fantasy XII, qui arrive dans un peu plus d'un mois en Europe tout beau tout frais, j'ai alors décidé de m'occuper en attendant avec d'autres jeux. Et voilà, ... Suiteque je trouve Final Fantasy VII: Dirge of Cerberus au prix de 27€ et des poussières, neuf sous emballage, n'attendant plus qu'un joueur acharné... je ne réfléchis pas à deux fois, étant un amoureux inconditionnel du septième opus de la grande série, et une fois reçu dans ma boîte aux lettres par le biais de la poste, je fonce le prendre pour aussitôt y jouer dans ma chambre!... Pourtant, ce jeu ne m'avait, (déjà) à l'époque, pas inspiré grand chose, son univers glauque avec un Vincent en guest star pour dégommer tout ce qui bouge dans les rues de Nibelheim à l'aide de son arme fétiche, non merci... cependant, avec un prix aussi bas pour un jeu PS2, neuf et d'actualité, j'ai craqué... Fable L'introduction (en image de synthèse) de Final Fantasy VII: Dirge of Cerberus est assez impressionante, offrant une qualité similaire à Final Fantasy VII: Advent Children, elle montre la ville de Kalm subissant, alors en pleine festivité, un raid de troupes armées inconnues. La mise en scène est au poil, et confirme une fois de plus ce que l'on sait: Vincent a une classe monstrueuse tant soit dans son attitude que dans sa manière de venir à bout de ses adversaires. Quand le joueur sera remis de ses émotions, après cette grosse claque (du moins fort agréable), il devra secourir les civils des griffes des monstres lâchés dans la foule et des soldats d'élites... Ce n'est que le début d'une aventure, dans laquelle, Vincent sera confronté à bon nombre d'adversaires, mais aussi de questions... Histoire Je ne vais pas m'étendre trop sur le sujet, au risque de spoiler, je vais simplement répéter ce que la majorité des joueurs savent: Final Fantasy VII: Dirge of Cerberus se situe trois années après la chute du météore et du grand affrontement entre Séphiroth et Clad principalement. Heureusement pour la planète et ceux qui l'habitent, le météore (le grand problème, une fois Séphiroth mis hors d'état de nuire) n'aura pas eu raison d'eux grâce à l'intervention de la Rivière de la Vie. Cependant, bien que la planète ne fut pas détruite, elle subit beaucoups de souffrances, et retrouve doucement mais sûrement ses couleurs d'autrefois... depuis le terrible combat contre Sephiroth au terme duquel la planète faillit périr. Cette épisode de la Compilation of Final Fantasy VII est celui qui est le plus projeté dans l'avenir, où tout au long de l'aventure, nous découvrirons sous toutes les coutures l'ombre de Vincent Valentine: son passé. Je précise que cette suite ne fut pas écrite, contrairement à Final Fantasy VII: Advent Children, au scénariste de Final Fantasy VII, à savoir Kazushige Nojima, mais par quelqu'un d'autre. Cela s'en ressent... pourquoi? Et bien, le jeu livre un scénario présentant quelques incohérences avec l'histoire du septième opus, rien de grave en soit, mais le fan de Final Fantasy VII grince un peu des dents... J'ai une autre critique à faire, si Final Fantasy VII: Dirge of Cerberus donne envie au joueur de continuer par son script, et se présente fidèle à l'ancêtre (Final Fantasy VII), mais que le douzième chapitre, le chapitre final, laisse une fin aussi grotesque que ridicule? Ca m'a noué le ventre de voir une fin tellement... tellement... elle gâche tout. Je ne sais pas ce qui a pris l'équipe de développement du jeu, mais je crois qu'ils ont pris un peu trop de susbtances illicites... Bien sûr, cet avis est tout ce qui a de plus subjectif, mais dans son test de FFWorld, KujaFFMan avait écrit: J'imagine déjà que la fin ne sera pas du goût de tout le monde. Un peu trop héroïque, voire même... pire ? C'est un style particulier, oui. Un style particulier, peut-être, mais qui fais bien tâche je trouve à l'ensemble du jeu... Mais cela n'en tient (je le précise) qu'à moi, et l'histoire n'est pas mauvaise, mais elle me donne un goût d'un travail d'écriture fait à la va vite, faisant office de collage à l'histoire principale de Final Fantasy VII. C'est bien simple, j'ai l'impression que l'histoire de Final Fantasy VII: Dirge of Cerberus n'a pas été écrite dans la nécessité d'écriture, mais dans la nécessité d'une histoire sous forme de prétexte à faire du fric dans le dos des fans. C'est pourquoi, quand j'ai vu l'écran de fin, j'ai eu un sentiment à la fois ravi, mais également de deception, qui m'envahissait tout le corps, assez désagréable comme sensation... Game Play L'univers de Final Fantasy VII est vraiment respecté, ainsi l'atmosphère froide et un peu inquiétante des lieux est préservé. Si on voit parfois de vielles têtes (comme Youffie ou Cid par exemple), dans cet opus, nous faisons également la rencontre de moultes nouveaux personnages: notamment l'équipe d'élite (ils sont au nombre de cinq) de Deepground. (ex: Rosso ) Sinon, il est bon de rappeler que Final Fantasy VII: Dirge of Cerberus n'est PAS un RPG, mais (d'ailleurs Square Enix aime bien le définir ainsi) un Gun Action RPG. (un jeu à la Devil May Cry sauce Final Fantasy) Si la boîte est connu mondialement pour ses jeux du genre RPG, il en est de tout autre pour ses créations vidéoludiques d'autres genres. Final Fantasy VII: Dirge of Cerberus fut vivement critiqué, lors de sa sortie au Japon, pour sa prise en main assez désagréable, voir aux dires de certains désastreuse. Toutefois, l'équipe s'est remis aussitôt au boulot pour remédier à ce problème irritant les joueurs, résultat, la version américaine et européenne ont eu des améliorations au niveau du game play, et en effet, on sent que l'effort a été fait, en outre, les contrôles sont plus agréables. En revanche, au niveau du menu (entre autre pour la gestion des objets), je trouve que c'est mal géré, pourquoi on ne peut disposer que d'un nombre restreint d'objets? (par exemple, on ne peut disposer de plus de deux potions +) Bon, je vous rassure, c'est loin d'être handicapant, c'est juste frustrant... De plus, le joueur dispose de plusieurs armes et autres équipements de soutien, qu'il pourra tout au long du jeu amélioré en échange de gils. Bref, sans être un must du genre, après un temps d'adaptation, Final Fantasy VII: Dirge of Cerberus donne tout de même du plaisir à tuer machine et soldat dans les lieux récurrent de Final Fantasy VII, et c'est l'essentiel... Graphisme, Durée de Vie & Composition L'aspect visuel du jeu est assez soigné: les scènes cinématiques sont superbes, les cut-scènes donne un grand spectacle, nous laissant assisté à des scènes poignantes, et le jeu en lui même, même s'il subit des ralentissements (toutefois peu souvent), ne fait pas pâle figure face à ses concurrents. Je ne pense pas, qu'il y a à redire là dessus, et puis vous avez à disposition des images du jeu, et si vous n'êtes pas satisfait, vous pouvez toujours vous lancez à la recherche de vidéo... Bien, nous passons à présent à ce qui est l'une des choses les plus sensible chez l'homme: la musique. Autrefois, j'étais loin d'avoir le jeu sous la main, (si je me rappelle bien, celui-ci venait seulement d'atteindre les côtes nippones) j'avais écouté toutes les pistes de l'OST du jeu. Pour être honnête, je trouvai cela assez plat, comment dire... je ne ressentais pas de frissons, je n'étais pas emballé quoi!... Puis aujourd'hui, j'en ai un tout autre avis, pourquoi donc? C'est bien simple, je pense qu'on ne peut écouter les pistes musicales sans jouer au jeu, car ils sont indissociables. Elles sont plus proche du style propre à Metal Gear Solid avec un air fantaisiste, que de l'OST de Final Fantasy VII. Un style particulier, mais qui n'est pas à en déplaire... enfin c'est toujours la même chose, c'est une question de goût: certains accrochent, d'autres n'accrochent pas, point barre. Enfin, en ce qui concerne la durée de vie, sans être faramineuse, elle est honnête: pour finir les douzes chapitres, le compteur doit gros afficher les vingt heures, pour les joueurs acharnés, enlevez cinq à sept heures... En conclusion, Final Fantasy VII: Dirge of Cerberus n'est ni un mauvais jeu, ni un chef d'oeuvre, c'est un bon jeu. (il est quand même conseillé, en priorité, pour les fans du septième opus) Il dispose de personnages attachants, d'un univers immersif, d'un OST sympathique, d'un game play original, et d'une histoire accrochante. Je donne quand même un mauvais point pour sa fin, qui m'a déçu, mais déçu... en faite c'était niais... j'étais comme un con devant ma télévision à sept heures du matin dégoûté de Square Enix et sa nouvelle politique commerciale... je comprends maintenant pourquoi Sakaguchi et les anciens ont formés leur propre boîte de jeu... (et je les encourage de tout mon coeur !!!)
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Final Fantasy IX (PS1) - 25/01/2007
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Ce neuvième volet prend ses racines au cœur du monde qui entourait les tout premiers volets de la saga. On évolue ainsi dans un univers héroic-fantasy, peuplé de magiciens et de guerriers. C'est pourquoi ... Suiteles personnages sont en SD (comprenez Super Deformed, c'est-à-dire avec une grosse tête et un petit corps) donnant un certain charme. Dans Final Fantasy IX, il est à noter (contrairement aux deux précédents) qu'il y a outre de la race des hommes: des mogs, des mages noirs, des hommes dragons, des hommes lézards, etc... formant ainsi autant de peuples différents. FABLE Afin de célébrer le 16ème anniversaire de la princesse Grenat Di Alexandros, la reine décida d´organiser une grande fête. Pour cela, elle demanda à une troupe de théâtre d´interprété ´Le roi Lear´. Cependant, cette dernière n´a pas les mêmes idées en tête. Elle veut enlever la princesse pour d'obscures raison grâce à leur voleur le plus renommé, Djidane. Pourtant... De là, commence une longue et captivante histoire qui vous fera passer soixante heures de plaisir. Au fur et à mesure de l'aventure, vous ferez moultes rencontres dont celle d'un certain Kuja... Que dire de ce jeu... si ce n'est que c'est ce saligot qui a réussi à me faire voyager au delà des limites du monde réel... J'ai eu réellement un coup de coeur pour son univers MAGIQUE avec des villes superbes comme Lindblum ou Alexandrie. De plus, les musiques sont superbe, Nobuo Uematsu a fait une fois de plus un travail exemplaire... mention spécial pour le thème de Kuja. Le game play, assez critiqué, est selon moi réussi. Mais de tous ces gens, il y en a bien un qui sort du lot, je nomme Bibi. Pour résumer le personnage, c'est l'être le plus attachant que j'ai pu découvrir dans le monde vidéoludique. Et puis je tiens à souligner un système de combat, sans être révolutionnaire et comptant quelques lacunes, est pas mal, ainsi qu'un menu accessible pour tous où on retrouve le mini jeu à succès du huitième opus, le jeu de cartes. Certes, celui-ci semble avoir subi de légères modifications, mais la passion de jouer (et de gagner) reste présent! Si je dois conclure, Final Fantasy IX est mon RPG favori, au côté de Final Fantasy VII, car il a eu le mérite de m'évader de la Terre au profit de Gaïa (et faire oublier les soucis et la merde de ce monde), donc de me faire rêver... et cette émotion là, on l'éprouve trop rarement...
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Baten Kaitos (GC) - 25/01/2007
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17/20
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La chose qui m'a frappé dès mon immersion, c'est la beauté des décors... pardon, du village... Si la 2D précalculé de FFIX était d'une beauté (mais D'UNE beauté!), dans le domaine, Baten Kaitos va encore ... Suiteplus loin... D'une, la palette des couleurs est plus riche, (après coup, et recul, la pauvreté de la palette de couleur au niveau des décors dans les trois FF génération PSX se fait sentir), et puis c'est fluiiide! J'adore regarder le vent caresser les feuilles d'un arbre, que du bohneur... Les musiques sont elles aussi superbes! Pour le peu que j'ai entendu, elles s'accordent parfaitement au lieu et au moment que l'on traverse... et les échos positifs concernant l'OST du jeu ne font que réjouir mes oreilles... Ah! J'oubliais! Je félicite l'équipe du jeu de ne pas avoir traîner l'histoire, car il faut dire qu'après avoir joué à un Grandia (le 1er sur PSX) où là il y a quelques longueurs, j'étais sur mes défenses... Ce fus donc agréable d'avoir été aussitôt mis dans l'ambiance, et ainsi je ne me suis pour le moment pas ennuyer un instant. J'avoue qu'au vue des images sur internet, après avoir écouté vite fait l'OST du jeu, et lu quelques bribes de l'histoire qui s'enracine au fur et à mesure de l'aventure, je ne fus que surpris à moitié. En effet, une seule zone d'ombre ne demandant qu'à être éclairé subsistait, le système de combat. Bien sûr, j'avais pris connaissance qu'il se manipulait à l'aide d'un deck de cartes, et... et puis c'est tout. J'avoue, j'avais beaucoup de craintes, peur de trouver un système de combat lent, inintéressant ou pire, qui me ferait lâcher le jeu... C'est vrai que depuis mon expérience avec Vagrant Story, j'ai pris conscience à tel point un système de combat pouvait avoir tant d'influence sur le confort de jeu dans un RPG. Oui, l'expérience Vagrant Story fut pour moi d'un assez mauvais goût... Merdre! Ce jeu avait tout pour lui! Il est encore beau et bien fait malgré son statut viellissant, ses musiques sont des perles pour les timpans, son scénario a le mérite de pousser le joueur à continuer, et le game play assure... Merdre! Pourquoi ce système de combat vient tâcher ce beau tableau! Au point qu'on aimerait fuir les batailles, c'est pour dire... Je suis déçu de Matsuno et de ses programmeurs, ce jeu a au moins un défaut, ce qui met donc en cause la note parfaite 40/40 que le FAMITSU lui a attribué... En tout cas, le débat est ouvert... Mais ouf, oui, je poussa un grand cri de ouf à l'intérieur de moi même, après mon premier combat effectué, ce jonglage aléatoire des cartes n'aura pas entâcher cette première impression... Bien sûr, je n'ai pas encore découvert tous ses secrets, mais cette première rencontre est un succès, et j'en sais déjà l'essentiel pour bien continuer ma route!... JOIE!...
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Dragon Quest VIII (PS2) - 25/01/2007
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15/20
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Voilà une série, et plus particulièrement ce huitième opus, qui a su faire beaucoup de bruit sur la scène vidéoludique... et ce plus souvent dans le positif. Mais chacun sait que tous les goût et les couleurs ... Suitesont dans la nature, c'est pourquoi, sachant que la vision RPG défendu par Enix diverge quelque peu avec celle de Square Soft, j'ai acheté le produit avec assez d'interrogation. Très coloré et jovial, voilà ma première impression lorsque je visionnai l'introduction de Dragon Quest VIII. Toutefois, ce n'est pas bien étonnant, puisque le character designer de la série est Toryiama (dessinateur connu mondialement depuis la série Dragon Ball Z), et si on nous informe que la marque de fabrique de Toryiama (en plus de son trait de dessin particulier) est l'humour, on comprend alors pourquoi nous avons affaire à un univers cell shadé aux couleurs claires. De plus, dès les premiers dialogues, on ne s'y trompe pas, et ce n'est pas les heures de jeu d'après qui clameront le contraire, Dragon Quest VIII fait preuve d'un humour omniprésent! Cela tranche net avec la politique Final Fantasy, et pour être franc, c'est pas plus mal. A présent, traitons la question des graphismes, et après de bonne heures de jeu, j'en tire le constat suivant: c'est beau, agréable, sans être magnifique. Les protagonistes principaux et secondaires font l'objet d'un grand soin, où on distingue les diverses expressions du visage (un petit coup de coeur pour le roi Trode), en revanche un petit bémol pour les villageois, où ils sont identiques dans la majorité des villes. Tiens, parlons des villes justement, moi qui a toujours eu un attachement pour ces lieux de repos après un bon donjon, et bien je suis déçu. En effet, sur la totalité des lieux de la carte de Dragon Quest VIII, je n'ai qu'été ravi dans deux ou trois seulement... et encore... Je vous jure, on a deux ou trois maisons, plus l'église, posées sur une étendue verte gazon, le tout barricadé par un mur, et hop, on a une ville. Ce triste bilan concerne malheureusement la quasi totalité des zones habités du jeu. Je préférais même gambader sur les plaines du jeu que squatter dans les bars, ce qui est vraiment paradoxale dans mes habitudes d'rpgiste :/ c'est vous dire! Justement, je vous parles des plaines à l'extérieur des villes, et qui dit extérieur dans un RPG, entend bien sûr par la présence de monstres. De ce côté là, j'ai été soulagé par le plaisir de combattre. Le système date des débuts de la série, et est on ne peut plus simple: attaquer - sorts - aptitudes - objets - etc.... A l'instar de l'ambiance règnante, on ne se prend pas la tête, et y a des jours, on ne s'en prive pas. Mais que serait un RPG sans musique? Ben un RPG sans musique... mais il est quand même plus agréable de courir dans les champs, armé d'une épée ou d'une hache, avec un fond sonore, qu'un silence lassant à la longue! Et bien, si l'OST du dernier opus de la série n'est pas une catastrophe, elle ne brille pas non plus. Oui, mais cet avis, vous l'aurez compris, est assez subjectif, et seul 2 ou 3 pistes m'ont accroché deux minutes, ni plus ni moins... Attention, je critique, je critique, mais il y a encore de bon côté, comme sa durée de vie tiens! Pour donner un exemple frappant, j'en suis à 70 heures de jeux (bon j'ai quand même laissé 5 à 10 bonnes heures ma console tourné dans le vide, suite à des affaires urgentes à régler, alors que je suis en plein jeu), et si vous êtes logiques (que je ne doute pas), je n'aurai donc pas jouer tant d'heures dessus si l'histoire n'en vallait pas la peine. Je vous répondrais par un oui et non. Si le scénario ne nous ôte pas la manette des mains, elle ne nous les scotche pas non plus. En bref, Dragon Quest nous conte un récit qui tient en haleine, mais sans faire office de tuerie... (il nous arrive quand même d'être surpris par la tournure que prend les évènements hein !) Pour résumer, Dragon Quest VIII est une bonne surprise, un vent de fraîcheur, avec ses qualités et ses défauts, et fait figure de passe temps jusqu'à l'arrivée de mastodontes vidéoludiques (que je ne vous citerai pas ^^)... (J'ajoute un grand merci à Square Enix Europe pour la traduction du jeu et à Ubi Soft pour une meilleur localisation que fut Final Fantasy X à l'époque)
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Final Fantasy IV Advance (GBA) - 25/01/2007
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15/20
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Voilà que ce soir, j'aborde le quatrième opus d'une autre série également célébrissime: Final Fantasy. Cette série, je l'ai découvert en 1997, à l'âge de neuf ans, avec le cultissime Final Fantasy VII. ... SuiteCe fut cet épisode précisément qui me maria avec la série de Sakaguchi, où par là suite, main dans la main, j'ai traversé divers obstacles, combattu moultes démons, fit la connaissance d'un bon nombre de protagoniste à l'identité forte, et j'en passe... (cf Final Fantasy VIII, Final Fantasy IX, Final Fantasy X, Final Fantasy TA, Final Fantasy Crystal Chronicles, Final Fantasy I-II: Dawn of Souls, Final Fantasy X-2, ...) Mais je dois reconnaître, que ces dernières années le couple allait plutôt mal. Final Fantasy X, bien qu'il n'est pas un épisode des plus mauvais, ne m'avait pas convaincu, surtout lorsque je faisais la comparaison de celui-ci à ses aînés. Final Fantasy Tactics Advance, Final Fantasy Crystal Chronicles et Final Fantasy I-II: Dawn of Souls, à défaut d'être des mauvais jeux, ne figuraient pas dans les annales, de bon jeux... sans plus. Mais ce n'est qu'à l'annonce de Final Fantasy X-2, que sonna finalement le glas de mon union avec la série: le divorce fut proclamé. La situation actuelle est la suivante: je fouille désespérement dans les vieux tiroirs de Square (Enix), afin de retrouver les émotions jubilatoires du passé, aujourd'hui Final Fantasy IV, et prochainement Final Fantasy III, V, et VI... avant d'aborder le fameux douxième épisode avec prudence... comme quoi les plaies du passé ne se sont pas totalement refermées... J'allume ma GB Micro avec Final Fantasy IV Advance, et les premières images nous rappelent immédiatement que nous avons affaire à un vieux jeu de l'époque SNES. Toutefois, pour la version Game Boy Advance, il semble que Square (Enix) s'est enfin décidé à bouger un peu son popotin, afin de refaire une beauté à l'un de ses premiers amours. Certains critiquent le fait que le travail effectué sur la question des graphismes est minime, et bien moi je ne partage pas l'opinion de ces gens là. Cela est bien simple, Square (Enix) a concentré le boulot de rénovation sur les décors, les fonds de combat, le système de combat avec cette fois-ci un ATB (!) ou bien même la boîte de dialogue fait partie de la liste, avec la présence de faceset pour mieux savoir de qui parle à qui (sans compter le nouveau donjon faisant figure de bonus avec ses 50 salles). Ce n'est pas rien, non? Oui, je suis d'accord, si on considère Final Fantasy IV Advance comme un jeu Game Boy Advance, celui-ci fait pâle figure face à d'autres RPG de la même plate forme (Golden Sun?), mais au moins l'esprit du quatrième opus est préservé... et ce n'est pas un mal! Enfin bon, c'est bien beau toutes ces améliorations en voulant faire passer la pillule pour tout de même un quatrième remake (!), mais que vaut le jeu lui même? Que nous soyons sur la même longueur d'onde, je n'avais jamais encore vraiment tâter Final Fantasy IV, et voyant celui-ci atteindre nos latitudes en version portable (et surtout traduit!), je n'ai pas réfléchis à deux fois: hop! le voici dans ma ludothèque... Beaucoup de jours se sont écoulés depuis sa sortie européenne, et après 8/9h de jeu, je peux enfin donner mon carnet d'humeur... Le scénario!... Je ne cesserai jamais de dire que c'est LE POINT qui détermine si un RPG figure au rang de nul, moyen, sympa, bon, très bon ou chef d'oeuvre. Je n'ai certes pas à l'heure actuelle terminé le jeu (ça ne saurait trop tarder), je peux quand même donner un avis sur le déroulement de l'histoire. Je vais peut-être outré une communauté de joueurs, mais si l'on ôte la mise en scène, le scénario de Final Fantasy IV est supérieur à celui de Dragon Quest VIII. En effet, avec Final Fantasy IV, on ne s'ennuie PAS! Bon, ne rêvons pas, il n'est bien sûr pas comparable à l'énormissime Final Fantasy VII, je préfère préciser... Le seul reproche, que je pourrai omettre à Final Fantasy IV, c'est bien entendu la piètre mise en scène et le manque de finesse. Il s'agit ici d'un reproche malgré lui, car vu la performance de la SNES, il est bien difficile (impossible!) de faire passer les émotions pareillement qu'une PSX ou PS2... dommage... Les musiques sont aussi supérieurs à celles de Dragon Quest VIII (), avis une fois de plus subjectif, où malgré le support, il nous arrive plusieurs fois d'être bercé par les mélodies, et ainsi d'être plongé dans la romance qui se construit au fur et à mesure. Cependant, les OST de Final Fantasy VII, VIII et X sont toujours les favoris. Enfin, la confrontation Cécil / Kaïn me rapelle les bons moments de la rivalité Seifer / Squall, au moins Final Fantasy IV fait preuve de psychologie vis à vis du héros, contrairement à un certain jeu aux lettres D et Q ()!... En conclusion, bien que le quatrième opus est vieux de plus 15 ans, celui-ci arrive toujours à tenir en haleine le joueur que je suis, avec une romance qui se défend très bien, une partition magique, un game play classique mais efficace et durée de vie honorable pour l'époque: l'opus consacré sur la vie de Cécil casse vraiment avec les trois premiers Final Fantasy, et ouvre la porte sur ce qui va faire la réussite de la série: une histoire digne d'un récit sorti tout droit d'un livre, un Nobuo Uematsu plus en forme que jamais, un game play efficace, et une durée de jeu toujours plus longue...
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Kingdom Hearts 2 (PS2) - 25/01/2007
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18/20
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Le 28 Septembre 2006 est un jour béni des dieux vidéoludiques, en effet, Kingdom Hearts II sort en Europe. C'est fou, j'ai tellement attendu ce jeu, que le fait de le voir un jour dans nos contrées relevait ... Suitede l'utopie... mais non, il est bien dans mes pognes, et ce dans la langue de Molière!... Après 30 heures et des poussières de jeu, un carnet d'humeur s'impose tout naturellement sur le dernier bébé de la série Kingdom Hearts, que je vous invite à lire dès maintenant ... Dingue, je n'avais pas touché à un RPG tout frais depuis Dragon Quest VIII, cela nous remonte donc à avril dernier. Cela fait vraiment plaisir, et de plus, ce n'est pas n'importe quel jeu, mais Kingdom Hearts II (je ne cesserai de le répéter ^^) Ceux qui critiquent l'association de l'univers Disney à celui de Final Fantasy, je vous prie de passer votre chemin, pour les autres, je peux vous dire que c'est un véritable bohneur de retrouver les bonnes vielles bouilles issue de l'univers, qui a su bercer notre enfance. Toutefois, j'aurai une critique à faire, si les mondes Disney sont toujours aussi bien retranscris, je trouve que globalement, ça manque de sang neuf. Certes, il y a une flopée de nouveaux mondes, de Mulan aux Pirates des Caraïbes, en passant par le Roi Lion... mais comparé à Kingdom Hearts premier du nom, où chaque monde était découverte, dans ce second opus, nous avons affaire à des mondes jadis visités comme La Petite Sirène ou Aladdin... C'est un peu regrettable, même si c'est un plaisir de revoir la bouille du Génie ou de nager dans le monde aquatique d'Ariel. Abordons dès à présent la question des graphismes: bon, vous vous doutez du résultat avec tout le martelage niveau marketing (souvenez vous tout ce que nous avions subi jusqu'à la sortie japonaise du jeu) sur le net, mais je préfère le préciser: le jeu est superbe. Si nous devrions le comparer à Kingdom Hearts, Kingdom Hearts II est un iota plus beau, car avouons, le premier de la série était déjà grandiose. Bref, pas de surprise de ce côté là. Voyons alors du côté du scénario, et je n'ai qu'un superlatif à dire: accrochant, grandiose, superbe, envoûtant... heu... mais comprenez moi, je n'ai pas fini le jeu, et je me suis déjà pris plusieurs claques dans la gueule! En toute logique, cet épisode est la suite des évènements du premier opus, par conséquent toutes les zones d'ombres, que nous avions à l'époque, s'éclaircissent au fur et à mesure qu'on avance dans celui-ci. Rah... je vous jure que la première fois, que j'ai revu Kairi, j'en tremblais... (elle a grandi n'empêche, ce qui la rend encore plus belle... et sa voix est toujours aussi mélodieuse ^^) Mais que serait une scène culte sans une musique culte comme accompagnement? Il n'y a qu'à faire un simple constat à propos des musiques de Kingdom Hearts II: elles sont sublimes. Bien sûr, je n'ai pas encore fini le jeu, et je me réjouis d'avance des dernieres scènes de jeu (ce sont toujours les plus croustillantes)! Hihi... Le Game Play est toujours, quant à lui, aussi bon, et l'apparition de nouveaux personnages, comme Auron (de Final Fantasy X) ou bien l'Organisation XIII (j'adore ) ne font que monter la barre d'appréciation dans le positif!... Enfin, la durée de vie se montre acceptable, où pour ma part, j'en suis donc à 30 heures de jeu environ, et je ne suis pas encore au bout (comprenez qu'il me reste encore des mondes à faire). Je pense que, pour ma part, le compteur final se déterminera aux alentours des 40 heures... il me reste donc au moins 10 heures de bohneur en réserve ! En trois mots: Kingdom Hearts II est la digne suite de Kingdom Hearts et Kingdom Hearts: Chains of Memories (ne l'oublions pas), et vous vous devez l'acheter de toute urgence, si bien sûr vous avez au moins déjà terminer le premier opus... (syndrôme de Phil... lol... cf Hercule)
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Star Ocean 3 (PS2) - 25/01/2007
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15/20
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Un jour de dimanche (la journée de la semaine, où je me fais toujours chier), dans l'après-midi, une idée me trotte... et si je ne tâterai pas un peu du pad? Je trouve l'idée plutôt bonne, et je m'avance ... Suitevers mon placard de jeux vidéo... le problème, tous les jeux que je possède, je les ai déjà bouclés, il n'y a donc pas d'intérêt à rejouer à un jeu déjà entamé... Soudain, je vois un jeu, que j'avais jadis oublié... Star Ocean III !! Un RPG de Square Enix, qui obtenut à l'époque d'assez (très) bonne note... mais que j'avais lâché pour une langue, qui m'était trop étrangère à mon goût (comprenez que je comprenais pas grand chose). Je me suis alors décidé à me refaire une partie, en espérant que j'aurai une meilleur compréhension de l'anglais (oui, le jeu, bien que sortit en Europe, n'a pas eu la même faveur qu'un Final Fantasy ou un Kingdom Hearts)!... C'est ainsi que je me lance avec plaisir dans cette aventure tout droit venue des étoiles. Si la série Star Ocean n'est pas vraiment connue en Europe, ce n'est pas le cas du Japon, qui se traduit comme un phénomène. Bien sûr, la série n'est quand même pas plebiscité comme un Final Fantasy ou un Dragon Quest le serait, mais elle a droit à son succès. Le premier volet de Star Ocean n'a jamais quitté les côtes japonnaises et le second fut sorti en quelques exemplaires seulement en version PAL. (Aujourd'hui, il faut minimum aligner 60 € pour acquérir ce jeu dans un état potable et en français) A l'instar d'un Dragon Quest ou d'un Final Fantasy, chaque volet de la série est propre à lui même, comprenez que l'univers ou le scénario est totalement nouveau. On incarne un jeune homme du nom de Fayt, qui plus tard rejoindra d'autres protagonistes, où vous vivez de paisibles vacances avec vos parents, et votre amie d'enfance, Sophia, sur une planète pacifique. Malheureusement, comme tout bon RPG, qui se respecte, voilà que la planète se fait attaquer par une civilisation, qu'on ne connaîtra l'identité, que plus tard dans le jeu. J'en suis à présent à la fin du jeu avec 45 heures et des poussières sur le compteur, je connais enfin toutes les subtilités de l'histoire. Si l'histoire prend parfois à parti le joueur ou pousse celui-ci à vouloir continuer à tâter du pad, au final, il ne surprend pas. Je le dis à titre personnel, et ce constat m'enrage une fois de plus, car seul Kingdom Heats II a su réellement me donner des claques. Dans Star Ocean III, c'est prévisible au plus haut degré, mais attention, ce n'est pas pour autant un mauvais jeu, simplement, il ne se démarque pas des autres RPG, c'est tout. Je vais peut-être scandalisé certains d'entres vous, à qui Star Ocean III est haut dans leur coeur, mais la majorité des thèmes musicaux du jeu ne m'ont pas spécialement marqué, je n'en retiendrai que deux ou trois. C'est dommage, pourtant l'univers de Star Ocean III est riche, qui repose essentiellement sur une planète: Elicoor II. Moi, qui suis friand de villes pour aller boire un coup à la taverne la plus proche, je n'ai pas été déçu du jeu. (comprenez un milieu immersif) Les environnements, des villes aux plaines, des mines aux montagnes, le jeu est vraiment ivre de poésie, et les nombreuses cinématiques ne font que rendre plus beau, ce qui est déjà beau. Si seulement les thèmes aurait pu être plus marquant, j'aurai baigné davantage dans le monde de Fayt. De plus, un autre bémol qui n'est que des plus subjectifs, c'est la modélisation des personnages. Je ne sais pas vous, mais je ne suis pas très fan des personnes aux gros yeux, type manga, dans un RPG. Et puis, les personnages m'ont l'air plastiques, mou (la plupart du temps) dans les cut-scènes, je ne me suis donc pas vraiment attaché en apparence aux personnages du jeu. Le game play n'est donc pas la grosse qualité de cet opus, mais ne le boudons pas, ce n'est non plus pas le pire auquel j'ai assisté. Par exemple, le système de combat est simple, accessible, rapide, bref, c'est du bon et on en redemande encore et encore ! Je suis seulement un peu déçu, car j'attendais d'un jeu de cet envergure plus de moyens, et une autre approche artistique du point de vue d'une partie de la réalisation. Pour conclure, je dirais que Star Ocean III ne fut pas la relève de Final Fantasy X, à l'époque de la traversé du désert RPGiste de la PS2, comme certains l'avaient crié assez fort, mais un bon RPG pour faire patienter le joueur dans l'attente d'un prochain chef d'oeuvre (Final Fantasy XII ? ) ... A préciser que le jeu est dans la langue de Shakespaere, et non de Molière, et par conséquent, les anglophobes tiendront à distance le jeu. Malgré l'anglais, je ne me suis pas découragé, et j'ai pu comprendre tout le déroulement du scénario de Star Ocean III, à l'aide mes connaissances, mais surtout de google. Je ne suis pourtant pas un as de l'english, alors pourquoi pas vous?...
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Final Fantasy Tactics Advance (GBA) - 25/01/2007
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19/20
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Fable Le jeu commence par une très joli introduction mettant en avant les différentes ruelles de la ville St Ivalice sous une couche de neige coton. Ensuite, nous sommes projetés sur un lieu, où apparaît ... Suiteune classe dont font parties Marche, Mewt et Ritz, qui est accompagné par leur professeur. Ils feront alors une bataille de boule de neige faisant office de tutorial, puis après quelques petits accrochages, chacun rentrera dans son foyer, excepté trois mômes. Vous l'aurez compris, Marche, Mewt et Ritz vont se retrouver chez Marche pour passer encore un moment ensemble. En effet, Mewt a trouvé ce jour là le Grand Grimoire, qui prenait la poussière dans une bibliothèque. Toutefois, ce petit monde n'a pas conscience de ce qu'ils ont devant leur yeux, il s'agit ni plus ni moins d'un livre renfermant le pouvoir de changer St Ivalice, ville tranquille, en Ivalice, contrée, où se livre moultes batailles. Bien sûr, le livre fait rêver les quatre mômes (oui, Doned, frère handicapé, est venu rejoindre le trio dans la chambre de Marche) et va les réaliser pendant leur sommeil... Histoire Voilà comment le joueur atterit dans Ivalice. Vous incarnez Marche, qui est quelque peu désorienté de ne plus se retrouver à son réveil dans son lit bien chaud, mais sur un toit d'une maison d'une bourgade peuplé de moultes races. Heureusement pour lui (et pour nous), il croisera son chemin à celle d'un très gentil mog appelé Montblanc, qui lui proposera à rejoindre son clan, que Marche va accepter en espérant un jour pouvoir rentrer chez lui. L'histoire de Final Fantasy Tactics Advance a été sujet de nombreuses critiques, d'une part pour sa grande inspiration du célèbre film Une Histoire sans Fin, et d'autre part, celle ci ne se tient qu'en quelques lignes. Je répondrai à ces gens là, qu'ils n'ont tout simplement rien compris au jeu. Effectivement, le jeu ne doit se tenir quand une vingtaine de ligne, mais il a message très fort (que je ne vous donne pas, afin de ne pas gâcher le plaisir à ceux qui n'ont encore jamais tâter le jeu), qui se fond dans le décor qu'est Ivalice... Game Play Et je vous le dis tout de suite, Ivalice est un univers très riche, magique et immersif au possible, au point qu'on oubliera notre bonne vielle Terre pour Ivalice pour une poignée d'heure. Pour vous donner une idée, il partage les même éléments que celui de Final Fantasy XII, où on retrouvera à titre d'exemple Montblanc (ça fera drôle ) et les diverses races comme les Vaangas, les Viéras, les Humes ou les Mogs... Sinon, pour les combats, que vous effectuez tout au long du jeu, ils se présentent comme un RPG Tactics ordinaire, si ce n'est que dans Ivalice, la loi régit par les Juges est ce qui dicte et contrôle par la même occasion chaque chose. Ainsi, pendant le combat, vous êtes soumis à des lois vous interdisant tel chose à faire (exemple: magie noire) et vous recommande tel chose à faire (ex: attaquer). Et vous obtiendrez chaque fois que vous tuer un énemi ou que vous effectuerez l'action recommandable un JP (Judge Point), où au bout de dix JP, vous aurez droit à une Divinité propre à la race, qui l'invoque... Si, au contraire, vous désobeissez à la loi, vous serez sanctionner d'une carte jaune (retirant certains avantages d'une victoire) ou pire encore, d'une carte rouge (votre combattant en infraction se voit jeter en prison). Cette originalité du game play pimente encore plus la bataille, qu'elle ne l'est déjà, ce qui n'est pas un mal en soi, bien au contraire... Graphisme, Durée de Vie & Composition Pour la question des graphiques, l'univers d'Ivalice est fichtrement bien représenté, pour faire simple, Final Fantasy Tactics Advance est le plus beau jeu de la console dans son genre, voir même tous genres confondus! Les protagonistes sont représenté par des pixels tout mignons, les effets 3D des magies mélangé dans la 2D lisse des décors forme un couple parfait. Il n'y a donc rien à redire, si ce n'est merci à l'équipe, qui a su faire un très bon boulot. Il faut savoir, qu' Ivalice est déchiré par les guerres de clan, dont vous faites partie, vous aurez donc pour tâche de devenir le clan le plus puissant et le plus influent d'Ivalice, libre à vous de recruter qui bon vous semble, de prendre tel mission, etc... J'ai tout simplement adoré ce concept du jeu. La durée de vie est assez conséquente, puisque j'ai dû jouer au jeu pendant une bonne centaine d'heure. En fait, le jeu propose deux fins, la première concerne Marche, Mewt et Ritz, puis la deuxième est accessible une fois les trois cents missions du jeu accomplis. Bref, on a pas le temps de s'ennuyer avec le jeu, et puis, qu'il est bon de se laisser bercer par les mélodies du jeu. Si le processeur sonore défaillant de la Game Boy Advance (SP) ou de la Game Boy Micro ne fait pas honneurs aux belles compositions de Sakimoto et Uematsu, je vous invite à écouter l'album White Melodies of FFTA, qui est divine. Pour conclure, je dirais que Final Fantasy Tactics Advance a certes subi une orientation assez différente que celle de son aîné, mais cela n'empêche pas, qu'il excelle dans son genre, faisant de lui un jeu indispensable sur la console...
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