5 Novembre 2004 2 Novembre 2004 22 Décembre 2004
Cover |
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Technique |
Etat : Disponible Média : 1 DVD
Durée de vie : 20-30 heures
Mode : 50 Hz optimisé
Textes : Français
Voix : Anglaises
Difficulté : Difficile
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Avis RPG Soluce |
Il est bien rare qu'une aussi grosse licence donne lieu à un RPG à la japonaise. Abattons tout de suite une première fausse idée sur ce jeu : ce n'est pas le ratage total que beaucoup décrivent, mais pour autant, le Tiers Age ne fait pas dans le haut de gamme. Enchainons en tordant le coup à cette idée qui veut que le Tiers Age soit une copie manquée de FF10. C'est totalement faux : déjà pas de sphérier à l'horizon et surtout une ambiance totalement à l'opposé du titre de Square. Alors certes, le Tiers Age reprend l'idée du tour par tour (comme, hmm, 95% des RPGs) et la possibilité de changer de personnage (comme dans Breath of Fire IV diront certains), mais tout cela reste anecdotique.
Cependant, il est bien difficile de cerner la finalité de ce RPG, dont on sent qu'il repose uniquement sur la trame du film et sans un réel travail de fond, que ce soit sur le gameplay ou le scénario. Peut-on raisonnablement regretter l'absence de villes ou de villages dans un jeu qui suit pas à pas les périgrinations des héros de la trilogie ? La bonne idée de départ de pas donner les "vrais" héros est ici anéantie par le déroulement même du jeu : à savoir des clones de héros marchant dans les traces de leurs modèles et vivant les mêmes péripéties. Rien de légitime et d'enrichissant (comme peuvent l'être les films de Peter Jackson) sur l'univers de Tolkien donc et c'est dommage. D'autant que le gameplay est plus que simpliste et vous obligera à vous rendre toutes les trois secondes dans le menu pour augmenter vos statistiques, équiper un un bout d'armure ou simplement visionner une des 109 "scènes épique de la Terre du Milieu" qui surgissent, pour une raison impénétrable, au moindre de vos déplacements (j'exagère à peine).
Malgré tout ces défauts, le jeu reste agréable déjà en raison des environnements bien rendus et du fait de pouvoir s'y promener en toute liberté (sauf si vous tombez par mégarde sur un désormais fameux "conte épique de la Terre du Milieu"). On pourra par opposition regretter des personnages paraissant aussi souples que des piquets kilométriques, dont aucun mouvement ne paraît naturel et aux attitudes ridicules, notamment lors des combats.
Ces derniers, bien que plutôt mous, sont bien réalisés, mais il faut bien l'avouer, assez vite répétitifs étant donné le bestiaire rétréci. Combattre 10 ou 20 fois de suite le même type de monstre n'est pas particulièrement enthousiasmant, il faut bien le reconnaître.
En résumé, un RPG moyen qui intéressera les fans de Tolkiens. Par contre si vous cherchez un moyen d'entrer dans l'univers, préférez soit la trilogie filmée (bien) ou le livre (encore mieux). |
Collection |
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Zerias - 15/06/2013
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11/20
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Un jeu bien décevant qui pouvait pourtant nous apporter plein de bonnes choses. Certes c'est fidèle au film, le scénario et les personnages valent le coup mais qu'est ce que ça devient chiant au bout d'un ... Suitemoment. Non seulement la difficulté devient aberrante mais en plus les personnages n'évoluent plus, les bugs qui rendent la partie injouable deviennent monnaie courante et les ennemis montrent vite les limites de la console avec une IA encore plus basse que celle d'un Rainbow Six. Bref, pour 1 ou 2€ ça passe, au-delà c'est un jeu chiant que vous aurez payé trop cher.
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Delldongo - 21/07/2012
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11/20
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Le Tiers Age n'est pas un mauvais jeu en soi, mais il est un peu l'exemple parfait de ce qu'il ne faut pas faire quand on aborde un monument tel que l'univers du Seigneur des Anneaux. En effet scénaristiquement, ... Suitele jeu se contente de faire vivre à des héros venus de nulle part les mêmes péripéties que celles des 'vrais' héros. On les suit à la trace, on les rencontre même, entraînant par là des situations qui pourront pousser au suicide des fans absolus de l'oeuvre de JRR Tolkien. L'histoire est ainsi quasiment inexistante, un comble pour un jeu sur cet univers, d'autant que la quête de Frodon n'est presque pas évoquée. Evidemment, puisqu'il reprend les visuels du film, le jeu ne se pouvait guère se tromper graphiquement. Malheureusement, la modélisation et l'animation des personnages et encore plus de certains ennemis laissent parfois à désirer, même si certains boss sont particulièrement soignés (notamment le Balrog). Au niveau de l'OST, rien de particulièrement surprenant non plus, on retrouve les thèmes composés pour le film, ce qui est plutôt logique. La partie délicate du soft vient de son gameplay assez lent et d'un système de compétences extrêmement pénible à augmenter. Le jeu n'étant pas particulièrement facile (même dans le mode normal), on sera quasiment obligé de passer par de longues phases de leveling, au détriment du rythme du jeu, mais aussi de sa cohérence. Ajoutez à cela qu'il faudra passer par un menu peu ergonomique pour distribuer des points bonus presque à chaque combat, et que Gandalf pourra se réincarner dans la moindre brindille d'herbe afin de vous conter l'un des 109 contes épiques de la terre du milieu (qui ne sont ni plus ni moins que des scènes de la trilogie). Le système de combat est lui très classique : c'est un tour par tour comme il en existe pléthore, malheureusement pour lui, il est tellement lent et répétitif (on se retrouver à faire pratiquement en permanence les mêmes actions) que l'ennui pointe assez vite le bout de son nez. Le jeu n'est d'ailleurs pas si long que ça (25-30 heures) et pourtant la fin semble avoir été bâclé par les développeurs : la dernière zone est une succession de combats tous plus pénibles les uns que les autres, entrecoupés de temps de chargement, et le dernier boss arrive ensuite comme un cheveu sur la soupe. Le jeu possède quand même quelques atouts, comme le fait de pouvoir contrôler les forces de Sauron lors de stages spéciaux (combattre avec le Balrog ou le Roi-Sorcier), stage qui permettent d'obtenir des objets puissants, impossibles à obtenir d'une autre manière. Un jeu sympathique en somme, mais d'une chiantise certaine et qui pourra déplaire aux inconditionnels de la trilogie.
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