Noms alternatifs : Soul Cradle: Sekai o Kurau Mono, The World Eaters |
20 Juin 2008 25 Septembre 2007 15 Février 2007
Cover |
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Technique |
Etat : Disponible Média : 1 DVD
Durée de vie : 13-15h
Mode : 60 Hz
Textes : Anglais
Voix : Anglaises - Japonaises
Difficulté : Facile
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Avis RPG Soluce |
Le continent de Predesto a connu au cours de son histoire de nombreuses guerres, mais la plus notable est celle qui opposa la vénérable Layna aux World Eaters et leur terrible maître, Gig.
200 ans plus tard, alors que les World Eaters menacent à nouveau le monde, Layna n'a d'autre choix que de confier à son pupille la Lame d'Onyx dans laquelle fut scellée l'âme de son ancien ennemi...
Si on reconnaît facilement la pâte graphique de NIS avec un rendu similaire à ces productions habituelles, le ton général du titre s'avère plus sombre et mature malgré le design un peu enfantin.
Le gmeplay se rapproche d'un Fire Emblem ou de La Pucelle : déplacement sur une aire de combat en damier avec différents attributs et handicaps selon le type de terrain et attaque en écran splité.
Le jeu vous posera de nombreuses questions morales et, selon votre soumission à la tentation des pouvoirs de Gig, vous n'aurez pas la même fin ni le même déroulement. |
Collection |
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Wolf - 26/01/2018
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15/20
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Soul Nomad, c'est un peu l'enfant de La Pucelle et Drakengard, élevé et choyé par Disgaea. Un jeu qui semble cristalliser ce que le studio fait de mieux (le RPG tactique, l'humour décalé et les personnages ... Suiteloufoques) et de pire (les graphismes peu éblouissants, la bande-son qui pue le Sato) mais qui garde à cœur de briser en mille morceaux l'image que le studio s'est ainsi bâtie. On peut le craindre en voyant la jaquette et en entendant son thème musical, mais l'univers n'est pas sombre, non. Il est carrément noir comme l'Enfer, c'est même la fantasy la plus dark qu'on n'ait jamais vu de la part de ce studio. Mais la vraie beauté dans tout ça, c'est qu'il ne le fait pas du tout pour le plaisir ni pour flatter les désirs du joueur. Il le fait car les dernières heures du jeu soulèvent ainsi une question centrale passionnante et sous-développée à dessein. Comme toujours, NIS nous offre une histoire difficile à défendre au premier degré, mais d'une richesse insondable en profondeur (exception faite de l'immonde Makai Kingdom). Côté gameplay, on part de La Pucelle en s'orientant sur un Fire Emblem, le tout pour s'éloigner autant que possible de l'approche Disgaea ; ne pas aimer cette licence n'est donc pas une raison valable pour bouder ce jeu. Tactical à l'ancienne mais pas trop, Soul Nomad vous laisse créer vos escouades et les monter au front ; placements et déplacements, endurance et HP, type d'unités et de terrains devront être gérés avec soin pour venir à bout des maps. Néanmoins, dans Soul Nomad, "difficulté" n'est pas le maître-mot. Ce serait plus "longueur"... d'ailleurs, comptez sur une grosse trentaine d'heures de longévité. Si je veux recommander très chaudement ce jeu qui se place aisément parmi les plus originaux et audacieux de NIS, je n'oublie pas qu'il est parfois très pénible à suivre, la faute à un rythme narratif très lent et décousu (on se demande souvent quel est le rapport entre ce qu'on fait et notre objectif principal) mais aussi à des rixes interminables. La note vogue donc entre le 17 qu'il mérite en tant qu'oeuvre, et le 13 qu'il m'inspire en tant que jeu.
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Gottriese - 23/06/2015
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15/20
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Voilà un soft qui sort de l’ordinaire, autant par son gameplay très innovant, que par son ambiance particulière. Soul Nomad & The World Eaters est pourtant un jeu qui n’a pas le mérite qu’il devrait avoir. ... SuiteNippon Ichi nous a pondu un petit bijou, qui aurait pu ou peut devenir un réel essor pour le monde du RPG. La 2D est typique des jeux Nippon Ichi (Disgaea par exemple), elle reste toujours aussi plaisante sans pour autant qu’on soit ébahi devant ces graphismes. Mais cela reste tout de même acceptable, même si on a bien compris que la beauté des décors n’est pas le mot d’ordre. Les attaques spéciales et le chara-design sont plutôt réussis. La jouabilité, une pure nouveauté, ce jeu est bourré d’éléments novateurs qui se coordonnent bien. La possibilité de faire des groupes de 9 personnes, de les positionner afin d’avoir des attaques particulières, les « rooms » qui ajoutent différents effets…Ainsi que les attaques spéciales, le moyen d’améliorer certains éléments de leadership…Bref, des éléments qu’on ne voit pas tous les jours dans un RPG lambda, ou même un RPG tout court. Je pense qu’une telle innovation doit être encouragée plutôt que critiquée, bien que critiquer soit la plus facile des choses. Cependant, il est vrai que des défauts sont présents, trop prépondérants. La difficulté du soft en histoire devient horriblement facile, seul un mode pourra vous donner du défi. Un point noir encore, le déploiement des troupes est pénible, un système à ne surtout plus revoir ! Comme tout jeu Nippon Ichi, la durée de vie est quasi-illimitée. Plusieurs fins sont possibles (sans être très intéressantes), des personnages secrets sont néanmoins présents. L’histoire du jeu peut se résumer en quelques heures pour les joueurs chevronnés. La bande-son du soft ne vous décoiffera pas, bien qu’appréciable, nul besoin de s’attarder dessus. Le scénario…ah bon ? Je ne savais pas qu’il y en avait un. Plus sérieusement, un scénario bancal qui ne vous fera pas tenir longtemps devant l’écran. Mais, on peut retenir le personnage de Gig, stéréotype du psychopathe surpuissant. Au final, je ne suis pas spécialement déçu du soft, agréablement surpris d’un point de vue mais agacé d’un autre. Un jeu qui n’a pas su se faire connaître, mais auquel j’accorde ma bénédiction. L’innovation du soft me fait dire qu’il aurait pu être mieux…ou pourra devenir mieux si à l’avenir un remake ou autre se fait ressentir.
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