Cinquième IP créée par Experience sur Vita, Ray Gigant revendique sa volonté de "moderniser" le sous-genre particulièrement passéiste du D-RPG à la première personne. Cela se voit à travers une animation ... Suitebien plus riche que la moyenne, une ergonomie employant tous les boutons et gâchettes, et un gameplay relativement innovant : une jauge d'AP qui se vide ou se remplit selon les actions des héros ou des ennemis, et un mode SBM à garder pour les boss. Le jeu s'offre également, dans la pure tradition d'Experience, un scénario pas folichon... si on le prend au premier degré. Un second niveau de lecture lui confère un peu plus de profondeur. Mais il ne suffit pas d'étaler la volonté pour accomplir des miracles, et Ray Gigant finit diminué par son manque de contenu. Outre l'absence d'extra, les environnements comme le bestiaire s'avèrent trop limité et la courbe de difficulté n'est pas très bien gérée : les deux derniers chapitres vous mettront à l'épreuve, le reste coule tout seul. Et enfin, dernier défaut majeur, quand on passe derrière quatre licences qui n'ont pas franchi une seule fois la barre des 10K ventes dans le monde, c'est difficile de se faire remarquer. Certes, c'est bien d'essayer, et vous alignez des idées rafraîchissantes à souhait, mais il aurait fallu s'y prendre un peu plus tôt que ça, Experience.
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