Fiche complète de ce jeu

Voici plus de dix ans que nous attendions cela.
Dix longues années durant lesquelles chaque joueur s’étant adonné à Final Fantasy VII espérait pouvoir un jour retrouver ces sensations... Un énorme projet de Square fît alors parler de lui en 2002 : la compilation Final Fantasy VII. Plusieurs titres allaient naître autour de cet univers, pour le meilleur…. Et malheureusement pour le pire. Drige of Cerberus, Before Crisis, Last Order, Advent Children… Autant de jeux ou de films qui, issus de l’univers de leur ainé, ne surent aucunement le surpasser ou ni même l’égaler. Final Fantasy VII premier du nom restera toujours celui qu’il a été, intouchable du haut de son piédestal.
Et pourtant, voici qu’en 2007 sort le dernier titre de cette compilation sur PSP : Crisis Core. La dernière carte de Square Enix pour redorer le blason de leur énorme projet. Un titre méritant de porter l’appellation Final Fantasy VII ? Voyons cela de plus près….

Graphiquement incroyable

Rappelez-vous la venue de Final Fantasy VII en 1997… Un titre ô combien en avance sur son temps graphiquement. Ce titre proposait du rêve à l’état brut repoussant les limites du support de l’époque à un niveau encore jamais atteint. Un plaisir de découverte alors décuplée, des scènes incroyablement réalistes et esthétiques, une mise en scène digne du cinéma… Combien de jeux depuis lors ont su procurer, visuellement, ces sensations ?
Crisis Core fait partie de cette petite poignée de softs qui, à chaque instant, arrivent à émerveiller le joueur. Vous l’aurez donc compris : Crisis Core | Final Fantasy VII est sublime ! Un titre d’exception qui montre pour la première fois les capacités énormes de la portable de Sony. Ce jeu se rapproche même de très près des dernières productions sur Playstation 2.
La modélisation des personnages est incroyable, surpassant même celle de FFX sur bien des plans, le tout avec une animation (visages et mouvements) stupéfiante. Le chara design prend alors tout son sens et jamais un protagoniste n’aura été aussi expressif sur portable. Sur l’ensemble du jeu, les détails parmi les décors ne manquent pas, de même que leur variété, relançant sans cesse l’envie de découverte. Et pourtant, nous jouons dans un univers connu… Wutaï, Junon, Midgar, Nibelheim…. Autant de villes mythiques que l’on peut explorer dans un univers en 3D.

Notons aussi la beauté des sorts de magie, toujours brillant de mille effets de lumière, de même que les invocations qui se voient cette fois-ci, modélisées en images de synthèse. En effet, lorsqu’une invocation daignera bien se lancer, une séquence cinématique en synthèse se déclenchera pour laisser place au monstre. Toujours à la pointe de la technologie, du même niveau qu’Advent Children, ces dernières ne cesseront de vous en mettre plein la vue.
Mais les chimères dévastatrices n’ont pas été les seules à avoir pu profiter de ce sort, l’ensemble du jeu est jalonné de séquences en synthèse. En bon nombre et toujours aux moments les plus opportuns, chaque cinématique viendra appuyer un passage clé du scénario, et cela, de la plus belle manière qu’il soit (mention spéciale à la cinématique de fin, tout bonnement incroyable…).
Au niveau de l’interface, celle-ci reste très simple, dans la lignée directe de celle de son grand frère. Un menu bleu, donc, reprenant tous les codes qui feront plaisir aux fans de la première heure, tout en gardant le dynamisme propre au nouveau support. Un bon point qu’il fallait souligner.

En revanche, si une critique devait émerger à ce sujet, elle se dirigerait immanquablement vers les décors des différentes missions. Car si quelques unes vous surprendront (Costa Del Sol par exemple), l’ensemble ne cesse de reprendre les mêmes milieux, mêmes textures, et mêmes couloirs. De plus, ceux-ci sont d’une extrême pauvreté et ne serviront qu’à enchainer les combats. Heureusement, et nous y reviendrons plus tard, les missions constituent un élément complètement à part du jeu et ne peuvent donc en aucun cas ternir l’image quasi parfaite de Crisis Core.

Nous retiendrons :
- des graphismes époustouflants.
- des cinématiques magnifiques.
Nous oublierons :
- un level design des missions très pauvre.

Au regretté Uematsu…

Là où Crisis Core excelle graphiquement, il pêche un peu plus au niveau sonore. En effet, nous regretterons les compositions du grand Nobuo Uematsu tant celles présentes ici se voient insignifiantes en comparaisons. Les combats s’accompagnent de Rock-Métal poussif alors que le reste du jeu se déroule sur des fonds sonores calmes mais surtout sans âme. Seuls quelques combats clés feront mentir ces propos… En revanche, Crisis Core propose un nombre de remix de thèmes phares issus de Final Fantasy VII tels que « One Winged Angel » ou « Bombing Mission » qui se voient complètement magnifiés.
Une OST relativement impersonnelle donc, où seuls les thèmes connus viendront redorer l’ensemble, car jouant énormément sur la nostalgie...

D’autre part, il sera bon de noter que l’ensemble des dialogues lors des passages scénaristiques se voient entièrement doublés, et cela, de la plus belle manière qu’il soit. Que ce soit pour Zack, Cloud, Sephiroth, Angel ou même Genesis, chaque voix colle à merveille au personnage renforçant une fois de plus, accompagné de stupéfiants graphismes, le chara-design de Nomura.

Nous retiendrons :
- des reprises de thèmes superbes.
- des voix digitalisées de très bonne facture.
Nous oublierons : - une OST globale manquant de cohérence.

En rang Soldat !

Sept ans avant les évènements de Final Fantasy VII, la compagnie ShinRa ne cesse de déployer son monopole au travers de l’exploitation de l’énergie Mako ainsi que de ses troupes armées. Au milieu de cette gigantesque armée est créée une filiale, le SOLDAT, qui regroupe tous les combattants les plus talentueux.
Zack fait partie de ces troupes et bien qu’encore Seconde Classe, il rêve un jour de rejoindre les rangs de l’élite. Pour cela, il accomplit nombre de missions qui lui sont confiées par son Mentor : Angeal.
Nous sommes en pleine période de guerre entre Midgar et Wutaï et pour palier à cela, notre groupe de mercenaires est envoyé sur place afin d’y mettre fin. Sephiroth, Angeal et Zack se rendront donc à Wutaï afin d’enquêter sur la mystérieuse disparition d’un ancien soldat de Première Classe, Génésis, ainsi que de ses troupes…
Un long périple s’annonce alors pour Zack qui découvrira, malgré lui, les mystérieux liens liant les Premières Classes du SOLDAT ainsi que de nombreux secrets gravitant autour de la ShinRa…

Voici donc le départ des aventures de Zack…
Le joueur averti, ayant déjà terminé Final Fantasy VII premier du nom, connait donc d’ores et déjà le fin mot de l’histoire. Il sera donc inutile de le cacher au fil de ces lignes : Crisis Core est un RPG dramatique, du moins, sur le scénario global…
Partant de ce principe, le joueur avide de savoir, ne cessera de vouloir avancer pour découvrir la destinée de ce nouveau héros. Et de ce point de vue là, Square Enix ne s’est pas trompé. Autant vous dire tout de suite que les claques scénaristiques seront légion bien que ne faisant que jouer sur la nostalgie du joueur. Revivre la folie de Sephiroth à Nibelheim ou bien revivre le périple de Zack et Cloud après qu’ils aient été exposés à la Mako, telles sont les scènes majeures du titre qui, bien qu’extrêmement connues, empêcheront le joueur de décrocher de sa console portable.
A cela, de nombreux éléments ont été ajoutés pour permettre à l’ensemble d’évoluer de façon cohérente. Ainsi, nous découvrons de nouveaux personnages comme Angeal ou Génésis qui graviteront autour de nos favoris que sont Zack, Cloud et Sephiroth. Ces personnages, plutôt mal vus par le joueur en début d’aventure (du fait de leur rattachement ponctuel à un univers déjà connu), se révéleront, au final, extrêmement intéressants. Leur présence joue en faveur du scénario et permet même d’éclaircir de nombreuses zones d’ombre de Final Fantasy VII. De plus, leur lien avec Sephiroth ne fait que magnifier ce dernier en le portant aux nues… Nous n’en attendions pas moins.

Car en effet, nous retrouvons ici le vrai Sephiroth, celui qui nous a subjugués il y a dix ans, celui qui restera à jamais gravé dans la mémoire des joueurs comme étant l’ennemi le plus charismatique qu’il soit… Après un passage complètement raté sur Last Order où sa mort se voyait bafouée (en raison d’une mauvaise mise en scène allant jusqu’à modifier les faits réels), ou encore un passage anecdotique dans Advent Children et bien d’autres jeux, le voici de retour dans toute sa splendeur. De plus, l’évolution du scénario permettra au joueur de mieux appréhender sa personnalité.

Le même chemin de fer est applicable au personnage de Zack.
Dans une première partie, plutôt légère, le scénario placera le décors au sein de l’univers de la ShinRa et de ses SOLDAT de Première Classe, avec un Zack plutôt niais et avide de découvertes. Un personnage en deçà des têtes d’affiche comme Sephiroth ou Angeal et qui, immanquablement, souffrira de la comparaison chez le joueur… Et pourtant, si cette frustration peut se révéler vraie au départ de l’aventure, elle ne fera que jouer en faveur de notre héros. Jeune adolescent idiot en début d’aventure, il s’assombrira sans cesse au fil des révélations pour devenir le grand SOLDAT que nous connaissons tous…

Et c’est ici toute la force du titre, le point majeur qui élève Crisis Core au rang de titre d’excellence. Un scénario qui débute doucement, et qui ne cessera d’évoluer pour atteindre des sommets. Notamment la dernière heure de jeu qui restera gravée dans les mémoires un long moment…

Cependant, il faudra bien avoir en tête que pour apprécier ces heures de plaisir intense, il faudra mettre de côté les « missions » que nous propose le titre. En effet, si le joueur, avide de puissance, désire développer son personnage durant sa première partie, il passera à côté de toute la force du jeu, à savoir son synopsis et sa mise en scène. A éviter de toute urgence donc pour mieux se consacrer sur le déroulement des événements scénaristiques.

Nous retiendrons :
- un scénario montant sans cesse en puissance.
- des personnages très bien intégrés à l’univers.
- Zack !
- Sephiroth !
Nous oublierons :
- Des missions pouvant gâcher la puissance du titre.

Tapons mes amis, tapons l’ennemi !

Crisis Core est un A-RPG. Loin d’un système de combat dit « classique », ce nouveau titre de Square Enix nous propose un déroulement pour le moins… original.
En effet, les premières heures de jeu se révèlent particulièrement déroutantes pour le joueur.
Les ennemis apparaitront au beau milieu des zones d’exploration et il faudra en découdre immédiatement avec eux. A ce moment là, donc, le système de combat s’enclenche, affichant vos caractéristiques (HP, MP et AP) en bas à gauche et le menu d’action (Attaquer, Magie, Commande et Objet) en bas à droite. L’ensemble du combat se déroulera alors en temps réel, et il conviendra donc au joueur de définir ses actions le plus rapidement possible. Pour cela, les boutons L et R serviront à se déplacer dans le menu et X à lancer l’action. Tout se déroule toujours très rapidement et très peu de ralentissements seront à noter au cours de l’aventure. Un bon point, surtout quand on visualise les différents effets de magie disponibles… La touche carré permettra d’effectuer une roulade et d’éviter une attaque ennemie. Vous découvrirez très rapidement l’utilité de cette commande, vitale pour la plupart des combats, et en particulier les boss.
Un bémol cependant : l’utilisation de la magie. Autant les attaques physiques s’enchainent très vite et votre personnage n’est jamais pris à dépourvu pour éviter une contre offensive, autant l’utilisation de la magie demande une dextérité supplémentaire. En effet, ces dernières demandent un délai pouvant quelque fois vous être fatal. Car si vous décidez de les utiliser, et cela étant normal étant donné leur puissance bien plus dévastatrice que vos simples coups d’épée, Zack s’immobilisera quelques instants pour lancer le sort. Et c’est à ce moment ci que vous vous retrouverez vulnérable à tout type d’attaque. Un point à prendre en compte.

Mais la nouveauté majeure du système du combat de Crisis Core réside dans l’apparition du D.M.W (Digital Mind Wave). Cette nouvelle trouvaille de Square Enix se trouve dans le coin supérieur gauche de l’écran et affiche une roulette (type machine à sous) qui ne cessera de tourner. Si cette dernière arrive à aligner 3 têtes de personnages sur la même ligne, Zack lancera à ce moment une Limite correspondant au protagoniste en question (par exemple, Météore pour Cloud). Si les 3 personnages ne concordent pas, le D.M.W. se remettra en route immédiatement.
Notons tout de même que les personnages présents dans ce système se débloqueront au fil de l’aventure, avec la rencontre entre Zack et ses amis / ennemis. De plus en plus de limites et de coups spéciaux seront donc disponibles avec l’avancée du scénario.
De plus, ces portraits de personnages présents sur le D.M.W. sont accompagnés d’un chiffre. Si 3 chiffres alignés correspondent, un effet bénéfique pour notre héros se déclenchera. Par exemple, l’alignement de trois 7 sera synonyme pour Zack d’un niveau supplémentaire… A noter que lorsque trois portraits sont alignés, le D.M.W. prend alors tout l’écran coupant l’action du combat, et fait ainsi place au déroulement des chiffres.
Durant cet interlude, il sera quelques fois possible de voir un 2e type de roulette apparaitre par-dessus, correspondant à l’arrivée d’une chimère et il faudra aussi en aligner trois pour pouvoir la lancer.... Autant vous dire que vous ne verrez que très peu de fois les invocations au cours de l’aventure…

Vous l’aurez sûrement compris, ce système repose énormément sur la chance. Et même l’évolution de votre personnage en dépendra étant donné qu’il faut réunir deux conditions pour prendre un niveau : réunir 3 portraits similaires et ensuite sur la même série, trois 7. Certains crieront au scandale, mais en réalité, l’aspect chance est amoindri à force d’occire les ennemis. La console engendre, en arrière plan, de l’exp à chaque monstre tué, et la probabilité de sortir trois 7 augmente en conséquence...

La résultante de cette trouvaille est qu’elle dynamise fortement les combats alors que le joueur aurait pu tomber dans une monotonie certaine type « Hack’n Slash ». Le hasard en plus…

Le grand retour des Materia !

Crisis Core signe en effet le grand retour de ces petites boules de magie autrefois si réputées.
Ici encore, ce seront elles qui vous donneront l’accès à toute sorte de pouvoir. Il suffira pour cela de faire un petit tour dans le menu et de les équiper sur votre personnage. Le nombre de slots disponibles augmentant au fur et à mesure du jeu et de la découverte de certains objets clés.
Quatre types de Materia seront à votre disposition :
- Materia Verte : la magie (feu, glace, gravité, etc)
- Materia Jaune : les commandes (voler, sauter, attaque spéciale, etc)
- Materia Pourpres : augmentation des stats (HP up, MP up, etc)
- Materia Bleues : support

Un choix judicieux des Materia à équiper sera donc à effectuer en amont afin d’éviter de prendre de trop gros dégâts en fonction de la zone où vous vous situez.
De plus, ces boules de puissance évolueront au fur et à mesure du jeu (tout comme dans Final Fantasy VII) pour ensuite atteindre le niveau « maître » et donner naissance à une seconde Materia similaire. Pour l’évolution, il faudra encore une fois compter sur le D.M.W. …
Alors que vous devez aligner trois 7 pour prendre un niveau à votre personnage, il faudra de même aligner des chiffres pour les Materia. Ainsi, si sur le 4e slot, vous avez assigné une Materia, il vous faudra aligner trois 4 pour la voir prendre un niveau… Quelque fois très fastidieux, d’autres fois très rapide... Il faudra cependant faire avec.

Mais ce n’est pas tout ! Après quelques aventures par ci par là dans l’univers du jeu, vous obtiendrez la capacité de pouvoir fusionner deux Materia ! Et là, nous rentrons dans un domaine très technique vous permettant au final de monter votre personnage à votre guise avec des capacités hallucinantes ! Un système bien pensé qu’il vous faudra expérimenter quelques temps, au prix de sacrifices importants !

Nous retiendrons :
- le dynamisme des combats
- le D.M.W.
- le retour des Materia et leur fusion.
Nous oublierons :
- l’aspect « loto » du D.M.W.

Une exploration linéaire…

Enfin dernier point important de cette review: l’exploration.
Les aventuriers en herbe, ivres d’exploration et de découvertes, seront ici coupés dans leur élan. Car ici, rien de tout cela, vous vous contenterez d’enchainer les combats et de traverser moult couloirs pour aller tuer le dernier monstre du niveau.
Cela peut paraître particulièrement vexant au départ, mais se révèle bien vite indispensable au bon déroulement du scénario. Le joueur enchaine les zones et l’aventure se déroule sous ses yeux sans aucune perte d’intensité, bien au contraire ! Plus l’avancée au sein du jeu se fait importante, plus l’envie de voir la fin augmente. Et cela pour arriver à un final dantesque !
Et c’est en ce point que Crisis Core excelle : il ne s’attarde pas sur un gameplay (entendez exploration) exceptionnel mais plutôt sur l’émotion du joueur. Chaque heure passée sur ce jeu est sujette à une claque scénaristique ou du moins à un émerveillement constant poussant sans cesse le joueur à aller plus loin.

Et de ce point de vue, on ne peut que louer les bénéfices d’un déroulement si linéaire. Il s’agira alors pour le joueur de s’imprégner de l’histoire, des personnages et de ne les lâcher qu’au tout dernier moment, dix à quinze heures plus tard, pour enfin exploser de plaisir face à une telle mise en scène.

D’autre part, comme mentionné plus haut, le jeu se divise en deux parties distinctes.
L’une proposant l’aventure complète, l’autre ne proposant que des missions accessibles via le menu.
Rappelons tout de même que ces missions ne devront être effectuées qu’une fois le scénario terminé. Sinon toute la puissance émotionnelle que propose ce soft partira en fumée. Ces missions ne sont, ou du moins, ne devraient être là que pour prolonger le plaisir du jeu. Le plaisir de continuer d’évoluer dans cet univers tant aimé et de voir avec délectation un Zack surpuissant.
Car si Crisis Core ne se termine qu’avec une poignée d’heures (à peine une dizaine…), les missions triplent voire quadruplent la durée de vie. Plus de 300 missions vous seront accessibles au cours desquelles vous y trouverez les armes, les armures et les invocations les plus puissantes. Sans compter les combats contre des monstres gigantesques pour les toutes dernières.
Un véritable jeu dans le jeu qu’il faudra pourtant éviter dans un premier temps.

Nous retiendrons :
- un gameplay au service du scénario
- un nombre de missions incroyable.
Nous oublierons :
- la durée de vie risible de l’aventure principale
- l’incohérence entre le scénario et les missions.

Nous l’attendions depuis des années, et le voici enfin devant nos yeux ! Une aventure hors norme, extrêmement riche en émotions et en nostalgie, ne tombant jamais dans la facilité du fan-service, respectant en tout point les bases posées par son grand frère et cela… tout en nous proposant une nouvelle aventure, novatrice et bien pensée sujette à de nombreuses révélations importantes. Crisis Core se paie même le luxe de nous apporter un nombre de réponses incroyables sur le scénario et les personnages de FFVII. Un Zack plus marquant que jamais, un Sephiroth qui n’a jamais été aussi beau, un Cloud risible mais tellement vrai, ainsi que des personnages secondaires d’excellente facture. De plus, le soft se dote de graphismes véritablement exceptionnels au service d’une mise en scène magistrale. Certains lui bouderont des défauts certains comme sa faible durée de vie ou bien son incohérence entre l’aspect scénaristique et les missions, mais au final, Crisis Core nous livre tout de même ce que nous attendions tous depuis tant d’années : une suite magistrale au grand Final Fantasy VII.

Note attribuée : 18/20

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