Dragon Valor (PS1) - 30/11/2010
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6/20
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La cinématique d’introduction vous fait comprendre que vous incarnez Clovis. Ayant perdu sa sœur, son mentor, et son village du même coup, le voilà parti en quête de vengeance à la poursuite du dragon ... Suiteresponsable de ce carnage. Tout dans le scénario est basique et il ne faut pas s’attendre ici à tomber de sa chaise à chaque rebondissement. Le joueur ne suit pas que le destin de Clovis, il vivra également les aventures de ses enfants, de ses petits enfants puis de ses arrières. Et pour ne rien gâcher, dans certaines générations, en fonction du choix de certains embranchements durant l’aventure, on ne se marie pas avec la même personne et du coup, les enfants ne sont pas les mêmes. Au total, 6 lignées sont disponibles. Il n’existe que deux sortes d’actions possibles, entrecoupées de scènes de dialogues : choisir une destination sur la carte, s’enfiler une série de salles dans un style plateforme, avec des combats à la pelle et quelques puzzles sans grande difficulté à résoudre. Les personnages sont en 3D et disposent d’attaques et de coups spéciaux. Il est possible de parer, de lancer un sort ou de fuir. Bref, ce jeu est fondé sur le rabâchage. Les graphismes sont pour leurs parts relativement décevants sans pour autant constituer un handicap. Les personnages et les décors gardent une finesse honorable avec des prises de vues toutefois gênantes ne permettant pas toujours d’examiner les pièces comme on le souhaiterait. Les cinématiques et les dialogues sont très certainement le point noir de la réalisation graphique de ce titre. La bande de son et le bruitage sont assez bons. Dragon Valor s’avère au final mauvais, à cause de son gameplay peu agréable, ses multiples bugs, ses nombreuses imperfections et son histoire banale.
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Grandia (PS1) - 30/11/2010
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16/20
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Vous incarnez Justin, fils d’un aventurier très connu. Justin aspire à la même vie que son père : devenir un grand aventurier, et partir à la conquête de trésors cachés. Sue, l’amie de Justin, le suivra ... Suitedans ses aventures. Son père lui a légué une amulette mystérieuse et Justin essaie d’en savoir plus quand à son utilité et sa provenance. Le scénario est très attachant, il a un coté poétique assez unique en son genre. Il mêle habilement technologie avancée et civilisation ancienne avec une touche de fantaisie, et beaucoup d’humour, mais aussi du drame et beaucoup de rebondissements. Le système le plus novateur est celui du combat, qui allie dynamisme, stratégie et combat en équipe. Le système d’armes et de magies est également bien conçu. Les personnages peuvent maîtriser plusieurs armes différentes et évoluer avec celles-ci pour acquérir de nouveaux coups et pouvoirs. La magie est basée sur les 4 éléments : feu, eau, vent et terre, qui peuvent ensuite être combinés pour donner naissance à de nouvelles magies. Les armes peuvent bénéficier aussi des pouvoirs en magie afin de les combiner. Sans être exceptionnelle, la bande sonore est malgré tout particulièrement bien adaptée et surtout suffisamment variée pour éviter la lassitude. Si le design des différents lieux traversés est correctement travaillé, la 3D utilisé lors des phases d’exploration n’en est pas moins franchement archaïque. Les écrans de combat, dont les sprites soignés et détaillés s’intègrent correctement dans le décor, sont déjà un peu plus seyants. Grandia est sans doute un choix idéal pour ceux qui souhaitent débuter dans le domaine du RPG, très dirigiste et scripté, il ne propose quasi aucune annexe à l’aventure et se boucle avec une simplicité déconcertante.
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Koudelka (PS1) - 25/10/2010
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11/20
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L’histoire se passe au 19ème siècle et vous devrez essayer de tirer au clair une sombre histoire de meurtres dans un monastère anglais. La crédibilité des dialogues et l’atmosphère très travaillée renforcent ... Suitel’intérêt d’une intrigue vraiment originale pour un RPG. C’est clairement le point fort de Koudelka, ainsi qu’une source de motivation non négligeable pour terminer le jeu. D’un côte, le jeu est beau, stylé et au design particulièrement soigné, de l’autre, les combats avec des modélisations hasardeuses, une animation on ne peut plus raide et une mise en couleur bas de gamme. Les effets sonores sont assez réussis et les musiques sont très moyennes. Les points faibles du jeu sont la durée de vie du jeu ainsi que les combats. Le jeu comprend quatre CD mais dure que dix heures. Les combats sont ultra mou et laids. Les combats rallongent artificiellement la durée de vie du jeu. Le Level-Up est très important dans ce jeu tellement ce jeu peut être à la fois simple et dur mais heureusement tous les deux combats vous gagnez un niveau. Koudelka est un assez bon jeu grâce à son originalité et son ambiance mais possède aussi des défauts.
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Phantasy Star Online I et II (GC) - 25/10/2010
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5/20
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Le scénario n’est pas trop recherché. Vous devez découvrir d’où viennent les troubles sur la planète Ragol, qui avaient conduit à l’explosion de la station Pioneer 1. Un Hunter du Pioneer 1 est parvenu ... Suiteà entrer en contact avec Pioneer 2, alors qu’il était censé être mort. Le conseil vous demande donc de trouver l’origine de ces appels. Il s’agit d’un hack’n slash qui consiste à enchaîner les salles, trucider les monstres et empocher les trésors. Le Gameplay est trop répétitifs. La bande de son est en ordre, surtout les thèmes des boss. L’esthétique générale ne plaira peut être pas à tout le monde mais le résultat est plutôt joli pour un titre online. PSO reste pour moi un mauvais jeu que je n’ai pas trop apprécié car il a trop vieilli
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Persona 3 (PS2) - 25/10/2010
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18/20
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Lorsque les douze coups de minuit sonnent, la « Dark hour » commence. Le ciel prend alors une teinte verdâtre, les appareils électriques s’arrêtent et d’étranger monstres surnommés « Ombres » rôdent à ... Suitela recherche d’innocents à terrifier. Les pauvres victimes des Ombres deviennent des égares errant dans la ville. Les autorités ne savent rien et demeurent impuissantes face à ce phénomène mais ce n’est pas le cas de vous et vos amis. Votre principal objectif consiste à éliminer les 12 Ombres Majeures apparaissant à chaque pleine lune. Le jeu se découpe en deux parties : une la journée et l’autre la nuit. Pendant la journée vous êtes à l’école et pendant cette phase de jeu, vous ne pouvez rien faire sauf si le professeur vous questionne pendant les cours. Après les cours, vous pouvez participer et intégrer un ou plusieurs club extrascolaire (natation, art, tir à l’arc, …), promener en ville ou soit augmenter un des trois caractéristiques (charme, intelligence et courage). L’augmentation de ses caractéristiques vous permet de débloquer certains endroits ou de discuter avec certains personnages. Après les cours, il est aussi très important de créer des « Social Links ». En forgeant une relation amicale avec les différentes rencontrés, vous développez un lien basée sur une carte de Tarot, plus vous passez de temps avec la personne, plus ce dernier augmentera. La puissance des « Social Links » peut s’avérer cruciale pour l’autre partie du jeu à savoir l’exploration du Tartarus. Lors de la nuit, Dark Hour, votre lycée se transforme en immense tour remplies d’Ombres. La tour est divisée en plusieurs sections qui se débloquent à chaque pleine lune. Tout le système de combat est d’ailleurs basé sur le gain ou de perte d’attaque. Si vous attaquez un ennemi par son point faible, disons de l’eau sur du feu, vous gagnez une attaque supplémentaire. L’ambiance sonore se démasque par des styles musicaux très variés avec des morceaux modernes. Avec son rythme assez lent et le déroulement répétitif, le jeu a parfois du mal à maintenir l’attention du joueur. Le scénario évalue qu’à chaque pleine lune. Avec sa progression au jour le jour, P3 est sans doute un des RPG le plus long sur la PS2. La durée de vie peut aller jusqu’à 80 heures. P3 est un excellent jeu qui se laisse apprécier facilement grâce à son atmosphère et l’originalité.
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Freshly Picked : Tingle's Rosy Rupeeland (DS) - 07/09/2010
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10/20
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La quête de notre lutin va puiser sa source et ses fondements dans une cause bien moins noble : la recherche d’une vie de pacha sans bouger le moindre petit doigt. Pour atteindre son but, notre petit bonhomme ... Suitevert va alors avoir besoin d’argent, de beaucoup d’argent. Tous ces rubis récoltés ne seront que l’essence de la tour à la source magique chargée de l’emmener à l’endroit de ses rêves. Notre homme étant un incapable avéré, il va falloir apprendre à gagner vos derniers de manière peu scrupuleuse. Tout le principe du jeu tourne autour des négociations, avec pour enjeu de garder votre bourse la plus garnie possible, d’autant plus qu’elle représente également le nombre de vos points de vie. Un principe intéressant, mais rapidement soporifique tellement il est arbitraire et rigoureux. Un point fort du jeu sont les boss des dongeons, les affronter est un pur plaisir. Les combats contre les boss sont toujours différents et originaux. Une fois vaincu, Tingle peut rafler le trésor pour faire grandir la tour et accéder à des nouvelles destinations. A part les coffres des boss et les négociations, vous pouvez gagner des rubis en dessinant des cartes des dix régions et en cuisinant des recettes. Les graphismes ont beau être colorés et stylisés, ils n’en sont pas moins techniquement franchement moyens et conviendraient plutôt à un jeu tournant sur GBA. Tingle RPG tire toute sa valeur de son originalité et de son ambiance unique. S’il n’a pas la saveur épique de la série dont il est le fruit, il parvient à séduire pour peu que l’on ne soit pas trop exigeant quant aux prouesses graphiques ou à la technicité des combats. Alliant une jouabilité simple et un challenge relevé, ce titre ne renouvelle pas pour autant le jeu d’aventure, mais en donne une vision insolite et plaisante.
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Mario and Luigi : Superstar Saga (GBA) - 31/08/2010
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15/20
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Une grande première pour Mario et Luigi, les deux frangins s'associent à leur ennemi juré Bowser pour combattre un adversaire commun, Graguémona, une sorcière qui s’est emparée de la voix de la princesse ... SuitePeach pour accomplir ses noirs desseins. De là, Mario et Luigi quittent le Royaume Champignon direction Végésia, à la poursuite de la magicienne. La partie aventure est très agréable grâce à un drôle de procédé qui consiste à contrôler en permanence non pas un, mais les deux frangins moustachus qui ne pourront pas, sauf cas exceptionnel, se séparer. Si on se contentera au départ de sauter simplement par-dessus quelques obstacles pour progresser, on gagnera vite de nouvelles capacités (marteau, sorts de feu, d'électricité, etc.) qui permettront d'accéder à de nouveaux passages de la carte. Les interactions entre les deux héros vont également vite s'étoffer, obligeant du même coup le joueur à beaucoup plus se creuser les méninges devant la diversité des petites énigmes rencontrées. En cas de rencontre avec un ennemi, un combat au tour par tour s'engage. Les affrontements font aussi intervenir une notion de plate-forme qui se retrouve sous la forme de techniques qu'il faut réaliser avec un certain timing. C'est véritablement le point fort du jeu dans la mesure où il devient possible d'optimiser ses attaques en réalisant des combinaisons au bon moment, mais aussi d'éviter la plupart des assauts des ennemis, ou même de contre-attaquer. Le résultat est très bien pensé, puisqu'il assure un dynamisme constant à des combats pourtant en temps réel. La musique du jeu est très variante, et très agréable, on se lassera pas d'écouter ces musiques, en trouvant aussi de temps en temps de remix des anciennes musiques des jeux de la saga Mario. Le graphisme est pas mal, les persos sont dessinés d'un style assez cartoon sans pomper faramineusement sur un ancien jeu Mario, et les animations sont bien réussies, surtout celle de Mario et Luigi, assez marrant durant tout le jeu. Le point faible du jeu est la durée de la vie du jeu. Le jeu est assez simple et se termine au bout de 15 heures. Il s’agit d’un bon jeu et les aventures de Mario dans l'univers du RPG ne sont que des succès.
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Breath of Fire III (PS1) - 27/08/2010
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7/20
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Le jeu commence dans une mine dans laquelle deux mineurs font une étrange découverte, ils découvrent pris dans la glace un dragon, qu’ils réveillent par inadvertance, c’est vous. Vous êtes le seul rescapé ... Suited’un temps ancien où un puissant clan de dragons avait accumulé une telle puissance qu’ils eurent été capables d’anéantir le monde. Ryu, par un pouvoir extraordinaire est alors transformé en guerrier, qui peut se changer en dragon, avec des forces exceptionnelles. Votre quête commence, avec d’autres personnages, vous allez partir pour sauver le monde du chaos. Une histoire un peu simpliste dans un contexte très japonais. Mais ça plaira aux amateurs du genre. Une musique correcte mais répétitive. Des bruitages sommaires, pas de voix. La durée de vie est très correcte. Il vous faudra beaucoup de temps avant d’en venir à bout. Des graphismes colorés de bonne qualité, mais une vue en 3D isométrique un peu frustrante surtout que les déplacements des héros sont trop souvent limités à des couloirs imaginaires au milieu de décors en fausse 3D. Un jeu que j’ai trouvé finalement pas très agréable à jouer à cause de cette 3D isométrique. Le jeu manque par ailleurs de mordant, en clair, tout est un peu mou (la musique, l’action, les dialogues).
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Marvel Ultimate Alliance (PS2) - 27/08/2010
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8/20
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L’histoire n’est pas trop intéressante, des vilains assoiffés de pouvoir et aux compétences acquises par de vils moyens vous menacent vous et la civilisation. Même si l’intrigue se trame au fur et à mesure ... Suitede la campagne par les nombreux dialogues et cut-scenes, il faut avouer que tout ceci n’est qu’un gros prétexte pour la castagne bête. Le principe tourne du hack’n slash en vue 3D isométrique. L’action est omniprésente et continue, et donne même parfois l’impression d’être un peu fouillis, même si comme toujours dans ce genre de jeu, vos coéquipiers sont moins actifs que vous. On constate assez rapidement qu’en plus de la linéarité du titre, la répétitivité s’installe rapidement et ce malgré les nombreux enchaînements, combos et actions contextuelles disponibles. Les quelques séquences de gameplay pour les boss ne suffisent pas à couper cette monotonie. Techniquement le jeu est assez réussi mais principalement réserver pour les fans.
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Final Fantasy Crystal Chronicles (GC) - 25/06/2010
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14/20
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La première chose qui séduit immanquablement dans FFCC c'est son atmosphère onirique. Avec une scène d'introduction qui incite à la rêverie et nous envoûte par sa mélodie inoubliable, sa réalisation somptueuse ... Suiteet ses personnages irrésistibles, L'univers si attachant de FFCC aurait gagné à être mieux exploité de ce côté-là. Dans le même ordre d'idées, les niveaux sont tous assez linéaires et comportent très peu d'énigmes, laissant la part belle à l'action. Si le scénario est assez fantomatique dans FFCC, c'est aussi pour permettre à chacun de construire sa propre histoire. Seul ou accompagné de trois autres personnages, vous devez guider votre caravane d'un niveau à l'autre pour récupérer la précieuse sève des arbres à myrrhe pour remplir votre cristal. Une fois rempli, la journée s'achève et vous avez accès à de nouvelles destinations. Le système de jeu fait alors la part belle à l'action, avec un gameplay qui permet de frapper les ennemis au corps à corps en réalisant de petits enchaînements et de lancer des sorts en canalisant ses magies. A chaque début de niveau, on perd toutes les magies précédemment obtenues, et il faut alors ouvrir des coffres ou vaincre des ennemis pour mettre la main sur les précieuses sphères de magie : Soin, Esuna, Vie, Brasier, Blizzard, Foudre. L'idée consiste alors à combiner ses magies pour en obtenir de nouvelles, comme Brasier +, Brasier X, Gravité ou encore Holy. Par exemple, le fait que l'on dispose d'un nombre de slots très limité pour choisir toutes ses actions oblige à passer continuellement par le sous-menu pour changer ses sorts. Un point contestable réside dans la durée de vie. Non pas qu'elle soit vraiment faible, mais il est dommage de constater que si l'on peut arriver quasiment au bout de l'aventure en moins de 20 heures, le niveau ultime s'avère d'une difficulté telle qu'on ne peut survivre qu'avec toutes ses stats au maximum et avec le meilleur équipement. Concrètement, ça veut dire qu'il faut refaire plusieurs fois les mêmes niveaux pour booster toutes ses aptitudes (nombre de coeurs, de slots, de sorts accessibles directement via un accessoire, des bonus d'attaque, de défense ou de magie), car il n'y a pas de véritable montée de niveau mais davantage une évolution des caractéristiques de son personnage. La bande son est sublimée par Kumi Tanioka, la compositrice de FFXI, qui nous livre ici des musiques inoubliables. En final, FFCC reste un bon jeu.
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