The Witcher 3 : Wild Hunt : Edition Game of the Year (PS4) - 22/05/2018
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14/20
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J'ai terminé il y a peu The Witcher 3 Wild Hunt Game Of The Year, en 183h. J'en avais entendu beaucoup du bien, en général, et je l'ai donc pris sur le store quand il était en promo pour la modique somme ... Suitede 20€. Car pour un jeu de cette trempe, c'est une sacrée affaire. Et je me suis aussitôt plongé dans l'aventure. Ce n'est pas mon premier Occidental RPG, j'avais déjà fait Two Worlds et Fallout 3 il y a quelques années, ainsi que les Mass Effect. J'étais donc un peu en terrain connu, mais il faut dire que le contenu de The Witcher 3 est gargantuesque, et ça, on le ressent dès les premières heures de jeu. Le prologue à Blanchefleur installe méthodiquement les bases et les mécaniques du jeu, même si on est loin d'avoir tout vu. J'ai fort apprécié les différents didactitiels et les glossaires, qui recensent moult informations sur le lore du jeu et ses mécaniques. Et moi qui adore lire et ai la patience pour dévorer des notes virtuelles, je suis servi. Ça encore, je m'y attendais car j'avais ouïe dire que TW3 jouissait d'une durée de vie colossale grâce à son open world gigantesque. Le premier open world pour un Witcher, il me semble ? Je n'ai pas joué aux deux premiers, mais il semblerait que pour suivre la trame il ne soit pas obligatoire d'avoir joué aux deux précédents volets, mais ça aiderait juste un plus pour sonder le background du jeu déjà conséquent. Un peu dommage quand même que le bestiaire soit un peu maigre pour un jeu de cette envergure, je m'attendais à plus de variété de monstres. Si je ne comptais pas faire le 100% dès ma première partie, je fouillais partout sur mon chemin pour grapiller différents équipements et objets pour l'alchimie et la forge, n'hésitant pas à faire des allers-retours parfois fastidieux sur la mappemonde pour rallier une ville ou un village et vendre de l'équipement inutile et autres potions, ou bien crafter. Pour ce qui est du loot, le jeu est incroyablement généreux. J'ai d'autant apprécié les innombrables quêtes secondaires, bien scénarisées pour la plupart, ce qui est un bon point. Le rythme n'en est que plus soutenu, on a toujours quelque chose à faire, nonobstant une exploration du monde ouvert qu'on est tenté de privilégier à l'histoire tant ce qu'il y a à faire est immersif. Après, on peut quand même facilement perdre le fil conducteur de l'histoire à moins de zieuter dans le journal de quêtes. D'ailleurs, les menus sont bien présentés, c'est lisible et pas trop surchargé. L'écriture des dialogues est un peu petite mais c'est monnaie courante dans ce genre de jeu, et puis on a déjà vu pire. Le système de combat est bien pensé, pas ou très peu rigide pour un jeu de ce type, mais hélas un peu pauvre en terme de stratégie même s'il reste technique. Tout vient des effets des potions attribués aux épées et autres armes blanches, ça reste des compétences passives. Quoi que on a aussi les skills de Geralt à assigner à l'arbre de compétences qui sont sympas, mais qui lorgnent plus du passif que de l'actif de ce que j'en ai vu. Alors bien sûr pour offrir une dimension tactique avec des actions en situation de combat, on a les sorts, ou plutôt signes. Ils ne sont pas très nombreux et on a vite fait le tour de ces sortilèges. Queen activé dès le départ d'un combat et les bonnes huiles pour son arme suivies de quelques potions pour booster l'attaque/la défense ou autres stats, je trouve que ça se limite souvent à ça. Ce n'est qu'un exemple mais il n'y en a pas tant que ça au final. Mais bon, ça ne m'a pas gêné plus que ça. Par contre, ce qui m'a dérangé et bien frustré, et que je trouve nul d'ailleurs, c'est la fragilité de Geralt aux chutes. Alors je veux bien que si on tombe de très haut on se tue, mais le mec il chute de 5 mètres il se tue.... lol. Sérieux, quelle faiblardise... Même pas il se blesse de façon nivelée par rapport à une hauteur. Obligé de faire de longs détours pour contourner une colline ou une petite falaise où se trouve par exemple une grotte en contrebas. Pour revenir à ce qui touche au combat, il y a quelques points mal calibrés. J'en ai relevé pour deux combats où il y a un gros pic de difficulté qui fait que ton perso crève comme une merde, en deux temps trois mouvement, pourtant en mode de difficulté normale comme j'ai joué pour découvrir. J'avais la progression des ennemis activée mais même comme ça, c'est juste abusé. Attention spoiler : Le premier combat avec les rats dans les égouts de Novigrad lors de la quête Maintenant ou jamais avec Triss, quasiment obligé de retirer la progression des ennemis ou tu ne peux rien faire, ou alors tu gardes tes distances et tu mets dix ans à les tuer à l'arbalète. Mais j'ai joué le jeu en les évitant jusqu'à ce que Triss les one-shot avec un sort. Ça m'a bien saoulé mais j'ai contourné ce souci incohérent. Autre combat qui m'a bien fait rager, c'est celui contre le boss de la quête secondaire Le dernier voeu avec Yennefer, le Djinn. En deux coups il te fait trépasser (à niveau égal), et j'ai dû me débrouiller en faisant des allers-retours entre la cabine et le pont du bateau en ruine pour me donner un peu d'air et souffler, et ça a bien mis 30-45 min car sa vie descendait lentement même avec les potions de boost et l'huile appropriée. Je n'aime pas baisser la difficulté et ou modifier la progression des ennemis même si ça nous peut changer la vie, car quand je commence une partie avec des statistiques et options configurées, je l'assume jusqu'au bout. Bref, deux combats à la con qui m'ont un peu ruiné l'expérience de jeu. Pour le reste des ennemis et de l'aventure, je n'ai pas vraiment eu de soucis. Fin du spoiler. Encore un défaut, si tu voles dans un territoire occupé et que tu te fais choper par un garde, tout le monde t'attaque (jusque-là, c'est tout à fait logique pour ce type de jeu). Mais le truc pour bien te dégoûter, c'est que les soldats ont non seulement un niveau largement au-dessus du tien (ce qui dans la plupart des cas t'oblige à prendre la tangente), mais par-dessus le marché ils ne te donnent aucun point d'EXP quand tu les occis. Ça sent limite le foutage de gueule et le jeu qui te trolle pour te dire que t'as rien à gagner à faire ça. Alors que tu les as vaincus à la sueur de ton front et que tu as abîmés tes épées en utilisant des outils pour les réparer, tout comme les armures d'ailleurs. C'est merveilleux... Du coup, si on se fait voir pendant un vol, le mieux est de s'éloigner puis de revenir, ou mieux ne pas se faire voir, parce que j'aime tout ramasser. Et enfin dernier point noir, qui concerne aussi l'EXP, c'est le fait que si tu entreprends des missions secondaires dont le niveau conseillé est inférieur au tien, tu gagnes une quantité (si on peut appeler ça comme ça) ridicule d'expérience. Allant de 10, 5, 1, 2 ou 3 malheureux points, alors qu'il te faut 1500 ou 2000 EXP pour passer le niveau suivant. Sidérant et injuste. Heureusement que les quêtes ont le mérite d'être passionnantes, et qu'elles se laissent suivre agréablement en général sans profiter forcément d'un fort gain d'EXP, mais quand même... Avoir ce système punitif dans un Action-RPG parce qu'on ne s'y prend pas plus tôt dans certaines quêtes, ça le fait très moyen. Quand on a envie de faire progresser notre sorceleur, déjà que les ennemis ne rapportent pas grand chose à ce niveau hormis des items et de l'or, c'est embêtant. Du coup, on se tourne sur les quêtes qui sont à notre niveau ou un peu plus pour ce qui est de l'annexe et ainsi faire évoluer notre personnage. En tout cas, hormis les écueils que j'ai cités dans le paragraphe ci-dessus, le titre peut quand même se targuer de pas mal de qualités. À commencer par son monde ouvert qui peut nous prendre des heures et des jours avant de passer un continent ou une île au peigne fin. Et je ne parle pas des villes. Oxenfurt, et surtout Novigrad ! Y'a pas à dire, on en voit du pays dans ce jeu. J'ai un faible pour Skellige question environnement, mais j'ai beaucoup aimé tous les lieux à explorer dans l'ensemble, villes et donjons sans parler de la carte du monde. Pour continuer sur les points forts, et pas des moindres, la qualité de l'écriture. Après la saga Legacy of Kain, et sans prendre en compte le scénario, The Witcher 3 est certainement le jeu qui m'a le plus bluffé quant à la qualité l'écriture et le parler littéraire d'excellente facture. C'est particulièrement agréable à lire et à suivre, et à entendre même. Personnellement, j'ai joué avec le doublage français, que je trouve déjà très bon, même s'il ne m'a pas transporté comme la série des Legacy of Kain, même si on parle d'un autre registre. L'histoire est très bien ficelée, s'étend sur de nombreuses missions qui réclament pérégrinations et recherches un peu partout, suffisamment pour explorer les principaux recoins du monde du sorceleur. Un très bon point. La chasse au trésor s'est avéré être une sacré passe-temps, mettant en exergue les sens du sorceleur, ça nous donne l'impression de mener des enquêtes et c'est plutôt ça en fait. De même que j'ai pris plaisir à trouver de l'équipement de sorceleur par ce biais, ce qui m'a induit à croiser des monstres dont leur tête est mise à prix par les contrats. Pour ce genre de mission, j'ai également passé du temps. J'ai fait toutes sortes d'activités, y compris les combats à mains nues et les courses de chevaux. Des petits à-côtés intéressants et amusants. J'ai à peu près tout testé, mais en fait, il n'y a que le Gwint où je ne me suis pas investi réellement. J'ai fait deux parties tout au plus pour voir ce que ça donnait, c'est très particulier et ça a l'air drôlement stratégique. J'essaierai dans une prochaine partie sûrement, mais là je voulais me concentrer sur l'aventure principale et les missions annexes pour ma première partie, mais pas le jeu de cartes dans l'immédiat qui est "un jeu dans le jeu" pour ainsi dire. Il y a énormément à dire sur ce jeu que tout ne me vient pas directement à l'esprit, haha. J'ai rarement vu un jeu au contenu aussi riche. C'est très distrayant. L'ambiance est drôlement vivante, sombre et mature, avec parfois un zeste d'humour noir. C'est très beau, autant graphiquement qu'artistiquement, on prend plaisir à voyager et parfois à faire une pause rien que pour admirer le paysage ou un coucher de soleil. Bref, visuellement, c'est dans le haut du panier. La musique se glisse à merveille dans l'épopée de Geralt. Que ce soit exploration, ambiance, scène ou combat, on nage vraiment dans un contexte médiéval et adulte. Les musiques de combat se révèlent particulièrement dynamiques, avec des airs tantôt celtes tantôt gitans tout en provoquant une montée en puissance. Ça rend les rixes d'autant plus épiques et en plus, les battles theme sont nombreux. Je n'ai pas encore fait les deux extensions incluses dans la version achetée, mais je les laisse pour plus tard car j'ai d'autres jeux à faire en priorité. Mais il est évident que j'y retournerai avec entrain et jusqu'à le platiner. Pour les choix de dialogues, les différentes fins, conséquences de choix, le Gwint entre autres... Mine de rien, The Witcher 3 m'a quand même donné envie de m'essayer aux deux premiers opus, même si ce n'est pas indispensable, et en cela, je trouve que le titre a réussi son tour de force de se montrer très immersif et intriguant, avec un background tellement étoffé comme on en a rarement vu. J'ai terminé au level 35 en approchant un peu des 200h, mais c'est surtout parce que je me suis baladé un peu partout pour profiter de ce monde ouvert impressionnant.
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Final Fantasy VI (SNES) - 26/09/2013
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18/20
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UN CHEF-D'OEUVRE!!! L'histoire fascinante , les nombreux personnages, des musiques inoubliables, les multiples sous-quetes et son ambiance dramatique en font un must ! Coté scénaristique, nous sommes dans ... Suiteun monde en proie à une crise qui menace l'équilibre de la planète lorsqu'un Esper, (sorte de chimère magique) est découvert par l'empire Ghestalien. En effet, il y a 1000 ans, un conflit opposait les humains et les Esper à cause de l'énergie magique qui émanait de ces derniers... A présent cette discorde connue sous le nom de "Guerre des Magi" pourrait recommencer car l'empire désire s'approprier le pouvoir des Esper à ses propres fins. Pour cela il envoit Terra, une jeune fille dotée de pouvoirs magiques innés et qui possède également le don de détecter les Esper et de communiquer avec eux à Narshe. C'est là qu'une série d'évènements s'ensuit où elle réalise qu'elle n'était qu'un pion et décide de contrecarrer les plans de l'empire en s'alliant à des rebelles et aussi pour faire la lumière sur ses origines... L'évolution des persos est liée aux Esper, qui peuvent etre employées en tant qu'invocation dans les combats et leur font apprendre de nouvelles capacités. Mais à la base chaque personnage possède une compétence qui lui est propre. En modifiant régulièrement le groupe, les affrontements deviennent plus tactiques. Les musiques majestueuses collent parfaitement à l'ambiance et la traduction est bien réussie. Les mini-jeux,les invocations cachées, le colisée etc...ent font un RPG complet.
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Grandia (PS3) - 10/05/2013
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15/20
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Je suis à peu près d'accord avec tout ce qui a été dit, excepté les graphismes que je trouve particulièrement archaïques pour l'époque, qui plus est agrémentés de pixels assez importants sur pas mal d'éléments, et encore aujourd'hui, c'est d'autant plus flagrant.
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Monster Hunter Freedom 2 (PSP) - 10/05/2013
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15/20
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Plus ou moins dans la même lignée que le premier Freedom, portage de la version PS2, mais avec des environnements plus vastes encore et plus variés également, des PNJ's un peu plus soignés, des missions ... Suiteplus intenses, des sous-quêtes sympathiques ajoutées à coté de la progression principale, un niveau de personnalisation pour notre avatar plus important, des items et pièces d'équipements plus performants ainsi que de nouveaux monstres nous donnant toujours autant de fil à retordre. En somme, là où le jeu révèle son potentiel est dans sa durée de vie toujours aussi difficile à estimer. Après, Monster Hunter Freedom 2 garde plus ou moins les mêmes qualités et défauts que son grand frère... Graphismes et design des monstres époustouflants, un sacré paquet de missions, des combats toujours aussi fun mais une certaine lassitude vient s'installer à la longue si l'on n'est pas friand du genre, à l'instar du premier Monster Hunter. La difficulté est parfois élevée, nous contraignant plus d'une fois à nous soustraire d'une situation dangereuse quand on n'est pas très bien préparé au combat (et encore, lorsque cela est possible). La prise en main peut être un peu plus délicate que sur PS2 (du moins, ce fut le cas pour moi) par rapport à l'ergonomie du pad de la PS2. Quoique le jeu est un peu plus accessible dans sa difficulté qu'auparavant. Malgré tout cela, ce sentiment de liberté déjà présent dans le premier opus est encore là (bien que parfois ce soit un peu linéaire), encourageant les joueurs les plus chevronnés et les moins téméraires à se fondre avec l'univers du jeu. Les combats sont plus techniques qu'avant, requerrant de la part du joueur une attention de tous les moments, la barre de vie pouvant rapidement virer au rouge sans que l'on se rende compte si on ne fait pas très attention mais dans la pratique, c'est quelque chose qu'on arrive à mieux surveiller. Il faudra parfois faire preuve de malice pour tenir en respect nos assaillants aussi. En bref, ce volet PSP est aussi bon que le premier Monster Hunter mais sans être meilleur, il est un peu plus riche mais aussi nettement plus beau graphiquement. Sans parler qu'il bénéficie d'une durée de vie monstrueuse.
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Monster Hunter (PS2) - 10/05/2013
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14/20
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Monster Hunter a été perçu comme un phénomène du jeu vidéo à sa sortie. En particulier au pays du soleil levant. De mon coté, je ne l'attendais pas au tournant et pourtant, jamais un autre jeu à ma connaissance ... Suitene pourrait offrir autant d'heures de jeu si bien que la durée de vie pourrait même se révéler quasi-infinie selon notre rythme de jeu (et particulièrement en ligne). Difficile de déterminer une durée précise pour ce type de jeu. Et c'est d'autant plus vrai lorsqu'on joue en réseau. En un sens, il me rappelle un peu Phantasy Star Online sur GC dans sa jouabilité et aussi du fait que l'on doit régulièrement faire la navette entre le village et le terrain d'exploration en accomplissant différentes missions pour les PNJ's et se bâtir au fil de l'aventure une solide réputation en tant que chasseur de monstres. Ce qui m'a réellement surpris dans ce jeu, c'est avant tout la taille démesurée des zones à explorer dans des décors grandeur nature d'une rare beauté. Oui, les graphismes en mettent plein les mirettes surtout en configurant le mode d'affichage de votre écran en 60 hz pour une fluidité optimale au coeur de l'action. Sinon les PNJ's manquent un peu de personnalisation et le village n'est pas très grand je trouve. L'animation est assez bonne dans les combats contre des créatures d'apparence reptilienne - qui plus, variées et de différentes tailles - elles semblent dominer ce monde immense qui nous entoure, tel un univers Jurassic. D'ailleurs, la plupart des créatures ont une allure de dinosaure ou de dragon mais d'autres peuvent ressembler à mammifères plus conventionnels. Le jeu en solo reste jouable mais relativement difficile à la longue surtout en se confrontant à certains monstres particulièrement coriaces et qui exigent un niveau d'expérience et un équipement vraiment adaptés à la situation ainsi qu'une routine particulière (se concentrer sur une partie du corps en priorité et utiliser un type d'arme spécifique au corps à corps ou à longue portée dépendant de la situation et de notre cible par exemple) pour être vaincus. Je pense même que certains monstres sont quasiment impossibles à battre sans une aide extérieure (la coopération avec d'autres joueurs en ligne), bien que je n'ai pas expérimenté toutes les possibilités à ce niveau. Mais cela se ressent sans peine. Sinon, la prise en main vient assez vite et on n'aura pas trop de mal à diriger notre mercenaire (pour peu qu'on soit un minimum habitué aux A-RPG) que nous pouvons personnaliser à notre guise avec pas mal de possibilités offertes dès le début d'une nouvelle partie, y compris le choix du sexe. Ce qui est remarquable pour un jeu sorti en 2004 (2005 chez nous) selon moi. Les coups, techniques, mouvements et actions contextuelles de votre personnage conviennent plutôt bien aux touches par défaut. On se croirait vraiment dans la peau du héros, à survivre dans un monde hostile mais tellement vivant où la loi du plus fort est de vigueur. Le jeu n'est pas spécialement gore mais la frénésie des combats est telle que les giclées de sang sont rapides, précises parallèlement aux taillades de votre épée et un peu violentes comme un Devil May Cry. Mais qu'est-ce que c'est jouissif et dynamique que de combattre par ses propres moyens des créatures sauvages (enfin pas toutes, certaines sont pacifiques de nature sauf si on les provoque bien sûr) ! Comme toute bonne chasse qui se respecte, on récupère des éléments sur le corps de notre gibier occis (crocs, peaux, écailles, etc...) qui serviront à forger des équipements plus efficaces en vue des affrontements à venir. Et ce n'est pas ce qui manque pour notre avatar que nous pourrons vêtir de multiples façons. Le jeu peut quand même devenir répétitif au bout d'un certain temps, mais cela fait partie de sa conception de base. Tout depend aussi de la patience et du courage du joueur s'il veut aller au bout de ses limites et tirer parti un maximum de ce que peut offrir un A-RPG de cette ampleur. Si le joueur est en harmonie avec les mécaniques du jeu, nul doute qu'il passera de bon moments en perspective. Pour ma part, un bon A-RPG frais et sympa mais pas inoubliable.
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Final Fantasy IV Complete Collection (PSP) - 02/05/2013
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17/20
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FFIV reste l'un des épisodes les plus honorables de la série Final Fantasy en 2D. Son scénario est très travaillé et on ressent vraiment une certaine nostalgie qui s'en dégage dans ce remake PSP. L'histoire ... Suitene change pas vraiment à part quelques scènes inédites sympas qui n'influent pas réellement dans son déroulement. D'autres options sympas comme une galerie de cinématiques, un sound test ou encore un bestiaire nous feront passer un bon moment pour souffler un peu entre les combats et la quete principale. Le combat automatique est une autre nouveauté qui consiste à assigner les commandes de son choix y compris les objets à nos persos (utile pour gagner des niveaux rapidement de préférence sur des monstres faibles ou moyens)- Enfin la difficulté a été légèment réduite pour etre plus accessible j'imagine et certaines musiques (toujours aussi bonnes) ont été arrangées (celles de l'intro et le thème de Cécil sont mes préférés), de plus la cinématique d´introduction déchire et rabat son caquet à celle de FFIII déjà pourtant surprenante !!! -L'OST qui l'accompagne est une sorte de remix de FFIV (Mappemonde) et des thèmes habituels des génériques de fin de la plupart des FF. Du grand art !!!
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Blood Omen : Legacy of Kain (PS1) - 29/04/2012
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19/20
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Bon alors c'est le premier A-RPG que j'ai fait sur la bonne vieille Playstation. Même de nombreuses années après avoir joué à cette splendeur, je m'en souviens encore comme si c'était hier. Le jeu se joue ... Suiteun peu à l'image d'un Zelda classique en 2D, avec une vue aérienne. Déjà, la cinématique d'ouverture affiche d'emblée une ambiance très obscure et mature, voire apocalyptique. Le jeu s'adressait déjà à un public averti à sa sortie. L'un des premiers jeux (ou plutôt RPG) qui était recommandé aux plus de 16 ans, en raison de ses séquences et mécaniques de jeu assez trash pour le genre. Ce n'était pas très courant à l'époque il faut dire. En effet en ce temps là, Blood Omen : Legacy of Kain avait l'audace d'exhiber la perversité et le gore autant dans les cut-scenes (réalisées par ordinateur principalement) qu'au cours du jeu, avec en prime beaucoup de sang giclant de part et d'autre des masses de chair humaines, monstrueuses ou démoniaques. Un A-RPG que j'apprécie particulièrement. Une perle !
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Lost Odyssey (X360) - 28/12/2010
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17/20
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Un récit narrant les évènements de Kaim Argonar un immortel ayant vécu un millinéraire et qui a la particularité de transmettre des émotions pas seulement pour ses évènements mais également pour ses reves ... Suiteracontés comme dans un livre ouvert. Son histoire m'a un peu rappelé celle de FFVI mais avec plus de profondeur du fait que les personnages immortels (ce qui n'est pas fréquent) apportent leur part de responsabilité et leurs rencontres avec mortels n'a rien de fortuit... Les combats se déroulent au tour par tour mais à l'instar de Blue Dragon, on valide d'abord les commandes de nos combattants dans l'ordre dépendant de leur agilité et la suite se passe en temps réel et les tours d'action s´affichent. Il est tout de même possible d´intéragir à ce moment en appuyant sur la gâchette droite de manière à supurposer un grand cercle extérieur en rotation se réduisant autour d'un petit cercle intérieur lors d'une attaque physique (à condition d'être équipé d'un anneau) Cela donne un certain dynamisme durant les batailles. En fonction du timing l'effet peut être mauvais (dégats sans effet), bon (dégats+) ou parfait (dégats++) et la probabilité d'infliger des altérations d'état augmente si l'effet excercé est meilleur et suivant le type d'anneaux (généralement de type offensif) Ces derniers sont variés comme les accessoires (généralement de type défensif). Ces pièces d'équipement dévelloppent les capacités des immortels à l'image à l'image de FFIX mais un autre moyen d'évolution consiste à faire des liens de compétences avec les mortels dans le menu, qui eux en revanche les apprennent automatiquement (en gros il s'agit de copier les aptitudes). L'idée d'un mur (somme des PV des combattants situés à l'avant pour réduire grandement les dégats infligés à ceux à l'arrière {de manière générale les mortels dont les PV sont faibles} est excellente et stratégique mais attention car les ennemis aussi savent s'en servir. Ce qui est surprenant c'est que le jeu tienne en 4 disques et qu´il faut 15 à 20 heures pour passer de l'un à l´autre sauf pour le dernier beaucoup plus long bien entendu où la liberté d'exploration prend tout son sens (mini-quêtes, mini-jeux, chasses aux trésors, colisée, rêves...) Lost Odyssey reprend quelques clichés du RPG en général et son scénario est bon et riche en rebondissements mais n'a rien de révolutionnaire. Toutefois ce jeu saura se faire une place au panthéon des RPGs next-gen grace à ses idées inédites mélées à des bases toujours aussi appréciables, ainsi que Kaim, qui est très touchant et bluffant de réalisme, reflétant des sentiments et des émotions mises en valeur plus que jamais et sans oublier un doublage en français particulièrement réussi. Graphiquement le jeu utilise le moteur "Unreal Engine", ce qui le rend très réaliste et détaillé mais on trouve encore mieux. D'ailleurs on notera quelques effets de flou dans les arrières-plans. L'OST est excellente, Nobuo Uematsu s'en est donné à coeur joie et certains thèmes me rappellent un peu FFX. Un parfum enivrant se dégage de ce RPG alliant un peu le style rétro d'un RPG classique avec ses petites idées et son background. Des scènes émouvantes et épiques à vous fondre en larmes. Un jeu très beau, très humain, très riche, avec une OST inoubliable. Bref sans être la claque ultime, Lost Odyssey est un RPG est une expérience à faire sur Xbox360. Un RPG comme on n'en fait plus.
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Fallout 3 (X360) - 27/12/2010
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17/20
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Fallout 3 nous plonge au coeur d'un univers réaliste conçu à l'image d'un monde post-apocalyptique jouissant d'une taille démeusurée, où le gameplay avec ses nombreuses idées et possibilités offertes y ... Suitetrouve largement sa place. C'est sans compter sur l'appui du background extrêmement riche que le jeu révèle sa véritable force. Notamment avec pléthore de missions annexes qui accentuent l'importance du coté moral du personnage et des subtilités qui s'ajoutent au fil de la progression dans le monde de Fallout 3. Un scénario dur et poignant se déroulant en l'an 2277 au sein d'un DC Washington qui n'est plus qu'une étendue stérile et en ruine, où la radiactivité est présente en tout lieu, conséquences désastreuses causées par une guerre nucléaire il y a deux siècles... Vous contrôlez la destinée d'un jeune homme. Depuis ses premiers pas à l'enfance, en passant par son adolescence jusqu'à l'âge adulte. Vous grandissez dans l'abri Vault-Tech 101, une sorte de bunker où les gens vivent en sécurité sans avoir à se préoccuper du danger de la vie à l'extérieur. La pollution de la terre dûe à la chute de la bombe nucléaire qui a tout balayé, a engendré des mutations sur la faune locale. Il y a des monstres de partout, les survivants se sont divisés en plusieures factions pour des motifs religieux ou politiques et probablement pour rebâtir cet état à leur façon, il y a des bandits et des pillards et l'anarchie règne sur ces terres sauvages. Votre personnage apprend tout cela à l'école. On raconte que celui qui quitte l'abri de son propre chef, est exclu à tout jamais et considéré comme un traître. Il est interdit de quitter le refuge Vault-Tech 101. C'est contraire au règlement et sévèrement sanctionné. Durant la croissance de votre avatar (que vous pourrez personnaliser à l'âge adulte), vous apprendrez les rudiments du jeu. Cela est résumé en quelques minutes bien sûr. Le tout début de l'aventure vous servira principalement de tutorial avec l'importance des décisions à prendre, la façon de vous battre, à intéragir avec les gens et votre environnement, à en apprendre plus sur le passé en enquêtant sur des archives, etc... Puis une fois à l'âge adulte, vous obtenez votre Pip-Boy 3000, une sorte de montre autonome qui vous aidera à dévellopper vos pouvoirs et à devenir ainsi plus fort. Mais vous apprenez plus tard que votre père a quité l'abri pour une raison inconnue de tous... Étant son fils, vous êtes considéré comme un ennemi par votre entourage et êtes forcé de prendre la fuite... Livré à vous-même, vous devez vous prendre en main et survivre dans des étendues sauvages et désolées du DC Washington avec pour but précis de connaître la vérité sur le départ mystérieux de votre père. C'est là que tout commence... Un scénario assez bien ficelé tout au long de votre périple, mais essentiellement dans la forme du dirigisme et qui met un peu de temps à se mettre en place même en allant droit au but. Cela dit, les renseignements précieux que vous récoltez au cours de vos périgrinations aident suffisamment pour vous mettre dans le bain de l'ambiance particulère de Fallout 3. On peut aussi facilement oublier le scénario et se focaliser sur les missions secondaires qui constituent la plus grande partie du titre. Elles apportent de leur coté quelques petits éléments scénaristiques et favorisent grandement le dévelloppement du background. Visuellement, c'est très beau, mais loin d'être parfait. Notamment à cause de quelques problèmes de framerate et de quelques textures pas très lisses et un peu irrégulières. Le moteur physique du jeu est de très bonne facture (le même qu'Oblivion à la base mais largement amélioré) privilégiant ainsi des angles de vues bien choisis dans l'exploration et au coeur de l'action avec souvent un effet de bullet time digne de ce nom lorsque vous canardez ou achevez un ennemi. Beaucoup de gens pensent que Fallout 3 est un FPS avec des éléments RPG mais ce n'est là qu'une façade car le jeu en lui-même est bel et bien un A-RPG dans toute sa splendeur de par ses nombreuses possibilités qu'il propose, ses nombreuses compétences qui influent considérablement sur l'aspect combat et environnement. Elles sont nombreuses et très bien recherchées, d'ordre technologique et non magique. C'est d'ailleurs là que se trouve leur originalité. C'est le Pip-Boy 3000 qui nous aide à dévellopper le personnage tel une interface intuitive et ergonomique de menu. Les décisions que l'on prend ont une incidence sur les évènements ultérieurs de l'histoire, mais ce principe s'applique également dans les missions secondaires qui abondent dans le jeu. J'irais même jusqu'à dire que ces missions facultatives sont le principal atout du jeu tellement elles contribuent à forger la personnalité de votre avatar (selon vos décisions prises et actions effectuées) et influent même sur votre entourage et environnement au fil de la progression). Le jeu se plie facilement en une vingtaine d'heures, voir un peu moins mais avec ces missions secondaires, on peut facilement atteindre les 100 heures et même s'y perdre tellement ce jeu est immense. En outre, le jeu ne compte pas moins de 200 fins en fonction de votre façon de jouer (Les décisions et les actions entreprises jusque là...) Le Background est très riche, l'ambiance me fait un peu penser à du Mad Max, les zones sont gigantesques (aussi bien à la surface que dans les lieux souterrains), les ennemis sont intelligents et bien positionnés de tel sorte à vous donner des frayeurs, les situations sont nombreuses et variées, etc... Le degré de violence est très important. On a parfois l'impression de se retrouver dans un survival horror, voir dans un FPS tellement l'action est prédominante. Le jeu fait peur par moment, en particulier lorsque le joueur s'aventure dans les souterrains sombres du DC Washington comme dans des rames de métro où l'on pourrait sursauter de peur face à un ennemi qui apparaît brusquement dans l'obscurité ou qui coopère avec un autre que l'on entend se rapprocher discrètement pour lancer une attaque surprise iminente. Le coté FPS et la mécanique du combat reposent sur le système VATS permettant de viser (le jeu passe en mode pause en quelque sorte) les points faibles des ennemis (tête, corps et membres) et de décapiter ou de démembrer la cible en cas de coup critique réussi (dépendant d'un facteur de pourcentage) faisant chuter les HP de la cible. On a droit à des scènes de violence particulièrement intenses et vues au ralenti. Un gameplay qui j'avoue, m'a un un peu fait pensé à du Dead Space au niveau des démembrations et des effusions de sang. Un jeu qui s'adresse donc à un public averti. L'OST quant à elle, adopte un ton militaire et entraînant qui sied plutôt bien à l'ambiance du soft. Surtout dans les combats ou elle gagne en intensité. Les effets sonores sont aussi de bonne qualité et ne sont pas du tout gênants. On se retrouve donc dans l'univers impitoyable de la survie dans des landes stériles en proie aux mutants et à la radioactivité où la loi du plus fort règne. Les multiples choix auxquels on a accès tout au long du jeu définissent notre personnalité et nos méthodes pour résoudre les problèmes rencontrés. Dommage que le level-up soit limité au level 20 (dans le jeu normal) et que le personnage ne parle pas. Le scénario aurait pu être un peu plus dévelloppé aussi. Mais Fallout 3 n'en reste pas moins un excellent titre qui sort des sentiers battus.
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Final Fantasy XIII (X360) - 27/12/2010
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17/20
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Il y a quelques temps, j'avais déjà fait un commentaire de ce jeu sur la version PS3. En voici un autre qui témoigne du même ressenti, mais formulé différement et apportant éventuellement d'autre précisions ... Suitedu fait que j'y rejoue. Final Fantasy XIII s'illustre dans les consoles next-gen avec ce 13º opus particulièrement novateur. Son scénario très particulier est basé sur les 13 jours précédant le début de l'aventure qui promet de nombreux rebondissements au cours de la progression. C'est ainsi qu'il commence... "La civilisation céleste de Cocoon vit dans l'oppulence et le luxe grâce au soutien des fal'Cie, de puissantes entités magiques qui régissent les lois de ce monde. Selon les dogmes de cet état, Pulse le bas-monde, serait connu comme l'enfer et tout ce qui y provient est succeptible d'apporter le malheur au peuple de Cocoon. Aujourd'hui, Cocoon est sa apogée, son avancée technologique est dûe à son maintien par les fal'Cie. On raconte que ces êtres transcendants ont la faculté d'assujetir les humains pour accomplir leur volonté. Ces derniers deviennent des l'Cie, et ont une tâche précise à accomplir dans un temps imparti. Leur marque qui s'est dessinée sur une partie de leur corps grandit au fil du temps et une fois qu'elle atteint sa taille définitive, ils se transforment en Cie'th, des créatures stigmates sans âme à l'apparence hideuse. Un jour, la prospérité de Cocoon est boulversée lorsqu'un fal'Cie de Pulse, le monde haï et craint des hommes, est découvert. La ville cotière qui se trouve à proximité est mise en quarantaine. La PSICOM, l'unité d'élite des autorités compétentes, procède à une "purge" et de ce fait, déporte tout les habitants de la ville (considérés comme une menace), en direction de Pulse. Mais cette mesure radical voulant faire croire que c'est pour une noble cause, fait partie d'un sombre complot visant à boulverser l'équilibre de Cocoon... Lightning, une jeune femme soldat se porte volontaire pour la purge et monte dans le train des déportés pour des raisons personnelles connue d'elle seule. Mais Lightning ignore que cet évènement va l'entraîner dans une fantastique odyssée qui est succeptible de boulverser sa destinée mais aussi celle de l'humanité tout entière... Voilà donc comment l'histoire prend place dans un univers très science-fiction et hightech, doté d'une ambiance basée sur les croyances et les idéaux des fal'Cie, et leurs habitants vivent dans cet état d'esprit. Nous découvrons tout cela au fur et à mesure que l'on progresse dans de nombreuses séquences cinématiques faites avec le moteur du jeu ou par ordinateur. Dans tout les cas, elles sont sublimes et ponctuent bien la trame. Mais nous ne verrons que très peu de ville et de PNJ et les donjons sous forme dirigiste où les nombreux combats s'enchaîneront, seront légion. Le scénario n'est pas mal en soi, mais il est entâché de nombreux flashbacks et visions évoquant les 13 jours précédant le jour fatidique de la purge. Je dis "entâché" parce que ces extraits du passé apparaissent dans le désordre par rapport à la progression naturelle. Ces scènes donnent donc un peu de mal au joueur pour suivre la corrélation des évènements s'enchaînant au cours de l'histoire car elles se dévoilent dans le désordre... Tel des pièces de puzzle à assembler. Au bout d'un moment, on finit par comprendre tout ces évènements et faire le lien entre eux, mais pas dans l'immédiat. Il faut un certain temps pour faire le rapport d'un flashback à l'autre. Je veux dire par-là que certains évènements du passé se comprennent mieux après avoir en vu d'autres se situant le même jour. Heureusement, tout cela est rescensé dans l'interface du menu dans l'ordre chronologique au fur à mesure de la progression naturelle du jeu. En clair, le scénario est ponctué de nombreux flashback qui sont essentiels afin de comprendre l'histoire dans son intégralité mais qui apparaissent souvent dans le désordre, ce qui peut prêter un peu à confusion. Le gameplay de son coté, est très dynamique et apporte baucoup d'adrénaline par rapport aux autres opus de la série. Un système de combat en temps réel avec un léger temps de réaction des personnages et des ennemis mais cela reste du Classical-RPG au Tour Par Tour. L'idée des segments qui se chargent sous forme de jauge ATB en fonction des attaques, compétences, sorts et techniques choisies est intéressante. Mais la commande "auto" nous laisse pratiquement le loisir de laisser agir les personnages à leur guise. La plupart du temps il faut surtout se préoccuper du changement de stratégie pour adopter une nature offensive (attaques physiques ou magiques), défensive (se mettre en garde ou se régénérer), ruse (lancer des altérations d'états à l'ennemi), ou de hausse de statistiques (Bravoure, Foi, Bouclier, Barrière, Célérité, etc...), voir de recourir aux sorts de soins et de récupération. Ces stratégies sont en quelque sorte un condensé de jobs connus dans la série des Final Fantasy. Cela dit, la plupart du temps, ça se passe en mode auto mais les stratégies sont fortement sollicitées pour les monstres coriaces et les boss, en jaugeant le timing et le moment opportun afin d'éviter la défaite. Mais lorsque vous permutez entre les stratégies assignées sur vos combattants, le temps ne s'arrête pas et donc, vos persos sont brièvement exposés aux assauts des ennemis durant ce laps de temps. De plus, les stratégies assignées à chaque personnage ne restent pas sauvegardées alors que l'on en attribue d'autres. Il faut donc passer un certain temps dans le menu prévu à cet effet pour rétablir une stratégie construite auparavant. Ce qui est quand même assez embêtant. Si on est vaincu au cours d'une bataille, on recommence directement à son début comme de rien n'était. Cela me paraît absurde pour un FF. Sinon pour le reste, tout va bien mais vers la fin on a un peu l'impression qu'on n'a pas tout accompli, tellement tout va si vite avec un scénario sans temps mort mais qui laisse émaner une certaine aura de mystère... Toutefois si l'on accroche à l'ambiance et aux relations des personnages (liens très solides entre Lightning et Snow par exemple), alors on passe outre certains petits défauts du scénario. Musicalement c'est très original. Si on a joué à FFX on reconnait facilement que c'est Masashi Hamauzu qui est derrière l'OST du jeu. Il y a une certaine ressemblance avec les musiques de FFX et FFXIII. Cependant, je trouve que son style s'est amélioré dans ce volet. Il arrive que certains thèmes n'adhèrent pas vraiment avec leurs lieux respectifs mais pour la plupart il s'en dégage un certain ton moderne qui sied plutôt bien à l'ambiance et à l'univers du jeu dans la plupart des cas. Il y a également beaucoup de thèmes chantés, ce qui instaure une certaine gaieté et ouverture d'esprit. L'OST reste donc un style en soi, il faut l'apprécier à sa juste valeur. Enfin visuellement c'est une tuerie. Tout est parfait dans ce critère. Les personnages, les monstres, les donjons, les cinématiques, les paysages, les vaisseaux, etc... Graphiquement parlant, le plus beau jeu à l'heure actuelle, on ne fait pas mieux dans le domaine du graphisme ! Les cinématiques en mettent plein les mirettes, les couleurs sont châtoyantes et brillent de mille feux. Les textures sont très bien faites et les personnages sont très expressifs et charismatiques. Vraiment très réaliste. En un mot, sublime ! Pour récapituler, FFXIII est l'un des FF les plus controversés de l'histoire, de par ses importants changements apportés et qui font que le jeu ne ressemble plus beaucoup à un Final Fantasy classique. Certes il est vrai que ce FF a perdu un peu de son essence, mais il est vrai aussi que le jeu est très authentique par rapport à ses prédécesseurs et ne manque donc pas d'idée. Techniquement, le jeu est une tuerie et s'illustre comme le plus beau jeu-vidéo à l'heure actuelle. Les 13 jours, les 13 chapitres, autant d'idées appréciables pour construire et dévellopper l'intrigue. Une évolution pour cet épisode, très original. Mais tout le monde n'appréciera pas forcément ce concept, tout comme la linéarité flagrante du titre, certes, justifiée par le scénario (du fait que les personnages doivent se hâter dans la progression pour accomplir leur tâche, une course contre le temps). Mais cette même linéarité nuît un peu à l'exploration. La structure des zones à arpenter, pourtant immenses s'en retrouve généralement réduite à des couloirs étroits et un peu étouffants. On aimera ou on n'aimera pas. Mais cela ne m'a pas vraiment dérangé. La bande-son particulièrement authentique, adopte un style très moderne, urbain, hightech où pas mal de pistes sont chantées, ce qui n'est pas très fréquent pour un FF, soulignons-le. Et même si certaines pistes adhèrent difficilement à certaines zones, dans l'ensemble c'est plutôt bien réussi pour peu que le joueur accroche au style particulier de FFXIII. Les combats avec le nombre de segments (améliorable) jaugeant les actions pouvant être employées, tout en étant gérées par la barre ATB, est une idée vraiment géniale qui rend les combats plus nerveux et intenses et où j'ai vraiment adhéré dès les premiers instants malgré le mode auto, assez fréquent mais doté d'une bonne IA. Malgré ses quelques petites déficiences, j'ai beaucoup aimé ce FFXIII dans son style qui me paraît au final bien fun et dynamique. Pour ma part, il reste un très bon FF, mais à mon sens, il n'égale pas les épisodes VII, VIII, IX, et X.
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