Final Fantasy XIII (PS3) - 27/12/2010
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17/20
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Pour ce 13º volet, Square Enix a joué la carte de l'innovation, non seulement pour sortir de sa routine habituelle mais également afin de toucher un plus grand public. Le résulat n'est peut-etre pas celui ... Suiteque tout le monde attendait. Certains fans de la saga seront déçus par les nouveautés qu'apporte FFXIII s'éloignant un peu de ses racines de par son nouveau gameplay, tandis que d'autres fans et joueurs verront que le gameplay est très novateur et original. En ce qui me concerne, je trouve qu'une saga qui est devenue une légende du RPG se doit d'évoluer aujourd'hui mais sans pour autant briser les chaînes qui la lient à ses ancêtres symbolisant ainsi l'esprit même de cette saga. Le projet "Fabula Nova Crystalis" constitut à ce titre le début d'une nouvelle ère pour FINAL FANTASY, mais entrons dans le vif du sujet afin de mieux comprendre ses rouages qui tournent encore dans l'esprit des joueurs s'interrogeant sur le grand changement produit dans cet épisode. Premier constat, la linéarité du jeu. En effet, durant les dix premiers chapitres, nous avançons dans un scénario qui se révèle à une vitesse plus ou moins croissante, où des liens se tisseront avec les protagonistes malgré des débuts difficiles, un point que j'apprécie tout particulièrement. Le jeu est assez linéaire dans sa plus grande partie car du fait que nos l'Cie en fuite doivent chercher un moyen de contrecarrer leur destin qui pourrait s'avérer funeste: se changer en Cie'th, des créatures mort-vivantes dénuées de toute humanité errant sans but. Une véritable course contre la montre... Cependant, même en plongeant au coeur de cette intrigue bien ficelée, on se retrouve dans des zones certes ni trop longues ni trop courtes mais qui ne proposent que peu d'embranchements et qui sont d'ailleurs limitées par des impasses menant à des coffres sphériques facilement repérables et accessibles dans la plupart des cas. Le joueur se sentira donc un peu étouffé dans de superbes environnements gigantesques vus en arrière plan (le décor), mais assez réduits au premier plan (zone de déplacement limitée pour le joueur). À partir du 11º chapitre, cela change avec Gran Pulse où nous nous promenons dans des terres sauvages peuplées de toutes sortes de monstres puissants. Je retiendrais les Roi Béhémoths et surtout les Khéloniens géants. Ces étendues sont immenses à "explorer". Oui, ce mot prend tout son sens à ce stade de la partie et l'on a accès à des quêtes annexes en examinant des stèles Cie'th. Des chasses aux monstres un peu dans la même veine que FFXII (souvenez-vous des quêtes du même nom proposées par le camp des chasseurs) viendront pimenter le jeu et rallonger ainsi sa durée de vie. Après bien des épreuves s'ensuit un 12º chapitre où le joueur devra à nouveau avancer tel un train sur un rail tout en enchaînant les combats sur Cocoon jusqu'à atteindre le dernier donjon (11º chapitre). Ce dernier arrêt permet d'ailleurs d'utiliser les téléporteurs qui ramènent aux derniers lieux visités (notamment la Steppe d'Archylte et le Village d'Oerba). Mais à l'instar de FFX (où le retour en arrière était possible), on ne retournera pas dans toutes les zones visitées (les 10 premiers chapitres), dommage... Je retiens donc un scénario très bien fait et ce malgré les flash-backs représentant les 13 jours précédant la purge qui peuvent un peu confondre le joueur au fil de la progression. Mais il ne faut pas oublier que ces importantes données de l'histoire sont compilées dans un dossier du menu permettant de faire la lumière sur les zones d'ombre de FFXIII. Cette même option nous donne des infos sur les lieux visités, les fal'Cie, les personnages, les cultures, le bestiaire, etc... FFXIII se distingue particulèrement par son système de combat. À première vue, la jauge ATB nous rappelle les rudiments des batailles de la plupart des FF. Or, la nouveauté vient du fait que les actions du personnage (oui, on en contrôle qu'un uniquement, appellé le leader) dépendent du nombre de segments atteints par la jauge ATB une fois que l'on valide. En d'autres termes: l'action est en temps réel. J'ai bien aimé ce système qui apporte énormément de dynamisme aux combats. À cela s'ajoute la commande automatique qui détermine les actions du leader en fonction de la situation et de préférence lorsque l'ennemi a été scanné de fond en comble. Un principe assez ingénieux. Si certains pensent que cela s'avère rébarbatif à la longue, il faudra tout de même intervenir "manuellement" au besoin ou appuyer sur triangle (en auto ou manuel) pour accélerer l'action en cours comme par exemple: [Fauchage / Feu 2] au lieu de [Fauchage / Feu 2 / Attaquer] en attendant que la barre ATB se remplisse à fond si cela suffit pour vaincre une ou plusieures cibles cote-à-cote rapidement. De plus, le timing (appuyer sur la touche d'action ou d'annulation au bon moment) est un facteur à prendre en compte aussi bien pour ralentir ou interrompre les mouvements des ennemis qui se déplacent sur le champ de bataille. Avec un bon timing, on peut toucher plusieurs ennemis réunis pour peu qu'une attaque de zone [Fauchage] ou un sort de zone [Foudre 3] soit utilisé. Alors ne vous méprenez pas car les combats ne sont pas toujours automatiques et il ne faut pas forcément toujours appuyer sur X sans trop réfléchir. Jouer manuellement peut créer des ouvertures efficaces même si je reconnais que la commande auto est plus rapide à entrer. Sans oublier les changements de stratégies en temps réel qui apportent une dimension tactique aux combat. La clé de la victoire repose souvent sur la barre de choc de l'ennemi qui augmente plus ou moins vite selon les attaques et les compétences choisies. Une fois cette barre remplie, la cible passe en état de choc et est par conséquent très vulnérable aux assauts adverses. Tout simplement incroyable ! Cela permet d'infliger des dégats extra assez facilement (+ de 10 000 / 20 000 / 30 000 points de dégats ! Etc...). Il est même possible de dépasser le seuil des 100 000 points de dégats grâce aux "Eidolons" (les chimères). Bien entendu les personnages peuvent dépasser le plafond des 10 000 PV et bien plus encore, et cela, sans compétences ni équipement spécial mais au prix d'une très longue évolution grâce à un système de cristaux (Crystariums) augmentant les caractéristiques, les compétences, et les techniques qui n'est pas sans rappeler le sphérier de FFX mais avec moins de possibilités. Celui-ci est très facile à prendre en main mais il reste assez linéaire. Certains joueurs regretteront le fait que si les PV du leader tombent à 0 c'est le Game Over. Eh bien c'est logique si l'on prend en compte qu'on ne peut contrôler qu'un seul personnage, le leader et qu'on ne peut pas passer à un autre personnage en cours de combat. Vous allez sûrement me dire: "Mais les alliés pourraient lancer le sort Vie sur le leader tombé". Et bien non car le leader est le coeur même de l'équipe. Comprenez par là que sa photo figure sur les sauvegardes et les chargements mais surtout qu'il aurait été impensable de passer à un allié comme ça, de ranimer le leader et de reprendre le contrôle de ce dernier. Cela aurait été un peu trop facile, non ? Les combats n'ont pas été programmés pour gérer cela et le sentiment d'adrénaline n'en est que renforcé, je pense etre objectif sur ce point. Je tiens à souligner qu'en cas de défaite, il est toujours possible de continuer la partie au début du dernier combat où on a perdu. Une première pour la série car dans les autres Final Fantasy le Game Over est définitif ! Graphiqument, FFXIII est de ce qui ce fait de mieux sur n'importe quel support et il offre les plus beaux décors jamais vu. Une pure merveille. Pour finir, les musiques ne sont pas aussi marquantes que celles de Nobuo Uematsu, c'est Masashi Hamauzu qui est au poste de compositeur. Dans l'ensemble c'est plutôt pas mal du tout même si certains thèmes reprennent le thème principal mais quel est le jeu qui ne l'a pas fait ? FFIX avait utilisé la même recette pour son thème principal et son thème d'ouverture. N'oublions pas que Hamauzu a participé aux cotés de Uematsu à l'OST de FFX. Le thème de combat "BLINDED BY LIGHT" et celui inspiré de la destinée des l'Cie "DEFIERS OF FATE" sont mes préférés avec également "SABER'S OF EDGE", le thème principal des boss tout est aussi fantastique. Donc j'ai bien aimé les musiques que j'ai trouvés mieux que celles de Hitoshi Sakimoto [FFXII] mais pas aussi inoubliables que celles de Uematsu. Au final FFXIII est un très bon FF, pas meilleur (à mon goût) que le VII, VIII, IX, et le X, mais plus appréciable que le XII et tout le reste en ce qui me concerne. FFXIII est donc un RPG avec une histoire fascinante et un gameplay très original même si l'on peut lui reprocher quelques défauts mais pas très gênants dans l'absolu.
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Mass Effect 2 (X360) - 26/12/2010
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17/20
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Le jeu reprend directement la suite du premier Mass Effect. Le commandant Shepard soutenu par un nouveau commando devra affronter une nouvelle menace liée aux Moissonneurs. Suite au sauvetage de la Citadelle ... Suiteet de la destruction du Moissonneur Sovereign, le commandant Shepard et son équipage sont surpris par un raid des Récolteurs, de mystérieux aliens opérant pour le compte des Moissonneurs. Le Normandy est touché de plein fouet par un laser tiré du vaisseau des Récolteurs et part en déroute. Shepard s'échappe du Normandy avant l'explosion mais ne survit pas longtemps dans l'espace... Cerberus récupère son corps et le ressucite miraculeusement à l'aide de sa technologie au bout de deux ans de rude labeur. Shepard se réveille et réalise qu'une nouvelle menace représentant l'égide des Moissonneurs est orchestrée par ces Récolteurs qui enlèvent des gens un peu partout dans la galaxie pour accomplir les sombres desseins de leurs maîtres... Shepard travaille désormais pour Cerberus mais en même temps, il ne fait pas confiance à l'organisation pour ses expériences illégales et douteuses. Voilà donc un petit aperçu du scénario qui démarre au quart de tour avec un Shepard plutôt en grande forme et où la première partie de l'aventure soulèvera quelques questions sur Cerberus et ces nouvelles espèces d'aliens. Passé cela, nous devons parcourir les quatres coins de la galaxie pour former notre commando d'élite afin de renforcer notre arsenal et nos compétences militaires pour pouvoir nous mesurer aux Récolteurs. C'est justement là que l'histoire se lâche pendant un bon moment. On en apprend ensuite pas mal au niveau du background et des cultures en explorant les planètes, les vaisseaux, les stations orbitales, les villes en parlant aux diverses espèces de PNJ que l'on croise (il y en a beaucoup plus que dans Mass Effect 1 tout comme les missions secondaires qui foisonnent bien assez tôt dans l'aventure). On ne s'ennuie pas une seconde pour ce qui est de la liberté d'exploration qui passe au premier plan de la majeure partie (intermédiare) du jeu, au détriment d'un scénario un peu plus plat que celui du premier Mass Effect mais qui apporte tout de même son lot de révélations dans la dernière partie de Mass Effect 2. De plus, la plupart des missions secondaires apportent certaines informations cruciales sur l'univers et quelques éléments de l'histoire sans pour autant la faire avancer (ou peu)... Donc un peu déçu de voir un scénar un peu moins abouti que dans ME1. Le jeu reste en tout cas beaucoup plus long que son aîné. J'ai bien dû dépassé aisément les 50 heures pour recruter tout les membres de mon commando et résoudre leurs problèmes personnels dans leurs missions respectives. En revanche, j'ai laissé un bon nombre de missions "N7" de coté lors de ma première partie. Coté gameplay, on retrouve les mêmes commandes que pour ME1, avec la roue des armes et la roue des pouvoirs qui gèlent l'action pour avoir tout le loisir de planifier nos actions tranquillement. Les armes sont bien plus nombreuses, (plusieures variantes de pistolet, fusil à pompe, fusil d'assault et fusil sniper) y compris l'apparition des armes lourdes comme le lance-grenade ou le fusil à particule de récolteur. Les armes utilisent désormais des munitions, donc plus de souci de surchauffe en cas de tir continu. Mais n'abusez pas de vos munitions pour autant. Cela dit, les ennemis en laissent tomber régulièrement. C'est bien plus réaliste et cela renforce l'aspect FPS déjà très notable. Le coté RPG est moins présent que dans l'opus précédent car nous gagnons une certaine quantité d'expérience en fonction des missions accomplies ou tâches assignées (et non pas sur les ennemis vaincus) et l'évolution est plus limitée par personnage mais elle leur octroie à terme de prodigieux pouvoirs. En fait, il y a quatre niveaux pour chaque pouvoir mais le niveau suivant renforce la compétence et coûte plus cher (logique) pour finalement donner lieu au dernier niveau qui propose deux choix d'amélioration de la nouvelle capacité qui sera irréversible. À moins d'acheter une amélioration spécifique dans le laboratoire du Normandy pour annuler les points attribués aux capacités et les répartir autrement. Il est également possible d'améliorer les armes et l'équipement. De bonnes petites idées novatrices mais qui contribuent plus au final à la partie "FPS" qu'à la partie "RPG" selon moi. Le système de couverture a entre autres petits détails, été amélioré. C'est d'autant plus facile de se mettre à couvert. Je trouve le gameplay assez original mais c'est dommage tout de même qu'il se base plus sur un FPS que sur un A-RPG... Les graphismes ont bénéficié d'un sacré lifting. Le rendu visuel est supérieur en tout point au premier opus. Les effets d'ombre et de lumière sont plus travaillés, comme les textures d'ailleurs. Une vraie claque visuelle. Il y a toujours des bugs mais moins que dans ME1 je trouve. Les chargements sont moins longs, l'animation est moins saccadée et plus fluide, mais il y a aussi des bugs du genre: Parfois dans les scènes de dialogues, les personnages ne vous regardent pas droit dans les yeux quand vous conversez avec eux, ils se téléportent aléatoirement pour revenir à leur position initiale ou le son a tendance à se couper brièvement parfois entre autre petite lacune. C'est toujours mieux que dans ME1, mais loin d'être parfait. Dommage... Pour les musiques c'est énorme ! J'ajouterais même qu'elles sont meilleures que dans ME1 (déjà très bonnes). Elles possèdent un style plus sombre, plus angoissant, plus mystérieux, très militaire et fantastique à la fois. Les pistes s'adaptent à presque toutes les situations. C'est un régal pour les oreilles. Qui plus est, les effets sonores et les voix sont beaucoup plus variés et mieux réalisés. Le doublage en français est impeccable. Enfin notons qu'il est possible d'importer les données de ME1 sur ME2 et faire de même pour ME3 (quand il sortira bien entendu). Cela donne lieu à des scènes inédites et influe dans les rapports entre Shepard et les membres de son commando dans certains évènements, mais n'a pas vraiment d'incidence dans le cours naturel de l'histoire. Il y a toujours autant de possibilités et de choix toujours jaugés entre conciliation et pragmatisme, dépendant ainsi de vos décisions et actions. Voilà donc un second épisode dans la lignée du premier mais qui manque un peu de saveur sur l'intrigue et où le gameplay est au final, plus orienté action. J'espère que Mass Effect 3 redressera la barre un peu plus haut. Cela dit, le jeu reste une bonne suite que j'ai bien aimée.
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Xenosaga II (PS2) - 26/12/2010
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10/20
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Ce second épisode reprend la trame là où elle s'était arrêtée... Après bien des mésaventures, Shion et ses compagnons débarquent en un seul morceau sur la seconde Miltia... Mais là où le jeu commence, ... Suitec'est lors d'un flashback un peu sous forme de prologue qui nous révèle ce qui s'est réellement passé sur Miltia il y a plusieures années. L'aventure commence sur les chapeaux de roues avec Canaan, un pilote de mécha realian, assisté de Chaos, à bord de leur A.M.W.S. et font une entrée en matière dans une belle scène cinématique. Leur mission consiste à récupérer les données du professeur Mizrahi. Ces dernières se révèlent d'une importance capitale pour la survie de l'espèce humaine. Ils doivent donc tout faire pour qu'elles ne tombent pas entre de mauvaises mains. Nous plongeons au coeur d'une épopée unique brillant par un scénario hors du commun. L'action est très intense dès le début, avec beaucoup de rebondissements, il y a de jolis effets d'explosions dans les cinématiques déjà très nombreuses, mais il y a aussi un peu trop de ralentissements et certaines textures en pâtissent lors les animations très énergiques. Notamment dans les affrontements de méchas. Visuellement on peut dire qu'il y a de l'amélioration à coté du premier Xenosaga. Malgré cela, les décors sont toujours aussi froids et vides et pas mal d'environnements se ressemblent. Le chara-design a évolué. Les personnages semblent un peu plus réalistes tout en gardant le style manga qui sied bien à cette série SF. Certaines couleurs sont un peu trop vives, tandis que d'autres sont ternes, selon les zones à arpenter. L'OST est en général de bonne facture, les thèmes en général sont vachement entraînants, intenses quand il faut, et pourtant ils ne m'ont pas convaincu tant que ça. Il manque peut-être un peu de variété. Mais ce n'est pas mal dans l'ensemble. Coté combat, il y a de nettes améliorations par rapport à l'opus précédent. Mais c'est loin de faire l'affaire... Un tour par tour classique, avec quelques subtilités intéressantes mais qui sont mal exploitées pour la plupart. Au fur et à mesure que vous attaquez et que les tours s'enchaînent, votre barre de stock augmente de plusieurs niveaux (3 par défaut, 5 maxi). Et plus il y a de niveaux remplis, mieux vous pourrez exploitez les faiblesses de l'ennemi. D'une part, il faut déjà trouver son point faible en utilisant diverses combinaisons de touches jusqu'à trouver la bonne, et une fois cela de fait, vous utilisez le turbo (vous permettant ainsi de faire agir instantanément votre perso qui vient de finir son tour ou un allié avant que ce soit à l'ennemi de jouer, ce dernier est impuissant et ne peut rien faire durant l'opération qui lui cause de gros dégats). Chaque tour avancé d'un turbo consomme une barre de stock mais elle remonte petit à petit avec les enchaînements de coups et de sorts réalisés sur l'ennemi. C'est en général le moment où l'adversaire déguste le plus. Un bonne idée, surtout contre les boss. Malheureusement, cela prend trop de temps de préparer des attaques turbo, d'autant plus que les ennemis savent aussi se servir du turbo. Résultat, des combats très longs (certains boss sont vraiment très longs à vaincre, j'ai déjà passé plus de 30 minutes pour une bonne partie, les 1/3 des boss du jeu grossomodo), il y a des ralentissements lors des phases d'enchaînements, quand on change de perso par un autre en cours de combat, cela fait perdre un tour... Donc niveau combat il y a pas mal de défauts selon moi. Après, il y a aussi les attaques doubles nécessitant deux personnages compatibles et un turbo. Mais s'il y en de très puissantes, certaines sont peu efficaces et il y a également pas mal de compétences qui sont inutiles. Si le jeu est traduit en français, c'est toujours appréciable, mais les sous-titres ont la fâcheuse tendance à disparaître avant qu'un personnage ne finisse une phrase ou de parler. Et parfois, on n'a pas le temps de tout lire. On peut toujours faire pause pendant les scènes, mais ce n'est pas très élégant. Pour finir, le jeu est assez linéaire et à peine un peu plus long que le premier Xenosaga. Reste un bon RPG avec un scénario en béton armé, une ambiance SF pariculièrement réussie et qui domine l'aventure, des personnages expressifs et qui reflètent pas mal de personnalité, et des séquences cinématiques sublimes. Les musiques sont plutôt bonnes dans l'ensemble. Mais le système de combat est trop mou et entâché de pas mal de défauts qui peuvent rebuter certains, les décors ne sont pas assez travaillés et la progression est trop dirigiste. Voilà, autant de défauts que de qualités pour ce Xenosaga II. Le jeu reste assez moyen pour ma part. Mais à faire si on a aimé le premier Xenosaga.
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Xenosaga I (PS2) - 25/12/2010
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10/20
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Un jeu qui puise pratiquement toute sa force dans son scénario qui est de loin l'un des plus dévelloppés de l'histoire des RPGs, mais il s'étend en réalité sur trois épisodes. La trame démarre lentement ... Suitemais sûrement avec la présentation des personnages qui joueront un rôle important dans la trilogie de cette fantastique odyssée. Tout commence avec la découverte du Zohar, un artefact d'origine extraterrestre détérré par le professeur Matsuda au Kenya en l'an 20XX. Des milliers d'années plus tard, le Zohar est transporté dans le Wolglinde, un vaisseau de la fédération galactique pour être enmené à Vector Industrie afin de procédér à des analyses approfondies. Mais ce n'est pas tout, l'androide KOS-MOS, un cyborg crée par l'ingénieur Shion Uzuki fait également partie de ce projet de recherche ambitieux. Le jour de l'essai arrive et après le test, Nephilim, une mystérieuse jeune fille, apparaît de temps à autre dans les rêves de Shion ou en tant que spectre à ses yeux, tentant de l'avertir d'un danger planant sur la galaxie... Néphilim apparaît régulièrement entrain d'inspecter le Zohar mais une vague de Gnosis, une race alienne particulièrement hostile, passe à l'attaque et semble attirée par l'artefact transporté dans le vaisseau. Alors que les forces armées du Wolglinde tentent de repousser la horde extraterrestre et de protéger le Zohar, Shion soupçonne qu'il y a une menace encore plus grande que les Gnosis derrière ces évènements. Mais elle ignore qu'elle vient d'être plongée malgré elle dans une aventure dont le dénouement est incertain et dont le salut de l'univers tout entier reposera entre ses mains... Autant le dire tout de suite, Xenosaga promet un scénario d'une richesse rarement égalée. Nous avons là du solide et c'est d'ailleurs le plus grand atout du jeu. Il n'y a rien à redire, chapeau ! Pour ce qui est du gameplay, rien d'exceptionnel, nous contrôlons jusqu'à 6 combattants disposant de leurs propres combos, capacités et nature de dégats infligés. Déterminer quels types d'attaques et quels tactiques convient le mieux à la situation est souvent la clé de la victoire. Si le système de combat est des plus classiques, nos personnages peuvent remplir en attaquant jusqu'à 3 jauges de stock afin de les utiliser soit pour faire des combos associés avec un partenaire pour une attaque puissante, ou bien comme boost pour intervenir avant le tour de l'ennemi même si ce n'est pas le tour du joueur. Ça donne un peu de piment aux affrontements malgré leur lenteur affigeante et leur durée abusive (surtout pour les boss)... Des combats à bord des A.M.W.S. (des méchas) sont imposés au joueur selon les évènements de la progression et on peut les piloter notamment avec Shion, Junior et Chaos. Les techniques spéciales disponibles peuvent varier en fonction de notre configuration de pilote. Mais je trouve que dans l'ensemble, le système de combat manque cruellement de pêche et que ça manque surtout de rythme. On peut facilement s'endormir si on n'accroche pas au style et à l'ambiance de Xenosaga. Le rendu visuel vient partiellement compenser ces lacunes. En effet, d'un coté nous avons des séquences cinématiques (faites généralement avec le moteur du jeu) assez réussies et dignes d'une série de science-fiction qui exploitent bien l'immersion dans le contexte du jeu avec parfois de jolis effets spéciaux et des couleurs très vives et agréables... Mais d'un autre, il est impossible de ne pas être réfractaire aux décors particulièrement froids, pauvres et sans âmes dans les phases de gameplay avec des personnages un peu rigides et au look manga certes assez mignons mais pas très en adéquation avec l'ambiance sombre et mature du jeu pour ainsi dire. Du moins au premier abord car on finit par s'y habituer. Niveau musical je dois dire que c'est assez varié et plûtot pas mal dans l'ensemble et particulièrement dans les séquences cinématiques avec KOS-MOS, les échanges de tirs entre les croiseurs et les assauts des Gnosis. Yasunori Mitsuda est un très bon compositeur car la plupart de ses morceaux se fondent bien avec la situation ou le lieu en cours. Néanmoins tout n'est pas rose pour ce critère car mis à part les voix des personnages qui sont bonnes, les effets sonores restent relativement sommaires et laissent transparaître une sensation de baclâge aussi bien dans la jouabilité que dans les cinématiques. Pour résumer, Xenosaga n'est pas le RPG qui peut plaire à tout le monde en raison de ses scènes très fréquentes et de ses combats très longs, d'un gameplay perfectible avec des petites idées sympas mais manquant de potentiel. De plus, le jeu est assez court en raison de son scénario relativement dirigiste. Les graphismes et l'OST restent cependant corrects mais l'intrigue et l'ambiance science-fiction sont en réalité l'essence même et le centre crucial de cette aventure fantastique.
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NieR (X360) - 16/12/2010
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17/20
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NieR est un de ces jeux alliant le hack and slash classique avec quelques bonnes petites idées bienvenues. Ce qui en fait un titre authentique qui charmera le joueur pour peu qu'il s'investisse dans ... Suiteson ambiance et univers. L'histoire nous met dans la peau de NieR, qui veille sur sa fille Yonah, souffrant d'une étrange maladie appelée la "Nécrose Runique". Tout deux sont apparement les seuls survivants d'une ville fantôme en ruine. Des ombres mystérieuses les attaquent, le père prêt à tout pour protéger sa fille, tente de les repousser mais il n'est pas de taille et finit par s'essouffler rapidement... C'est alors qu'un mystérieux grimoire qui traînait au sol lui octroie des pouvoirs magiques surpuissants permettant ainsi à NieR de se débarrasser de ses opposants en toute impunité. Peu après, lui et sa fille font inexplicablement un bond de 1300 ans vers le futur dans un monde inconnu d'apparence médiévale, en proie à la stérilité et à un avenir incertain... Notre héros réalisera bien assez tôt que pour sauver sa fille dans ce monde mourant où règnent en maîtres les Ombres et la Nécrose Runique, il devra exterminer ces Ombres jusqu'à la dernière. Ainsi commence l'histoire... Le scénario sans être exceptionnel est unique et se suffit à lui-même... Le début est un peu prévisible mais il se dévelloppe progressivement avec les autres personnages importants comme Kainé et Emil (vos alliés le moment venu) jusqu'à arriver à un sacré coup de théatre vers la moitié, suivi de nombreux rebondissements tout en se clarifiant jusqu'à son dénouement. Sans parler qu'il y a trois autres endings à découvrir. Mais la véritable essence du titre se trouvre dans son contexte, son background et le charisme de ses protagonistes. Ces derniers apportent beaucoup de sens à la trame et reflètent des sentiments et des émotions succeptibles de nous submerger. La musique déjà sublime y joue un rôle important. Elle est d'une qualité remarquable et s'insinue dans nos oreilles de manière euphorique. Des thèmes plein d'entrain qui s'adaptent à pratiquement n'importe quelle zone ou situation, et qui sont souvent chantés avec une voix ensorcelante. Ceux des boss sont vifs, agressifs, et avec un rythme parfois exacerbé. Seul petit bémol, certaines pistes sont un peu répétitives, mais en dehors de cela c'est du lourd ! Visuellement qu'on se le dise, c'est fâcheux. Notamment au niveau de nombreuses textures pas très lisses et de couleurs fades et ternes. De plus, la vacuité des décors pourtant immenses se ressent fortement. À cela vient s'ajouter une animation du héros un peu lourde et rigide lors des combats. Paradoxalement, le chara-design et certains effets spéciaux comme les magies lancées dans les cinématiques ou dans les rixes ont bénéficié d'un meilleur traitement au niveau des graphismes. La jouabilité s'apparente à première vue à un "Devil May Cry" ou "God of War", mais il n'en demeure pas moins un pur Action-RPG dans toute sa splendeur. Certes si certaines déficiences techniques se remarquent facilement, le gameplay reste correct avec notamment l'utilisation des Vers Scellés (des sorts très bien réalisés au cours des batailles et des cinématiques) qui donnent beaucoup de dynamisme aux combats. Il y a aussi certaines phases in-game adoptant un style rétro comme pour traverser une zone jonchée d'obstacles ou un intérieur de bâtiment en vue latérale (comme dans un jeu de plateforme en 2D). Il y a également quelques phases où la vue s'élève et où nous voyons notre personnage de haut qui adopte une fonction de visée de sorts plus ou moins similaire à celle d'un shoot'em up. Ces subtilités confèrent au jeu un charme indéniable. Le fait de pouvoir faire des rêves sous forme de texte grâce à de mystérieux pouvoirs influant sur la réalité du jeu, est une idée intéressante. Il s'agit en fait de répondre correctement à des questions concernant les écrits du songe. Des sortes d'énigmes à résoudre pour progresser dans l'aventure. Un peu difficile à expliquer mais le mieux est d'en faire l'expérience soi-même. Les nombreuses quêtes variées et favorisant d'une certaine manière le background rallongent considérablement la durée de vie déjà assez bonne pour un jeu de cette trempe. Dommage que le monde ne soit pas si vaste à explorer et que certains allers-retours (nécessaires pour progresser) d'un endroit à l'autre puissent s'avérer frustrants à terme. La configuration des touches est classique mais bien pensée avec la possibilité d'assigner ses magies aux tranches ou gachettes du pad et ainsi d'augmenter l'efficacité de ses sorts avec des qualificatifs (bonus d' amélioration). Ces bonus améliorent également votre habileté à combattre et à vous défendre. Il y a donc au final de bonnes idées donnant du crédit au soft. En définitive, NieR est un jeu avec des graphismes archaïques et une technique un peu faiblarde mais qui sont compensés par une histoire fascinante, des personnages inoubliables, une superbe ambiance avec un background profond, une musique somptueuse et quelques petites idées sympathiques. Un très bon hack and slash, qui sans être une bombe atomique, m'a fait passer de très bon moments.
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Legend of Dragoon (PS1) - 12/12/2010
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15/20
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Celui-ci je l'ai bien apprécié. Son scénario est plus dévelloppé qu'il n'y parait car même s'il a un peu de mal à démarrer dans les deux premiers disques, il apporte son lot de révélations durant la majeure ... Suitepartie du disque 3 pour laisser un certain répit avec des quêtes secondaires et une progression classique dans le dernier disque avant de terminer en apothéose vers la fin du jeu. Tel un graphique qui monte et qui descend et ainsi de suite... Le personnage central de l'histoire, Dart, son amie d'enfance Shana, ainsi que leurs compagnons font un peu clichés mais je m'y suis quand même attaché. Nous voyageons dans un monde médiéval qui tourne autour du folklore des Dragons et des Anciens. Comme c'est souvent le cas dans les RPGs classiques, un tour par tour classique est de mise avec quelques petites idées sympathiques lorsqu'elles sont bien maîtrisées. Des combos qui s'apprennent naturellement avec le level-up mais où le timing est requis pour bien les enchaîner. C'est un peu compliqué à expliquer... Il suffit en fait d'appuyer sur le bouton d'action au bon moment quand on frappe l'ennemi lorsqu'un carré en rotation se superpose sur l'autre (verrouillage de la cible) et devient blanc. Les combos et leur timing varient suivant les combattants. Le fait de se transformer en "Dragoon" est très bien pensé car pendant quelques tours l'attaque et la défense augmentent, de nouvelles commandes sont disponibles et l'utilisateur est insensible aux effets néfastes ! Hormis cela, le titre reste classique dans sa réalisation mais c'est suffisant pour que le joueur s'y intéresse. En tant que RPG classique, Legend of Dragoon est un très bon RPG mais si on le compare directement aux Final Fantasy, il reste moyen. Notons que dans les combats il n'y a pas de marge de dégats infligés ou essuyés (une attaque en particulier infligeant 357 points de dégats fera toujours exactement autant de points de dégats au tour suivant s'il s'agit de la même attaque avec la même valeur de caractéristique). De même, la musique change quand on affiche le menu qui n'est pas très élégant au passage, mais bon là ce n'est qu'une simple question de gout. Certains mini-jeux requièrent le port de la "Pocket-Station" pour en profiter au maximum. Pas de carte du monde mais un écran de navigation avec des pointillés reliant les différentes étapes du voyage, ce qui empêche toute liberté d'exploration mais les quêtes optionnelles apparaissent tardivement. Dernière particularité que je n'ai pas trop aimée: l'expérience gagnée est divisée pour les trois combattants, (exemple: 450 points d'expérience gagnés, divisés par 3 = 150 EXP au lieu de 450 EXP chacun). Les ennemis normaux valent généralement peu d'expérience, seuls les boss rapportent un vrai pactole. Mais bon, l'évolution des personnages ne dure pas une éternité et étrangement leur niveau reste limité à 60 au lieu de 99. Graphiquement ce n'est pas trop mal mais on trouve beaucoup mieux, d'ailleurs c'est dans les combats que cette faiblesse se ressent. Enfin les musiques sans être mauvaises, n'ont rien d'extraordinaire mais certains thèmes de boss se démarquent cela dit. et j'ajouterais même que certains thèmes d'ambiance sont sympathiques mais sans plus. Faisons le bilan de ce Legend of Dragoon... Legend of Dragoon nous prouve que Square Enix n'est pas la seule compagnie à nous pondre de très bons RPGs, je garde un très bon souvenir de ce jeu.
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Alundra 2 (PS1) - 11/12/2010
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5/20
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Pas besoin de tergiverser pour constater le fossé qui sépare Alundra 1 et 2. Probablement le plus mauvais RPG que j'ai fait au cours de ma vie de gamer. les deux raisons principales qui caractérisent ... Suitecette conclusion sont simples: Malgré le nom du jeu ce n'est pas vraiment la suite du premier Alundra et les graphismes 3D le rendent méconnaissable et peu abordable en comparaison à son prédécesseur. À part ça il se joue plus ou moins de la même façon. À cela s'ajoute une histoire très simple et pratiquement sans intérêt, cependant l'humour ainsi que certaines scènes mouvementées sont de la partie. La durée de vie ne change pas beaucoup par rapport au premier Alundra, l'action est parfois lente, les modèles 3D des personnages sont grossiers comme les monstres (cela ressemble à des pantins de bois), la musique n'est pas terrible et donne souvent envie de couper le son, la difficulté est mal dosée et les graphismes sont laids à souhait pour la plupart des décors... Le jeu propose cependant de bonnes idées comme les combos à l'epée, des mini-jeux variés (casino, machines à sous, courses de buggy et bien plus encore...), un système d'échange d'objets de quêtes afin d'obtenir l'épée la plus puissante pour Flint, etc... Tout cela ne m'a pas empeché d'aller jusqu'au bout et même de refaire une seconde et dernière fois le jeu à fond. Qu'on se le dise Alundra 2 n'est pas à la hauteur du premier Alundra et reste bien en dessous de la moyenne... Amusant et divertissant une première fois, ce jeu restera ensuite rangé dans le placard où il n'en sortira peut-être plus jamais...
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Alundra (PS1) - 11/12/2010
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15/20
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Il s'agit en fait du premier A-RPG ou Zelda-like auquel j'ai joué sur Playstation. N'ayant jamais joué à un Zelda auparavant, je m'étais lancé dans la quête de ce "Alundra" qui reste un très bon souvenir ... Suitepour ma part. Une histoire plutôt dramatique pour ce genre de jeu du fait que le héros portant le nom du jeu a le pouvoir de plonger dans les rêves des gens pour les aider à surmonter leurs craintes infligées par un démon. Un concept que j'ai trouvé révolutionnaire à l'époque aussi bien pour le contexte comme pour le gameplay. Coté jouabilité c'est plus ou moins pareil qu'un Zelda classique. Un titre que l'on peut boucler en 25/30 heures et un peu plus en faisant les mini-jeux (casino, tir à l´arbalète...) pour collecter les reliques Faucons dorées afin de débloquer toutes les secrets du jeu. Les énigmes exigent par moment de faire travailler notre matière grise, les sauts et accrobaties requièrent quelques réflèxes pour progresser dans les donjons et lr plonger dans les phases de cauchemar donne lieu à des scènes importantes du jeu. J'ai trouvé cet aspect du jeu très immersif. C'est sûr que les graphismes 2D peuvent rougir comparés à un Zelda de la même trempe notamment avec sa palette de couleurs ternes et monotones mais j'ai quand même trouvé les sprites des personnages mignons et attachants. J'ai particulièrement apprécié les cinématiques vues en séquences animées au début et à la fin du jeu. Les musiques sont sympathiques et entraînantes bien que certaines soient répétitives à la longue. En fin de compte, Alundra est petit A-RPG sans prétention qui mérite d'être vécu d'autant plus que ce sous-genre de RPG est plutôt rare sur cette plateforme. Un bon jeu qui se situe dans la lignée des Soleil, Landstalker et Story of Thor sur console 32 bits et qu'il faut simplement apprécier à sa juste valeur.
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Grandia (PS1) - 11/12/2010
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15/20
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Si ma mémoire n'est pas dans le brouillard, Grandia est l'un des premiers RPGs auxquels j'ai joué depuis les trois premiers Final Fantasy (FFVII, FFVIII, FFIX) sortis sur la même machine). Autant dire ... Suitequ'il m'a ouvert l'esprit vers d'autres RPGs une fois l'aventure terminée avec Justin et ses compagnons. Le scénario n'a rien de transcendant et pourtant il se laisse suivre agréablement avec un certain charme. J'ai bien aimé cette ambiance se dégageant de ce monde enchanteur qui parle des anciens appelés les "Icariens", d'une armée prête à tout pour conquérir Gaïa, etc... Les personnages sont mignons dans l'ensemble mais hélas trop pixélisés ! Justin est le meneur de la bande qui a soif d'aventures, Sue, son amie d'enfance qui l'accompagne dans son voyage, Feena, la jeune femme qui remonte le moral des troupes et qui n'a pas froid aux yeux, et il y en a bien d'autres ! Il y a de quoi faire avec une petite armée de combattants. Dommage que tout ces bonhommes ne nous suivent pas jusqu'au bout de l'aventure, ce qui me fait plus ou moins penser à FFIV dans l'ordre d'acquisition des personnages. Le système de combat est très bon, combinant efficacement le tour par tour et le dynamisme des déplacements et des actions avec la possibilité de retarder et même d'annuler certaines attaques ennemies. Bref, on y retrouve une sorte de barre ATB à la Final Fantasy. J'ai pour ainsi dire l'habitude d'argumenter un peu plus sur ce point dans mes critiques maid cela fait bien des lustres que je n'ai pas rejoué à Grandia. Les néophites n'auront aucun mal à s'y adapter du fait de sa prise en main simple et rapide. La difficulté est une véritable promenade de santé concernant la quête principale si l'on exclut les trois donjons secondaires (notamment une tour qui m'a joué plus d'un mauvais tour sans vouloir faire de mauvais jeux de mot !). Graphiquement, autant le dire tout de suite c'est très moyen, voir assez moche bien que certaines couleurs soient jolies... Pour ce qui est des musiques, là c'est un peu moyen globalement mais les thèmes des combats ne sont pas mal du tout pour certains et quelques musiques ambiantes sortent du lot. Bref, un bon petit jeu sympathique sans prétention qui se laisse suivre de bout en bout malgré un scénario un peu plat mais possède un système de combat très accrocheur, l'un des meilleurs de l'histoire du RPG. Voici mon bilan: Grandia fait partie de ces jeux qui ne se hisseront pas dans le panthéon des RPGS mais qui ne s'oublient pas pour autant grâce à son charme évident et à l'humour de ses personnages attachants.
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Legend of Legaia (PS1) - 11/12/2010
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13/20
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Un RPG modeste qui ne casse pas des briques en raison de son histoire et de ses éléments classiques comme ce qui a déjà été dit. Nous contrôlons seulement trois persos, Vaan, Noa et Gala, tout au long ... Suitedu jeu. Je les trouve d'ailleurs assez mignons dans leur chara.design. Mais il faut croire que les habitants de Legaia dans leur style "Super Deformed" (SD) m'ont tout de suite fait penser à une pâle copie de ceux de Final Fantasy VII... La comparaison s'arrete là... L'animation des personnages n'est pas terrible, on pourrait croire qu'ils patinent lorsqu'il marchent ! En fait, le véritable atout de Legend of Legaia est son système de combat au tour par tour avec un mécanisme assez particulier. Au moment d'entrer les commandes avec nos trois ceintures noires de karaté (dans l'ordre respectif de leur agilité), nous choisissons à l'aide d'une des directions de la croix directionnelle les différents coups à enchaîner. Cela a pour effet de viser les parties du corps des adversaires ( haut, milieu et bas du corps). Certains ennemis sont plus vulnérables aux jambes, d'autres à la tete, etc... Une très bonne idée car elle rend les affrontements très techniques et bien sûr, on peut se servir de nombreux sorts et objets comme dans tout RPG classique. Visuellement, c'est très dépassé et certaines textures sont assez médiocres mais cela n'empêche en rien de boucler l'aventure qui devient plus intéressante vers la fin. La bande-son reste correcte globalement mais certains effets sonores et quelques voix dans les combats sont parfois agaçants à entendre. Passons donc à la conclusion de Legend of Legaia: Un jeu qui n'est pas forcément indispensable à avoir dans sa ludothèque mais à essayer tout de même pour son système de combat original.
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