27 Janvier 2017 24 Janvier 2017 18 Août 2016
PAL |  |
|
Technique  |
Etat : Disponible Textes : Japonais, anglais
Voix : Japonaises, anglaises

|
|
Avis RPG Soluce  |
Ce RPG a pour héroïne une certaine Velvet, doublée par Rina Satou et dessinée par Mutsumi Inomata.
Velvet est apparemment une femme pirate et les thèmes de la piraterie et des vaisseaux ont été apparemment mis à l'honneur lors d'une vidéo montrée au cours du Tales of Festival 2015.
Velvet a de très longs cheveux noirs et des yeux couleur améthyste. Elle porte une sorte de soutien gorge, un short, des gants et des grèves. Le noir et le rouge sont ses couleurs principales.
Tales of Berseria est en cours de développement sur PS3 et PS4. |
Collection  |
|
|
Wolf - 19/08/2018
|
16/20
|
Tales of, c'est la série dont on croit encore qu'elle est grande, mais qui n'a jamais vendu des palettes de jeux. C'est une série qui croit qu'elle peut rivaliser avec les "grands" de ce monde, mais qui ... Suiten'en a plus les moyens financiers depuis bien longtemps. Berseria, c'est le jeu qui essaie de faire revivre le rêve en proposant ce que la série n'avait pas réuni depuis longtemps : un scénario d'une grande maturité, mené par des personnages et des dialogues savoureux. Des notions maîtrisées et des leçons ambiguës parsèment cette exploration dans la gigantesque zone grise où se terre toute la valeur, mais aussi toute la pénibilité de l'espèce humaine. Berseria, c'est l'excellence du game design de chez Namco qui nous offre en bundle un gameplay très complet et de nombreuses mécaniques pour encourager l'exploration du monde, de quoi ravir les grands amateurs de défis à passer en finesse et maîtrise (même si la pure puissance reste et demeure indispensable par moments). Mais Berseria, c'est aussi la réalité qui rattrape les rêves. C'est un level design antédiluvien, des graphismes constants dans leur retard technique, une musique qui hurle Sakuraba à en crever les tympans, un univers pas transcendant, du remplissage à outrance et un nombre de tropes assez élevé. Oui, dans le fond, 15 ou 14 serait sans doute une note plus proche de sa qualité, mais mon cœur extasié d'avoir eu depuis si longtemps un jeu au script si bien ciselé ne me le pardonnerait pas. Il reste meilleur, à n'en pas douter, que plusieurs titres sortis depuis Vesperia, mais décidément, la résurrection n'est pas pour demain. Tant que Namco n'aura pas chié assez d'or pour se payer des graphismes et un univers dignes de son support, Tales of continuera de mourir, perdue entre le désamour des fans et la non-conquête des nouveaux joueurs.
|
|
Tennee - 17/05/2017
|
15/20
|
Tales of Berseria propose un casting de personnages bien plus intéressants et surtout matures que celui de Tales of Zestiria. Etant donné que je n'avais pas particulièrement accroché les personnages de ... Suitece dernier, je ne peux que relever le fait qu'aucun des héros de ToB n'est insupportable (sauf peut-être la mascotte, comme d'habitude). Il y a pas mal de références ou Easter Eggs à ToZ, ce qui est logique étant donné que cela se passe bien avant (à l'époque des tous premiers Berger et Seigneur des Calamités). On revisite même certains des lieux, forcément très différent d'une époque à une autre (y compris leur nom), nous poussant parfois à faire marcher notre imagination pour nous en rendre compte. Je me souviens de mon expérience de ToZ comme plus que moyenne, et si je retiens quelque chose de Tales of Berseria, c'est qu'il m'a semblé beaucoup plus agréable. Même si cela fait déjà plusieurs mois que je l'ai terminé et que son souvenir ne sera pas gravé dans ma mémoire à jamais ; je vais noter quelques points positifs (et comparatifs). - La difficulté est bien mieux équilibrée que dans le premier "opus". Les boss ne progressent pas de plusieurs niveaux à chaque combat, même s'ils peuvent facilement nous enchaîner, on a de grandes possibilités avec l'équipe (notamment lorsqu'elle est complète bien entendu) permettant de s'en tirer quoi qu'il arrive. De plus, les dégâts fais au combats sont plus habituels, on remarque facilement les améliorations avec l'équipement et la prise de niveau. - On a une bonne composition d'équipe avec 6 personnages, interchangeables à tout moment durant le combat. Dans ToZ, dès qu'il y avait "armatisation", on se retrouvant avec moitié moins de personnages ; la puissance gagnée alors était compensée par la perte de compagnons capables de nous soigner pendant que l'on attaquait. Là, on peut se retrouver au contact et laisser les mages s'occuper de nous sans trop de problèmes. Même si je trouve que les tactiques ne proposent pas assez de possibilités, et qu'il manque un raccourcis sur la manette pour faire lancer un sort à un compagnon (sans avoir à passer par le menu) comme c'était le cas dans d'anciens Tales of (avec le joystick droit notamment, qui sert dans ToB à contrôler la caméra). - Les environnements sont un peu moins grands ; ce n'est pas un point négatif dans la mesure où les environnements de ToZ étaient réellement vides et inutilement immense. On perdait alors juste beaucoup de temps à faire des déplacements qui n'en finissaient pas. Là, en plus, on a droit à l'overboard à partir d'un moment de l'histoire, permettant d'accélérer un peu les déplacements (en plus d'avoir la possibilité de se téléporter d'une zone à une autre, heureusement). - Les graphismes sont un peu au-dessus, les buissons sont un peu moins laids, mais ça reste un jeu développé sur PS3 et qui souffre de l'effet Tales of que l'on connaît bien. On a aussi droit à des buissons en fonte impossibles à traverser. - Les donjons sont assez variés, même si très linéaires, on en a certains avec de mini-énigmes (qui feraient mourir de rire d'anciens RPG, cela dit). On a une sorte de chasse aux minouz (ou plutôt de coffres à minouz) pas très utile malheureusement. Les donjons sont de plus en plus longs à mesure que l'on progresse dans l'histoire, certains sont dotés de téléporteurs à déverrouiller, disposés à plusieurs endroits pour servir de raccourcis la fois suivante, mais si on combat la plupart des ennemis et qu'on se focalise sur le lvl up, le temps passé dans la zone s’accroît considérablement sans forcément qu'il y ait beaucoup d’intérêt (cela devient "un peu" répétitif à la longue). - Au niveau de la musique, pas grand chose à dire (je n'en ai pas de grands souvenirs) mais il me semble qu'elle m'a été plus agréable à l'oreille que celle de ToZ. Peut-être aussi plus variée dans certains donjons un peu longuets. Mais ça reste dans la même veine. - En terme de gameplay, c'est vif et agréable à jouer, pas forcément évident à prendre en mains (certaines infos ne sont pas expliquées et il faut chercher un peu pour le comprendre). Les artes mystiques de plus haut niveau ne sont pas toujours facile à lancer, il faut avoir effectuer la bonne attaque après le bon nombre de combos pour y parvenir et ce n'est pas toujours évident à suivre. Il faut souvent avoir réussi à assommer l'ennemi pour pouvoir l'enchaîner proprement, mais les boss sont assez coriaces à ce niveau. Pour ce qui est de l'amélioration de l'équipement, c'est revenu sur un système plus classique et moins aléatoire que celui de ToZ. On utilise des matériaux pour améliorer des armes plusieurs fois. Elles obtiennent des bonus de stats ou compétences passives au fur et à mesure de leur progression. Mais les matériaux rares portent bien leur nom et ce n'est pas toujours évident d'améliorer au maximum tout l'équipement que l'on voudrait, cela demande beaucoup de farm pas forcément intéressant. - Enfin, pour l'histoire, on en a beaucoup parlé de manière générale. Dès le départ, on se retrouve dans une ambiance plus sombre et mature que dans les Tales of précédents. Velvet est un personnage rongé par un profond besoin de vengeance et de terribles remords. On comprend assez vite qu'il se trame quelque chose, mais elle se contente de suivre son instinct dans son seul objectif. Chacun des membres de l'équipe la rejoint dans son propre intérêt également, parfois par nécessité ou par obligation, sans jamais avoir besoin de "copiner". On ignore souvent le fond des pensées des uns et des autres, et même si on apprend à les connaître petit à petit, notamment au cours des saynètes (parfois un peu longues d'ailleurs), il y a toujours une dose de mystère qui les entoure au cours de l'histoire. Ils sont ont beau être fiables au combat, ils n'en restent pas moins prêts à trahir les autres si leurs intérêts divergent. Voilà, au final j'attribue un point de plus à ma note que pour Tales of Zestiria ; le jeu est agréable et est un bon passe-temps ; mais ce n'est pas la révélation du siècle ou le jeu qui fera renaître la saga de ses cendres. Si vous avez d'autres jeux intéressants sous le coude (et il y en a en cette année 2017), ne vous privez pas ! ;)
|
Retour | Informations
Même saga
Même éditeur
Disponible
|