9 Février 1996
JAP |
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Technique |
Etat : NTSC-J (import)
Média : Cartouche
Durée de vie : 30 heures et +
Textes : Japonais
Difficulté : Moyenne
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Avis RPG Soluce |
Quand l’empereur Sauzer de l’empire Grambellos décide de se la jouer conquérant en allant titiller ses voisins de chez Kahna et en enlevant leur princesse, le capitaine Byuu se voit obligé de passer par la résistance pour rétablir la paix. Capitaine d’un célèbre détachement armé combattant à dos de dragon, le jeune homme sera assisté par toute son escouade afin de sauver la princesse yoyo, dont il est évidemment amoureux. Parallèlement, de sombres évènements semblent remuer le monde lui même, et d’anciens dragons de légende sortent de leur long sommeil… Devrait-on y voir un lien avec notre ami Byuu ?
Ne vous fiez pas à ce début d’aventure des plus classiques, Bahamut Lagoon est un RPG tout ce qu’il y a de plus complexe. Chaque personnage de votre large équipe possède ici sa propre histoire ainsi que sa personnalité, qui permettront de développer une histoire bien plus riche qu’il n’y paraît (que l’on aura l’occasion d’explorer à fond grâce à un système de new game +). Mais le gros point fort du jeu reste la présence de dragons venant aider votre équipe. Leur grand intérêt vient de leur capacité d’évoluer en fonction des objets qu’ils ingurgitent (donnez leur une arme, ils gagneront en force, une armure, ils augmenteront leur défense…). Bref, Bahamut Lagoon nous sert un gameplay impeccable nappé d’une sauce graphique comme on n’en a très rarement vu sur Super Famicom.
Un très grand jeu à ne rater sous aucun prétexte. |
Collection |
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Charbovary - 23/01/2014
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17/20
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Bahamut Lagoon est vraiment un excellent T-RPG. Son gameplay est original par bien des points puisqu'il laisse le choix entre attaquer à distance avec des sorts comme dans un FF tactics ou d'engager le ... Suitecombat au corps à corps, l'écran se transformant alors en combat de RPG classique (en 1 tour). Par ailleurs la progression des dragons et celle des personnages, qui lui est liée, est très intéressante. Les interactions avec le décor sont encore un point qui distingue Bahamut lagoon du commun des T-RPG : il est possible de geler l'eau pour créer un pont, de détruire des canons adverses avec de la foudre... les cartes des batailles sont bien construites et permettent de mettre à profit cet élément du gameplay. Néanmoins je reproche à ce jeu une trop grande facilité, sauf dans un des derniers chapitres où des canons ennemis surpuissants obligent à ruser quelque peu. En tout cas, le leveling n'est jamais obligatoire même s'il est tout à fait possible par le biais de combats optionnels. Sur le plan visuel, le jeu est plutôt joli pour le support. Surtout, les illustrations de certains sorts, notamment des invocations, sont de toute beauté. En revanche, l'OST est tout à fait moyenne. Si les pistes jouées pendant les dialogues sont pour la plupart correctes, il en va autrement des musiques qu'on entend pendant les batailles (sur la map). Elles sont répétitives par elles-mêmes et changent en plus très peu pendant le scénario. Si bien qu'elles m'ont vite fatigué. J'ai gardé le scénario pour la fin, car c'est le point sur lequel je suis le moins sûr de mon avis. Il brise pas mal de clichés du J-RPG en installant une ambiance plutôt mature et des personnages "humains", avec les défauts que cela implique. Cela se traduit par le fait que beaucoup de personnages de l'équipe ne s'entendent pas, ou pensent du mal les uns des autres. Ce point rend leurs relations plus réalistes que ce qu'on a coutume de voir dans les jeux japonais. Cette recherche de maturité se retrouve aussi dans l'évocation fréquente du sexe, parfois de manière crédible, parfois beaucoup moins. En tout cas il est plus réaliste de voir des histoires d'amour aboutir plutôt que de voir les amoureux se regarder avec des yeux de merlan frit pendant tout le jeu. Un autre cliché énervant disparaît donc. Il faut cependant signaler que tous les personnages ne sont pas aussi développés que cette présentation pourrait le faire penser. Beaucoup d'entre eux n'ont que quelques lignes de texte. Par ailleurs, le personnage principal est muet, ce qui nuit considérablement à l'intrigue selon moi, car il est impliqué très personnellement dans celle-ci et n'est pas simplement un héros qui sauve le monde et ne connaît quasiment personne, comme dans un dragon quest. Parmi les autres personnages, les plus mémorables sont de loin Palpaleos et Sauzer (la dernière scène de ce dernier est la meilleure du jeu), qui se trouvent parmi les méchants au début. L'héroïne, Yoyo, attire les foudres de nombre d'internautes par son comportement d'adolescente écervelée... et je dois avouer qu'ils n'ont pas tort. C'est bien d'avoir voulu la rendre "humaine", mais lui donner autant de défauts la rend carrément énervante! Elle est égoïste à un point inouï, indécise, capricieuse, rend à peu près tout son entourage malheureux par pure négligence. Enfin, je citerai Sendak, un vieillard particulièrement pervers... Finalement, le plus gros point faible du scénario réside dans sa trame principale. Elle souffre d'un important déficit de crédibilité, sans doute parce que l'univers n'est pas assez bien décrit. On passe d'un pays à l'autre avec très peu d'informations sur le background, si bien que seules les caractères des personnages maintiennent l'attention. Au total, je maintiens que Bahamut Lagoon est un très bon jeu, malgré des défauts pas tout à fait négligeables.
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Bahamut-Omega - 11/01/2014
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19/20
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Fini Bahamut Lagoon en 40 heures en ayant fait 3 des 4 missions optionnelles. J'ai été très agréablement surpris par ce jeu. C'est bien la première fois que je me suis autan amusé sur un T-RPG autre qu'un ... SuiteSRT ou SD Gundam. Déjà, techniquement c'est magnifique. Les décors sont beaux et détaillés, les personnages très bien dessinés, les animations de combat très fluides. Les map sont moins jolies que dans SRT Masou Kishin cela dit. L'OST aussi est très bonne, certains thèmes sont sublimes même, mais pas assez nombreux. L'histoire est un brin classique, mais comporte quelques rebondissements fort sympathiques. Les personnages sont très attachants, certains stéréotypés, d'autres assez originaux. La durée de vie est conséquente, 35-40 heures pour une première partie. Le jeu possède un NG+ permettant d'y rejouer en conservant les niveaux et dragons de la précédente partie. Mais le point fort du jeu est son gameplay. Premièrement son système de combat, qui mélange T-RPG et RPG au tour par tour. Soit on attaque une case juste à coté de la notre et on déclenche un combat au tour par tour, soit on utilise une compétence ou magie (en consommant des PM) et on attaque de loin en visant une case ou une zone. Au début on contrôle 4 unités de 4 personnages. Chaque unité est lié à un dragon. On ne peut pas le contrôler directement, juste lui donner 3 ordres précis. Le système de formation est bien pensé aussi. Une unité est composé de 4 membres. Soit on choisis de maximiser les points forts d'une équipe, mais aussi les points faibles; soit on crées des équipes avec équilibrés, mais sans réels atouts. Par exemple avec 4 mages noirs, nos magies sont 4 fois plus puissante (pour un coût identique en combat longues portés, style T-RPG) mais on est très vulnérable en combat courte porté (style RPG). Les interactions avec les éléments du décors qui sont très importantes. Entre autre, en enflammant une forêt on peut causer de gros dommages aux ennemis pris dans les flammes et créer des passages une fois le feu éteins. Mais surtout, l'élevage de dragon ! Au tout début on commence avec 4 dragons (un par équipe en fait) qui ont chacun un élément dominant. Le principe étant de faire évoluer ses dragons et les nourrissants d'objets (armes, armures, potion ou objets spéciaux). Ils changeront de formes selon les stats augmentés. Si je devais lui trouver quelques défauts, le premier qui me vient c'est justement concernant l'évolution des dragons. Certains statistiques atteignent leur potentiel maximum avant les autres. du coup le dragon utilisera principalement ces compétences les plus fortes, en priorité. Jusqu'à la moitié du jeu, il n'est pas rare de voir le dragon utiliser une magie contre un pauvre ennemis déjà bien affaibli, alors qu'une morsure ou coup de griffes aurait suffit à l'achever. On peut se retrouver très vite à cours de PM. Le jeu est aussi assez facile, il y a peut-être une mission assez surprenante par la puissance des ces ennemis. À part ce sursaut de difficulté, rien de compliqué. Cela dit ce n'est pas plus mal, vu que les dragons sont contrôler par une IA. J'ai regrettais aussi l'absence de menue principale et de sauvegarde lors des phases de préparations avant les batailles. Pour s'équiper, il faut aller voir un marchant par exemple. Et il ne vaut mieux pas se tromper en donnant certains objets au dragon, si le résultat ne nous convient pas, faut recommencer au début du chapitre (ou jouer sur émulateur pour bénéficier des sauvegarde et chargement rapide). Et une dernière chose, les formes ultimes des dragons sont très décevantes (et terme de design), personnellement j'ai du volontairement laisser un stats non maxé pour éviter la transformation. Mais malgré ces petits défauts, j'ai été conquis par ce fabuleux jeu, à faire absolument ;)
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