Legacy of Kain : Dead Sun est l'un des neuf projets reliés à la licence qui a été abandonné par Square Enix. Certes, son « trépas » n'a pas été tout à fait inutile et son mode multijoueur « War of Nosgoth » fut la base du jeu Nosgoth.
NeoGAF a mené son enquête sur ce jeu, et le manager George Kelion de Square Enix a partagé plusieurs détails sur les raisons d'abandon du projet.
« Je pensais que vous voudriez avoir quelques informations sur ce jeu. Je peux confirmer que Dead Sun est un jeu qui était en développement - mais qui a depuis été annulé. Je sais que c'est une nouvelle très décevante à entendre sortie de son contexte, en outre si certains détails sur la question sont avérés, d'autres ne le sont pas.
Vous savez que des projets de jeu peuvent être annulés pour toutes sortes de motifs, et je sais que c'est très dur à déterminer à partir de quelques images et informations, mais au final Dead Sun n'était pas le bon jeu, pour le moment... Mais vous devrez m'en croire sur parole, j'en ai peur.
De toute évidence, ce n'est pas courant de dévoiler le contenu d'un jeu annulé, mais vu la quantité d'images conçues avant l'abandon j'ai pensé que vous pourriez apprécier de voir quelques images issues des précédentes étapes de développement.
Comme vous devez le savoir, nous travaillons actuellement sur un nouveau jeu multijoueur fermement établi dans l'univers de Legacy of Kain, intitulé Nosgoth, dont nous sommes très fiers. Il a grandi en taille et en envergure depuis, et nous en parlerons davantage à l'avenir. Bien que nous ne travaillions pas pour l'instant sur un nouveau jeu solo Legacy of Kain, cela ne signifie pas que ce n'est pas un projet envisageable dans les années à venir. »
Kelion termine sa tirade avec ces fameux artworks de Dead Sun, notamment du protagoniste Gein aux allures de Punisher.
Et pour qu'à l'avenir, plus aucun jeu ne soit abandonné sur la route du succès par des studios sans scrupules, il n'est pas inutile de se souvenir qu'il est toujours possible de soutenir les efforts de la Société Protectrice des Projets de Jeu Vidéo (SPPJV), grâce à des dons et des efforts de sensibilisation de la population.