Relayer (PS4) - 21/06/2022
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13/20
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J'ai fini Relayer sur Ps4. Le T-RPG avec des robots qui n'est pas un SRT et ni un SD Gundam (et ni un Front Mission, petits anges partis trop tôt). Bon dans l'ensemble, c'était assez sympathique. Le jeu ... Suiten'invente, ni ne réinvente rien mais se joue bien. L'histoire est sympa à suivre, même si un peu longue par moment. Le casting, bien qu'un cumul de clichés de la Japanime depuis 1806, est finalement assez réussis. Le gameplay là aussi très classique, les batailles sont un croisement entre Fire Emblem et SRT. La difficulté en monde normal est assez facile, à l’exception du derniers boss qui a des statistiques et techniques démesurés. Et dommage aussi que le RNG soit plagié des Fire Emblem, raté 5-6 fois par batailles des coups à 91% de chance de réussite, c'est un exploit dont je me serait bien passé! Ou que le système de zone de danger (repris encore des FE) soit illisible à cause des teintes de couleurs choisies. Techniquement, il faut éviter la version Ps4 (surtout sur les Fat), ça rame, et parfois ça plante. En promo, il mérite qu'on lui laisse sa chance, surtout que ça semble être le début d'une saga. C'est perfectible, mais ça se joue plutôt bien. 13/20 (sur Ps4, un peu plus sur Ps5 ou steam)
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Astria Ascending (PS4) - 15/01/2022
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16/20
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Il y a quelques jours j'ai finis Astria Ascending (v1.04) sur Ps4 en 42 heures, un peu plus de 90% des quêtes annexes et 13 chasses 20, voilà pour les stats. J'ai plus trop la motivation de faire des avis ... Suitestructurés mais j'ai quand même envie de parler de ce jeu, donc va pour un bon vieux système de +/- + Le système de Job, fixe à la FF XII the Zodiac Age. Pas mal de possibilité de Build pouvant rendre chaque partie différente. Revers de ce système, on peut se retrouver coincer avec un Build qui ne plaît pas, mais bon, faut savoir s'adapter. + Système de combat. Du tour par tour, reprenant le système de plusieurs grande saga comme Final Fantasy, Megaten (les faiblesses et résistances) ou Bravely Default (le cumul de tours). + Les options de conforts. Gestions de la difficulté, réapparition ou non des ennemis vaincus, présence ou non de divers guides, affichage ou non des faiblesses des ennemis,... + Le calibrage de la difficulté et l'I.A. ennemi. Quatre difficultés de très facile à difficile très bien dosées. Avec une I.A. assez intelligente, les ennemis ont une bonne synergie de groupe dans l'ensemble et savent prendre en compte les faiblesses de notre groupe. + La direction artistique. Bien sur, c'est purement subjectif pour le coup, mais je l'a trouve belle est originale. Musicalement on reconnaît bien le travail de Sakimoto toujours très plaisant à l'écoute à mon sens, +/- L'univers du jeu est assez riche. Et chose rares de nos jours, les quêtes annexes sont scénarisées. Si les objectifs restent assez quelconques, le fait qu'elle soient données par des PNJ nommés liés aux héros donne suffisamment envie de le faire et d'en savoir plus sur l'univers au passage. Mais l'histoire elle même ne décolle et est finalement peu originale, voire même surprenante par sa prévisibilité. Je m'attendais à quelques twist scénaristique, mais même pas. +/- Lent au démarrage... Histoire qui ne décolle pas tellement comme je le dis plus haut, mais surtout des premiers donjons assez quelconques. Et contre coup aussi du système de Job Principal+Secondaire+Soutien, au tout début c'est assez classique dans la forme. Mais une fois au chapitre XI, les persos commencent à avoir une partie de Build, les donjons sont plus intéressants à parcourir avec de petites épreuves ou énigmes qui leurs sont propres, Et les boss bien plus passionnant à affronter. Sinon, concernant les bugs (et oui, faut bien en parler) , le jeu est resté longtemps bugés jusqu'à la MAJ 1.04 de mi-novembre 2021. Depuis il était jouables mais certains problèmes persistaient, dont des trophées bloqués. Depuis le 11 et le 13 janvier 2022, les v1.05 et v1.06 sont sorties qui normalement doivent corriger plein de choses dont les trophées. Mais à l'heure actuelle, personne au monde ne semble avoir le Platine et au moins un bug sonore/musicale semble être apparut,... affaire à suivre. 16/20 et peut-être 17/20 si les derniers patch marchent réellement.
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Shenmue III (PS4) - 29/02/2020
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10/20
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J'ai finis Shenmue III sur Ps4 en... je ne sais pas combien d'heures, ça m'a parut long mais ça doit tourner autour de 25 heures. C'est assez épatant de voir comment on peut proposer un scénario si vide, ... Suiteun jeu si répétitif et aussi archaïque (même si c'est en partie assumé). Et vouloir quand même proposer des DLC Payants. Et bien sur une suite car oui, ce n'est pas fini, on est loin de la simple "fin ouverte" initialement prévu, la saga continue à prendre en otage les joueurs. Belle déception quand même. Sans m'attendre à grand chose, j'espérai au moins que l'histoire avance un minimum et rencontrer des persos attachants. Mais il n'en est rien. L'histoire n'avance réellement que dans la dernière heure (très linéaire). Quand aux personnages, dans la première partie ça se résume à Shenhua. Dans la seconde on en rencontre deux ou trois, mais les interactions avec eux sont finalement assez anecdotiques. Ren est même de retours pour combler le vide. Autre chose agaçante, c'est l’impression que Ryo en 18 ans quelques semaines semble avoir oublié tout les acquis de Shenmue II. S'être autant entraîné auprès de grands maîtres d'art martiaux pour se prendre une raclé par un bandit quasi anonyme, c'est triste, voire même rageant. Qu'es ce qui fait que le jeu n'est pas une catastrophe pour autant (toujours de mon point de vu) ? L'ambiance principalement. Ainsi que l'OST et la direction artistique. Et certains choix de gameplay. On retrouve l'identité Shenmue tout de même. Pas de carte ultra détaillée, ni de système de "téléportation" , ni de marqueur de quête. On doit se débrouiller tout seul ! Et le coté "RPG" a un peu été renforcé avec une refonte du système d'entrainement. Dommage que quelques archaïsmes d'époque soit toujours présents, comme le fait de devoir faire quatre action pour regarder l'objet dans un tiroir, avec des animations durant une plombe et peu naturelle. Ou la gestion de l'endurance, plus frustrante et gênante que crédible. Allez! La moyenne pour être gentil, et par pitié.
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Dragon Ball Z : Kakarot (PS4) - 26/01/2020
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9/20
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J'ai finis Dragon Ball Z: Kakarot en 36 heures (scénario hors DLC et la plupart des annexes). Je voulais continuer un peu pour le platine, j'étais à quelques heures de jeu de l'obtenir, mais le jeu a planté, ... Suitesauvegardes corrompues (les deux, l'automatique et la manuelle, allez savoir pourquoi) et automatiquement effacées. Voilà voilà… (D’où la note un peu sévère, mais quand on sort un jeu avec de tels bugs possibles il ne faut pas espérer mieux). En dehors de cette malheureuse expérience de dernières minutes, le jeu souffre de pas mal de défauts en tout genre à mon sens. Pourtant au début, j'étais optimiste. Le jeu est peut-être pauvre techniquement pour le support, mais la direction artistique en cel shading sauve le tout. Le jeu propose (au choix) le doublage original (bien sûr, le jeu n'a pas ressuscité les morts). Ainsi que l'OST originale ! Du moins en partie car des DLC semblent prévus pour la compléter (et oui, les défauts commence à arriver déjà...). Le jeu propose de revivre l'histoire de DBZ, sans ses fillers (pas très grave). Déjà en soit c'est une bonne nouvelle vu que ça ne touche pas à Super. Et de manière assez fidèle dans l'ensemble. Mais la mise en scène est assez sommaire en comparaison des jeux Naruto Shippuuden du même studio. Certaines scènes sont même gâchées par la mauvaise utilisation des OST. Ou certains moments importants sont tout simplement oubliés. La traduction française est assez catastrophique, il n’y a visiblement pas eu de relecture et contextualisation des dialogues. Malgré tout, sur ce point ça reste une alternative sympa à la série de 291 épisodes qui traînent en longueur, ou à sa réadaptation discutable artistiquement. Mais c'est un peu décevant vu le passif du studio qui nous a habitués à mieux. Le système de combat, est tout juste divertissant sur les premières heures de jeu. Il n'est pas aussi nerveux que les jeux de combats DBZ, et sans aucune dimension tactique ou stratégique que sont censé proposer les bons Action-RPG. On a juste une petite gestion des techniques de combats et compétences de soutien. Et un système de Level d'expérience censé permettre une gestion de la difficulté. Sauf que le farming d'expérience est très long et que les combats scénarisés donnent automatiquement de grosse quantité d'exp. Au final, jusqu'à l'End-game nous ne sommes pas vraiment maîtres de tout ça, si on veut diminuer la difficulté il faut farmer longtemps. Si on veut l’augmenter, il faut éviter de faire les quêtes annexes. Concernant le semi Open-World, c’est beau, riche en détail et très fidèle à l’univers. Mais il n’y a rien à y faire (d’intéressant). Collecte de matériaux pour le farm ou le remplissage d’une encyclopédie. Et quêtes annexes de type « fedex » (collecte de matériaux et chasses aux ennemis lambda) qui ont le seul mérite d’être souvent proposées par des personnages de l’univers plutôt que des anonymes. C’est pour moi un immense gâchis de voir un univers si vaste et si jolis être vide à ce point, et le plus gros défaut du jeu à mon avis. Pire encore, le jeu a beau être assez vide, il faudra probablement compter sur des DLC, probablement payants vu le Season Pass proposé dans les e-shop, pour le meubler un peu. Comme ce n’était pas nécessaire dans le jeu de base. Ça sera un sévère 9/20 pour l’instant. 12 ou 13/20 si des patchs sortent et corrigent des bugs, et si des DLC gratuits permettent de meubler un peu le jeu et corriger certaines scènes du scénario. Bref je vous conseille vivement d’attendre de super promotions et d’acheter le Season Pass, ou une éventuelle version complète dans quelques mois. Car en l’état, le jeu est très décevant.
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The Legend of Heroes : Trails of Cold Steel III (PS4) - 07/11/2019
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16/20
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J’ai finis The Legend of Heroes: Trails of Cold Steel III sur Ps4 en 73 heures. Plutôt une bonne surprise dans l’ensemble. Même si je suis assez fan de la saga, le fait que le jeu reprenne la routine militaire ... Suitedu premier épisode, et qu’il y ait un nouveau casting plus jeune avec Rean (héros des deux premiers) devenu leur instructeur, m’ont fait penser que l’histoire allait s’enliser. Mais non, les chapitres étant plus long j’ai moins ressentit le côté négatif de la routine. Et les nouveaux personnages n’étaient pas un prétexte à représenter l’univers de la saga plus que nécessaire. À l’exception du début du chapitre 1, c’est plutôt bien rythmé même. Dommage que la narration tombe dans quelques facilités. Ou que le scénario soit bancal par moment (déjà, un campus créé pour une vingtaine de personne par exemple) ou soit très décevant sur la fin (tombant dans la naïveté). Personnellement, étant happer par l’univers et l’intrigue, j’avoue m’être fait cueillir par quelques scènes. En étant attentif et en connaissant bien les autres jeux de la saga, ou avec le recul, c’est vrai que j’aurai pu prévoir quelques événements. Concernant le gameplay, on retrouve la base solide habituelle qui fait la force de la saga, avec quelques nouveautés majeures qui font la différence : le système d’ "Ordre" sur les alliés et de "Rupture" sur les ennemis. Si au départ ça semble une bonne idée pour donner un aspect stratégique à l’utilisation des Points de Bravoure en combat, dans les faits ça peut potentiellement casser violemment le gameplay. Entre autre, avec certaines combinaisons de Quartz et l’utilisation de certains Ordre, on peut rendre inoffensif les ennemis et enchaîner une vingtaine de tours sans que l’ennemi puisse bouger… Malgré cet équilibrage raté, c’est assez marrant de voir à quel point le gameplay peut-être briser de plusieurs manières. L’autre nouveauté de cet opus, c’est une traduction française. On va dire que le travail est fait… à moitié seulement. Certes on a une traduction faite directement à partir du japonais, pour plus de fidélité. Ainsi qu’un gros travail d’adaptation pour s’approprier la terminologie et éviter des anglicismes ou typicité de la langue japonaise. Malheureusement il manque tout un travail de contextualisation (sachant que le japonais est une langue contextuelle, ça peut être catastrophique). De cohérence entre les différents traducteurs (on voit de nettes différences de qualités et de terminologie employée entre les dialogues doublés, non doublés, les combats, les menus ou les archives). Et plus généralement de relecture et de finition (fautes de frappes nombreuses, ou texte sortant de la boite de dialogue). Bien sûr, on peut comprendre les contraintes liées au temps (délai de travail identique à la traduction américaine). Au manque de personnel (il me semble avoir vu que 6 ou 8 noms crédités pour la localisation française). Ou purement technique (fenêtre de dialogues petites pour la langue française). Ça n’excuse pas tout. On est encore loin des résultats honteux de certaines vieilles traductions. Et le script est respecté à 100%. Mais c’est très dommageable quand même. Heureusement peu de personnes comptaient sur une traduction pour commencer la saga, peu séduisante par ces performances techniques. Ou du moins par ce jeu, un troisième opus. Si je devais résumer mon expérience sur le jeu, je suis assez partagé. Point de vu confort de jeu, ça me semble être un des meilleurs de la saga auquel j’ai joué. Plutôt bien rythmé, avec une VOSTF/VOSTA et un mode turbo. Mais concernant le scénario ou la narration c’est pour moi un des plus décevants, en ce permettant de tomber dans quelques facilités quitte à piétiner par moment l’univers, jusque-là, brillamment construit. Ça reste, à mon sens, un des rares univers de J-RPG qui vaut encore le coup d’être découvert, et c'est là la grande qualité de jeu il tire partie de ça, même si c'est maladroit (de mon point de vue). Je compte bien sur faire le quatrième opus pour avoir le fin mot de l’histoire de l’arc Erebonia, mais avec quelques appréhensions.
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Brave Neptunia (PS4) - 10/07/2019
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14/20
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J'ai finis Super Neptunia RPG sur Ps4 en 19 heures. C'est mon tout premier Neptunia. Je connaissais la série que de nom, mais jusque là elle ne m'avais jamais intéressé ni séduit. Et c'est une bonne surprise. ... SuiteDéjà pour son humour, Neptune se prend réellement pour héroïne de J-RPG à l'ancienne, et casse le quatrième mur très souvent sans s'en apercevoir. Le jeu est bourré de référence à d'autres jeux plus ou moins connus. Et le scénario se permet même une critique, dans la légèreté, sur l'industrie du jeux vidéo et des modes des joueurs. Le gameplay est très inspiré de Valkyrie Profile pour son système de combat et d'exploration, et Final Fantasy IX pour son système d'apprentissage de compétence. Le manque d'originalité peut-être dérangeant au début, mais finalement je m'y suis fait car ça marche bien. Dommage que quelques bugs viennent gâcher la fêtes. Des bugs sonores principalement, une musique qui commence lors d'un écran de chargement, puis recommence dès qu'il est fini. Des phrases qui sont dites deux fois de suite (lors des lv-up ou des sauts). Quelques bug graphiques comme des personnages qui ne disparaissent pas quand ils sont KO, ou une carte qui n'est pas centrée sur la salle que l'on visite. Ou le menu de gestion qui mets du temps à s'afficher. Rien qui ne dérange à la progression dans le jeu, mais qui gâchent un peu le plaisir tout le long du jeu. L'autre défaut majeur, c'est son extrême facilité vers la fin. Plutôt un problème d'équilibrage que d'IA ennemi. Au début, une fois l'équipe complète, il y a un petit pic de difficulté qui demande de maîtriser un minimum le système de combat. En prenant le temps de s'équiper de compétence adéquates pour chaque type espèce de monstres rencontrées dans une zone. Mais au bout d'un moment, on devient tellement fort que même en mitraillant n'importe quelle commande d'attaque avec le mode turbo, on peut s'en sortir. J'ai passé le dernier boss comme ça... J'ai quand même trouvé le jeu plaisant à faire, grâce à son scénario, ces personnages, son humour et sa direction artistique. Le bug (sur Ps4) seront peut-être corrigés. Reste plus que le problème de la facilité.
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Koudelka (PS1) - 22/03/2019
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16/20
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Koudelka finis, en 12 heures. Je voulais affronter le boss optionnel et récupérer une des armes ultimes du jeu, j'ai même récupérer l'arme pour le tuer facilement (en chargeant une save qui indique 11 ... Suiteh 11 min 11 s) mais j'ai passé le point du non retour trop vite. Tant pis... Un jeu à faire plus pour son ambiance assez unique et ses (futurs) liens avec les Shadow Hearts, que la qualité de son gameplay. Avec Koudelka assez "rigide" à diriger à l'écran, et un système de combat très lent et assez facile si l'on améliore intelligemment ces personnages. Très content d'y avoir jouer tout de même. Vu sa durée de vie assez courte, je le recommande au fan de l'univers Shadow Hearts, c'est un petit plus bon à prendre. Et Koudelka est géniale comme héroïne je trouve.
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Drakengard 3 (PS3) - 06/01/2019
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14/20
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Il y a quelques jours j'ai finis Drakengard 3 sur Ps3, en une trentaine d'heures à la louche (sans DLC), avec le platine. Toujours aussi frustrant d'y jouer à cette saga. Je vais commencer par les choses ... Suitequi fâchent, ceux qui se voient le plus. La réalisation date de l'ère précédente. Mais surtout, techniquement c'est honteux. Le patch correctif semble corriger les plantages, mais pas plus. Ralentissement, aliasing, clipping, IA à la ramasse,... bref tout y passe. La direction artistique sauve un peu le tout, avec en tête le chara-design. Concernant le gameplay, c'est mieux que le premier opus. Bon en même temps, c'était difficile de faire pire hein? Mais ça à beau être mieux jouable, ce n'est pas plus captivant. Un coté A-RPG assez quelconque et rudimentaire. Avec quelques phases à dos de dragon (pour les boss notamment) et quelques phases de plateforme nullissime qui agaceront aussi l'héroïne. Ainsi que deux-trois missions typées Rail-shooter, là aussi assez basique. Si tout ça ne vous a pas découragé, sachez que le jeu à quand même quelques points d'intérêts. La richesse de son univers (lié à Drakengard (1) mais aussi NieR et NieR Automata) et son ambiance assez unique, surtout ces temps-ci, comparativement à d'autres J-RPG. L'ambiance est moins glauque et pesante que le premier opus. Elle reste très violente et malsaine mais beaucoup plus drôle. Les punch-line du groupe improbable font mouches, encore faut-il aimer l'humour noir, burlesque, et grivois. Bémol sur la mise en scène qui décline au chapitre 2, mais reste tout de même très correcte, encore une fois si on compare avec d'autre J-RPG. Le pitch de départ du jeu étant: Zero une "invoqueuse", grossière, impudique et violente; veut tuer ces cinq sœurs invoqueuses qui, elles, sont considérées comme des déesses vivantes, après avoir vaincus grâces à leurs pouvoirs les despotes qui gouvernaient le monde. Zero est accompagnée d'un tout jeune dragon (de 7 ans d'âge mental aussi) nommé Mikhail, qui est gentil, naïf et pas encore propre. Ce duo improbable sera rejoint par Dito, jeune homme psychopathe. Decadus un intello sado-masochiste (surtout masochiste). Octa un vieux pervers. Et Cent le beau gosse débile profond. Ces 4 hommes aideront Zero tout en assouvissant leurs fantasmes plus ou moins variés, mais tournant autour du sexe et des massacres. Bien sur il y a une "vraie" raison au voyage de Zero, mais on ne l'apprend qu'à la toute fin du jeu, une fois que les pièces du puzzle se mettent en place. Puzzle qui restera incomplet, car Yoko Taro oblige, le jeu lui-même ne se suffit pas entièrement. Il faut lire certaines nouvelles pour avoir la compilation des différentes fins du jeu, ajoutant quelques infos au passage. Cette "Dérivation E" servira de base à Drakengard (1). Dans les autres points positifs, il y a l'ambiance sonore absolument somptueuse grâce à Emi Evans et groupe MONACA composé entre autre de Keiichi Okabe. Deux noms que l'on retrouve dans les OST très identifiable de la saga NieR. Au niveau du doublage, la version US est exceptionnelle. Tant mieux car même si le doublage original est disponible, il faut payer pour en profiter, je m'en suis donc passé. Pour résumer, à mon sens, on joue à Drakengard 3 pour Yoko Taro et son univers unique. Mais pas pour trouver un bon "jeu".
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Infinite Undiscovery (X360) - 26/11/2018
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7/20
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De mon coté j'ai finis Infinite Undiscovery sur 360. Au bout d'un moment la seule chose qui m'a donné envie de le finir, c'est que l'on m'a assuré qu'il était court en ligne droite. Et c'est le cas, 25 ... Suiteheures en mode normal, en zigzaguant (comprendre = en perdant des heures pour tenter quelques quêtes annexes sans intérêts). Un sous - Star Ocean (heureusement pas du niveau du 5 quand même) qui a mal vieillit. Plein d'éléments repompés de la saga SO, mais sans un minimum de difficulté pour inciter à exploiter l'ensemble du gameplay. Des idées à la con, comme une carte qui se rempli mètre par mètre. Ou les compétences de connectivité Des oublis graves comme l'absence d'un système de téléportation. Un scénario hyper prévisible avec des personnages clichés quand ils ne sont pas transparents. Motoi Sakuraba aux musiques. Doublage US bien pourris. Non en fait, le seul truc sympa, c'est la durée de vie de la partie scénarisé. C'est court, et c'est tant mieux.
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Xenoblade Chronicles 2 : Torna The Golden Country (SWITCH) - 11/10/2018
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15/20
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J'ai finis Xenoblade Chronicles 2: Torna ~ the Golden Country sur Switch en 23 heures. Une des bonnes surprises de l'année, et pourtant je n'y croyais pas trop au départ. Pour faire court, on retrouve ... Suitel'expérience XBC2 mais avec quelques corrections, et pas des moindres. Déjà, il n'y a plus de système de Gatcha/Loterie avec les Lames. On a trois Pilotes avec deux Lames chacun, point barre et c'est mieux comme ça. L'IA arrive maintenant à suivre, chaque persos ont leur rôle et le font bien. Le système de combat a été remanié, les Lames sont contrôlable maintenant. Et les combos de Lames lâchent un orbe à chaque fois, les combats sont donc bien moins longs. Le casting est mieux développé et un peu plus mature (tout en restant dans les codes du "nekketsu" bien sur). Et l'histoire est un peu plus sombre, et un peu mieux rythmé. Il manque encore quelques trucs utiles, comme un encyclopédie ou un bestiaire. Lors de la première partie, il manquerai aussi le choix d'une difficulté élevé et la possibilité de retirer des levels comme dans le NG+ de XBC2. C'était deux options de confort assez pratique. Il y a aussi quelques petites maladresses d'écritures, comme nous obliger à faire quelques quêtes qui étaient présentés comme optionnelles au départ. Probablement pour rallonger la durée de vie de l'extension, ou nous forcer à aimer les PNJ. Mais bon, ces défauts m'ont semblé presque anecdotique par rapport aux améliorations inespérés de cet extension par rapport au jeu de base.
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