Phantasy Star 0 (DS) - 06/01/2010
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11/20
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Bon bon bon bon. Difficile de faire un commentaire digne de ce nom sur ce jeu. Premièrement, il est bon de savoir que je ne suis pas un expert des Phantasy Star, n'ayant jamais réussi à accrocher vraiment ... Suiteà un épisode. Et mes laborieux tests des différents Phantasy Star Online ne sont pas là pour me faire passer pour un pgm des PSO. Bref, c'est le premier Phantasy Star que je finis si on prend la licence dans sa globalité. Deux points à aborder : Le mode solo et le mode multi. Le mode solo : 3 races de personnages. 7 donjons. But : faire passer les humains pour des gentils alors qu'ils étaient vu comme des méchants qui détruisent la planète. Pas très folichon tout ça. Premier problème : la customisation du personnage n'est pas très développé et on se cantonne à utiliser les 4 pauvres têtes ou couleurs disponibles. Bref, on se lance. Et là, c'est le drame. On a droit à du vrai mob bashing comme les mmo coréens savent si bien les faire : Une ville où l'on fait ses emplettes. Une fois faites, on fonce voir le maire pour qu'il lance une scène de blabla qui lance la "main story". On explore un donjon de fond en comble (archi mob bashing), on tue le boss et hop, blabla. Le problème, c'est que le scénario est minable et particulièrement court. 10heures suffisent pour en voir le bout, c'est vraiment peu. On se surprend même à zapper les scènes de dialogues tellement ceux-ci sont ininteressants par moment. Bref, on fait son petit level up dans son coin, comme dans un MMO. On élève son fidèle MAG, on vend des objets et on s'attache à son perso. Mais s'il n'y avait pas eu de scénario, ça aurait été exactement la même chose. Et tant qu'à se lancer dans le level-up, on tate au mode multijoueurs... Le mode multi : Et là, c'est le drame (dans un premier temps). Hormis un mode multi en réseau local, plusieurs choix sont dispos pour ke lide Wi-Fi : Partie online avec des amis (yeah les codes amis de la DS !) / Freeplay / Solo. Ce dernier mode Solo n'a d'ailleurs aucun intérêt, m'enfin... (c'est le mode Offline sans les NPC... Super). Si le mode Ami demande d'en posséder, c'est que ce n'est pas pour moi. (impossible de trouver un pote jouant à phantasy star 0 ).Donc on passe au Freeplay, et là, à force, on s'y attache. Sans savoir pourquoi, on commence à jouer et rejouer. Pourtant, il n'y a ici aucun intérêt réel si ce n'est de leveler. La seule chose que l'on peut faire en freeplay, c'est finir un donjon. On attend 5 minutes de trouver des potes, et hop la console nous fout ensemble dans un donjon pris au pif (ou non) avec la difficulté au pif (ou non). Et c'est parti. On peut même pas parler aux autres, on doit utiliser la dizaine de phrases préfaites (genre 'hello', congratulations, ah ah ah, oh no) et c'est tout. Voilà, on se demande au final pourquoi on y joue. C'est nul, c'est pauvre, les quêtes n'ont aucun intérêt et pourtant on s'y attache et on perd une vingtaine d'heures dessus. Heureusement, il se présent avec une 3D pas mal pour le support (hormis le fait que l'on a sans cesse l'impression de n'être que dans des mini-zones et ces fond de zones pixelisés et laids au possible). mais les musiques sont vraiment mauvaises au point qu'on les coupe après 15 minutes de jeu. Reste l'aspect addictif des Phantasy Star Online qui le font sortir des mauvais RPG. C'est très moyen, mais c'est Phantasy Star Online et c'est prenant à plusieurs. C'est tout.
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Zelda : Spirit Tracks (DS) - 17/12/2009
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11/20
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Zelda TchouTchou est là ! Impossible de le louper celui-là, tant son annonce faisait déjà frémir bon nombre de joueurs... Et bien on peut dire que pour une fois, on ne s'est pas trompé, du moins à mon ... Suitesens. Ce Zelda est bien inférieur à tous les autres, au point où je devais me forcer pour le terminer. Tous les défauts de Phantom Hourglass sont ici présents mais là où on pouvait passer dessus à l'époque, aujourd'hui, ce n'est plus tolérable. Premièrement, le fameux temple du Roi des Mers de Phantom Hourglass, celui qui énervait au plus haut point la majorité des joueurs tant son exploration était ennuyeuse et fastidieuse, est ici de retour avec une version à peine améliorée. Alors certes, dorénavant, nous n'aurons plus à recommencer depuis le début à chaque fois, son exploration. Mais les 30 étages sont ici de trop et les allers-retours entre différents paliers sont d'un ennui sans nom. Deuxièmement, l'exploration en train est totalement ratée. On suit un parcours prédéfini sur lequel on indique seulement la direction à prendre aux intersections. Peu de liberté et donc, finie l'exploration à la zelda où on allait où bon nous semble à tout moment. De plus, c'est exactement la même chose que le bateau dans Phantom Hourglass. Les mêmes ennemis qui attaquent, les mêmes objets à exploser, etc etc... Les dev ne se sont pas vraiment foulés. Et tant qu'on y est, je pousserai un coup de gueule sur la forme : il est en tout point similaire à Phantom Hourglass. Mêmes textures, mêmes personnages, même maniabilité (sauf la roulade qui a été simplifiée, tant mieux), mêmes énigmes, mêmes objets (à 1 ou 2 près), etc etc. Pour peu que l'on ait fait PH peu de temps avant, un sentiment de déjà-vu énorme vous parcourt durant toute la partie. Bref, comme si cela avait été développé en deux jours en prenant pour référence PH et en changeant 2/3 éléments pour faire comme... Ah et la difficulté... Les 4 premiers donjons se terminent en 15 minutes chrono et le 5e ose nous tenir 45 minutes... C'est très faible, d'autant que les boss ne posent absolument aucun problème. Mais à côté de cela, on a ce fameux donjon de la tour des dieux qui rend FOU ! Horrible avec le retour des armures, exactement pareil qu'auparavant... Ah non, maintenant, on en contrôle une, ce qui rend l'exploration encore plus désagréable... BREF ! Beaucoup beaucoup de points négatifs et un sentiment que ce Zelda diverge des anciens. Prenant une toute autre tournure, on s'éloigne vraiment de l'esprit original. Alors que l'on recherchait dans les Zelda une aventure avec un grand A et des scènes épiques au possible (aaah Ocarina of Time....), là, on a à faire à un petit jeu d'aventure en tchoutchou pour gamin sans réel plaisir. Aucune épopée, rien. Cependant, cela mis à part, en le prenant seul et non comme un élément de la saga Zelda, Spirit Tracks se laisse jouer. Le gameplay est bien fichu, comme d'habitude. Tout se manie à la perfection au stylet et les scènes s'enchainent rapidement sans temps mort (si on exclue le train...). La bande sonore est particulièrement bonne (en particulier la musique durant le staff roll à la fin...) et on retiendra donc quelques petits moments de plaisir bienvenus comme le combat de fin, assez prenant bien que trop facile. Ah, et on crachera sur les graphismes, qui, cette fois-ci, sont de trop. Finie la découverte du Link SD, on veut du Zelda du vrai. Mais avant d'en voir le bout..... Zelda est mort, VIVE ZELDA !
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Mario et Luigi : Voyage au centre de Bowser (DS) - 14/12/2009
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16/20
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Mario et Luigi peuvent encore se montrer fièrement dans l'univers des RPG ! Ce troisième opus fait une fois de plus honneur à la saga et démontre encore une fois que nos deux héros moustachus s'adaptent ... Suiteparfaitement au genre. Bourré d'idées en tout genre, d'interactions et de trouvailles utilisant parfaitement le support, cet épisode étonne sans cesse du début à la fin. On ne s'ennuie jamais et chaque partie du jeu diffère de la précédente. Si le scénario reste dans le ton de l'univers Mario, on retiendra surtout son gameplay sans faille, son système de combat original et particulièrement intéractif (mais rapide, pas comme cette chose qu'est Sonic Chronicles...), son univers coloré et toujours agréable à l'oeil ainsi que BOWSER ! Oui, car la grande nouveauté de cet épisode est bien entendu le fait de pouvoir contrôler Bowser. Et il faut dire que le pari est tenu tant le plaisir de jeu avec cette grosse tortue à piques est au rendez vous. Aussi risible que puissant, Bowser ne cesse de dire des anneries pour ensuite aller droit au but par la manière forte. Foufou et hilarant, le mechant Bowser reserve bien des surprises. Quand en plus on sait que ce sont Mario et Luigi qui l'aident à découvrir toute sa force, autant dire que cet opus joue sur l'ironie (cf : dernier écran du jeu, après le staff roll). Bref, 18 heures de bonheur, comme à l'accoutumée avec Mario, et encore un épisode à ne pas rater.
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Gyromancer (X360) - 01/12/2009
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15/20
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Assez amusé par Puzzle Quest, il était normal que je m'adonne un petit peu à Gyromancer. Au final, plutôt agréablement surpris tant je n'ai pas pu en décrocher avant de l'avoir fini ! On reprend ici le ... Suitesystème de Bejeweld (comme Puzzle Quest), mais cette fois-ci dans sa version "twist". Donc les gemmes bougent au sein d'un cercle et toujours dans le sens des aiguilles d'une montre. Un système simple mais extrêmement addictif. Et là où les développeurs ont fait très fort c'est qu'ils ont réussi à gommer les défauts de Puzzle Quest tout en y instaurer de nombreux paramètres rendant le jeu, à mon sens, bien plus riche. Finis donc la lenteur éxacerbante de PQ, ici tout va très vite, au bon vouloir du joueur. Pas d'attente entre les tours de jeu (que l'ordi joue son tour en somme), tout est directement integré au gameplay. Un très très bon point. L'autre point particulièrement rageant de PQ était son côté aléatoire bien trop présent. Ici point de cela, le joueur contrôle tout de A à Z. Finis les crises en gueulant contre l'ordi "IL A TROP DE MOULE". Nop, ici, vous ne pouvez vous en prendre qu'à vous même ! Avec 11 mondes + 1 douzième (sorte d'arène), il y a de quoi faire. D'autant plus que dans chacun il faudra récupérer des prix en réussissant divers objectifs (tuer tel ou tel mob, arriver à 5000 points, etc). Bien fait, bien complet, il faudra juste éviter l'overdose si on enchaine trop de parties. Car répétitif, il est. Hormis cela, les graphismes sont fins et font oublier le côté "cheap" de PQ. Le scénario, même s'il n'est qu'un pretexte, pète un plomb vers la fin et reste agréable (mais ne va pas bien loin). Les musiques ne sont pas en reste et sont de très bonnes qualités et très agréables. Dommage que la musique des combats ne change pas, car elle devient très (trop) redondante sur la fin. Mention spéciale aux musiques de boss, excellentes. Bref, un excellent puzzle RPG, bien réalisé, très prenant et gommant tous les défauts de son mentor, Puzzle Quest. A essayer à condition d'adhérer au principe ! Une note de 15/20 donc, noté en fonction du genre et non pas par comparaison avec tous les autres RPGs. Un bon titre, un bon divertissement qui vaut largement son achat de 1200 MSP !
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Kingdom Hearts : 358 2 Days (DS) - 21/11/2009
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14/20
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Kingdom Hearts 358|2 est un jeu adressé uniquement aux initiés de la saga. Inutile pour un novice de se lancer dedans tellement les liens avec les personnages des deux premiers volets sont étroits. Cela ... Suitedit, pour un joueur assidu de Kingdom Hearts, 358|2 répond à bon nombre de questions laissées en suspens. Le problème, car il y en a un gros, c'est que le déroulement global du jeu est loin d'être homogène. Et comme le dit Luckra 2 posts plus tôt que le mien, tout est concentré dans les dernières heures de jeu. On passe environ 18 heures du jeu à enchainer des missions sans but réel que "d'aider l'organisation". Passés ces 18 heures, le jeu prend une toute autre tournure et le scénario décolle enfin pour se terminer en apothéose avec un combat final de grande envergure (sur DS, c'est assez incroyable). Dommage donc que les sensations de fin de jeu ne soient pas mieux réparties. A cause de cela, il a fallu que je me force à démarrer le jeu bien des fois afin d'avancer un peu plus... Cela dit, le jeu est en lui-même très bien conçu. Le replay value est au rendez-vous pour quiconque trouvera son compte dans ce gameplay typé KH1 (mais après le 2, c'est dur de revenir en arrière). Des missions secondaires en veux-tu en voilà, des épreuves en temps limitées et même un mode missions en multijoueurs pouvant apporter bien des choses en mode solo. Bref, il y a de quoi faire. Question technique, le jeu est une véritable prouesse et nous scotche en permanence. Attention cependant au début du jeu que je trouve en deçà des heures qui suivent. Même à ce niveau le jeu explose à la fin, nous proposant des scènes en synthèse dans tous les sens, des décors en 3D assez énormes et toujours une animation au top. Du jamais vu sur DS. On reprochera simplement le fait que les dev n'aient pas pu y insérer plus de phases doublées. Mais le jeu tant déjà énorme (256Mo), on ne fera pas la fine bouche. Musicalement, il s'en sort très bien aussi, bien que l'on retrouve exactement les même musiques que dans les précédents volets. Au final, après 25 heures de jeu, on ressort tout de même heureux de l'avoir fait, tant cet épisode apporte de réponses sur Roxas et Axel. Malheureusement, il donne tellement envie de relancer KH2 que cela pourrait être un défaut ! :bounce: Mais bon, les 15 premières heures assez mornes et le gameplay rigide (bien qu'explosif sur la fin) contrebalancent le tout et hisse KH au rang de bon jeu sans plus, assez loin de la qualité des deux épisodes PS2 et même de Chain of Mémories.
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Mana Khemia (PS2) - 12/11/2009
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16/20
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FLAY ! Si le jeu devait se résumer à une seule chose, ce serait ce personnage ! Un monstre d'originalité et d'humour avec un doublage jap' d'une qualité rarement atteinte ! Plus de 40 heures passées sur ... Suitece jeu sans arréter d'exploser de rire à chaque apparition de ce perso. Incroyable, jouissif et fin ! Car la particuliarité de ce Mana Khemia, à contrario d'un Ar Tonelico niais, c'est qu'il arrive à nous faire rire de la manière la plus saine qu'il soit. Un véritable humour au second degrés, des quiproquos particulièrement réussis et un absurde permanent du meilleur acabit. C'est sain, nous sommes loin des propos tendancieux / pervers de beaucoup d'autres jeux du moment. Mais Flay n'est pas l'unique personnage attachant et tout le casting est un véritable petit bijou, même Vayne pourtant très cliché au départ se révèle être un personnage attachant et réussi vers la fin du jeu. Un grand bravo donc pour ce casting fabuleux rarement aussi réussi dans un RPG. Pour le reste, nous avons droit à du bon, voire du très bon et jouer à Mana Khemia signifie véritablement s'éclater du début à la fin. + : Le Grow Book / Alchimie. Vraiment très réussis, complets et prenants. + : Les combats complètement fous. Une explosion d'effets permanente. Vraiment réussis. + : Le casting + : Les musiques ! On se surprend souvent à les fredonner. + : Un mélange réussi de 2D/3D.... + : FLAY ! + : FLAY ! + : FLAY ! +/- : Peut être la répétitivité des actions. Pour peu que l'on veuille tout faire, tout se déroule selon ce schéma : Event - Assignements - Jobs - Scènes pour chaque perso - Event. Aucune surprise donc, mais pas vraiment nuisible au gameplay. - : ...Mais toujours ce côté "cheap" toujours présent sur les jeux Gust. L'interface, les sprites, l'animation lors des phases d'exploration me ramènent toujours à penser que j'ai à faire avec un jeu de seconde zone... Au final, une réelle surprise pour moi qui suis assez hermétique aux Gust. Une véritable nouvelle expérience réussie surtout grâce à un casting absolument fabuleux. Assurément mon coup de coeur de cette année !
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Final Fantasy XII Revenant Wings (DS) - 29/10/2009
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12/20
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Un jeu acheté le jour de sa sortie, arrêté quelques jours plus tard, puis repris 2 mois plus tard pour tomber en stand by pendant plus d'un an. Je reprends donc la partie pour battre le boss de fin, tout ... Suitetéméraire que je suis, et hop, petite raclée. Impeccable, je n'avais rencontré aucun problème auparavant. Bizarre. Level 48, je décide de passer au level 60. Je repars le voir. Roustasse again ! OK ! La moutarde me monte au nez. Level 75, je reviens le voir !!! Et je le bats, enfin. Bref, tout ça pour dire que la difficulté est vraiment bizarre et repose souvent sur des détails mineurs et aléatoires (un mob qui apparait sur l'équipe et qui fout le boxon dans le groupe, ou un allié qui meure et c'est la débandade). Ajoutez à ça un gameplay très moyen et surtout très limité. Je lui reprocherai surtout le manque de réactivité pour rentrer des commandes. Le système des gambits (loin de celui de ff12) est minuscule et aurait été bien mieux avec 2 ou 3 gambits configurables. Bref, on galère, on est tout le temps sous pression parce qu'on se démène avec l'écran tactile et il arrive souvent de se tromper de cible ou même de la chercher au milieu de la foule de mobs. Reste ensuite un jeu au graphisme général fort accueillant car très coloré et relativement fin en vue éloignée (hors sprites minuscules et peu animés). Par contre, lors des zoom, c'est vraiment moyen (pixels en veux tu en voilà). Déçu par les effets de lumière et surtout les "limites" des persos vraiment très moyenne alors que particulièrement bien réalisées sur ps2 (mise en scène surtout je parle). Musicalement, on retrouve une majeure partie des titres de son grand frère, donc pour mon plus grand plaisir. Ce qui nous replonge dans l'ambiance du 12, bien aimé. Reste le pire : le scénario. L'idée était bonne, retrouver nos persos après une fin très moyenne de ff12. On se plonge là dedans, et ô malheur, un jeu niais et sans cesse moralisateur. L'horreur. Peu de rebondissements, et la trame même est inintéressante. Bref, déception. Reste une curiosité, bien réalisée et relativement courte, qui proposent quelques heures sympathiques (pour la découverte). Après, on l'oubliera bien vite.
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Zelda : Phantom Hourglass (DS) - 30/09/2009
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16/20
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Curieux de voir comment ils allaient adapter ce Zelda sur la DS, je me le suis procuré dès sa sortie. Et je dois dire que je n'ai pas été déçu, bien au contraire. Il est, à l'heure actuelle, surement le ... Suitejeu exploitant le mieux les capacités de la portable. On s'étonne toujours, durant les 20h de jeu qui vous séparent de la fin, de l'ingéniosité des programmeurs qui ont sur marier une maniabilité excellente et innovante à une des plus grande sagas du jeu vidéo. Tout se joue au stylet, et le nombre d'intéractions possibles avec le micro, le double écran ou même le clapet (pour fermer la DS) est impressionant. 20h de jeu donc, durée de vie relativement faible, mais qui se révèlent au final particulièrement intenses. On ne s'en lasse pas une seule seconde, tout est parfaitement maniable, logique et intuitif. De plus, retrouver les plus grands objets de la saga tels que le marteau ou les bombes le tout au stylet relance une fois de plus l'envie de découverte. Dans la lignée de Wind Waker, pour ne pas dire sa suite directe, le soft propose un scénario simple mais efficace, particulièrement bien mis en scène (vous en prendrez plein la tête sur la fin) et toujours excellement bien animé. Concernant les graphismes, on est ici au top de la DS en 3D, et le soft est d'une beauté à couper le souffle. Grande distance d'affichage, toujours très fluide (hormis 2/3 ralentissements sur quelques boss en double écran), bourré de couleurs, bref, heureux de voir de telles performances sur cette petite console. Revenons aussi sur l'utilisation du double écran, particulièrement bien géré, à l'inverse d'un Final Fantasy III, où on peut intéragir constamment sur les cartes avec moult anotations, où les boss sont pour la majorité étalés dessus, renforçant ainsi l'impression de "boss"... On regrettera cependant la difficulté du soft extrêmement faible. En effet, celui ci se finit quasiment d'une traite, les donjons se finissant en moins d'une heure et où il suffit simplement de suivre le chemin tracé... On est loin des donjons de 10 étages de ALTTP par exemple... Dommage. Ceci dit, Phantom Hourglass est vraiment un excellent jeu et s'inscrit pleinement comme un Zelda majeur de la saga et qui, une fois de plus, arrive à s'inscrire dans l'ère du temps, exploitant les ressources du support, et proposant une aventure fraîche, simple et prenante. Un incontournable du support.
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Lost Odyssey (X360) - 22/09/2009
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18/20
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LE coup de coeur de cette année. J'ai été profondément touché par ce jeu, par sa mise en scène et surtout par les différents personnages. Rares sont les RPG où la narration et les dialogues sont aussi ... Suitefins. Aucune surenchère de dialogues, Lost Odyssey évite les clichés de bout en bout et arrive vraiment à jouer sur nos émotions. Et cela, autant durant l'aventure principale que lors des différents rêves. Je tire mon chapeau à cette narration impeccable, à cette justesse sur le choix des mots, des expressions et surtout à cette pudeur incroyable dont Lost Odyssey fait preuve. Magnifique. On n'oubliera pas non plus ce doublage anglais incroyable (Jansen et Kaim sont fantastiques), cette bande sonore monumentale (je n'avais pas entendu un Uematsu aussi bon depuis FF6 !!), et une mise en scène léchée. Si le jeu pêche par ses graphismes déjà peut être trop dépassés, il n'empeche que la poésie qui se dégage de chaque écran suffit à convaincre de la splendeur de ce monde. Bravo Mistwalker, grâce à vous, j'ai réussi à retrouver des sensations depuis longtemps perdues avec les rpg classiques. Merci.
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The Last Remnant (PC) - 11/09/2009
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17/20
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Le jeu promettait de belles choses sur 360. Une histoire qui débutait vraiment bien, un univers riche, des personnages très réussis et un système de combat vraiment addictif. Seulement tout cela se voyait ... Suitegâché par une technique à la ramasse et de trop nombreux points obscurs dus au fait qu'aucun tutoriel ne nous aide en cours de partie. Ajoutez à cela une lenteur sans nom lors des combats et vous comprendrez que j'ai arrête ma partie sur ce support pourtant adapté. Et pourtant, ce goût d'inachevé nous pousse à replonger dans la version PC. Une version expurgée de tous les défauts cités ci-dessus et où de nombreux éléments ont été ajoutés pour enrichir l'expérience de jeu. Je ne louerai jamais assez la possibilité de mettre un turbo lors des combats permettant d'enchainer enfin de nombreux links de mobs sans rester 1h devant son écran. Alors avec un scénario réussi bien que manquant de développement (on aurait bien plus de rebondissements) et une mise en scène vraiment travaillée (lors des cut-scènes uniquement), et ben, on adhère à mort, on se lance corps et âme dans les quêtes et on prend très vite compte de la richesse incroyable que nous propose le soft. Des quêtes en veux-tu en voilà (quêtes + guilde), des monstres rares, un nombre de personnages à recruter ahurissant et une profondeur de gameplay au niveau des combats rarement atteinte. Malheureusement, le jeu ne pardonne pas et si on est pas armé d'une faq en marge de sa partie, on passe très vite à côté de nombreux points importants. Ajoutez à cela le côté aléatoire du soft qui dérange quelques fois (genre vous éclatez tout le monde depuis 2h sans aucun soucis, et PAM, un combat, game over en 2 tours. Vous reprenez illico votre partie et hop, vous passez ce combat sans soucis. Allez comprendre...) et vous comprendrez d'où vient le point en moins. Bref, un RPG exigeant, difficile comme il faut, mais avec une profondeur de gameplay comme on aimerait en voir plus souvent. Mention spéciale à certains combats qui frisent la démence !
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