Makai Kingdom (PS2) - 11/12/2017
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14/20
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J'abandonne Makai Kingdom sur PSP (version patchée en anglais). Ca me désole parce que c'est un jeu que j'aurais aimé aimer. J'arrive à y jouer, je comprends les tenants et les aboutissants, j'aime bien ... Suitele pitch de départ, la direction artistique et un tas d'autres trucs, maiiiiis y a un tout p'tit problème : je ne m'y amuse pas. Les batailles s'enchaînent sans raison ni cohérence sur des maps générées aléatoirement même en les rejouant. L'IA des ennemis s'avére assez faible et sélective, ils ignorent les guerriers en face d'eux s'il y a un mage (des sacrés tueurs cela dit, normal qu'ils angoissent) ou un healer à l'autre bout du monde, il est facile de péter le jeu en les attirant dans des gorges étroites. Outre cette ode à la boucherie, j'en retiendrai un des game systems les plus complexes sur lesquels j'ai jamais mis les mains. La débauche de classes, skills et stuffs est vertigineuse à n'en plus pouvoir ; un joueur un peu tacticien et appliqué a de quoi crafter les unités les plus mortelles de l'histoire de NIS, là où un joueur plus brutal se contentera des distributions de base et ne jouera pas plus mal (mais il farmera plus). Créer un guerrier armé d'une épée, une marchande avec un nunchaku, une soigneuse avec une seringue, un monstre-carotte armé d'une foreuse ou encore un voleur armé d'un UFO, tout cela est parfaitement possible et chaque combinaison donne différents skills et façons de jouer un personnage. L'approche typique de NIS qui "récompense la fidélité" s'applique ici de façon assez trouble, la réincarnation y étant largement plus fréquente et douloureuse qu'ailleurs. Cependant, "complexe" et "maîtrisé" sont deux choses très différentes. Ma pauvre petite cervelle livrée à elle-même dans l'apprentissage à la dure de toute la profondeur du jeu implore la grâce avant même le 3ème chapitre. Et c'est pas le scénario rapidement redondant, décousu et dépourvu d'enjeux qui va me motiver. Zetta, personnage bien connu des DLC et/ou post-game de Disgaea, il pète la classe, mais son aventure m'indiffère profondément. Aider ce Badass Overlord à récupérer son corps qu'il a lui-même perdu en étant ce qu'il est (càd un abruti) à travers une conquête sans fin de mondes vides créés par des personnages sortis de l'imagination fébrile du catalogue des tropes universels, ne me motive pas autant que d'aider un nabot orgueilleux à réclamer le trône de son père, ni une orpheline kawaii à être acceptée d'un monde qui la rejette. La bande-son signée par les assistants de Tenpei Sato qui sent bien fort le style de Tenpei Sato sans être du Tenpei Sato me laisse également le cul entre deux chaises ; c'est moins recyclé, mais ce n'est pas plus original. Nonobstant, j'ai apprécié l'expérience pour ce qu'elle m'offrait même si je ne l'ai pas terminée, et je suis content que ce jeu existe. De toute évidence, Makai Kingdom a voulu épaissir au maximum le principe de Phantom Brave, ce qui est une louable intention en soi. Pourtant, cela se retourne contre lui car l'épopée de Marona avait un contenu assez dantesque mais moins foutraque, ainsi qu'une prise en main largement plus intuitive (et me faites pas dire ce que j'ai pas dit, ça n'est pas un jeu d'une accessibilité exemplaire pour autant) plus une histoire largement plus entraînante grâce à une héroïne largement plus empathique. A force de verser dans la démesure, il est difficile de ne pas franchir certaines limites.
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Ar Tonelico (PS2) - 19/08/2017
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13/20
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Après la bonne surprise que fut Ar noSurge, il était normal que je m'intéresse aux autres jeux de l'univers ExaPico à commencer par Ar Tonelico, jeu rare et surcoté en 2017. J'en garderai le souvenir d'un ... SuiteRPG qui aurait dû être un naufrage, entre un scénario indigent et très "premier degré", des graphismes à la traîne et des musiques inégales (les bonnes chansons côtoyant des musiques médiocres). Mais ce naufrage fut évité en arrosant le projet de quelques idées qui font la différence... sans transformer pour autant le jeu en chef-d'oeuvre. Un gameplay à la fois dynamique et tactique qui brille de tous ses feux sur ses dernières heures (à la phase 3), des phases de visual novel largement plus subtiles et imagées que l'histoire principale et un univers à peine esquissé (alors qu'on le traverse pourtant en long et en large) qui demande volontiers à être davantage exploité, voilà qui fait d'Ar Tonelico un petit lopin sur lequel il aurait fait bon miser à l'époque. Reste à espérer qu'un jour, cette licence trouvera son public et sa petite lumière, car elle a vraiment les moyens de briller.
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Disgaea D2 : A Brighter Darkness (PS3) - 19/08/2017
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12/20
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Un jeu qui n'aurait pas dû exister, ce qui en fait le moins bon des Disgaea sortis à ce jour. Placé sous le signe du fan-service intensif (et extensif) Dimension 2 n'hésite pas à laisser sur le carreau ... Suiteles nouveaux venus en ne livrant aucun résumé aux joueurs qui n'auraient pas joué à Hour of Darkness, le premier Disgaea. De plus, D2 ne fait qu'aligner les idées qui auraient dû en faire partie mais qui avaient été abandonnées, faute de temps et/ou d'argent. Que ce soit la soeur de Laharl, le body swap ou encore le concert d'idol, tout cela, les créateurs voulaient l'inclure dans le premier opus ; l'anime avait déjà été une première chance de les montrer. Malheureusement, à force d'empiler les idées pêle-mêle, Dimension 2 oublie de leur donner du liant et se retrouve avec une histoire en roue libre qui enchaîne les chapitres sans cohérence ni progression. Sicily, la soeur de Laharl, aurait brillé en sidekick de Vyers pour plusieurs raisons. Mais comme l'intrigue n'est pas écrite autour d'elle, elle se retrouve sous-traitée pour finir dans le décor. Enfin, on arrive au dernier chapitre et merde, y a une histoire à raconter. Difficile de dire si elle avait été prévue dès le départ ou si elle a été inventée au dernier moment, et dans le fond, ça change pas grand-chose. Graphiquement, Disgaea ne s'est jamais foulé, mais Dimension 2 réalise la petite prouesse d'être plus moche que Disgaea 4. Certes, les couleurs sont beaucoup moins tartinées, mais les maps restent anguleuses et la mise en scène régresse en renonçant aux sprites animés qui donnaient un peu de vie aux dialogues à rallonge du 4. L'impression désagréable de jouer au remaster d'un jeu PS1 n'a jamais été plus dérangeante. S'y ajoute que le Netherworld du premier Disgaea était sombre, terne, mais plein de vie et de bonne humeur. Dimension 2, lui, s'avère flashy, ensoleillé et pas spécialement vivace. Musicalement, c'est du Sato pur jus, des remixes et des musiques quelconques. Le gameplay part de la bonne base très solide de Disgaea HoD avec quelques ajouts d'ergonomie (les boutiques), des mécaniques en amont (l'entraînement), du gadget (les relations) et un remplacement du Magichange (la monture). C'est probablement le jeu de la licence où je me suis senti le plus faible, même à la fin du scénario. Les attaques impressionnantes et les animations pétées ne remplissaient plus leur office tant la progression en dent de scie et le manque d'intérêt me bridaient dans mon plaisir. Bref, Dimension 2 partait peut-être de la meilleure intention du monde, à savoir poursuivre les aventures de ce personnage si charismatique qu'est Laharl, mais dans l'ensemble, il aurait mieux fait d'être un remake amélioré de Hour of Darkness. En l'état, Infinite est un jeu tout aussi fan-service, mais largement mieux réalisé et écrit que ce spin-off dispensable. Dommage, car le gameplay demeure solide et bien pensé, mais tout ce qui l'entoure empêchera le joueur un peu trop fan de s'y investir pleinement.
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Demon Gaze (PSVITA) - 19/08/2017
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14/20
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Demon Gaze, derrière son apparence de D-RPG ultra-japanisé au rabais, cache une vraie identité, un plaisir d'exploration bien réel. Les lieux visités ont un certain cachet, certains personnages sont attachants ... Suiteet l'auberge, votre hub, grouille de vie. Les classes présentes sont bien suffisantes pour jouer à votre façon, afin d'arpenter la peur au ventre des environnements où règne en maître l'angoisse de la mort. Pour autant, Demon Gaze est un jeu dans lequel il vaut mieux ne pas se lancer au hasard, tant son contenu sera adoré ou détesté sans concession d'un joueur à l'autre. Outre certains passages très sexués (y compris avec des hommes et de très jeunes filles) le gameplay met quand même pas mal à l'honneur le pur coup de bol. Que ce soit pour les attaques spéciales ou l'obtention du stuff, préparez votre patte de lapin et frottez vos fers à cheval ! Attendez-vous également à quelques monstres qui piétinent le game design pour des joutes plus abrutissantes que valorisantes... Le dungeon-crawler étant un genre-roi sur Vita, il est fortement recommandé de garder ce titre pour le jour où vous voudrez vous mettre à l'épreuve !
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Persona 5 (PS4) - 19/08/2017
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10/20
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Persona et moi, c'est la relation d'amour-haine par excellence. Ce nouvel opus ne déroge pas à la règle. 7 ans d'attente, voilà le délai requis pour nous voir servi un remake de Persona 4 qui aurait très ... Suitebien pu sortir en 2012. Voilà le temps d'attente pour un jeu qui a manifestement claqué tout son budget dans ses 10 premières heures et qui fait mortellement durer les 100 qu'il nous reste à vivre. Voilà le temps d'attente pour un jeu qui ressort absolument tous les contenus de P4, de la trame narrative aux builds des personnages en passant par la structure des liens sociaux, mais qui essaie de le cacher en prenant ouvertement, constamment et consciencieusement son public pour un parterre d'abrutis. Un scénario bourré de facilités, grosses ficelles, jugements de valeur nauséabonds, personnages recyclés et autres joyeusetés vous attendent dans cette aventure qui vous rendra cool en vous présentant un monde de méchants. Pour info, c'est le schéma-type des shônen pour les moins de douze ans. Un gameplay de qualité dans tous les domaines, grevé par de graves incohérences entre les prétentions de l'histoire et les mécaniques en présence. Bref, chacun voit évidemment midi à sa porte, mais pour moi, P5 reste et demeure un jeu qui aurait PU être génial, mais qui s'est dit au final que c'est pas la peine de s'emmerder, puisque la fidélité d'un public prodigue et peu regardant suffira à faire couler l'argent à flots, quant bien même ils sortiraient un jeu abandonné à mi-parcours et développé par-dessus la jambe. Ce qu'est manifestement ce "nouveau" jeu.
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NieR Automata (PS4) - 19/08/2017
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16/20
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Mettre une note pareille à ce jeu, ça me fait mal au coeur, mais voilà, c'est bien le maximum qu'il mérite. Le jeu a beau avoir un niveau technique pas folichon, il jouit d'une esthétique qui déboîte la ... Suitegueule. Les plans larges où la nature a repris ses droits sur la folie humaine sont des plus somptueux, chaque lieu visité est un tableau à lui tout seul. Mention spéciale pour la première arrivée en ville et le château, les deux moments où j'ai vraiment retenu mon souffle. La musique de Keiichi Okabe s'avère moins variée que celle du premier NieR (surtout sur la fin où on bouffe essentiellement des remix) mais elle est d'une puissance qui ne faiblit jamais. L'OST reste et demeure un bijou auditif pour quiconque aime le lyrique et le chant. Malheureusement, ce qui vient tout gâcher, c'est ce gameplay signé Platinum Games (Metal Gear Rising et Bayonetta). C'est probablement le plus gros point noir du jeu. Non content d'être assez limité (deux, trois combos à tout péter) malgré une profondeur à explorer (les combinaisons d'armes), les combats sont parfois extrêmement chaotiques, surtout quand les ennemis sont en surnombre. Difficile de savoir qui tape sur qui quand les chiffres et les effets de lumière volent à tout va comme une nuée de corbeaux. C'est précisément pour ça qu'en dépit du bien qu'il m'inspire, Automata n'arrive pas à me convaincre de monter davantage sa note. L'argument décisif de NieR Automata, sans surprise pour les fans du précédent opus, c'est bien son scénario. La fin A que j'avais vu précédemment n'en couvre pas le tiers du quart, et ce n'est qu'en poursuivant l'aventure qu'on en découvre toute la portée. Jamais je ne pourrai l'associer avec Squix tellement elle prend ses standards à contrepied tout en affichant une qualité largement supérieure à leurs licences phares. Une ode au pessimisme désabusé typique de Yoko Taro, le créateur de Drakengard qui a une vraie vision d'artiste de par ce qu'il présente, d'une part, et comment il le fait vivre, d'autre part. Là où le premier NieR préférait distribuer des pains dans la gueule, on chiale un bon coup et ça va mieux, Automata utilise la beauté de sa noirceur pour prendre sournoisement le joueur à la gorge. On n'a pas les larmes aux yeux devant les rebondissements écrasants, on n'est pas choqué. On est juste... juste là, posé, mais totalement vidé de notre substance. Tout n'est que vice et cruauté, de quoi nous mettre le coeur dans un étau et la cervelle à 10K tours/minute, mais aucune larme ne sort. Car Automata n'est pas larmoyant. Il est le vide et la désolation dans leur expression la plus sublimée. Celle où tout passe par nos mains en échappant à notre contrôle. Notre lutte est âpre, mais futile. Tout ceci n'est qu'une gigantesque raison de nous faire traverser des références philosophiques et des expériences de pensées qui nous prennent vraiment pour un être rationnel et intelligent. Ca fait du bien, mais en même temps, ça fout le cafard. Et c'est pour ça que ce jeu est si adorable... Si vous avez joué à NieR et que vous l'avez aimé, jouez à Automata. Tout comme son grand frère, il parvient à percer l'actualité sombre, molle et bienpensante du genre (FF XIII et Persona 4 étant devenu FF XV, SO V et Persona 5) par un rai de lumière glaçante, désespérée et intellectuelle.
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Summon Night : Swordcraft Story 2 (GBA) - 03/05/2017
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14/20
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Le premier Swordcraft Story avait été un jet de curiosité, lancé sur un coup de tête et très mal parti, mais qui s'était transformé en vraie bonne surprise que je n'avais pas vue venir. Outre son univers ... Suiteindustriel plus développé qu'il n'y paraît, je retiens toujours son histoire et son rythme, d'une qualité bien supérieure à mes attentes. Techniquement, une histoire écrite autour d'un tournoi et d'un donjon unique devrait être mortellement ennuyeuse et répétitive. Chaque jour, nouveaux étages, nouveau combat, du début à la fin, avec des enjeux proches du néant. Je vais pas dire qu'il n'en était rien mais il s'en défendait quand même bien. Néanmoins, ce premier Swordcraft Story restait assez rigide et sentait pas mal le brouillon qui tâte le terrain avec des moyens pas mirobolants. Le genre de "puits de potentiel" qu'on aimerait voir creusé davantage pour mieux étancher la soif des joueurs. Le deuxième épisode inverse pour ainsi dire totalement la balance. En dépit d'une bande-son plus que quelconque, la réal' compte parmi les plus léchées du support avec Sword of Mana et Golden Sun : L'Âge Perdu. Le gameplay opère quelques réajustements, avec un héros légèrement plus agile, plus de technique dans les attaques simples et des combats plutôt plaisants (en dépit de quelques monstres assez retors comme les loups ou les humains). Nonobstant, le fond, lui, est une soupe tiède et fade. L'univers, les personnages, l'intrigue sont totalement rabattus et déjà-vus dans un bon millier de RPG. En résumé, notre personnage "trop bon trop con", aux côtés de sa fidèle Guardian Beast, va partir en quête de plusieurs temples/artefacts pour empêcher la résurrection de Super-Méchant qui veut détruire le monde. Inutile d'aller chercher beaucoup plus loin, et le pire, c'est que pour raconter si peu de choses, ça parle, ça parle, mais qu'est-ce que ça paaaaaarle !!! Ça parle à peu près autant qu'on s'en fout, c'est-à-dire beaucoup ! Le tout n'a même pas le sel d'un fan-service pour réhausser, vu que les caméos peinent à reproduire la surprise et l'intérêt qu'avaient ceux du 1. Note finale : 14/20 parce que j'ai pas envie de nier le plaisir de jeu que j'ai pris sur les combats, mais ça s'arrête là. Jouez au 1 si vous en trouvez le temps et l'envie, mais le 2, ce sera seulement en période de disette d'A-RPG "pop-corn". Mais je reste foncièrement convaincu que vous sortiriez plus grandi de passer 15h à regarder 7 films quelconques...
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Ys : Memories of Celceta (PSVITA) - 08/01/2017
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13/20
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Memories of Celceta pourrait être résumé comme le Secret of Mana de la Vita : une ambiance des plus bucoliques, un scénario carrément prétexte, des personnages quelconques et un gameplay pas mal bourrin. ... SuiteSa réalisation est plus digne d'une PSP en milieu de vie que d'une Vita mais il parvient à ne pas infliger de ralentissements, même en cas de débauche de skills ou de marée d'ennemis. Sa bande-son embaume (ou empeste, c'est selon) les sonorités de la fin de l'ère Shôwa : eurodance, techno, synthé et néon rose. Ses contrôles sont assez simples et le challenge est plutôt faible en Normal. C'est le genre de jeu qui défoule et qui vide le cerveau agréablement, sans plus. Pourtant, Ys : Memories of Celceta garde un argument sous le coude dans son ambiance et son déroulement qui le rend plus profond et empathique qu'il n'y paraît. Au premier degré, c'est juste un RPG lambda comme il y en a des centaines voire des milliers. Mais en profondeur, c'est un jeu qui appelle au sentiment que certains d'entre vous ont connu ou connaîtront un jour. Le retour sur les lieux de notre enfance. Memories of Celceta c'est un peu la version vidéoludique de Omoide wa Okkusenman (okkusenman !) On croit les avoir oubliés, certains les ont bannis, mais nos escapades et nos découvertes d'enfance nous ont formé. Revenir sur ces lieux nostalgiques, c'est un peu comme l'épopée d'Adol ; on se surprend tout en gambadant à déterrer des souvenirs qu'on croyait perdus. Certains sont bons, d'autres ne le sont pas, mais ils ont leur place dans notre être. Memories of Celceta, c'est le trip d'un mec qu'on a forcé à grandir et à refouler, qui revient là où se trouve ce qui l'a usé et brisé. Il pourrait n'en avoir cure et fuir, toujours plus loin de ses souffrances. Il choisit de l'embrasser, d'accepter ce qu'il est autant que ce qu'il a été. C'est la miction entre le plaisir d'un enfant qui découvre le monde et les responsabilités d'un adulte qui a un monde à protéger. Le choix de la forêt comme cadre n'en est que plus pertinent, car c'est l'endroit rêvé pour laisser un gosse crapahuter, errer, découvrir et apprivoiser de nouveaux lieux. Ça n'en reste pas moins un jeu profondément dispensable, à réserver aux temps de disette, aux fans du genre ou aux transports. Contrairement aux apparences, la Vita a bien assez de jeux de bien meilleure qualité et bien plus profonds à vivre pour qu'on n'ait pas à se jeter à bride abattue sur n'importe quoi.
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Fairy Fencer F (PS3) - 31/01/2016
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13/20
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Un jeu qui aurait pu avoir son quart-d'heure entre la fin de la PS2 et le début de la PS3, mais qui sort bien trop tard pour y prétendre. Entre un scénario indolent (mais qui ne se croit pas plus intelligent ... Suitequ'il ne l'est), des personnages hypertrophiés et des musiques peu marquantes, le jeu ne se distingue que par un très bon système de combat qui aurait pu percer davantage s'il avait poussé plus loin la technique, ou placé plus haut le challenge. Dispensable, sitôt joué sitôt oublié, Fairy Fencer F ne manquait pas de matière pour se faire un petit nom, mais il restera à jamais un jeu de l'ombre, destiné aux plus irréductibles des mordus de J-RPG.
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Persona Q : Shadow of the Tartarus (N3DS) - 27/08/2015
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12/20
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Persona Q est un jeu que j'aurais aimé aimer, eu égard à son gameplay très intéressant et son level design brillant. Je citerai également pour mémoire ses graphismes bien sympathiques et les envolées appréciables ... Suitede sa bande son. Mais aimer un jeu qui met un tel point d'honneur à me prendre systématiquement pour le roi des cons en me répétant des évidences en permanence, cela m'est impossible. D'autant plus quand l'histoire n'est qu'un prétexte à inclure toutes les deux minutes une scène inutile et dégoulinante de fan-service. Bref, Persona Q, c'est un jeu qui aurait eu une bien meilleure note s'il ne s'était pas appelé Persona. Car si ses qualités peuvent se retrouver dans à peu près tous les RPG du monde, ses défauts lui viennent bel et bien de son statut de cross-over motivé par le fan-service. Et c'est regrettable.
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