Wild Arms 5 (PS2) - 27/05/2008
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18/20
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N'ayant jusqu'alors gouté qu'au 2 opus ps2, la série des Wild Arms, bien que sympathique, ne m'emballait pas des masses. Pourtant, séduit par de (très) bonnes critiques, je me suis rapidement porté acquéreur ... Suitede ce 5eme épisode; dire que je ne le regrette pas serait un euphémisme. Commençons par les points négatifs (ça ira vite), le jeu propose un scénario très classique et convenu (ce qui ne l'empêche pas d'être, comme souvent, très efficace) tout comme ses personnages, clichés au possible (ce qui, une nouvelle fois, ne les empêchent pas d'être éminemment charismatiques et attachants, chose qui n'était pas le cas des deux derniers Wild Arms). A ce sujet je n'ai pas trouvé Carol et Chuck complètement ratés même si beaucoup moins charismatiques que les 4 autres, quant à leur utilité, elle prend tout son sens lorsqu'on accède au black market (ce qui ont joués comprendront). Enfin, le défaut du jeu, celui qui à fait coulé beaucoup d'encre (comprendre : de pixels), est bien entendu la traduction. Je n'épiloguerai pas là dessus et dirai juste que, pour moi et bien que complètement ratée, cette traduction n'est en aucun cas insupportable et ne constitue certainement pas une raison suffisante de se priver du jeu. Quant aux anglophones, le choix de la langue est proposé lors du lancement de ce dernier. Hormis ces quelques points donc, c'est du tout bon, le jeu est beau (notamment la modélisation des personnages), propose une carte du monde large et réussie, et bénéficie en outre d'une bande son dantesque, aussi variée et complète que réussie. Le système de combat, même si je n'en été déjà pas très client avec WA 4 (mais il semble que je soit le seul) à cependant le mérite d'être original et nerveux. Enfin la durée de vie est très bonne (compter une cinquantaine d'heures en ligne droite), et même si le jeu est très facile (excepté quelques boss au début du jeu qui m'ont vraiment posés problèmes) ; ce à quoi il faut rajouter de nombreuses (petites) quêtes annexes et pas moins de 4 donjons bonus qui combleront les amateurs de défis et de level up, frustrés par la facilité du jeu, avec des boss surpuissants.
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Lunar 2 : Eternal Blue (PS1) - 12/04/2008
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16/20
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Après la bonne surprise Lunar : The Silverstar Story, je me suis tout naturellement essayé à son petit frère, les différentes critiques que j'avais pu lire à son propos m'annonçant un jeu encore plus réussi, ... SuiteVerdict ? Se déroulant quelques 1000 ans après le premier épisode, Lunar 2 : Eternal Blue n'en demeure pas moins sa suite directe et il convient donc d'avoir terminé le premier avant de s'attaquer au second du moins si l'on veut profiter pleinement de l'histoire et de certains rebondissements. Après une introduction particulièrement drôle et réussie, le jeu se lance nous permettant d'incarner Hiro, personnage incomparablement plus charismatique et attachant qu'Alex (rendez vous compte : il parle !!!). Autre bonne surprise les menus ont subis un important lifting et sont désormais beaucoup plus intuitifs et fonctionnels. Le système de combat lui n'a que peu évolué, on retrouve ce mélange RPG/TRPG dont je n'était déjà pas client dans le premier épisode (même si objectivement il est loin d'être mauvais), la difficulté est toujours aussi présente même si rien d'insurmontable. On retrouve Iwadare à la baguette pour une OST classique de ce compositeur, belle et mélodique. On retrouve également la colossale masse de dialogue et l'humour omniprésent (même si légèrement plus grivois que son grand frère, on se dévergonde chez Game Arts ....?) Bien évidemment certains points sont moins positifs : l'histoire est toujours aussi classique (même si elle demeure efficace avec des rebondissements très réussis) et les graphismes sont.....toujours les mêmes. De plus si globalement le jeu se révèle supérieur et plus agréable à jouer que Lunar premier du nom, j'ai regretté que les héros soient légèrement moins réussis et attachants que dans ce dernier (exception faîte de Hiro), ils ne sont pas mauvais, bien au contraire, mais Lunar 1 avait placé la barre très haut. En conclusion Lunar 2 reprend toutes les bonnes idées de son grand frère tout en améliorant certains points (les menus principalement) et se révèle donc plus agréable à jouer malgrès des personnages un rien moins attachants.
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Lunar : Silver Star Story (PS1) - 01/04/2008
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16/20
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Il en va des RPG comme des boîtes de chocolats, l'esthétique ne renseigne pas forcément sur le plaisir en bouche. Ce que cette somptueuse phrase d'accroche tente, péniblement, d'exprimer est que Lunar ... Suite: The Silverstar Story, est bigrement moche....mais également fichtrement prenant (Game Arts allait d'ailleurs garder le concept pour un certain Grandia mais ceci est une autre histoire). Je ne m'attarderai pas ici sur l'aspect graphique, il suffit de savoir que ce jeu est à l'origine sorti sur mega CD et de regarder quelques screens pour se faire une idée du desas... du jeu. A noter cependant, le jeu contient de nombreuses cinématiques anime de très bonne facture. En revanche, là ou le jeu impressionne c'est sur la masse de dialogues proposés (intégralement non traduits), amis de la lecture bonsoir, ici les PNJ ne se contenteront pas de parler du temps qu'il fait ou autre conversation de 4.5 mots, au contraire on à droit à de véritables conversations qui, en outre, réussissent le tour de force, que dis-je l'exploit, d'être très drôles ET de très bon goût (les dialogues entre les membres de votre équipe sont à ce titre particulièrement hilarant). Au niveau des musiques on retrouve Iwadare (compositeur que j'ai appris à vénérer depuis Grandia 2) qui nous gratifie ici d'une OST très réussie et cela tombe plutôt bien puisque la musique tient ici une place importante. Pourtant malgré cela, force est de constater que le début de l'aventure est plus que poussif, la faute à des graphismes d'un autre âge, un héros terne qui ne dit presque pas un mot (un comble en regard du jeu !!), un scénario qui peine à se mettre en place, des menus à l'ergonomie douteuse, un système de combat ni franchement réussi ni vraiment raté, une difficulté importante qui peut décourager. Cependant passé quelques heures la plupart de ces défauts s'estompent : le scénario décolle, l'équipe s'enrichit de personnages haut en couleurs très attachants et réussis, la difficulté retombe un peu.... on est pris par l'ambiance et on ne décroche plus jusqu'au dénouement final. Ainsi, malgré un début ennuyeux et des graphismes dâtés, Lunar TSS se révèle être un jeu particulièrement réussi grâce notamment à des dialogues très nombreux et particulièrement drôles, des personnages hauts en couleurs, une OST très réussie et un scénario classique mais efficace et bien mis en scène.
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Atelier Iris 3 : Grand Phantasm (PS2) - 01/02/2008
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16/20
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Ayant bien apprécié les 2 précédents opus, je ne me suis pas fais prier pour me lancer dans l'aventure Atelier Iris 3 et si le résultat m'a convaincu, nul doute qu'il ne plaira pas à tout le monde. En ... Suiteeffet, ce 3e épisode ne se contente pas de proposer une aventure relativement semblable aux 2 précédentes tout en ajoutant quelques innovations ici et là mais, au contraire, tranche radicalement avec ce qu'avait pu nous proposer Atelier Iris 1 ou 2. Ainsi, nous n'avons pas droit ici à une aventure "classique" qui nous ferait voyager à travers tout un monde afin de sauver princesse, royaume ou planète mais plutôt à un RPG "à quêtes" qui, si le but reste quand même le sauvetage du monde (faut pas charrier non plus), change radicalement la façon de jouer. Nos 2 héros, Edge et Iris (les plus réussis de la série soit dit en passant) sont en effet membre d'une guilde dans une ville dont j'ai oublié le nom mais qui constitue le point central de l'aventure, puisqu'elle est reliée à 5 "afterworlds" peuplés de monstres et où nos héros accompliront les différentes quêtes qui leur seront assignées (dans un temps limité mais qui, en général, suffit largement). Ce système de quêtes possède ses avantages (les quêtes sont généralement intéressantes et permettent d'aider et ainsi de mieux connaître nombre d'habitants, beaucoup de quêtes annexes même si moins travaillées que celles liées au scénario...) comme ses inconvénients (essentiellement le fait de devoir toujours revisiter les mêmes mondes ce qui sur la fin devient vraiment lassant). Au niveau des combats (les ennemis sont visibles et donc évitables, les plus faibles pouvant même être occis sans combattre), tout repose en fait sur la jauge de Burst qui se remplit à chaque coup porté et se vide à chaque coup reçu, une fois cette dernière pleine, la jauge de Skill se remplit et les dégâts desdîtes skills sont démultipliés (le seul moyen de faire des dégâts conséquents aux boss). Cependant le jeu est relativement facile (pas au niveau d'un Ar Tonelico mais pas beaucoup plus dur non plus) et seuls quelques boss (généralement optionnels) peuvent donner du fil à retordre et necessiter une gestion plus serrée de la jauge de Burst). Autre grande nouveauté les Manas ne sont désormais plus nécessaire à l'Alchimie mais permettent d'introduire un système de classes, en effet à chaque nouveau mana récupéré (il faudra battre des boss pour cela), celui ci donnera accès à une nouvelle classe pour Edge ou Nell ainsi qu'une nouvelle invocation pour Iris. Si ce système est relativement alléchant il entraine néanmoins une diminution drastique du nombre de personnages jouables (3 au total mais très réussis et attachants comme tous les personnages du jeu) et de manas (8), si bien qu'on peut se demander si le jeu en vaut vraiment la chandelle. Enfin le système d'alchimie est bien évidemment toujours présent et conséquent (même si je l'ai trouvé plus abordable, un peu plus clair) et constitue une étape indispensable puisque c'est le seul moyen d'avoir accès à des équipements et des objets décents, les différents magasins ne fournissant que le strict minimum (et encore...). Les musiques sont dans l'ensemble réussies et collent parfaitement à la 2D colorée du jeu (les entrées des afterworlds sont superbes), le scénario est intéressant même si le découpage phase de "quêtes"/phases de "missions" (qui font avancer le scénario) a pour effet de complètement hacher le déroulement de celui ci d'autant que les missions sont bien trop courtes surtout en comparaison des phases de quêtes. La durée de vie est quand à elle très bonne surtout si l'on cherche à effectuer toutes les quêtes. Au final, cet Atelier Iris est pour moi le meilleur des 3 mais ne plaira pas à tout le monde du fait de son système de quêtes qui oblige à toujours revisiter les mêmes mondes (même si très réussis) et empêche le scénario d'occuper la place qui lui est dévolue.
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Drakengard 2 (PS2) - 14/01/2008
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16/20
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Après un premier opus réussi mais perfectible, qu'en est il de ce Drakengard 2 ? Contrairement à ce que l'on pourrait penser au début du soft, Drakengard 2 est une suite directe du premier opus (la première ... Suitefin), il est donc plus que conseillé d'avoir terminé ce dernier avant de débuter le jeu (afin de mieux apprécier quelques scènes cultes notamment un certain combat...mais je n'en dirais pas plus). Pour autant ce second épisode possède quelques différences avec son prédecesseur qui ne plairont pas à tout le monde. Ainsi, l'ambiance oppressante et pessimiste si particulière de Drakengard s'est elle un peu étiolée dans ce second opus (il suffit de regarder l'équipe de héros pour le constater), non que le jeu soit gai ou optimiste mais force est de constater que l'aventure proposée est moins sombre, moins torturée ce qui ne plaira pas à tout le monde. Toutefois le scénario est très réussi et complète parfaitement celui du premier opus. Le gameplay a lui aussi subit quelques modifications, la palette de mouvement de Nowe est ainsi plus complète que celle de Caim, l'action est plus fluide et il est donc beaucoup plus agréable de trancher du soldat, ogre et autres vilains. Les personnages, aussi bien les nouveaux que ceux du premier opus (attendez de voir ce que sont devenus Caim ou Mana), sont toujours aussi excellents. Les musiques sont une nouvelle fois très réussies et la durée de vie est très correcte. De multiples fins sont une nouvelle fois disponible mais là ou le premier opus necessitait simplement de remplir quelques conditions afin de débloquer les chapitres bonus, Drakengard 2, lui, impose de refaire entièrement le jeu (avec un niveau de difficulté supérieur), ce qui devient rapidement lourd, inutile et ennuyant (et ce même si l'on conserve toutes les armes acquises dans la première partie). En définitive, Drakengard 2 est un bon jeu, supérieur dans l'ensemble au premier opus même si certains regretterons une ambiance moins sombre et un système de fins multiples redondant et ennuyeux.
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Drakengard (PS2) - 13/01/2008
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15/20
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Sans être à la hauteur des autres franchises de Square-Enix, ce jeu est cependant loin d'être mauvais. Les graphismes sont assez beau (même si la firme nous a habitué à bien mieux) et les cinématiques, ... SuiteSquare Enix oblige, sont sublimes (celle de l'intro est fabuleuse). Le gameplay est assez limité mais la profusion d'armes et surtout l'alternance combats à pied/combats "en" dragon permet de ne pas (trop) se lasser et même s'il est vrai que les missions sont très similaires, elles sont "relativement" courtes ce qui évite de trop s'ennuyer. Le scénario est incontestablement un des points forts du soft, on est bien loin ici d'une ambiance "à la FF" ou même "à la chrono", sombre, oppressant, pessimiste, vous evoluerez ici dans un univers extremement dépressif où la folie, la tristesse et la mort se taillent la part du lion. Les musiques sont bonnes et les personnages, particulièrement réussis consitue une pièce maîtresse de l'ambiance si particulière du soft, d'autant qu'ils sont tous dôtés d'un excellent design ce qui ne gâte rien (Caim est à ce titre particulièrement classe et réussi). Enfin la durée de vie est assez correcte surtout si vous cherchez à débloquer toutes les fins (5 au total, toutes réussies). Au final, Drakengard constitue une incursion plutôt réussie de Square-Enix dans le domaine du beat'em'all, et merite d'être joué ne serait-ce que pour son scénario et son ambiance relativement inhabituelle sur la console, d'autant que l'on peut désormais le trouver à un prix risible.
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Phantasy Star Universe (PS2) - 07/01/2008
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12/20
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Un jeu assez sympathique mais qui possède un certain nombre de défaults très agaçants. Commençons par le positif, le jeu est plutôt beau, les personnages sont variés et assez attachants (bien que le héros ... Suitesoit un adolescent attardé même s'il murit au fil du jeu... un peu), les musiques sont passables et de toutes façon très discrètes. Le scénario quand à lui sait accrocher le joueur (même s'il ne nous épargne pas certains clichés du genre : l'ancienne race d'extraterrestre qui réapparaît avec comme seul but d'éradiquer toute civilisation), mais ce révèle au final être complètement creux, les scénaristes ont manifestement oubliés de donner des motivations aux "méchants" (je fais ici référence au collectif Endrum, qui favorise l'invasion des Seeds sans que jamais l'on ne sache pourquoi), c'est très frustrant et à la limite de la correction. De plus le jeu est "constitué" de 12 missions qui ont pour effet de complètement hacher la progression du jeu et d'enlever toute fuidité à un scénario qui n'en avait vraiment pas besoin. Quand au background, je ne l'ai pas trouvé exceptionnel chaque race est assez uniforme, avec ses caractéristiques et son caractère propre (Newmans => gracieux, plutôt porté sur la magie, Beasts=> brutes au sang chaud, Mech=> arrogants, protectionnistes...), alors certes il y'a de bonnes idées mais dans l'ensemble l'univers n'est ni particulièrement construit ni particulièrement original mais au contraire assez manichéen. Les donjons (un par mission) se révèle répétitif, uniforme et ennuyeux. Quand au gameplay : Ethan peut faire un enchainement avec son arme (certes différent selon chaque type d'arme mais immuable du début à la fin du jeu), faire un coup plus puissant mais qui consomme des PT, utiliser des objets et.... c'est tout, ah si, il peut aussi faire des pas chassés mais tellement lents et inutiles qu'on ne les utilisera pour ainsi dire jamais !!! Pas de saut possible, ni de garde, ni de mouvements d'esquive...etc, etc, ajoutez à cela une visée désastreuse, des caméras souvent mal placées et surtout une IA inexistante d'autant que l'on ne peut même pas donner d'ordre (on finit par s'habituer à voir ses 3 alliés complètement inerte bien qu'encerclés par les monstres ou enchainer 5 soins à la suite lorsque tout les PV sont au max pour ensuite ne plus en faire un seul du chapitre... et la liste est longue). C'est bien simple, à eux 3 vos alliés totaliseront environ 10% des coups portés dans un chapitre. Ainsi, ce Phantasy Star Universe a été une déception pour moi, la faute à des donjons trop longs et uniformes, un gameplay limité et ennuyeux et un scénario qui promet beaucoup mais qui, au final, brasse du vent.
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Ar Tonelico (PS2) - 07/01/2008
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14/20
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Comme avec les Atelier Iris on a affaire ici à un jeu, certes pas transcendant mais fort honnête et qui fait passer d'agréables moments. Le scénario et les personnages sont certes assez conventionnel mais ... Suitele soft comporte suffisemment de bonnes idées pour intéresser le joueur (les Reyvateils, la cosmosphère...). Attention toutefois, à tout ceux qui trouve que FFX ou FF8 sont des jeux à l'eau de rose, passez votre chemin, en effet ici Lyner n'a pas une "prétendante" mais 3, et le bougre roucoule de bon coeur avec chacune d'entre elles (à tour de rôle). Les passages dans la cosmosphère sont à ce titre assez lassant en raison des déclarations à répétition de ces demoiselles devant un héros qui doit déployer des trésors de "niaiserie" pour réussir à ne rien comprendre (ou alors c'est un gros malin qui joue sur tous les tableaux et là il mérite un oscar). Le système de combat aurait quand à lui était intéressant si les ennemis n'étaient pas si faible, ainsi alors que les 3 "combattants" sont en théorie supposés défendre la Reyvateil le temps que celle ci charge puis relâche une magie dévastatrice, en pratique ce sont eux qui ravagent tous les ennemis, la reyvateil se contentant d'achever "pour le fun" le dernier ennemi à court de PV avec une magie 10x trop puissante. Ainsi hormis contre les Boss (et encore) et les ennemis immunisés contre les attaques physiques (très rares) elles n'auront jamais à intervenir, même pas pour les soins. Ajoutons à cela une bande son plutôt réussie (les chants des Reyvateils) mais inégale, une technique dans la plus pure lignée d'Atelier Iris tout comme le système d'alchimie (ou "Grathmeld", même si moins abouti), une durée de vie presque trop longue avec de surcroît deux scénarios différents et de très nombreuses fins (pour les moins courageux, on peut obtenir la première dès la fin de la "phase 2"). Bilan mitigé donc, mais au final Ar Tonelico parvient à faire passer d'agréables moments et c'est tout ce qu'on lui demande en espérant que sa suite parvienne à gommer ses défaults.
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Final Fantasy X 2 (PS2) - 17/12/2007
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15/20
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Souvent on dit d'un bon RPG (généralement à petit budget), "s'il s'était appelé Final Fantasy, il aurait été beaucoup mieux noté" (quelquechose dans le genre). Dans le cas de FF X-2, c'est le contraire, ... Suiteje pense sincèrement que ce jeu aurait été beaucoup plus apprécié s'il ne s'était pas appelé Final Fantasy. En effet, avec du recul, et même si cet opus a été une déception, je ne peut décemment pas le qualifier de mauvais jeux, ni même de jeux passable ou médiocre, pour moi, Final Fantasy X-2 est un bon jeux, et ce, même s'il est sans conteste l'un des pires épisodes de la série et ne fait absolument pas honneur, ni à la licence, ni à son prédécesseur. Alors certes, l'ambiance J-Pop fait grincer des dents, le scénario donne des nausées devant tant de médiocrité (du moins au début, car fort heureusement il finit par prendre de l'ampleur) et les personnages sont superficiels et affligeant de bêtise (encore une fois cela s'améliore au fil du jeu). Toutefois le jeu possède de nombreux atouts : sa technique tout d'abord car même si elle n'a pas beaucoup évoluée depuis FFX le jeux est vraiment très beau et les cinématiques sont une fois de plus à tomber, son système de combat ensuite, l'un des (sinon le) meilleurs de la série, moins stratégique mais beaucoup plus dynamique que celui de son prédécesseur, enfin le système des jobs fait son grand retour pour notre plus grand plaisir. Ajoutons à cela un scénario beaucoup moins niais que ce que l'on pouvait craindre de prime abord (même si très en deçà de ce que l'on est en droit d'attendre d'un FF), et une liberté beaucoup plus important que dans le précédent opus. Ainsi, au final, et avec un peu de recul, on s'aperçoit que FF X-2, n'est pas la bouse infâme décris par certains, mais un bon RPG qui, pour peu que l'on arrive à passer outre certains passages franchements loupés, arrivera à faire passer au joueur de très agréables moments. Finalement, le secret pour apprécier le jeu à sa juste valeur consiste peut-être à ne pas le considérer comme un FF classique mais comme un épisode "à part". Pour finir un petit coup de gueule, on entend souvent dire que cet épisode est un épisode commercial, que Square c'est reposé sur ses laurier ou sur sa licence en nous pondant cet épisode juste pour remplir les caisses. Pour moi, ces affirmations relève du n'importe quoi, si Square avait vraiment voulut faire un épisode "commercial", il nous aurait sortis un épisode dans le même esprit que le X (ce dernier ayant été un gros succès commercial). Au lieu de ça, on à droit à un épisode radicalement différent non seulement de son prédécesseur mais aussi de tout ce qui c'est fait en matière de RPG jusqu'alors, on peut ainsi très bien ne pas aimer ce qu'est devenue Spira ou critiquer l'ambiance (ce qui est mon cas), mais on ne peut pas enlever à Square une vraie volonté d'innovation, de surprendre son public.... avec plus ou moins de réussite, il est vrai (plutôt moins dans cet épisode) mais c'est cette même volonté qui à conduit la firme à progressivement s'éloigner de l'univers Heroic-Fantasy "traditionnel" qui avait fait ses premiers succès pour des ambiances plus punk ou moderne et qui a donnée naissance à de véritables pépites : FF VI, VII ou VIII. FF X-2 est sans doute un épisode raté, mais ce n'est certainement pas un épisode commercial (bien moins que le 9 par exemple, bien que ce dernier soit bien meilleur), car cela reviendrait à nier la formidable capacité qu'à Square à réinventer la série sur presque chaque épisode, chose admirable vu le leadership de Square sur le monde du RPG.
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Zelda : Link's Awakening (GB) - 16/12/2007
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18/20
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Un jeu fantastique, tout simplement. Je me revois encore, gamin (et très con^^) hésitant à l'acheter sous pretexte que 8 instruments à récupérer ça faisait pas beaucoup. Finalement j'ai cédé et QUELLE ... SuiteCLAQUE (10 ans après je m'en souviens encore). Ce jeu réunit tout ce que n'importe quel jeu réverait de posséder : un monde enchanteur, un gameplay incroyablement riche et complet (pour le game boy, attention, c'est pas non plus les opus 64), de très bonnes musiques, un scénario simple mais diablement accrocheur, un peu d'humour... pas de doute c'est bien un Zelda. Après avoir fait naufrage, Link se réveille sur une étrange île, Cocolint, et comprends vite qu'afin de pouvoir la quitter et retrouver Hyrule (et surtout Zelda ^^) il va lui falloir réveiller le mystérieux poisson-rêve dont l'oeuf géant trône au centre de l'île en question. Cependant, rien n'est jamais simple dans un jeu vidéo et, pour arriver à ses fins, notre héros devra commencer par collecter 8 instruments discéminés aux 4 coins de Cocolint. A priori, rien de révolutionnaire donc mais tout ceci n'est que le point de départ d'une incroyable aventure, aussi magique qu'épique, et au final assez génial. Comme dans tous Zelda qui se respecte, on retrouvera des donjeons, des quêtes annexes (aah la quête des coquillages), de (très) nombreuses armes... Ainsi, et malgrès une technique dâtée (on parle quand même d'un jeu de 1993, qui plus est, sortit sur le Game Boy), le joueur est emporté par ce jeu et ne le lâche plus jusqu'à l'écran de fin. Bref, ce Zelda se révèle être, encore aujourd'hui, l'un des meilleurs de la série (et ce n'est pas peu dire), un jeu unique, sans égal sur le support, et dont je ne peut que vous conseiller de vous le procurer au plus vite.
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