Suikoden III (PS2) - 30/08/2015
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18/20
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Grâce à sa sortie sur le PSN européen, j'ai enfin pu m'essayer à ce volet d'une de mes séries préférées. je n'ai pas été déçu du voyage, malgré des graphismes qui ont très mal vieilli (n'étant déjà pas ... Suiteformidables pour l'époque). Le scénario est un régal, du niveau des épisodes II et V. Encore une fois, l'univers est excellemment mis en place, les différentes nations en conflit sont caractérisées de manière crédible et intéressante. Quant à l'histoire principale proprement dite, elle est sans doute encore meilleure que dans Suikoden II, surtout grâce au fait que les personnages principaux sont dans l'ensemble plus charismatiques. C'est notamment le cas des trois héros, parmi lesquels Chris a particulièrement retenu mon attention. Mais même Hugo, qui ressemble aux protagonistes un peu faibles des autres Suikoden, s'en sort bien mieux qu'eux. Les personnages secondaires sont aussi très bien développés. Entre autres, Sgt. Joe, Lucia, Jimba, Percival, Salome, et l'ensemble de l'équipe de Geddoe sont mémorables. L'OST de Suikoden III n'est malheureusement pas de la même qualité que celle de son prédécesseur immédiat. Les musiques de villes/villages sont les meilleures du lot, mais les musiques de combat sont un cran en-dessous (sauf Blade, qui semble tout droit tirée de Castlevania Curse of Darkness), et surtout on remarque l'absence de musique de cutscene propre à accentuer l'émotion dans les moments les plus importants de l'histoire. Le gameplay propose nombre de nouveautés sur lesquels les épisodes IV et V sont globalement revenus, ce qui est dommage. Le système de combat est pourtant une intéressante évolution de celui des épisodes ps1, L'ajout de la position des personnages sur le champ de bataille parmi les éléments tactiques à prendre en compte est une bonne idée. J'en profite pour remarquer que contrairement à ce que la majorité des joueurs suggère, le fait que la magie du feu puisse toucher des alliés ne la rend pas inutile, elle m'a au contraire fait gagner seule une grande partie des combats. Les combats ne sont néanmoins pas sans problèmes : il m'est arrivé deux ou trois fois de voir un personnage tourner en rond sans rien faire alors qu'il était supposé attaquer. Quant au développement des personnages, il reste classique, hormis l'ajout des skills qui enrichissent la personnalisation des combattants. Enfin, j'ajouterais un petit mot sur le mini-jeu théâtral qui est simplement hilarant. Si Suikoden III n'est pas le meilleur épisode de la série, il reste donc bien au-dessus de l'infâme quatrième volet et d'une grande partie de la production de RPG.
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Etrian Odyssey IV (N3DS) - 15/05/2014
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17/20
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Etrian Odyssey IV est le deuxième jeu de la série (après le III) auquel je m'essaie, ce qui me donne quelques points de comparaison. Tout d'abord le scénario n'est pas désagréable, mais l'accent est clairement ... Suitemis sur le gameplay de donjon-RPG. Cela impose une narration très saccadée (les moments importants intervenant surtout à la fin de chaque stratum) et des dialogues très courts, si bien que les personnages sont peu développés et que l'ensemble reste très simple. On ne peut donc pas dire que le scénario soit un atout pour Etrian Odyssey IV même si on peut être curieux de connaître la suite. Graphiquement il n'y a pas grand-chose à reprocher, les monstres en 3D sont jolis. Les illustrations d'attaques auraient cependant pu être quelque peu meilleures, mais le style "old-school" y fait obstacle je suppose. L'OST est fantastique et lasse très peu alors qu'on entend souvent les mêmes. Pour cet épisode le compositeur a enfin abandonné les timbres old-school et son style est bien mieux traduit en utilisant tous les atouts sonores de la 3DS. Mention spéciale aux musiques de la deuxième et de la cinquième stratum. Le gameplay est bien sûr la question principale dans un Etrian Odyssey. Il est très réussi, comme dans l'épisode III. La cartographie caractéristique de la série reste très plaisante. Une nouvelle fois, la difficulté des combats est très équilibrée, tout en ayant globalement baissé. Cette baisse est surtout visible dans la première stratum : alors que la survie est difficile dès le départ dans le III, elle est plus progressive ici ce qui rend l'abord du jeu plus facile pour les débutants. La 6ème stratum (disponible en "bonus" après une première fin) offre une difficulté largement revue à la hausse, ce qui est bienvenu. Un changement notable par rapport aux épisodes précédents est que le labyrinthe principal est plus petit (seulement 3 étages par stratum et même un seul pour l'une d'entre elles), les étages perdus étant remplacés par des "caves" qui ne comportent qu'un étage et dont l'exploration est axée autour d'un thème (par exemple, l'une d'entre elles comporte des FOEs faibles mais qu'il ne faut pas tuer pour éviter l'apparition d'un FOE beaucoup plus redoutable). Ce point est plutôt agréable, d'autant que les étages du labyrinthe eux-mêmes sont en retour plus créatifs que dans le III. Enfin, un mot sur l'équilibrage des classes : comme dans le III, il est globalement réussi, aucune classe n'étant inutile. Il n'est cependant pas parfait puisque les Imperials sont les meilleurs attaquants du jeu, d'assez loin. En avoir deux dans l'équipe est un vrai atout (je me suis contenté d'un seul). Etrian Odyssey IV est donc un jeu de grande qualité que je recommande à ceux qui voudraient s'initier à la série (mais Untold est encore mieux sur ce point, semble-t-il).
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Fire Emblem : Awakening (N3DS) - 29/04/2014
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19/20
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En tant que fanatique de la série, j'ai fini ce jeu le lendemain de la sortie, mais j'ai préféré attendre avant de donner mon opinion pour bénéficier d'un peu de recul, et lire les critiques adressées ... Suiteau jeu. Cependant, si je suis d'accord avec certaines d'entre elles, mon avis reste extrêmement positif. Commençons par le moins controversé : Fire Emblem Awakening est absolument splendide. Le character design est excellent, comme toujours avec la série, mais ce sont surtout les champs de bataille qui m'ont bluffé, d'autant plus que les graphismes n'avaient jamais été le point fort de la série jusqu'ici. L'effet 3D de la console est extrêmement bien utilisé. Et que dire des cinématiques! C'est ce que j'ai vu de plus beau sur console portable. L'OST est pour moi la meilleure de la série, et de loin. Les pistes, bien qu'assez peu nombreuses, sont presque toutes excellentes et certaines sont mémorables. J'apprécie le fait qu'elles soient deux fois plus longues que la moyenne de la série. Mention spéciale au thème du dernier chapitre, peut-être ma musique de jeu vidéo préférée. En ce qui concerne le gameplay, Fire Emblem Awakening mais mélange avec bonheur des aspects de différents épisodes précédents. C'est avec plaisir que l'on retrouve des dialogues de soutien du même niveau que ceux d'un FE7 : pour la plupart bien écrits, ils aident considérablement à s'attacher aux personnages. Lesdites relations de soutien sont très utiles dans les batailles. Elles sont en liaison avec la possibilité d'obtenir des couples ayant des enfants jouables. Le système des générations, beaucoup moins bien utilisé sur le plan scénaristique que dans FE4, ouvre en revanche nombre de possibilités intéressantes en termes de stratégie. La seule vraie nouveauté de FE Awakening, mais elle est de taille, est la fonction Duo, qui permet de regrouper deux personnages sur la même case pour bénéficier de bonus élevés. Passés les deux-trois premiers chapitres, l'on apprivoise très vite ce nouvel atout, qui se révèle vite indispensable. Au total, la complexité tactique est supérieure à celle des autres FE. Il est toutefois possible de faire un reproche au gameplay de FE Awakening : la difficulté n'est pas aussi parfaitement équilibrée que dans FE7 ou Path of Radiance. Certaines techniques permettent de gagner sans réfléchir (le nosferatu tanking par exemple). Et bien sûr, la possibilité de s'entraîner à volonté (très atténuée en mode Expert) permet des abus. Le fait d'ajouter de la complexité impliquait dès le départ ce risque, malheureusement. Venons-en enfin au scénario : je reconnais que la trame principale n'est pas formidable. Les rebondissements, d'ailleurs peu nombreux, sont prévisibles et surtout, les méchants n'ont aucun charisme, contrairement à Nergal, le Chevalier Noir ou Alvis. Cependant, les personnages jouables (sauf, étrangement, Chrom) sont tous attachants, grâce aux dialogues de soutien. L'avatar est particulièrement intéressant, j'apprécie qu'Intelligent System n'ait pas fait le choix d'un protagoniste muet, ce qui aurait été un comble dans un FE. En conclusion, j'ai adoré Fire Emblem Awakening et le recommanderais aussi bien aux personnes connaissant bien les T-RPG qu'à celles souhaitant découvrir ce genre ou la série.
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Breath of Fire IV (PS1) - 24/02/2014
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19/20
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C'est incroyable de constater à quel point on peut changer d'avis sur un jeu en 7 ans. J'avais trouvé BoF IV assez bon sans plus étant adolescent (me fondant sur ce souvenir, je lui avais attribué un 15 ... Suitesur ce site). J'ai complètement changé d'avis en y rejouant à 20 ans. Le jeu est une réussite complète sur le plan visuel, et ce d'autant plus que l'épisode III s'en sortait moyennement sur ce point. L'OST est excellente, et le compositeur a néanmoins eu la modestie de reprendre une pièce de Ravel pour le moment le plus émouvant du jeu. Le système de combat est classique mais efficace et n'est somme toute qu'une reprise de celui de BoF III, avec quelques modification mineures. Ainsi le système de transformations en dragon est simplifié,ce que l'on peut déplorer, alors que le système de maîtres et l'apprentissage des sorts ennemis sont améliorés. La difficulté est dans l'ensemble faible, bien qu'elle augmente nettement dans les 10 dernières heures de jeu. J'ai apprécié la faible fréquence des combats aléatoires, qui laisse le temps d'explorer. C'est surtout le scénario sur lequel j'ai complètement changé d'avis. Je l'ai trouvé d'une exceptionnelle maturité, très sombre et dur (malgré la censure appliquée sur toutes les versions sorties hors du Japon). Le méchant est charismatique, très humain bien qu'il soit censé être un dieu. Et les personnages contrôlables ont tous leur charme, à l'exception peut-être de Nina. Ershin joue parfaitement son rôle de comic relief, vraiment nécessaire tant le scénario ne fait pas de cadeau à tous ces pauvres mortels! Enfin, la trame principale est cohérente et le fait de contrôler alternativement l'équipe principale et Fou-Lu est fantastique. On ressent une impression de puissance immense lorsqu'on contrôle Fou-Lu, qui contraste avec la fragilité du personnage sur le plan émotionnel. Je ne crains donc pas de décerner à ce jeu la place de deuxième meilleur jeu de la PS1, après Suikoden II bien sûr.
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Bahamut Lagoon (SNES) - 23/01/2014
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17/20
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Bahamut Lagoon est vraiment un excellent T-RPG. Son gameplay est original par bien des points puisqu'il laisse le choix entre attaquer à distance avec des sorts comme dans un FF tactics ou d'engager le ... Suitecombat au corps à corps, l'écran se transformant alors en combat de RPG classique (en 1 tour). Par ailleurs la progression des dragons et celle des personnages, qui lui est liée, est très intéressante. Les interactions avec le décor sont encore un point qui distingue Bahamut lagoon du commun des T-RPG : il est possible de geler l'eau pour créer un pont, de détruire des canons adverses avec de la foudre... les cartes des batailles sont bien construites et permettent de mettre à profit cet élément du gameplay. Néanmoins je reproche à ce jeu une trop grande facilité, sauf dans un des derniers chapitres où des canons ennemis surpuissants obligent à ruser quelque peu. En tout cas, le leveling n'est jamais obligatoire même s'il est tout à fait possible par le biais de combats optionnels. Sur le plan visuel, le jeu est plutôt joli pour le support. Surtout, les illustrations de certains sorts, notamment des invocations, sont de toute beauté. En revanche, l'OST est tout à fait moyenne. Si les pistes jouées pendant les dialogues sont pour la plupart correctes, il en va autrement des musiques qu'on entend pendant les batailles (sur la map). Elles sont répétitives par elles-mêmes et changent en plus très peu pendant le scénario. Si bien qu'elles m'ont vite fatigué. J'ai gardé le scénario pour la fin, car c'est le point sur lequel je suis le moins sûr de mon avis. Il brise pas mal de clichés du J-RPG en installant une ambiance plutôt mature et des personnages "humains", avec les défauts que cela implique. Cela se traduit par le fait que beaucoup de personnages de l'équipe ne s'entendent pas, ou pensent du mal les uns des autres. Ce point rend leurs relations plus réalistes que ce qu'on a coutume de voir dans les jeux japonais. Cette recherche de maturité se retrouve aussi dans l'évocation fréquente du sexe, parfois de manière crédible, parfois beaucoup moins. En tout cas il est plus réaliste de voir des histoires d'amour aboutir plutôt que de voir les amoureux se regarder avec des yeux de merlan frit pendant tout le jeu. Un autre cliché énervant disparaît donc. Il faut cependant signaler que tous les personnages ne sont pas aussi développés que cette présentation pourrait le faire penser. Beaucoup d'entre eux n'ont que quelques lignes de texte. Par ailleurs, le personnage principal est muet, ce qui nuit considérablement à l'intrigue selon moi, car il est impliqué très personnellement dans celle-ci et n'est pas simplement un héros qui sauve le monde et ne connaît quasiment personne, comme dans un dragon quest. Parmi les autres personnages, les plus mémorables sont de loin Palpaleos et Sauzer (la dernière scène de ce dernier est la meilleure du jeu), qui se trouvent parmi les méchants au début. L'héroïne, Yoyo, attire les foudres de nombre d'internautes par son comportement d'adolescente écervelée... et je dois avouer qu'ils n'ont pas tort. C'est bien d'avoir voulu la rendre "humaine", mais lui donner autant de défauts la rend carrément énervante! Elle est égoïste à un point inouï, indécise, capricieuse, rend à peu près tout son entourage malheureux par pure négligence. Enfin, je citerai Sendak, un vieillard particulièrement pervers... Finalement, le plus gros point faible du scénario réside dans sa trame principale. Elle souffre d'un important déficit de crédibilité, sans doute parce que l'univers n'est pas assez bien décrit. On passe d'un pays à l'autre avec très peu d'informations sur le background, si bien que seules les caractères des personnages maintiennent l'attention. Au total, je maintiens que Bahamut Lagoon est un très bon jeu, malgré des défauts pas tout à fait négligeables.
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Bravely Default : For the Sequel (N3DS) - 19/01/2014
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15/20
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Au vu des critiques dithyrambiques dont a bénéficié ce jeu, je l'attendais avec impatience. Après 60 heures de jeu, je l'ai fini et il a globalement rempli mes attentes mais n'est pas pour autant le meilleur ... SuiteRPG de la console, ni de 2013, à mes yeux. La direction artistique est excellente et permet au jeu d'avoir un excellent aspect visuel d'ensemble, surtout dans les villes. Dommage que les donjons soient beaucoup moins beaux. L'OST est très bonne, surtout au niveau des musiques de combat. Le scénario est malheureusement une petite déception. Il commence pourtant très fort avec des antagonistes pleins de personnalité (et bien doublés), que l'on découvre l'un après l'autre avec plaisir. Les personnages contrôlés par le joueur sont eux charismatiques même s'ils sont loin d'échapper aux habituels clichés du genre. Le problème est la deuxième partie du jeu, pendant laquelle on doit répéter bon nombre d'actions avec peu de développements sur les personnages secondaires, même lorsqu'on effectue toutes les quêtes qui leur correspondent. Ils sont finalement moins approfondis que ce que j'avais pensé. Quant au scénario principal, il n'avance plus à partir du moment où on sait qui est le méchant, ce qui se produit assez tôt. Le dernier chapitre est sans surprise. Les deux fins possibles diffèrent d'ailleurs peu sur le strict plan du scénario. Le système de combat est le plus gros point fort du jeu. Les possibilités de personnalisation de l'équipe sont nombreuses, et surtout lors des combats eux-mêmes la tactique est omniprésente grâce au système de Brave et de Default. Les boss sont suffisamment différents les uns des autres pour renouveler l'expérience, même dans la deuxième partie. La difficulté est vraiment élevée, ce qui force le joueur à réfléchir régulièrement à de nouvelles stratégies, à condition de ne pas profiter d'une multitude de moyens de rendre le jeu plus facile (mode facile, bravely second, invocation d'amis de très haut niveau...). On peut déplorer le manque d'exploration. La carte du monde est de petite taille, tout comme les donjons, qui ne sont allongés que par un taux de rencontres aléatoires élevé. Le level design de ces mêmes donjons est d'ailleurs peu inspiré. Les villes sont elles aussi trop petites. Au total, un très bon RPG qui a le mérite de fournir une approche renouvelée du système des jobs, bien plus intéressant ici que dans d'autres jeux comme FF V.
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Pokemon Conquest (DS) - 16/01/2014
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11/20
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Pokemon conquest est une véritable déception pour moi. Mais peut-être suis-je trop exigeant avec les T-RPG! Je ne lui reproche ni ses graphismes, ni son character design, qui installent une ambiance réussie, ... Suitemêlée de Pokemon et de samouraïs (je ne parle pas de Nobunaga's ambition puisque je ne connais pas du tout cette série). Il est simplement dommage que les pistes soient trop peu nombreuses. Les graphismes auraient également pu être moins pixelisés sur ce support. Le problème de ce jeu est qu'il ne motive pas à continuer à jouer. Le scénario est minable et le gameplay n'est pas fantastique. Les batailles ne comportent que très peu de tactique, puisque le résultat dépend surtout de la différence de niveau avec l'adversaire. Une fois le scénario principal, qui propose une difficulté relativement équilibrée, terminé, le jeu propose une série de scénarios secondaires. Les effectuer tous hausse probablement la durée de vie bien au-delà de 100 heures. Le problème est que leur difficulté est très mal dosée, et que pour gagner ceux qui se révèlent difficiles, il faut faire "évoluer" ses guerriers afin que leurs pokemons soient plus forts. Les évolutions sont d'ailleurs la seule chose qui reste en place d'un scénario à l'autre. Et les réaliser est très, très long. Sans parler du fait que les 2/3 des scénarios secondaires sont des reprises du scénario principal avec un personnage de départ différent... Avec tout cela, la lassitude s'installe très vite. Je ne conseille donc pas ce jeu, bien qu'il ne soit pas complètement mauvais.
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Pokemon Black (DS) - 16/01/2014
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19/20
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Après un pokemon Diamant/Perle assez faible en ce qui concerne l'aventure solo, cet épisode marque un renouveau et même le sommet de la série à mon goût. Tout d'abord, le scénario présente un vrai intérêt, ... Suitepour la première fois dans un Pokemon. Il n'est pas pour autant exceptionnel à l'échelle de l'ensemble des RPG, mais propose quelques personnages charismatiques et maintient l'attention jusqu'au bout. Par ailleurs, il est soutenu par la meilleure OST de la série. Le compositeur reste toujours le même, mais cette fois-ci il s'est surpassé. Si les musiques de combat ne sont pas hors du commun, les musiques des différents lieux sont souvent mémorables (notamment l'avant-dernière et la dernière musiques de route). J'ai trouvé les graphismes beaucoup plus beaux que ceux des épisodes précédents, ce qui est davantage dû à la direction artistique, le niveau technique restant à peu près le même. Les passages sur les ponts sont par exemple assez impressionnants. Plus généralement, l'univers présente un charme particulier et se révèle là encore le plus attachant de la série, on prend un réel plaisir à explorer ces différentes routes qui ont toutes leur personnalité. Venons-en au plus important pour un Pokemon, le gameplay. L'idée géniale est la suivante : avant d'avoir fini l'aventure principale, on ne peut pas croiser de Pokemons des anciens opus! Ce point est ce qui me fait le plus adorer cet opus. C'est sans doute cela qui donne toute son individualité au background. On a vraiment l'impression d'être dans un autre monde et pas dans le prolongement des épisodes précédents. Ainsi l'aventure solo est un perpétuelle découverte, on ne peut pas s'appuyer sur des combattants déjà connus. En ce sens, c'est un retour aux sensations des tout premiers épisodes. Pokemon Blanc/Noir 2 ne reprend pas cet élément, et c'est en grande partie ce qui le rend plus banal. Vous l'aurez compris, ce jeu fait partie de mes préférés et j'espère, sans doute en vain, que Game freaks nous proposera un autre épisode avec des Pokemons entièrement nouveaux dans le futur.
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Baten Kaitos (GC) - 06/01/2014
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17/20
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La ludothèque de la GC est assez pauvre en RPG, il faut bien l'avouer. Heureusement on y trouve tout de même quelques perles comme ce Baten Kaitos. Les graphismes sont magnifiques!! Les décors pré-calculés ... Suitesont à couper le souffle, grâce à une direction artistique impeccable. L'univers présente une réelle originalité avec des lieux tous plus étonnants les uns que les autres. L'OST est de grande qualité, Sakuraba se présente ici sous son meilleur jour avec nombre de pistes mémorables. Sans doute son meilleur travail avec Eternal Sonata et Valkyrie Profile. Le gameplay, à base de cartes, est intéressant mais pas poussé jusqu'au bout. Vers la fin du jeu je me surprenais à oublier que les combinaisons de nombres sur les cartes existaient tant ils sont superflus pour gagner les combats. Le scénario est sans grande surprise mais se laisse suivre. Certains personnages sont charismatiques, mais cela est quelque peu gâché par un doublage anglais affreux. Pour ceux qui connaissent, c'est à peu près du niveau du doublage français de Jade Cocoon. Les donjons sont plutôt réussis et comportent des énigmes point trop faciles. Enfin, la durée de vie est immense grâce à plusieurs quêtes secondaires retorses. Il est quasiment impossible d'obtenir toutes les cartes en une seule partie.
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Castlevania : Curse of Darkness (PS2) - 05/01/2014
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13/20
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Avec Curse of Darkness, nous sommes en présence du chef-d’œuvre de Michiru Yamane. Il s'agit vraiment d'un bijou, une des meilleures OST du jeu vidéo. Rien que pour cette raison, j'ai apprécié le jeu. ... SuitePour le reste, il s'agit d'un jeu d'action assez sympathique malgré un scénario absent (mais personne n'en attendait beaucoup de ce côté-là). Le gameplay est certes en-dessous des épisodes 2D, comme on pouvait le prévoir, mais s'en sort plutôt bien et parvient à ne pas lasser pendant les quelques heures du jeu (7-8 environ).
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