Chrono Trigger (PS1) - 28/10/2007
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18/20
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Lors de la conception d'un RPG, les développeurs croient bon de combler ce qui fait souvent office de vide scénaristique par de longues et lassantes phases d'exploration, destinées à faire monter la durée ... Suitede vie du jeu aux alentours de 40 à 60 heures pour une partie normale. Pour concevoir Chrono Trigger, SquareSoft a balacé ce principe aux oubliettes, préférant la qualité à la quantité. Et il faudra compter environ 15 à 20 heures de jeu pour avoir le droit d'affronter convenablement le boss de fin sans s'être penché sur les quêtes annexes, et 10 heures de plus (grosso modo) pour couvrir lesdites quêtes. Explication détaillée : SCÉNARIO : Chrono Trigger met en scène un groupe d'explorateurs (malgré eux) du temps qui vont réaliser que la moindre action qu'ils effectuent à une époque donnée aura des conséquences sur l'avenir. Pour ne rien dévoiler de cette histoire ô combien intéressante et excellemment ficelée, je n'en dirai pas plus. Sachez cependant que les rebondissements sont légions, que le rythme ne retombe jamais, et que, chose exceptionnelle, les quêtes optionnelles apportent de nouvelles données scénaristiques, contrairement à une très large majorité de softs qui collent des quêtes juste pour le plaisir d'en mettre... L'histoire est extrêmement riche, et raconte plus de choses en une vingtaine d'heures que la majeur partie des autres RPG (y compris certains Final Fantasy) en près de 60 heures. Le jeu offre plusieurs conclusions, que ça soit tant par les possibilités lors d'une première partie, que lors d'un jeu en "New Game +" (j'y reviendrai plus tard), et chaque fin est cohérente, amusante, savoureuse à souhait. Et jamais on n'a l'impression (sauf peut-être pour une, qui consiste juste en un générique avec des animations rigolottes) d'être pris pour des pigeons. L'humour et la bonne humeur contrastent régulièrement avec la noirceur de certains passages, et ça n'est que pour le meilleur. Le scénario, mérite un bon gros 19/20. EXPÉRIENCE DE JEU : En un mot : excellente. Le gameplay prend pour base le système des Final Fantasy de l'époque avec une gestion des personnages classique et des combats avec jauge d'ATB. On ajoute à cela la possibilité pour les personnages d'effectuer des techniques à plusieurs, poussant le joueur à développer tous ses personnages et expérimenter toutes les combinaisons possibles lors de la constitution de son équipe dans l'espoir de découvrir de nouvelles possibilités. Le rapport [dialogues / temps de jeu effectif] est tout simplement parfait, et jamais on n'aura de longue phase d'exploration ou de dialogues interminable. On ne se lassera jamais d'évoluer dans ce monde. Les labyrinthe ne sont jamais trop longs (sauf peu-être le dernier, mais il reste plus court que la plupart de ce qui se faisait à l'époque, et encore aujourd'hui). Joignez à cela quelques mini-jeux fort sympathiques jamais trop difficiles, et vous obtenez déjà un ensemble quasi-parfait. Et si en plus on considère la possibilité, une fois le jeu fini (avec la "bonne fin" parmi plusieurs) de recommencer en conservant l'expérience de ses personnages et de se voir offrir la possibilité, dans ces nouveaux playthrough, d'affronter le boss de fin à différentes étapes de l'histoire, que ce soit pour le challenge (genre tout au début, lorsqu'on a une équipe de... UN personnage), ou pour le plaisir, et ainsi d'observer des fins totalement différentes de celle que vous aviez vue la première fois, rallongeant ainsi la durée de vie du soft d'au moins le double (soit 60 heures). Un pur bonheur. Ca vaut bien son 18/20 GRAPHISMES : Nous sommes à l'époque de la SNES, alors il serait facile de rire de tels graphismes à l'époque des jeux en "Full-HD". Cependant, on a devant les yeux une perle. A mes yeux, le jeu le plus beau graphiquement de la SNES, devant Tales of Phantasia, Final Fantasy VI et Bahamut Lagoon. Les personnages sont détaillés et expressifs, les monstres tout autant, et les environnements ont beaucoup de personnalité, tantôt joyeux, tantôt glauque. Le tout se marie idéalement et l'oeil est constamment flatté. Donc 19/20 pour ça (on ne met pas 20 parce qu'on imagine bien que mieux aurait peut-être été réalisable). Musique : Un jeu avec des musiques qui me marquent de par leur qualité, c'est suffisamment rare pour que je tienne à le préciser. D'ordinaire, les musiques de jeu (et les RPG ne font pas exception, quoi qu'en disent certains otakus qui vont jusqu'à s'acheter les BO de leurs jeux préférés... ) sont tout juste moyennes, se contentant de ne pas agresser l'oreille de l'auditeur, sans toutefois atteindre une qualité exceptionnelle. La plupart des musiques de Chrono Trigger ne sont que des musiques classiques, telles que précédemment décrites, il existe cependant quelques thèmes entraînants qui vous restent dans la tête (dont un que j'ai entendu récemment joué au saxophone pour illustrer une vidéo présentant les vêtements d'invisibilité que des scientifiques japonais sont en train de concevoir). Ca fera donc un exceptionnel 17/20 pour la musique (je ne donne quasiment jamais de note aussi élevée, mais je suis beaucoup plus sévère quand on touche à ce domaine). Nous avons donc un final à 18,25/20, que je ne pousse pas à 19 (faut pas trop en demander, 18 c'est déjà la meilleure note que j'ai mise à ce jour). Un jeu à essayer absolument (voire à adopter, comme c'est mon cas). Que ce soit sur SNES (faites-le vous prêter avec un adaptateur, ou achetez-le) ou sur PS1 (mêmes instructions en gros, mais il faudra compter avec des temps de chargement pour cette version, les vidéos qu'elles contient pourront aussi vous spoiler sur une grosse révélation de Chrono Cross si vous avez un minimum de jugeotte).
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Final Fantasy XII (PS2) - 24/10/2007
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14/20
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Final Fantasy XII !!! Nous attendions tous ce jeu depuis environ 5 ans... On nous pomettait beaucoup à son sujet, mais pour autant, ce jeu remplit-il son contrat ? Niveaux graphismes, et expérience de ... Suitejeu, assurément ! Niveau musique, pas trop mal. Niveau scénario, non, mais alors pas du tout ! Je commence par le scénario : Ce n'est pas parce que ce jeu est un Final Fantasy que j'en attends plus, ou que je le note différemment des autres RPG... Et j'ai du mal à comprendre que les Final Fantasy récoltent systématiquement des notes quasi-maximales pour leurs scénarii, alors que, pour avoir personellement fini tous les jeux de cette série à l'exception du 3e, il n'y en a que deux ou trois qui ont des histoires de haut niveau. Ce final Fantasy XII ne fait pas exception et a été plus que surnoté pour ce qui touche à son scénario. Je m'explique : Le jeu commence par une cinématique splendide (voir rubrique graphismes) et très bien rythmée, qui nous plante le décor pour une aventure qu'on espère épique. après une phase de jeu d'apprentissage à la conclusion tragique, le joueur jubile en se disant que c'est bon, les rebondissements ne vont pas arrêter de s'enchaîner... Eh bin non ! On prend le contrôle d'un héros un peu niais (mais pas non plus débile comme j'ai pu le lire à droite ou à gauche), qui accessoirement, n'a aucun rôle particulier dans l'histoire, qui va successivement rencontrer un pirate à l'accent hautain qui se prend pour le big boss, une princesse égo-centrique, et un soldat encore très musclé pour quelqu'un qui a passé deux ans sans bouger dans une toute petite cage. Si je ne mentionne pas la copine du héros, c'est parce qu'elle ne sert à rien du tout, et la copine du pirate, c'est parce qu'elle sert à pas grand-chose de plus (mais un peu quand même). Le scénario est banal, et la réalisation tellement molle que les passages sensés être dynamiques sont très ennuyeux. Les personnages sont un peu creux, et les doublages anglais n'aident pas à dynamiser le tout (on a l'impression que les acteurs ne sont pas convaincus). Au final, le seul personnage qui m'a touché un minimum est le Juge Gabranth... Un méchant... L'histoire est sans surprise particulière, et jamais on a vraiment envie de connaître la suite parce que les questions n'arrêtent pas de se bousculer dans notre tête. La fin est tout aussi molle que le reste (même la scène à la Star Wars introduisant le final, avant les boss et tout ça, est soporifique et mal réalisée). Je ne peux même pas mettre la moyenne à un ratage pareil... 7/20. Graphismes : Sans conteste une réussite ! Nous avons devant les yeux le premier Final Fantasy en Full-3D, et le résultat est spectaculaire. Par contre le niveau de détails élevé couplé à un alliasing constant donne parfois un résultat désagréable (mais pas au point de ce qu'on pouvait voir dans FFX-2). Chaque nouvel environnement est un plaisir pour les yeux, et on n'a de cesse d'en redemander. Les cinématiques, bien que molles (excepté celle qui ouvre l'histoire), sont toutes très belles, mais on notera que les graphistes ont fait moins d'efforts de ce côté-là : les cheveux des personnages, par exemple, ressemblent à de gros blocs de plastique. Ca mérite facilement un 18/20 Musique : Globalement une réussite. Cependant, il n'y a pas de thème marquant, pas de thème qu'on fredonne encore quand on repose la manette de jeu. Pas de ratages non plus, aucune musique ne gâche l'ambiance ou ne nous donne envie d'arrêter de jouer. Ca vaut donc un 14/20 (pas plus car rien d'exceptionnel). Expérience de jeu : Ce qu'il y a de bien avec Final Fantasy, c'est qu'à chaque fois, le système de gestion des personnages, et parfois les combats, évoluent. Ici, ces deux aspects sont totalement transformés. Le système de permis est sympathique mais un peu facile (suffit de tuer des millions de monstres de base, dans la zone la plus facile du jeu, pour remplir la grille). Le système de gambits est excellent, mais on regrette parfois qu'on ne puisse pas mettre plusieurs conditions à une action, ce qui simplifierait parfois la vie du joueur. Le système de combats est vraiment bien foutu, très dynamique (mais pas non plus du niveau d'un Tales of sur ce point), et le fait d'avoir couplé les phases d'exploration et de combats un un gros ensemble est très agréable, et on n'est plus à pester à chque nouveau combat. Les environnements sont gigantesques, et absolument pas dirigistes, ce qui était le point le plus négatif de FFX. La progression, n'est pas linéaire (sauf pour l'histoire bien évidemment, mais quand on voit le niveau de celle-ci, c'est pas bien grave), et on peut très tôt explorer beaucoup de zones. Le nombre de donjons optionnels à visiter est impressionnant (plus de 2 !!!), et certaines quêtes annexes, notamment la chasse (quoique très répétitive à terme), prolongent bien la durée de vie du jeu. Ca mérite bien un 18/20. Ca nous fait un final de 14/20, que je ne hausserai pas sous prétexte que c'est un Final Fantasy (ça n'est pas un argument). Autant le JEU est bon, autant l'histoire casse tout.
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Xenogears (PS1) - 24/10/2007
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13/20
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Lors d'une critique de RPG, on a tendance à surnoter un jeu dès lors que son scénario est bon, qu'il est nommé "Final Fantasy...", ou que les cinématiques en mettent plein la vue. Xenogears est à classer ... Suitedans la première catégorie. En effet, dans un Role-Playing Game, le scénario occupe souvent une place importante, mais ça ne fait pas tout... Un RPG est avant tout un JEU, et donc en tant que JOUEUR, on est en droit d'attendre une expérience de jeu ("Gameplay" n'est pas un mot) satisfaisante, sans oublier des graphismes et une ambiance sonore pas trop désagréables (bien qu'accessoires). Je dirais que la plus grande qualité de XenoGears est également son plus grand handicap... Explication détaillée tout de suite : SCÉNARIO : Long à démarrer, le scénario ne devient intéressant qu'à environ 10 à 12 heures de jeu. Passé ce délai destiné à planter le décor, le joueur réalise que le nombre (déjà bon pour un RPG) de questions sur l'histoire qu'il se posait jusqu'alors était ridiculement petit, et chaque introduction d'un nouveau personnage et chaque apparition de certains autres est source de nouvelles interrogations sans toutefois apporter de réponses aux problèmes précédents. Le joueur est donc poussé à continuer à jouer dans l'espoir d'obtenir des bribes de réponses qui n'arriveront que tardivement. Autant vous le dire l'histoire est très bien ficelée, et le tout est cohérent au final. Les personnages sont assez bien travaillés, mais ne deviendront attachants que tard dans l'histoire. Le scénario mérite un bon gros 18/20 (pas 19, parce qu'il en fait trop). Graphismes : Niveau graphismes, le tableau est tout de suite moins idyllique... Les décors de la carte du monde sont corrects, les graphismes des villes un peu moins (et le placement de la caméra est vraiment nul, et le fait de pouvoir la faire tourner n'arrange rien), les décors intérieurs sont les plus soignés. Les personnages ne sont pas particulièrement beau (ils auraient pu soigner leur 2D, l n'y a qu'à voir ce ça donne dans un "Tales of..."), et les Mechas... je ne me prononcerai pas là-dessus (je n'aime pas les mechas, que ce soit dans Goldorak, Evangelion, tout ce que vous voulez, je trouve ça toujours très laid et mal dessiné, et accessoirement vide d'intérêt scénaristique). Seules les cinématiques en dessin animé sont de grande qualité et réhaussent le niveau. Ca nous donne un faible 12/20 (ça fait plus de la moyenne grâce aux cinématiques). MUSIQUE : La musique n'est pas mauvaise. Cela ne veut cependant pas dire qu'elle est exceptionnelle. Rien ne choque l'oreille, on se lassrera cependant des musiques de combats qui sont un peu trop répétitives. Le jeu exploite les silences à la manière du premier Star Wars (celui de 1977), il y a de grands passages sans musique, avec pour seul bruit soit une vibration de moteur, soit un bruit d'incendie, etc... Il en résulte un sentiment d'oppression identique à celui ressenti lorsqu'on regarde le film sus-cité, et ça n'est pas pour nous déplaire. 14/20 c'est correct je trouve. EXPÉRIENCE DE JEU : Là c'est mon gros coup de gueule ! On s'ennuie... Le scénario est très développé, trop développé. On passe sa vie à lire ! Et le peu de temps libre pour diriger les personnages, explorer combattre, etc... est très rebutant... La progression est archi-linéaire, les donjons minimalistes et les combats tellement simplistes qu'ils en sont frustrants. Je vais m'attarder justement sur les combats : Le système repose sur des combinaisons de boutons à entrer pour effectuer des techniques spéciales. OK c'est une bonne idée, tellement bonne qu'on ne fait plus que ça... Les pouvoirs magiques des personnages, en dehors des techniques de soutien, sont totalement inutiles. Lors des combats en Gear c'est pire, le seul facteur déterminant de la victoire est l'équipement de votre machine. Si vous avez toujours l'équipement le plus cher disponible, vous ne pourrez pas perdre. Si par contre vous navez pas ledit équipement, vous n'aurez aucune chance de survivre passé deux combats d'affilée dans certaines phases. Il en résulte un sentiment de frustration rare, et on constate ici que ce jeu a été bâclé. Nous avons sans doute un des meilleurs scénarii de RPG jamais vu, greffé sur un jeu de 2e (voire 3e) division... Cet aspect ne mérite pas plus que 10/20, je mets la moyenne vraiment parce que les développeurs ont fait le minimum syndical. Ca fait un total de 13,5/20 que je me vois au regret de rabaisser à 13 parce que je n'ai pas le sentiment de jouer à un jeu, mais de lire un livre qui m'inflige des phases de "jeu" dirigistes et des combats ennuyeux. Il aurait mieux valu en faire moins au niveau de l'histoire. Si je veux lire autant, je prends un bouquin. J'ai acheté un JEU, et ce n'est manifestement pas ce que j'ai commandé.
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Final Fantasy VII (PS1) - 20/10/2007
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18/20
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Quand je pense à Final Fantasy VII, le premier qualificatif qui me vient à la bouche est "écolo". Le joueur incarne Cloud, mercenaire sans loi ni patrie, engagé par son amie d'enfance Tifa pour aider son ... Suitegroupe d'intégristes écolo-hippies à faire exploser un réacteur Mako, qui fournit de l'électricité à la cité de Midgard. S'ils en arrivent à de tels actes terroristes, c'est que les membres d'Avalanche (c'est le nom de ce fameux groupe), ont réalisé qu'avoir de l'électricité c'est bien beau, mais que pomper l'énergie vitale de la planète pour y parvenir, c'est tout de suite moins joli. Et c'est pourtant ce que font les réacteurs Mako, fabriqués par la multinationale Shinra, qui est accessoirement gestionnaire tyranique du monde (qui semble totalement dépourvu de leaders politiques en dehors d'un petit village de ninjas, paumé sur un continent désert, quelque part à l'Ouest, on se demande bien à quoi ils servent eux dailleurs). Bref après une première mission réussi, Avalanche remet le couvert pour un second réacteur, et là, c'est le drame. Cloud tombe dans un trou, et se réceptionne sans se faire mal (il est juste évanoui, sans doute à cause de l'émotion) dans une église où une jeune fille fait pousser des fleurs (chose rare à Midgard). Ladite fille s'avère être recherchée par la Shinra (la même que tout l'heure) parce qu'elle a le don particulier de pouvoir communiquer avec la planète. Je n'en dis pas plus, le décor est planté pour la plus grande histoire écolo-hippie qu'il m'ait été donné de découvrir. Une histoire riche en rebondissements, mettant en scène les grands classiques du RPG japonnais, à côté de quelques créations originales qui ont tout pour plaire : Un héro tourmenté (un héro est toujours soit tourmenté, soit idiot), un gros barraque soupe-au-lait, un vieux grognon, deux jeunes filles très gentilles (dont l'une à très forte poitrine), un chat qui parle, un jouet télécommandé, une ninja maladroite, et un bonhomme qui dort dans des cercueils (que je me refuse à qualifier de vampire, car rien n'indique qu'il boit du sang). Il y a bien évidemment un méchant très méchant, encore plus que la fameuse Shinra, qui est déjà bien tyranique, et très charismatique (et pas uniquement pour son aspect physique et son sabre tellement démesuré qu'il en est à la limite du ridicule, ben ouais quoi... où est-ce qu'il le range quand il ne l'utilise pas ?). Côté jouabilité, nous avons des phases de déplacements et de combats classiques pour des RPG japonnais. Pour les combats, nous avons un systme à la Final Fantasy tout ce qu'il y a des plus classiques (Points de vie, de magie, attaque, défense, sorts, etc...). On notera quelques nouveautés cependant, comme les limites (quand un personnage a rempli une jauge dédiée, il peut déclencher une attaque surpuissante) ou le fait qu'on ne contrôle plus que trois combattants contre quatre (voire cinq) dans les jeux précédents. Côté gestions des personnages par contre ça innove pas mal (mais ça régresse également beaucoup). La régression pour commencer : on équipe un personnage d'une arme et d'une (et une seule) protection. Cela simplifie un peu la réflexion quand on va dans les boutiques d'équipements, mais en même temps ça retire ce côté prise de tête qui fait le charme de la plupart des RPG, en effet, qui n'est jamais arrivé dans un magasin d'équipement sans avoir suffisamment d'argent pour acheter tous les meilleurs équipements, et qui donc passe 10 minutes à se de mander "Bon alors j'achète quoi ? le casque ou le bouclier ?". Maintenant, place à l'innovation : le système de Matérias. Par défaut, en combat, un personnage sait attaquer, défendre, et utiliser un objet. S'il veut utiliser un sort ou une capacité particulière, il doit placer une matéria permettant l'action désirée sur son arme ou sa protection. Chaque matéria touche un domaine spécifique (sorts de soins, de feu, de foudre, de glace, ripostes et contre-attaques, invocations, augmentations de caractéristiques). Et pour rendre le système intéressant, les matérias gagnent des points d'expérience, gagnent des niveaux (débloquant à chaque fois des nouveautés), et quand une matéria atteint son niveau maximum, une nouvelle matéria identique est créée (de niveau 0 évidemment, sinon c'est pas drôle), ainsi il est possible, avec un peu (beaucoup, voire trop) d'acharnement de se retrouver avec 15 exemplaires d'une matéria censée être unique à la base. Vraiment bien foutu ce système. Niveau graphismes, il s'agissait d'un des premiers jeux de la Playstation, qui plus est un des premiers jeux intégrant de la 3D, donc, bien que le niveau soit moyen au vu de ce qui a été produit par la suite sur cette console, il faut reconnaître que les développeurs s'en sont bien sortis sur ce point. Le choix de combiner décors en 2D pré-calculés et personnages 3D pour les phases d'exploration est excellente. Les déplacements sur la carte du monde, et les combats, sont eux intégralement en 3D et sont bien rendus. Les scènes cinématiques sont d'un niveau correct, mais ont été réalisées avec le même moteur que le jeu normal (un peu amélioré), donc ce ne sont pas des personnages à l'apparence réaliste, mais ils gardent un certain charme. Les effets sont bien rendus lors des combats. Les musiques sont globalement bonnes (voire très bonnes, notamment le thème de la carte du monde, et le thème d'Aeris), mais il y a quelques ombres au tableau, notamment la musique de boss de fin (qui fait un peu musique de cirque, c'est pas mauvais mais trop décallé, et ça sort le joueur de l'ambiance glauque de la fin, c'est dommage). Scénario : 18/20 - Un des meilleurs que j'ai vus à ce jour, très bien mis en scène, et bien ficelé, avec ce qu'il faut de rebondissements, et presque aucune perte de dynamisme. Graphismes : 16/20 - Une 3D déjà bien gérée, la représentation des personnages façon Lego est une bonne idée, et les décors sont tous très bien rendus, et on tous une personnalité propre. Les combats sont assez impressionnants. Musique : - 17/20 pas de mauvaise musique, quelques thèmes marquants, mais quelques choix pas appropriés (même si les morceaux en eux-même sont excellents). Jouabilité : 18/20 - Un modèle du genre, ni trop classique, ni trop expérimental. Ca fait donc environ 17,5 et j'arrondis ça à 18 parce que le tout réuni les vaut largement. Un jeu à essayer d'urgence si ce n'est pas déjà fait. Et en plus il a un message écologique profond.
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Tales of Symphonia (GC) - 20/10/2007
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17/20
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Tales of Symphonia fut le premier jeu de la série "Tales of" sur lequel j'ai posé les mains. Mon achat avait plus été provoqué par le succès qu'il rencontrait et par sa position de meilleur vente Gamecube ... Suitependant plusieurs mois, que par les critiques, que je n'avais absolument pas lues concernant ce titre (sauf les notes, qui tournaient toujours entre 13 et 18 sur 20). SCÉNARIO : Le jeu commence par une toute petite vidéo avec la voix du monsieur qui fait les bandes annonce de films (celui qui a fumé cinquante paquets de cigarettes par jour depuis qu'il a trois ans), qui nous parle d'un arbre de Mana, etc... Du bien lourd pour un RPG japonais, pas original du tout quoi... Après quoi nous découvrons Lloyd, l'idiot du village qui fera office de héros (un héros étant toujours soit idiot, soit tourmenté). Il a pour amis un génie (qui s'appelle Génis, original pour un génie), et l'élue de la régénération du monde (qui s'appelle Colette, mais pas un poil d'accent français pour autant). Le monde dans lequel vit tout ce beau monde est assez instable, et doit être "régénéré" par un élu assez régulièrement. Il y a dailleurs toute une religion qui gravite autour de la régénération du monde, chargée de désigner chaque nouvel élu et de le guider dans sa quête initiatique. Nos trois compères se retrouvent donc poussés à partir à l'aventure pour "régénérer" le monde, et autant vous dire que "régénérer" le monde n'est pas de tout repos, mais la "régénération" du monde est indispensable à la stabilité du monde et c'est pourquoi vous allez le "régénérer"... le monde. Si ma dernière phrase ne vous a pas parue lourde, c'est que soit vous avez moins de 8 ans, soit vous êtes anormalement constitué. Si vous avez eu du mal à supporter de lire cette phrase jusqu'au bout, alors comme moi, vous serez vite lassés par les dialogues des 8 à 10 premières heures de jeu. Heureusement, lors desdites heures, quelques éléments nous font comprendre que l'histoire ne se résume pas à ça, et qu'il y a beaucoup plus en jeu qu'il n'y paraît de prime abord. Ce qui nous pousse donc à continuer, et nous fait aboutir à un énorme rebondissement (auquel pas grand chose permet de se préparer), qui fait changer le ton de l'histoire du tout au tout, autant le démarrage est naïf (limite niais, mais ça ne fait que renforcer ledit rebondissement), autant le reste de l'histoire est sombre et ponctué de plusieurs rebondissements bien trouvés, le scénario met en scène des personnages profonds, et même l'idiot du village du début qui fait office de héros finira par être tourmenté comme il se doit. Un scénario impressionnant de maturité (comme quoi, la maturité n'a pas besoin de personnages représentés de façon réaliste, de gros mots, et de sang, mais ça je crois que certaines personnes sont bien incapables de le comprendre) mais menant à une conclusion assez classique, il faut l'avouer. Il est à noter que de nombreuses petites scènes sont à visualiser (si on le souhaite uniquement) qui permettent de développer la personnalité de chaque personnage, et de les rendre ainsi tous plus attachants les uns que les autres. Cependant si vous faites le choix de lire tous ces dialogues optionnels, il faudra vous armer de patience, et vous préparer à certaines pertes de rythme quand vous enchaînez 5 ou 6 scènes d'affilée. Allez je lui mets 16/20 (très bon scénario, mais démarrage lent et un poil trop niais). JOUABILITÉ : La série des "Tales of" se démarque des autres séries de RPG par ses combats en temps réel façon jeu de baston. Tales o Symphonia ne déroge pas à la règle, et on a droit à des combats hyper dynamiques, à la fois faciles à prendre en main, mais complexes lorsqu'il s'agit de maîtriser toutes les subtilités de ce système, sans toutefois demander au joueur de maîtriser des séries de boutons tirées par les cheveux pour effectuer des attaques spéciales. Ajoutez à cela un développement des personnages personnalisable vers un bord technique ou un bord bourrin (ou les deux combinés), chaque bord offrant son lot de techniques propres (il va falloir faire des choix). Il va de soi qu'on ne contrôle qu'un personnage par combat, mais qu'on peut donner des ordres aux autres, et qu'on peut, via un menu très bien foutu, déterminer avec pas mal de précision le comportement de chaque personnage non contrôlé lors des combats. Les déplacements sur la carte sont eux très bien rendus, la caméra n'est jamais mal placée, la représentation des monstres sur la carte laisse la liberté d'éviter les combats si on le souhaite, et les temps de chargement sont quasi-inexistants, magie du Gamecube oblige. Les phases d'exploration sont parfois ponctuées par de petites énigmes jamais bien compliquées, jamais longues ni rébarbatives. Une fois le jeu terminé, une boutique à la monnaie un peu particulière permet de recommencer le jeu avec de nouvelles propriétés, comme un gain d'expérience accéléré ou ralenti, des monstres plus durs, etc... Conférent au titre une "replay value" conséquente. Ce domaine mérite largement un 19/20. GRAPHISMES : Le style global du jeu est volontairement enfantins, les personnages ne sont pas réalistes, et les décors sont simples. Le tout est en cell-shading, avec un effet de gros coups de crayon. Autant vous dire que le résultat est irréprochable, le tout est homogène, on a sous les yeux un petit bijou graphique, très agréable visuellement, on ne s'en lasse pas. Ca mérite un 18/20. MUSIQUE : Ah ! Là par contre, c'est plus dur. Les musiques sont pour la plupart assez discrètes et collent bien à l'ambiance générale du soft. Cependant, les musiques de combat sont très vite lassantes, et on aura tendance à baisser le son quand on traverse des zones infestées de monstres. Aucun thème n'est mémorable. Certains sont désagréables et peu recherchés (enfin... moins que les autres). Cependant on garde une impression positive au final. Ca mérite tout juste un 13/20 ça... Dommage dommage. On obtient donc un total de...16,5... On dira donc 17 parce que l'expérience est vraiment bonne (et que je suis dans un bon jour). Ne ratez pas ce jeu !
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Final Fantasy VIII (PS1) - 20/10/2007
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14/20
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A mon avis, le point noir de ce jeu est sa mise en scène, qui se veut Hollywoodienne dans le but de toucher un public occidental à tout prix. Il en résulte, et malgré un bon scénario (pas exceptionnel, ... Suitejuste bon... on avait déjà vu mieux avant, et on a vu mieux par la suite, son seul intérêt au final étant réduit à une hypothèse très répandue sur Internet), un jeu déséquilibré, avec des pertes de rythmes à vous dégoûter de progresser si vous n'en êtes pas à votre première partie... Et ce petit côté "Je suis un soldat, on me donne ma mission, alors je remplis ma mission de soldat parce que je suis un soldat et j'aime le travail bien fait", ça fait un peu grosse série B américaine... Le genre de films qui me donnent la nausée... On m'avait promis un scénario mature, et on me sert une mielleuse histoire d'amour et de soldats pour adolescents pré-pubères. Je ne dois pas avoir la même notion de maturité que le reste des joueurs (pour moi la maturité c'est pas juste des personnages aux physiques d'adultes, c'est quand même un peu plus profond que ça). Le gameplay est très bien vu, bien que très perfectible, mais pour un coup d'essai en vue d'une refonte intégrale du système de jeu (qui n'a finalement jamais été effectuée), c'est déjà pas mal, et il est agréable de pouvoir personnaliser à fond les stats de ses personnages, cependant, il est évident qu'une fois les bases assimilées par le joueur, le jeu devient beaucoup trop facile: il suffit de trouver la bonne magie à associer à la vigueur, et hop, les persos font 4 fois plus de dégats qu'avant, une autre à la vie et hop ils ont tous 3000 points de vie de plus, et zou qu'on torche tous les boss comme si c'étaient des monstres de début de jeu. Je regrette le fait que les boss aient le niveau des personnages, parce qu'une fois qu'on l'a compris, on équipe no-combat, on arrive à la fin niveau 20 à tout casser, et c'est plus facile à terminer qu'au niveau 100 (j'ai testé les 2, je vous le garantis). Niveau graphismes, c'était certainement une claque à l'époque (quoique moi j'avais une N64 à cette époque, et la 3D y était bien meilleure...), en tout cas pour la PS1, je ne me prononcerai pas sur les cinématiques, qui à mon sens ne traduisent absolment pas la réalité du in-game... Le choix d'avoir des décors pré-calculés est, je trouve judicieux. La musique quand à elle est bonne, mais on sent que Nobuo Uematsu était en déclin tout de même... Certains morceaux sont envoutants, mais le reste se résume à du molasson, ou à de la mauvaise techno... Au final, Final Fantasy VIII est un jeu sympathique qui mérite d'être parcouru au moins une fois, mais qui ne restera pas marqué dans mon esprit à tout jamais comme le VI, le VII et le XII...
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Final Fantasy X (PS2) - 20/10/2007
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15/20
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Nouvelle génération de consoles, nouvelle génération de RPG? Pas si sûr... Certes FFX fut une petite révolution visuelle (et presque auditive), la forme avait changé, mais qu'en était-il du fond? Un nouveau ... Suitegameplay fort sympathique: on a l'impression de jouer au jeu de l'oie lorsqu'il s'agit de gérer ses personnages; et la gestion des combats permet enfin le joueur de ne pas renverser son assiette quand il mange en jouant (ce qui m'arrive très souvent), on peut bien prendre son temps. La place qu'ont les chimères dans le jeu, à être traitées comme des personnages bis, et dont le joueur doit s'occuper presqu'autant que ses personnages est sympathique. Scénaristiquement cependant, je n'ai pas été conquis. J'ai bien apprécié l'univers plus oriental de ce FFX par rapport aux précédents, tous plus ou moins inscrits dans la mythologie Européenne. Par contre quand il s'agit de faire des mystères et de nous faire une révélation qui nous met sur les fesses en fin de parcours, Square nous avait habitué à mieux. En ce qui me concerne, j'ai deviné le GRAND SECRET dès la première conversation entre Yuna et Tidus... Résultat, plus aucune surprise, tout le reste n'étant que du réchauffé de nombreux autres jeux, livres, films, etc... Dommage! Au final, ce Final Fantasy X est un titre agréable que j'ai plaisir à refaire (tout en ignorant le scénario) juste pour le plaisir de booster mes personnages de toutes les manières possibles et imaginables (et avec ça, je n'ai pas encore réussi à battre toutes les chimères purgatrices, ni tous les monstres de l'arène), les challenges sont intéressants car ils demandent plus de réflexion qu'un bête level-up traditionnel pour être relevés.
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Valkyrie Profile 2 (PS2) - 22/01/2007
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16/20
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Ne m'étant intéressé à Valkyrie Profile que depuis peu, je me suis procuré les titres Lenneth pour PSP et Silmeria pour PS2, et je les ai enchaînés. Le premier m'avait laissé planer sur un petit nuage ... Suiterose tellement il frôlait la perfection. Mon nuage s'est dissipé en jouant au second volet. Certes il s'agit d'un excellent RPG, bien au dessus de la moyenne, mais à 1000 lieues de son prédécesseur. Ce qui me déplait le plus est le scénario linéaire et sans surprise jusqu'à l'évènement qui révèle Brahms et sépare Silmeria d'Alicia. A partir de là, les choses deviennent plus intéressantes, toujours aussi linéaires, mais le développement scénaristique va crescendo jusqu'à la révélation ultime au début du dernier labyrinthe, qui m'a mis littéralement sur les fesses, chose qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps avec un RPG, même avec Lenneth. Le système de combat est excellent, cherchant à introduire une dimension stratégique (on peut scinder son groupe, contourner les monstres, etc), mais au final, la méthode "gros bourrin qui fonce dans le tas" fonctionne à merveille du moment que les personnages ont maîtrisés quelques capacités de base. Le côté découpable à volonté des énemis est sans doute l'élément le plus fun de ce jeu, et je ne me lasse pas de faire des rondelles de mes adversaires dans le but de trouver des matériaux à forger. Graphiquement, un simple mot vaut mieux qu'un long discours: "Ouaaaaaaah!" Musique: Monsieur Sakuraba s'est reposé sur ses lauriers, on est bien loin de la magnificence du premier opus à ce niveau là. Le tout reste correct, et joliment orchestré. Au final, ce jeu m'a fait une bonne impression, ce n'est pas le "digne" successeur du premier épisode, mais il vaut le détour, et mérite même qu'on s'y replonge plusieurs fois (chose rare ces derniers temps dans le monde du RPG). J'attends le 3 avec impatience, car même si les développeurs ont déclaré qu'ils ne le prévoyaient pas pour le moment, la fin de ce VP2 est trop éloquente à ce sujet: il y aura un 3, juste histoire de faire retomber le scénario sur ses pattes.
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Final Fantasy X 2 (PS2) - 22/01/2007
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10/20
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FFX-2, un titre aussi ridicule ça laisse déjà présager du pire. Et bien nous voilà servis! Ils auraient pu prendre les mêmes et recommencer, ça aurait certainement été mieux... Je vais commencer par les ... Suiteéléments négatifs: Le scénario: C'est quoi ce truc? Un type amoureux d'une fille tous deux des clones des héros du précédent volet, une grosse machine très moche qui menace de tout casser, le retour des chimères alors qu'on y avait mis un terme irréversible à la fin de FFX? On a d'une part le manque d'originalité, d'autre part le manque d'originalité (oui, je me répète)... Et en plus c'est minimaliste, on finit le jeu en 20 heures (ce que j'ai fait la première fois). Les personnages: Je veux bien que ce soient des filles, et que le jeu cherche à toucher un public plus féminin... Je ne suis pas une fille moi-même, mais je ne connais pas une seule fille qui se comporte comme les trois héroïnes (du moins comme Yuna et surtout Rikku). C'est nunuche, ça atteint des sommets de bêtises par moment, à peine croyable que Square ait pu nous faire ça. Les nouveautés: OK, pour une fois qu'un RPG a une suite dont la carte de la planète est identique à l'originale, on peut sabrer le champagne! Mais de là à ne nous offrir quasiment rien de neuf à explorer, et que le peu qu'ils mettent se résume à des couloirs aux textures minimalistes (sauf pour le mont Gagazet, Bevelle et l'au-delà), on aurait mérité un peu plus tout de même... La musique: Je ne dirai rien d'autre que les musiques type séries animées pour les petites filles, ça n'est pas mon truc... Maintenant les points positifs: Les graphismes... Ce sont les mêmes que dans le X, je ne m'étendrai donc pas à leur sujet. Le retour du système d'ATB pour les combats, qui rend ces derniers beaucoup plus dynamiques que dans le X, mais aussi beaucoup plus confus puisque la nouveauté dans l'ATB de ce X-2 est que tout le monde peut agir en même temps, comme en plus de ça, personne n'a de place déterminée sur l'aire de combat, et que la caméra a tendance à se balader un peu tout le temps, il faut un certain temps d'adaptation pour commencer à mener des combats potables. Le système de Jobs: J'ai beau être un jeune homme de 20 ans, la femme objet omniprésente dans les RPG (toujours très dénudée, avec ses formes mises en valeur, et cadrée souvent pile poil en haut des cuisses) me donne la nausée. Aussi, le festival de tenues sexy de ce jeu me déplaît. Mais concernant le système en lui-même, je le trouve assez intéressant, au final, c'est comme dans le X, au lieu de changer de personnage à tout moment, on change de métier, mais au final, où est la réelle différence (puisque dans FFX, chaque perso a une spécialité). Les quêtes secondaires: Voilà le point fort du jeu! Ca ne vole jamais bien haut, ça n'apporte pas grand chose au scénario, cela ne rend pas ce dernier plus intelligent, les quêtes étant elles-mêmes très nunuches la plupart du temps, mais elles ont le mérite d'être extrêmement nombreuses et très TRES variées. Et on ne s'ennuie pas du tout. Pour finir, je dirais que la première fois que j'ai joué à ce jeu, j'ai été dégoûté d'avoir déboursé 15€ pour subir une bouse pareille... Aujourd'hui, avec un peu plus de recul, je prends ce jeu comme une parodie de son propre genre; ce n'était absolument pas ce que cherchaient les développeurs, mais le résultat est bien là: ce jeu est une blague, et le seul moyen de l'apprécier est de le considérer comme tel. Cela ne peut pas réhausser la note (pas si désastreuse, je ne suis pas du genre à mettre 0 juste parce que je n'aime pas, tout comme je trouve ridicule de mettre 20 juste parce qu'on aime, même beaucoup) que je lui mets, mais ça permet de relativiser quand même.
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Baten Kaitos (GC) - 20/01/2007
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11/20
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Grosse décepion que ce Baten Kaitos! Je l'attendais avec impatience pourtant! Alors oui, c'est la claque graphique que je voulais prendre, oui c'est la claque musicale que je voulais prendre, mais non, ... Suitece n'est pas la claque scénaristique ni la claque du gameplay. Visuellement et auditivement irréprochable, je mets 18 à ces deux aspects... Mais alors ce système de combats, c'est d'un mou, lent, bancal, tout ce que vous voulez. Le tour par tout c'est déjà ennuyeux, mais alors quand chaque tour dure 1 minute, sachant que les cartes que vous piochez sont mélangées (donc prises au hasard) mais que l'adversaire a toujours ce qu'il faut pour toujours respecter pile le bon schéma d'attaque, on se dit qu'on se paie notre tête. Dommage car il y avait du potentiel là dessous (j'espère qu'ils corrigeront le tir en profondeur dans le nouvel opus). Et en dehors des combats, quand il s'agit de parler à des gens, on a l'impression que tout se passe au ralenti, ce qui n'arrange pas notre affaire... Scénaristiquement, qu'est-ce qu'on peut bien trouver à ce jeu? OK il y a un bon (et unique) rebondissement au milieu. OK je ne m'y attendais pas (encore que, je m'étais brièvement posé la question quelques heures avant), maispour le reste, c'est "Oui-Oui au pays du scénario de RPG tout ce qu'il y a de plus classique, convenu, vu, re-vu, et re-re-vu". On récupère les morceaux de quelque chose, qui libère (ou reconstitue en l'occurence) le méchant, et on tue ensuite ledit méchant. Tout ça pour au final se demander si ça n'aurait pas été plus simple de ne pas cherhcer les morceaux en un premier lieu... Un scénario comme ça... Pouah! Le jeu le plus ancien que je trouve avec exactement ce type de scénario, c'est Final Fantasy I... Ca a 20 ans... En 18 ou 19 ans, on a pourtant le temps d'imaginer autre chose si je ne m'abuse... Résultat, j'ai adoré l'univers, mais je n'ai jamais réussi à me faire un second playthrough tellement le scénario est vide d'intérêt, et le gameplay relou... Ma plus grosse déception en RPG de ces dernières années (après FFX-2 bien évidemment ).
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