Tales of Symphonia (GC) - 25/07/2011
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12/20
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Suite au succès mérité de Tales Of Phantasia au pays du Soleil Levant, Namco n'a pas abandonné sa série à rallonge, même si trop peu d'épisodes sont parus sur notre vieux continent. De qualité plus ou ... Suitemoins discutables (la première critique qui revient le plus souvent est le manque de renouvellement du gameplay) et d'innovations plus ou moins bien trouvées, chacun des épisodes a fait descendre l'intérêt de la série, malgré quelques très bons épisodes (Tales Of The Abyss pour ne citer que lui). Seul épisode de la saga sur GC et l'un des premiers à paraître chez nous, Tales Of Symphonia a réussi le pari de mettre la plupart des fans d'accord pour saluer l'excellence du titre. Le scénario de Tales Of Symphonia nous fait suivre les pérégrinations de Lloyd, jeune garçon fougueux au grand coeur et de son amie Colette l'Elue pour le traditionnel pélerinage en vue d'accomplir la Régénération du Monde. Car le monde de ToS se meurt et seul un pélerinage à travers plusieurs temples peut le sauver. Seulement, il s'avère que cette régénération cache plus que ce qu'elle veut bien paraître : entre coups d'états, influence politique et trahisons, nos héros vont découvrir une sombre vérité qui pourrait aussi bien sauver leur monde que le détruire. A partir de bases assez prometteuses, ToS nous conte donc le combat d'une troupe d'aventuriers voulant sauver leur monde et vivre plus confortablement. C'est assez louable en soi, mais on remarquera le plagiat (presque) total réalisé par Namco. Non, vous ne voyez pas ? Allez je vous aide : ToS est sorti en 2004 et le jeu plagié s'est vendu comme des petits pains en 2001. Il s'agit bien évidemment de Final Fantasy X ! On retrouve les mêmes rebondissements : que ce soit trahisons, identité du grand méchant, exploration générale, l'Elue et son implication, et on peut même faire un amalgame entre Tidus et Lloyd qui ont le même comportement et les mêmes idées totalement farfelues. Autant dire que Namco n'a pris aucun risque en se calquant entièrement sur un blockbuster, si on excepte la liberté de jeu et le gameplay. Du coup, si vous avez joué à la dixième fantasie finale de Squaresoft, Tales Of Symphonia aura un amer goût de déjà vu, de sans idées et de réchauffé, d'autant plus que les rebondissements tombent du coup totalement à plat. Gameplay : dynamique et équilibré. Tels sont les mots qui peuvent décrire le gameplay de ToS. Si l'exploration, à base d'énigmes, est plutôt classique, le système de combat du soft emprunte aux anciens épisodes tout en le peaufinant. Lors des combats, vous évoluez dans une arène en scrolling horizontal et vous devez effectuer des combos à rallonge pour tenter de grapiller le plus d epoints possibles, ce qui vous permettra notamment d'être régénéré plus efficacement en fin de combat ou alors d'empocher des butins plus facilement. Vous disposez aussi des traditionnelles techniques à l'épée pour Lloyd, des magies pour vos mages, etc. qui avaient déjà fait le charme du premier opus de la série. On note toutefois un nombre plus élevée de ces dernières et un mode d'apprentissage légèrement revu, puisque le niveau de votre personnage influera plus que le nombre d'utlisation des techniques. On notera l'apparition d'attaques combinées si plusieurs conditions sont réunies. Par exemple, en lançant un Croc du Tigre via Lloyd en même temps qu'un Marteau de Colette, les deux attaques combinées seront plus efficaces. Ces attaques combinées sont réalisables dans le cadre de ce qui se rapproche d'un "finish" de Valkyrie Profile. Fait nouveau et intéressant, vous avez la possibilité à n'importe quel moment de prendre le contrôle de n'importe lequel des personnages à l'écran. Très utile, surtout quand la plupart des anciens épisodes ne se contentaient que d'une IA assez simpliste, IA qui reste simpliste malgré tout ici aussi pour les peronnages dont vous n'avez pas le contrôle. Technique : Le fer de lance de la GC a apparemment été le cell-shading. De ce côté-là Tales Of Symphonia n'a pas à rougir face aux productions PS2 et Xbox. Toutefois, on regrettera un effet de flou outrancier sur les bords des écrans, quitte à flouter les personnages eux-mêmes. L'animation in-fight est bien réalisée, malgré quelques ralentissements lorsque trop d'effets lumineux (fort bien faits par ailleurs) apparaissent à l'écran et celle lors de l'exploration est quant à elle plutôt rigide en général. Au niveau des musiques, on ne sera guère surpris de la BO passe-partout du soft. Sakuraba a fait son travail, mais cela reste du recyclage intensif. Malheureusement c'est le cas de presque tous les épisodes de la saga, l'habitué ne sera donc pas vraiment dépaysé. Conclusion : Tales Of Symphonia n'est pas un mauvais jeu, mais dès les premières minutes s'installe un goût de déjà vu, que ce soit au niveau du scénario qui pompe allègrement tous ses rebondissements sur FFX ou du gameplay, qui n'a guère évolué depuis le premier épisode. Cela vient donc très vite ternir l'expérience de jeu, du moins si vous connaissez un tant soit peu les softs sus-cités. Mais vu le faible nombre de RPG sur la GC, il serait quand même dommage de s'en priver.
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Zelda : Link's Awakening DX (GBC) - 25/07/2011
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20/20
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Dans cet épisode GB (et avant la décadence des épisodes portables initiée par Capcom), on pourrait croire à un spin-off. Tout d'abord de par le scénario : Link est confronté à une tempête et son bateau ... Suitefait naufrage sur les plages de l'île de Cocolint. Il va alors chercher à rentrer chez lui en réveillant le Poisson-Rêve. Pas de Zelda à sauver, mais beaucoup de personnages viendront nous faire penser aux épisodes précédents : personnages, musiques. A mes yeux, ce LA est tout simplement l'un des épisodes les plus profonds puisqu'il propose une réflexion sur le rêve etle subconscient que la fin du jeu ne peut pas laisser froid. Techniquement, la GBC n'est peut être pas exploitée correctement (normal puisqu'ils'agit d'une version remasterisée de la version GB noir et blanc) mais les différents personnages sont facilement reconnaissable et certains boss restent assez impressionants. L'OST marquera beaucoup, notamment la mythique ballade du poisson-rêve qui reste l'une des compositions les plus harmonieuses de la saga. Passage en console portable oblige, le gameplay s'est simplifié : les touches A et B pour les objets que l'on peut choisir très rapidement. L'exploration des donjons reste inchangée avec des énigmes parfois corsées. La maniabilité du tout est très intuitive. Conclusion : en plus de sublimer la version originale, cette version DX possède un donjon bonus pas spécialement très utile. Mais LA est un épisode qui fait rêver et à la durée de vie conséquente pour un jeu portable de l'époque. A tester absolument.
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Mass Effect (X360) - 25/07/2011
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12/20
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Il faut avouer que Mass Effect a su créer un buzz énorme autour de lui. Savant mélange de RPG et de FPS, BioWare a visé gros avec cette nouvelle franchise. Toutefois, avec une maniabilité X360 ratée, une ... Suite"liberté" très moyenne et un background repompé, ME n'a pas su me convaincre du tout. A commencer par le scénario. Un homme contre tous, dans une lutte contre une menace endormie depuis longtemps, que les méchants veulent réveiller. On a vu mieux. Mais le background du soft en lui même, s'il n'est pas mauvais est un repompé sur le genre : Star Trek, BG, etc, tout y passe. On peut saluer le fait qu'il faille convaincre les siens de la menace, et c'est bien là le seul intérêt. On nous avait promis la possibilité de faire évoluer l'histoire par rapport à nos choix. Belle promesse, peu mise en pratique : choix dans les dialogues mais au final l'histoire principale est strictement inchangée quelquesoit le choix fait. Ces derniers ne sont là que pour des évènements très mineurs en dehors de la trame principale. Graphiquement parlant, c'est très réussi. Synchronisation, textures, détails, ME est un soft magnifique auquel on en pourra reprocher que quelques petits ralentissements de temps à autre, mais pas de quoi fouetter un chat. L'ost est quant à elle assez banale, je n'ai retenu aucun thème, qui pour la plupart sont trop discrets. Dommage. Les doublages ne font pas naturels, pour n'importe quel personnage, ça sent le récité. Par contre le gameplay est à la limite du supportable. Sur X360 la maniabilité est franchement à jeter par terre. Je ne compte plus le nombre de situations pour laquelle la maniabilité m'a mis dans la m***e. Non pas que sur le papier ce soit nul, bien au contraire, la customisation est intéressante et le mélange de FPS/RPG me rappelle Borderlands sur lequel je me suis éclaté. Mais ME est un soft inadapté au pad de la X360. Autant la maniabilité de Borderlands était géniale, autant ici, la visée est difficile, les armes pataudes. C'est juste un calvaire. Après avoir testé la version PC brièvement, ME est clairement un soft à jouer sur PC, pas sur X360. Conclusion : beaucoup de bruit pour pas grand chose pour cette version 360, qui à mes yeux est franchement ratée. L'univers est pourtant bon mais à mes yeux ME doit se jouer sur PC, où là, la maniabilité ne fait pas défaut.
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Secret of Mana (SNES) - 13/07/2011
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10/20
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Secret Of Mana est à mes yeux un très mauvais jeu, surestimé au même titre que FF7. Son scénario, déjà creux à la base, est sublimé par des personnages vides et sans intérêts : le héros à deux francs six ... Suitesous, l'elfe à baffer et la jeune fille un peu surexcitée, le chara design est l'un des plus mauvais à ce jour pour moi (si on excepte les bouses reconnues du genre). Les NPC ne changent pas grand chose et dans l'aventure, seuls un ou deux personnages vous auront marqués. Pourtant, SoM marque par son OST de qualité, qui même si elle n'est pas la meilleure du support, s'en sort avec tous els honneurs, notamment avec des thèmes comme Angel's Fear. De même, les graphismes sont honnêtes, même si le jeu a franchement vieilli et que le titre est d'un flashy qui m'a plutôt refroidi. Niveau gameplay, c'est un vrai calvaire, tout ça à cause d'une seule idée : le menu tournant. Ce menu nous oblige à passer dans le menu toutes les 30 secondes pour effectuer une attaque autre que le simple coup d'épée. Comme l'IA de vos personnages est catastrophique, vous devrez bien souvent vous charger de leurs actions, faisable seulement par le menu. En plus d'être franchement rébarbatif, l'action s'en retrouve coupée tout le temps et il est plutôt difficile de se mettre dans l'action. Pourtant, l'évolution des personnages, sans être une révolution, est bien pensée avec la montée en niveau des magies mais aussi des armes, mais le gameplay est juste coupé par une action saccadée. Conclusion : Secret Of Mana est l'exemple type du soft beau mais creux. Sa notoriété, de la même façon qu'un certain FF7, est principalement du au sevrage à cette époque. Cependant il ne faut pas pour autant s'aveugler : SoM est bourré de défauts, des défauts inexcusables de la part de Squaresoft qui connaissait plutôt bien la console à cette époque. SoM reste un soft agréable par son ambiance, mais ça s'arrête là. SD 3 lui est en tout points supérieur.
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Zelda : The Minish Cap (GBA) - 08/07/2011
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12/20
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Encore un Zelda made in Capcom, mais cette fois-ci très moyen. Le scénario ne change pas beaucoup,sauf pour l'introduction des minish, ces petits êtres que personne ne voit. Mais sinon ça reste classique ... Suite: il faut sauver la princesse Zelda qui s'est (encore) faite capturer. Si les graphismes sont agréables et chatouillent la rétine, l'OST est d'un banal au possible.Le gameplay lui ne change pas beaucoup par rapport aux épisodes sur consoles portables, si ce n'est la possibilité de rétrécir pour passer dans de petits orifices. Minish Cap n'est pas mauvais, mais il manque cruellement d'identité. D'une part le level design est probablement l'un des pires de la saga à ce jour, l'animation est souvent rigide et les ralentissements nombreux. Capcom s'était jusque là bien débrouillé sur les épisodes portables, mais là c'est un peu du n'importe quoi et les joueurs ont beaucoup râlé face à cet épisode, ce qui conduisit Nintendo à retirer à Capcom le développement de ces Zelda portables. Une bonne chose selon moi.
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Rhapsody (DS) - 08/07/2011
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13/20
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Rhapsody DS est un remake d'un des premiers jeux de NIS Scénario : vous êtes dans la peau de Cornet, une jeune fille dont le rêve est de rencontrer le prince charmant. Lors d'un concours, elle entrevoit ... Suiteson prince, mais ce dernier est capturé par une sorcière maléfique et ses sbires qui le change en pierre et l'emmène avec eux. Cornet va alors parcourir le monde pour sauver son amour. Comme tous les NIS, Rhapsody possède un scénario parodique en inversant les rôles. Cependant, on regrettera le peu d'innovations en général même si l'humour omniprésent est assez agréable. Graphismes : c'était honnête pour la PSOne, ça l'est aussi pour de la DS mais les donjons manqent cruellement de renouvellement et les animations en combat sont plutôt rigides. OST : c'est plutôt sympa et ça se laisse écouter. La BO est surtout intéressante pour ses scènes de karaoké (en anglais ou en japonais), même si les chansons sont extrêmement niaises. Le tout correspond plutôt bien à l'ambiance du titre Gameplay : changement radical du gameplay pour cette version DS. Au llieu d'avoir une sorte de simili T-RPG, on passeà du tour par tour ultra classique et dont rien est à signaler : attaques, magie,attaques spéciales. Cornet est capable de parler aux marionnettes et ces dernières seront vos principaux combattants. Beaucoup sont cachées et il faudra donc bien chercher pour toutes les trouver. Je préfère cependant la version PSOne du gameplay, un poil plus tactique et plus fun à jouer. Conclusion : ce jeu n'est pas indispensable pour un sou. Cependant, si vous êtes fan de NIS, il en reste un bon petit soft pour savoir ce que la compagnie faisait avant Disgaea. Ne vous attendez cependant pas à retrouver la richesse de la série phare. Un petit jeu agréable entre deux gros blockbusters, mais préférez la version PSOne
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Romancing SaGa 3 (SNES) - 07/07/2011
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19/20
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Romancing SaGa ou l'apogée de la série! Scénario : Tous les 300 ans, une éclipse a lieu, et toute nouvelle vie née ce jour-là meurt .Un jour, un enfant survécut et devint le Roi Démoniaque, ouvrant la ... Suiteporte des abysses et semant chaos et désolation avec ses hordes de démons avant de disparaître en laissant le monde aux mains des 4 seigneurs des abysses. 300 ans passèrent et un autre enfant survécut. Il devint le Roi Sacré en chassant les démons et en refermant la porte des abysses. Une ère de paix était avancée (contrairement à ce que RPG Soluce avance). Le jeu débute alors qu'une nouvelle éclipse se fait attendre. Tout le monde redoute l'apparition d'un enfant démoniaque. Qu'en sera-t-il? Parallèlement, le jeu débute sur une scène de pluie et de guerre. Le roi Mikhail est parti s'occuper de ses ennemis, ce qui laisse le champ libre au baron Godwyn d'exécuter son plan diabolique. Heureusement, la soeur du roi parvient à s'enfuir. Ce début de scénario est assez commun pour les 8 scenarii qu'il propose. 8 scénarii, oui, pour chacun des 8 personnages principaux du jeu. Chacun des scénarios est totalement indépendant (ou reliés par des liens très minces) à la différence des autres épisodes de la série. Graphismes : RS3 se hisse comme l'un des jeux les plus respectables de la SNES. Le jeu n'a pas mal vieilli, au contraire, même, mais il n'en reste pas moins en dessous de beaucoup de softs à l'époque. Les effets lumineux sont assez jolis et l'ensemble plutôt bien modélisé, si on excepte quelques mini-jeux et la fenêtre des messages. OST : une franche réussite par M. Hamauzu! Le célèbre compositeur a fait des merveilles! le thème des combat est tout simplement génial, la composition est certes hétérogène en général, mais la qualité des mélodes est indéniables. Probablement LE chef-d'oeuvre de ce Mr. Gameplay : ce dernier ressemble beaucoup à FF 2. mais là où FF2 est franchement retords, RS 3 possède des petits plus qui permettent de passer outre. Mise à part une difficulté draconienne commune, et les stats qui avancent suivant vos actions, on voit l'apparition des Life Points, des positions/stratégies de combat et tout ces petits trucs qu'il manquait à FF2 pour être appréciable.Aussi, vos personnages peuvent être recrutés sous certaines conditions. Bien sûr on ne s'arrête pas là avec une liberté d'action dès les premières minutes du jeu, liberté jamais atteinte par un quelconque autre RPG Japonais. Conclusion : RS 3 est l'apogée de la série sur tous les points avant que l'on nous sorte un SaGa Frontier un peu convenu et un SF 2 complètement nul. Une oeuvre vidéo-ludique qui reste l'un des arguments les plus fort de la Super Famicom, que tout fan de RPG se doit d'avoir fait au moins une fois dans sa vie.
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Solatorobo (DS) - 06/07/2011
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15/20
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Solatorobo est un jeu que j'attendais impatiemment et je n'ai pas été déçu Scénario : dans un monde d'animaux-humains dont les races principales sont les Canines et les Félonides, vous incarnez Red le ... SuiteChasseur, un homme à tout faire. Lors de l'une de vos missions à haut risque, vous récupérez en torpeur Ehl, un Félonide plutôt mystérieux et un médaillon qui semble réagir à votre contact. Au même moment, un monstre nommé Lares se réveille. Votre nouveau contrat : combattre cette menace. Le scénario en lui-même ne casse pas trois pattes à un canard cependant, beaucoup de bonnes choses sont à dire, en commançant par une ciritque sur l'humanité et sa soif de puissance. Pas mal de rebondissements font leur apparition (***spoil*** : notamment la fausse fin en plein milieu du jeu) et sont plutôt bien distillés. Graphismes : ça reste très correct pour de la DS. même si des pixels viendront gaché un peu lors des CG ou lors d'un zoom trop prononcé, les environnements ont un charme indéniable et l'animation très bonne si on excepte les deux trois passages où il y a quelques ralentissements. OST : du très bon, du très jovial, c'est une franche réussite. Le thème introductif reste l'un des meilleurs jamais composés à mes yeux et le tout se laisse agréablement écouté. Du côté bruitage, ils sont très réussis également et vos personnages se mettront même à parler français ! Une agréable surprise, tout comme Tail Concerto d'ailleurs. Le tout est très homogène et cole très bien à l'ambiance assez légère du soft. Gameplay : c'est un peu un point noir ici, car il ne faut pratiquement que marteler le bouton Apour envoyer d'abord les ennemis dans les airs et ensuite les balancer. Pour cela, vous disposez d'un robot qui vous permettra de défaire quiconque se trouve en travers de votre chemin. Si vous en descendez,vous ne serez toutefois que capable de les assomer momentanément. Ca reste agréable, mais en dehors des combos dont on aura vite fait le tour (4...) et une autre forme disponible (transe) très peu utile, on aurait espéré un peu mieux. C'est contrebalancé par une multitude de quêtes annexes : photos, missions, etc, tout dans Solatorobo est fait pour que vous preniez du plaisir et la multitude de points de sauvegarde en fait un jeu agréable à jouer pendant vos trajets. Pour un 100% à 23h de jeu, c'est très correct pour la DS/ Conclusion : le support limite peut petre l'ambition de Solatorobo, cependant, il n'en reste pasmoins un excellent jeu, à la liberté d'action apréciable et à l'univers léger et rafraîchissant. L'un des derniers softs d'excellence de la DS, à ne rater sous aucun prétexte si vous possédez une DS.
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Breath of Fire V (PS2) - 02/07/2011
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5/20
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Je ne m'attarderais pas longtemps sur ce BoF V, si ce n'est pour dire qu'il est une insulte à la série. Là où le quatrième épisode nous proposait des personnages attachants, un scénario bien ficelé et ... Suiteun gameplay rodé, sublimé par une réalisation plus que correcte, tout dans Dragon Quarter semble être un essai raté : persos et scénario plats, gameplay ennuyeux, redondance dans l'exploration, mauvaise réalisation. Le D-Ratio est probablement l'une des idées les plus débiles que j'ai pu voir dans un RPG. Autant les 3 premiers étaient classiques, autant BoF4 était étrangement novateur et prenant, autant ce BoF5 représente ce que Capcom sait faire de mieux dans le RPG depuis quelques années déjà: un mauvais jeu. Pitié, ne nous infligez pas un sixième épisode aussi plat (si BoF 6 il y aura).
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Crisis Core : Final Fantasy VII (PSP) - 09/06/2011
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13/20
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A grands coups de FF7, Square essaye de nous faire faire une overdose. Scenario ~ Vous êtes dans la peau de Zack, fraîche recrue du SOLDIER. En tant que membre, vous devez exécuter les ordres, quelques ... Suitesoient les implications. Le scénario de départ est franchement pas terrible, et met du temps à se mettre en place. Toutefois, l'histoire générale est bien mieux ficelée que le jeu original et se retrouve même supérieure à ce dernier (du moins à mon goût) même si la narration est quelquefois inégale. La plupart des zones d'ombres de FF7 trouvent réponses ici (obligé d'acheter un jeu pour ça, dommage) et le final est magnifique, il vaut le jeu entier à lui seul. Mais bémol : certains éléments de scénario (fuite de Zack et Cloud et la fin du jeu notamment) sont en totale contradiction avec les éléments relatés dans FF7. A croire que les développeurs ont oublié cela... Graphismes ~ A l'époque ce qu'il se faisait de mieux (maintenant, il y a eu BbS et T3B), la technique est parfaitement maîtrisée. Très peu d'aliasing, c'est fluide, c'est beau, on en demande pas plus. OST ~ Trop peu de nouvelles pistes pour cet épisode à mon goût. La moitié de la bande son est juste du remix de FF7 en hard-rock furieux de la guitare. Ce n'est pas pour me déplaire, car je la trouve sincèrement meilleure et plus péchue que l'original qui m'avait fichtrement déçu. Une très bonne OST malgré ce recyclage. Gameplay ~ Encore une fois, on se retrouve avec un jeu sous forme de missions (ça en devient franchement lassant). Le jeu est redondant tant de ce côté là que dans le reste : presque toujours les mêmes objectifs, peu de diversités, jeu extrêmement facile et linéaire, système de matéria abrégé. Pas trop pour moi. On s'ennuie quand même très vite et seule la vue de la scène finale ne nous fait pas trop regretter. Conclusion : FF7CC est un jeu que je trouve plutôt médiocre, tout comme son aîné. Si la technique est irréprochables, trop d'évènements viennent contredire l'opus original et le gameplay a été clairement revu à la baisse. On avait pourtant de quoi fair eun hit en puissance, on se retrouve avec un prélude sympa, mais sans plus.
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