Triangle Strategy (SWITCH) - 12/01/2023
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15/20
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Triangle Strategy (TS) se pose en successeur esthétique d'Octopath Traveler (OT) mais s'offre un style de jeu très différent puisqu'il opte pour un système T-RPG classique. SCENARIO 19/20: C'est sans ... Suitedoute LE point fort du titre et ce qui poussera le joueur à continuer jusqu'à la (les) fin(s). En effet, dans cet univers de guerre (ou le fantastique n'occupe qu'une part très sobre) les choix du joueur en matière d'éthique, d'utilité et de liberté sont mises au premier plan, liant scénario et gameplay. On sent chaque personnage, allié ou ennemi, savamment écrit tout en nuances de gris (de bonnes nuances, pas du "ah mais il est méchant mais c'est parce qu'il a eu une enfance difficile"). D'ailleurs en fonction des choix fait, ce qui est un boss final peut devenir un allié et un compagnon de début de jeu peut se retourner contre vous. L'aspect très politique et guerrier peut être vu comme une sorte de Game of Throne, mais avec un ton beaucoup plus proche du Seigneur des Anneaux ce qui rend le jeu intriguant sans sombrer dans le sordide. GRAPHISMES et DIRECTION ARTISTIQUE 14/20: Si le choix pixel art en monde HD proposée par OT donnait vraiment une identité au titre, ce n'est d'après moi pas le cas pour TS. Des graphismes modernes auraient sans doute donnés un meilleur rendu. Là où OT avait de magnifique sprites pour les ennemis et boss, TS se contente de miniatures, car TOUT les ennemis sont humain. Reste les magnifique dessins des unités dans les menu qui permettent tout de même de donner une âme esthétique aux personnages. OST 16/20: Bien que n'offrant que peu de titres, ces derniers font carrément le café ! J'ai été surpris à plusieurs reprises lors de niveaux ou soudainement la musique change car on s'approche du boss ou que le nombre d'unités dans un camp ou dans l'autre se réduit fortement. Le jeu dispose aussi d'excellent doublages qui permettent d'autant plus d'apprécier le caractère complexe des différents persos. GAMEPLAY et IU 13/20: Le jeu offre un système de T-RPG qui n'a pas grand chose de nouveau (attaques en tenaille à la limite) mais qui reste efficace. Les missions d'histoire sont toute intéressantes de part les terrains, objectifs et contraintes. Ce qui gène c'est plutôt les à côté. On peut faire des missions d'entraînement mais on devra faire la même en boucle jusqu'à ce qu'on ai avancé dans l'histoire. De même, le recrutement de nouvelles unités ne requiert jamais de quêtes, elles se contenteront de venir toquer à notre porte pour faire partie de notre armée. C'est d'autant plus dommage que tout les perso sont très bien intégrés à l'histoire. D'ailleurs on peut noter que si certain persos sont meilleurs que d'autres, dans l'ensemble aucun n'est inutile. Fort heureusement d'ailleurs, car la "vraie" fin nécessitera de jouer 3 groupes de 10 persos et donc de tous les utiliser. Les menus restent très sommaires car très peu de management est nécessaire en dehors des combats (on équipe deux accessoires et on monte nos capacité à l'aide de la forge, mais c'est tout). Reste à parler du système de conviction. On sera souvent amené à devoir choisir une issue plutôt qu'une autre pour continuer l'histoire. Pour cela, on ne vote pas, mais on fait voter nos 7 principaux compagnons qui auront bien sûr des opinions différentes. Il sera alors nécessaire d'enquêter en ville afin de chercher des indices permettant parfois (mais pas tout le temps) d'obtenir de meilleurs arguments pour convaincre nos alliés de voter pour notre choix personnel. Ce système est extrêmement bien pensé tant les choix à faire sont difficiles et humainement compréhensibles (est-ce que je donne mon meilleur ami en otage aux envahisseurs, ou est-ce que je les combat au risque de détruire ma ville ?) Au final TS est un titre plaisant mais qui s'adresse principalement aux joueurs en demande d'histoire plus que de gameplay. Le style retro-HD est ici gâché car non compatible avec un T-RPG (un Disgaea sera plus beau quelque part). Reste que son scénario est un des plus efficace que j'ai pu faire avec certes de nombreux dialogues mais qui ne semble jamais superflues.
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Pokemon Ecarlate (SWITCH) - 11/01/2023
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12/20
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Ce n'est jamais agréable de devoir pousser un coup de gueule contre ses licences favorites, mais dans le vain espoir que cela puisse avoir une influence ne serait-ce que minime, je vais quand même le faire. ... SuiteJe suis un fan de la licence depuis la première Gen et bien sûr, j'ai acheté Pokémon Violet le jour de sa sortie. De nombreuses ombres planaient déjà sur l'opus avant sa sortie donc ce n'est pas un choc... mais en fait si. SCENARIO 12/20: Ok c'est Pokémon les gars, on va pas trop en attendre. Eh bah c'est pas trop mal. Pas grandiose, mais un peu mieux que les autres Gen (5 exclus, faut pas déconner!). Normalement on se contente de récolter 8 badges avant d'affronter la ligue et une éventuelle team de méchants de dessins animés. Bah là on va faire tout ça, plus quelques trucs en plus. Certains persos sont assez attachant (notamment mon "bon vieux pote Clave") et on notera la quête de la team Star qui à le mérite d'aborder un sujet de société compatible avec des joueurs en bas âge. Après le scénario est pour moi gâché par certains points évoqués plus bas GRAPHISMES et DIRECTION ARTISTIQUE: On le savait, ça sera claqué au sol. Eh bah c'est pire que ce que j'attendais. Tous les tests le diront, les graphismes sont à la ramasse et techniquement c'est du niveau d'une version alpha d'un projet de fin d'étude. Mais ce n'est pas le principal problème, car Pokémon, ça à TOUJOURS été moche ! Donc qu'est-ce qui change ici ? L'absence TOTALE de réalisation. Vous savez quand dans un film la caméra est placé de tel façon pour aider l'immersion, la façon dont les péripéties se suivent, le ton donné, tout ça... Bah c'est super important pour y croire. Là c'est à nous de tout faire. Un simple combat random dans la nature c'est deux poké qui se regardent dans le blanc des yeux avec une caméra qui fait un gros zoom sur l'herbe entre les deux. Si l'un des deux est trop gros ou trop petit pour le cadre on aura un combat en aveugle. C'est dommage car la DA reste fidèle à la licence, les modèles des pokés et des perso sont regardables. On note aussi la présence d'une 100aine de nouvelles espèces dont le design est globalement sympa (même s'il y a des horreurs, on a pas se voiler la face). OST 15/20: On va commencer par le moins bon: tout ce qui tourne autour de l'open world (on va y revenir, je prépare mes couteaux...) Les musiques sont sympa (sans être extra) mais on va entendre les 4 mêmes en boucle durant TOUT le jeu, ce qui rend l'exploration encore plus laborieuse. Côté thèmes de combat on est gâté avec sans doute certains des meilleurs thèmes de la licence. Il faut dire qu'avoir Toby Fox et Masuda sur la même bande son ça promettait. Côté doublage, c'est Pokémon donc on oublie (ce qui n'est peut-être pas plus mal ?) GAMPLAY et IU 13/20: "Mais le jeu n'a en fait qu'un seul niveau !" "C'est normal c'est un open world !" "La progression de la difficulté est complètement pété !" "C'est normal c'est un open world" "Toutes les zones se ressemblent et n'ont aucune identité ! " "C'EST NORMAL C'EST UN OPEN WORLD!" Oui, vous ne l'avez peut-être pas remarqué, mais Pokémon Scarlet/Violet est un open world, et c'est cool, parce que du coup on peut faire de la merde et quand même vendre ça comme un gameplay de qualité ! Bon bah au moins l'exploration est récompensée ? Bah non, on peut rapidement nager, escalader et planer du coup adieu les contraintes de terrain. Et puis de toute façon les pokémons les plus "rares" sont quand même situés pas trop loin des routes donc à quoi bon ? Les objets ? on peut tous les acheter et on en trouve de toute façon beaucoup trop par terre, même en allant en ligne droite. Du coup l'intérêt de l'open world me direz-vous ? Eh bien se retrouver subitement face à des poké qui ont 30 niveaux de plus que nous parce qu'"en fait la deuxième arène est de l'autre coté de la map" "ah bah du coup maintenant c'est moi qui ai 30 niveaux de trop !" Mais au moins l'IU est intuitive. Non, en fait c'est dégueulasse. En 2022 Gamefreak nous offre une des pire map disponible. Le nord n'est pas fixé donc on ne sais pas dans quel sens on va, il y a différents niveaux de zoom qui ont tous le chic de ne pas être adapté à ce qu'on voudrait faire avec. Le pokédex est accessible depuis la map plutôt que dans le menu. Si je veux voir certaines stats de mes bêtes je dois aller sur leur résumé dans mon équipe, mais pour d'autre c'est dans les boîtes PC: merci ! Reste à parler des raid teracristaux, la nouvelle mécanique multijoueur de la licence. En gros c'est simple, on reprend le principe plutôt cool des raids dynamax de la 8G et on rajoute plein de bugs ! Mais alors vraiment plein ! "Bah c'est parce que les serveurs sont surchargés que ça déconne" ! Peut-être mais ça merde aussi en solo... Mais bon j'ai mis 13/20, pas 2, donc c'est quoi qui est cool d'un point de vue Gameplay ? Bah c'est simple en fait : Pokémon. Ca reste un super système de combat basé sur des affinités élémentaires complexes (18 types combinables par 2 pour rappel) avec un choix quasi illimité d'équipes possibles. A bas niveau c'est simple, plus on progresse, plus il y a de stratégies ravageuses qui s'offrent à ceux qui réfléchissent un peu. C'est un excellent système pour des gosses de 10 ans et c'est un excellent système pour les stratèges de la première heure. A cela on ajoute une 100aine de nouvelles bestioles avec des kits de plus en plus complet, alors forcément on a envie de refaire un tour. On fini par un petit mot sur la teracrystalisation qui permet de donner un nouveau type à une bestiole: C'est nul durant l'histoire (car farmer les bons types se fait en late-game et que ce n'est utilisable qu'une fois entre deux séances de centre Pokémon), et c'est broken en combats stratégiques (allez c'est moins pire que le Dynamax, c'est déjà ça!) CONCLUSION: Ce début de neuvième Gen peut se voir comme un gros crachat à la figure de tout les fans de la saga. Graphisme hideux, technique à la ramasse, open world complètement inutile, rien dans le développement n'est à sauver. Pour dire, le jeu est plus moche que la 8G sur même support et les fonctionnalité réseaux moins bonnes que sur la 4G (2009 on rappelle...). La faute sans doute plus à The Pokémon Compagny et Nintendo qui pressent le studio Gamefreak en net sous-effectif considérant la rentabilité de la licence et la cadence de sortie des titres. Du coup on fait quoi ? On boycott ? Je veux bien mais qu'est-ce qu'il nous reste si on veux jouer à un jeu offrant un système de combat basé sur de nombreux types élémentaires et le dressages de plus d'un milliers de créatures différentes ? Réponse : les fangames Pokémon...
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Disgaea 6 : Defiance of Destiny (SWITCH) - 11/01/2023
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12/20
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Disgaea 4 se paie enfin des graphismes respectables et offre un scénario un peu plus construit ? Disgaea 5 offre un super scénar et affine son gameplay tout en ajoutant de nouvelles classes de perso ? ... SuiteJ'ai hâte de voir les progrès qui seront réalisés dans le 6 ! ...Ah bah en fait retour 10 ans en arrière. SCENARIO 12/20: Ecrire une bonne ou une mauvaise histoire n'est à priori pas une question de moyens, et pourtant déjà sur ce point on va ressentir le coté cheap du titre, car voyez-vous il vous faudra tuer un gros méchant boss final... au chapitre 1...et 2...et 3... et à chaque chapitre en fait. Le scénario essai de justifier le fait qu'il n'y a qu'un seul boss, forcément ça se ressent. On retrouve bien une bande de démons loufoques et l'humour est au RDV, pas de doute c'est bien un Disgaea. Mais il n'y pas pas d'alchimie entre les PJ et la sauce prend moyen. On est de retour sur un scénar à la Disgaea 1, sauf que bon, on l'a déjà fait ya 15 ans maintenant... GRAPHISME et DIRECTION ARTISTIQUE 8/20: Ok, c'est là que ça fait très mal. La saga a jusque là toujours été un mélange de 2D et de 3D. Ca n'a jamais été beau mais ça avait son propre style. Il s'est passé quelque chose de dramatique: quelqu'un s'est dit "hey mais si on passait tout en 3D ?!" Du coup il s'est passé ce qui était arrivé à pas mal de licences 2D à la fin des années 90 --> Un gros crash de laideur. Et comme ils n'ont bossé qu'à refaire leurs modèles 3D et leurs animations, eh bah plus le temps ni l'argent pour quoi que ce soit de nouveau. OST 14/20: C'est toujours le génial Tenpei Sato qui est aux commandes de la bande son, ce n'est pas aussi bon que dans les 1-2-3 mais ça reste une musique intéressante qu'on a pas déjà entendu 150 fois (bonjour Sakuraba). Les doublages anglais sont correcte, même s'ils fut sans doute difficile aux acteurs de nous intéresser réellement aux personnages. GAMEPLAY et IU 14/20: On garde les aspects sympa des Disgaea : c'est bourrin, on peu afficher des dégats mathématiquement insensé et la durée de vie est virtuellement infinie. Comme dans tout bon Disgaea, le but est de grinder, mais il faut grinder efficacement, du coup on recherche sans cesse de plus amples boost d'EXP, de meilleurs levels de training etc... Comme d'habitude on devra monté nos persos de niveaux mais aussi nos armes et nos accessoires. Premiers point négatif, si être niveau 9999999 est fun sur le papier, d'un point de vue pratique c'est lassant. le niveau max à 9999 des anciens opus était largement suffisant. Par contre, on notera les très appréciables bonus d'EXP et de mana obtenus par les persos en fonctions de ce qu'ils ont accompli durant le stage (ex: +30% EXP pour le meilleur soigneur) cela permet d'optimiser les gains d'autant plus que ces dernier sont distribués collectivement à la fin du niveau (donc plus de soigneurs à la ramasse parce qu'un soigneur ça ne fait pas de kill). Niveau classes disponible c'est le désert. Très peu de nouvelles classes et...très peu d'ancienne aussi, la faute à pas le temps de modéliser en 3D de nouveaux trucs. De toute façon, on préférera jouer les héros originaux. Là où le 5 avait introduit, en plus des compétences d'armes, des compétence (timides) de classe, le 6 à juste remplacer les compétences d'armes par des compétences de classe. Du coup... bah on s'en fout de l'arme équipé tant qu'elle à des bonnes stats. Oh et bien sur, on va oublier les caméos de perso NISA en post-game. Bah oui, ça aurait été des trucs en plus à modéliser en 3D... CONCLUSION: Eh bah on va appeler ça un faux pas... Après la très bonne qualité du 5, le 6 fait office de série B Bollywoodienne. Un jeu qui n'a pas grand chose à offrir si ce n'est ce gameplay et cette ambiance Disgaea qui marchent encore bien, mais qu'on commence à connaître par coeur.
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Xenoblade Chronicles 3 (SWITCH) - 11/01/2023
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16/20
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Xenoblade Chronicles 3 (XC3) suit ses prédécesseurs tels un Final Fantasy, c'est à dire avec des points de convergences dans leur univers mais sans être explicitement lié. Il est toujours agréable de constater ... Suitequ'une nouvelle série de RPG arrive à rester consistante dans ses qualités et à s'améliorer sur ces lacunes; C'est le cas de XC avec XC3 ! SCENARIO 18/20: Ce qui m'avais particulièrement plus dans les titres XC1 et XC2 était principalement son univers. La présence de multiple races, chacune avec une culture développée (les Nopons !), ainsi que leur géographie atypique, où on ne vit pas sur terre mais sur d'énormes créatures. Avec XC3 on a ça avec en plus un scénario assez développé et surtout BEAUCOUP de character development ! Si dans l'ensemble on a une histoire de guerre SF entre deux nations pas très originale, la manière dont le sujet est traité rend le tout très intéressant. Les héros et, plus généralement l'ensemble des habitants, en viendront à se poser des questions existentielles sur cette guerre qu'ils mènent depuis la nuit des temps et sur ce que cela impliquerait de ne plus se battre. Des notions comme la mort, le libre arbitre ou la famille sont omniprésentes, ce qui permet de s'attacher rapidement aux différents protagonistes. Petit point noir: la différence de traitement entre les quêtes principales et secondaires. Là où les premières sont très bien abordées, certains antagonistes des secondes sont balancés trop rapidement pour ne serait-ce que comprendre leur motivations... GRAPHISMES et DIRECTION ARTISTIQUE 15/20: Dans l'ensemble c'est plutôt joli (surtout pour la switch) mais on ne sent pas non plus une amélioration nette vis-à-vis des deux premiers opus. La direction artistique se veut aussi beaucoup plus sobre. Cela va bien avec l'univers militaire du titre, mais je trouve un peu dommage d'avoir terni le coté extravaguant des précédents titres. Cela se ressent pour moi surtout sur le level design. C'est beau, mais pas envoutant comme pouvaient être les paysages de XC1 et les titans de XC2. Le design est perso est lui très bien réussi, surtout en considérant qu'il s'agit d'un jeu de classe dans lequel chaque PJ va équiper une 20aines de tenues. OST 14/20: J'ai été assez déçu par les soundtracks. C'est loin d'être moche mais aucun ne m'a percuté comme l'ont fait certains morceaux de XC1 et surtout XC2. Je suis toujours un peu surpris par l'accent écossais de la quasi-intégralité du cast anglophone mais les acteurs font un bon taf pour retranscrire les caractères et émotions des persos. GAMEPLAY et IU 16/20: la saga XC propose depuis le début un gameplay original à mi-chemin entre RPG tour par tour et A-RPG basé sur une suite d'effet Déséquilibre-->Chute-->Hébétude-->etc... ainsi que sur des système de rôles Attaquant-Défenseur-Soigneur. Si l'idée est séduisante, cela marchait à peine dans XC1 et pas du tout dans XC2. Eh bien miracle ! là ça marche pas mal. Il y a encore quelques progrès à faire mais on commence à pouvoir réfléchir stratégie et team building. Le système de classes est très appréciable: avec une 20aine de classes jouables (débloquables par quêtes secondaires pour la plupart) relativement bien équilibrées. J'ai également été surpris par la lisibilité en combat, et ce malgré la présence de 7 persos simultanément sur le terrain en permanence. Il y a hélas malgré tout encore beaucoup de défauts de gameplay. Premier point sombre: il n'y a pas vraiment de progression stratégique au cours du jeu. Niveau 1 on essaye de faire des enchainements, le défenseur se fait taper et le soigneur soigne. Niveau 80, pareil, mais avec plus de classes et quelques bonus. De ce fait, le jeu peut lasser. Heureusement, l'exploration permet de pallier un peu à cela. On notera aussi les innombrables quêtes Fedex (hors quêtes de classe) qui nous seront proposées pour des récompenses souvent anecdotiques (c'est hélas le cas de 90% des RPG depuis 2005...). Mais là où le jeu pêche particulièrement c'est, une fois encore, sur son interface utilisateur. C'est mieux que sur XC2 (ça pouvait pas être pire en fait...), mais c'est pas ouf. Les menus sont inutilement compliqués et certaines fonctions automatiques carrément délétères. Notamment, lorsque l'on change la classe d'un PJ (ce que l'on fait souvent), des fois (mais pas tout le temps) le set de gemmes et d'accessoire change. C'est d'autant plus chiant que le jeu nous harcèle avec une multitude d'accessoires plus inutiles les uns que les autres (ex: "+20% attaque" remplacé par "+10% de précision la nuit"). De façon générale tout ce qui touche à l'inventaire est immonde: trop de matériel de monstres, trop d'accessoires, trop d'argent... En bref XC3 offre une continuité améliorée de la saga avec un meilleur scénario et un meilleur gameplay, les deux étant originaux dans le paysage RPG moderne. On regrettera juste quelques lacunes d'IU et d'optimisation ainsi que la répétitivité des combat et (pour ma part) le coté un peu trop terne par rapport aux titre précédents. Dans l'ensemble, un très bon jeu pour tous les collectionneurs de RPGs qui annonce de futurs titres tout aussi prometteurs.
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Bravely Default II (SWITCH) - 08/04/2021
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15/20
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Bravely Default II est un RPG tour par tour classique qui ne propose pas une suite au premier épisode, mais plutôt une histoire différente dans un univers obéissant aux mêmes codes, tel les Final Fantasy. ... SuiteLa comparaison sera d'ailleurs souvent de mise dans cet avis tant le jeu cherche à ressembler aux opus clef de son grand frère. BDII est un jeu assez difficile à noter tant il est blanc et noir à la fois plutôt qu'en nuances de gris... SCENARIO (12/20): C'est le premier point bizarre avec ce jeu. Le scenario propose une trame principale extrêmement classique qui se découpe en arcs ayant chacun leur propre "sous-histoire". Et si les arcs de chapitre sont globalement intéressants, avec des intrigues et des personnages (principaux et secondaires) bien construits, ce n'est pas le cas de l'intrigue principale. Disons que les scénaristes ont... oubliés qu'il y en avait une ? Certains personnages importants sont passés à la trappe, il n'y a pas vraiment de raisons d'aller à tel endroit ou de faire telle action. C'est dommage, car si le jeu surf sur le côté "RPG old school", ça ne justifie pas les erreurs commises, surtout sur un scénario aussi léger. GAMEPLAY (17/20): La série s'est rendue célèbre par son système Bravely (empreint de tours de jeu) et Default (stockage de tour de jeu), ainsi que son système de classes. Cet opus reste fidèle à ce système et on ne lui en voudra pas tant c'est unique et efficace. Avec 24 classes (2 classes par personnage) le jeu offre une quasi-infinité de combinaison nous permettant d'orienter notre équipe sur l'attaque, la magie, la défense, les buffs, les tours de jeux, etc... Impossible de tout faire à la fois, et de nombreuses combinaison peuvent s'avérer dévastatrice. Une légère note négative concernant les classes cela dit: bien qu'il y ai eu une sérieuse séance de relooking, il s'agit toujours des classes présentes dans les deux premiers opus avec finalement assez peu de nouveautés. Là où le bat blesse, c'est qu'en dehors de son système de combat exemplaire, le jeu n'a quasiment rien à offrir... Les donjons ne sont que des couloirs là pour offrir du mob à tabasser, sans énigmes à résoudre, et surtout sans aucune personnalité... C'est d'ailleurs aussi le cas des mobs qui, bien qu'au début nous offre un panel de créatures intéressantes (on retrouve du bestiaire classique des vieux FF), sera vite condamné au palette swapping. Du fait du bestiaire et des donjons, la progression n'est donc enthousiasmée que par le désir d'obtenir de nouvelle classes de combat. A noter cela dit la présence d'un mini-jeu de cartes à collectionner (B&D) très addictif et stratégique qui rappel le Triple Triad de FFVIII. Le jeu offre aussi quelques quêtes annexes et boss optionnels permettant d'allonger une durée de vie tout à fait honorable (dans les 50-60 heures en fouillant bien). GRAPHISMES (14/20): Le jeu ne mise clairement pas sur une technique à la pointe de ce qui est actuellement permis, gardant le style des précédents opus 3DS avec un bon lissage. Si ça ne casse pas 3 pattes à un canard, c'est quand même bien réussi, avec des effets visuels convainquant (notamment pour les animations de combat). Les villes en 2D sont particulièrement réussis. C'est d'ailleurs dommage de ne pas avoir généralisé cette esthétique pour les environnements, tant cela fait l'identité graphique de la série... OST (18/20): La première chose que j'ai remarqué de l'OST ce sont les doublages qui ne sont pas en anglais mais en.... écossais. En particulier le personnage d'Elvis qui a un accent à couper au couteau. Fait intéressant la présence de ces accents a été prise en compte pour refléter les origines géographiques des différents protagonistes. Mais quand on parle de la saga Bravely Default et de son OST, on pense surtout à Revo, le compositeur du premier opus qui revient signer la bande son de BDII au plus grand bonheur de nos oreilles. De nombreux thèmes sont parfaitement écoutables même si l'on ne compte pas jouer au jeu. Petit bémol qui rejoint les critiques sur le gameplay: là encore il n'y en a que pour le système de combat ! La meilleures pistes sont toutes des thèmes de combat contre les porteurs d'astérisques (les classes), les thèmes de donjons et de villes sont eux beaucoup plus oubliables (à l'exception du thème de la map, qui utilise brillamment le leitmotiv musicale) CONCLUSION: Un jeu pas aussi bon que ce à quoi je m'attendais, mais qui ne m'a pas déçu pour autant, de part son excellent système de combat qui m'a permis d'entretenir un enthousiasme toute la durée du jeu. Tout tourne d'ailleurs autour des astérisques: gameplay, scénario, et même soundtrack. Je regrette que le jeu ne soit pas plus ambitieux. On note un désir des créateurs de faire de cette saga le renouveau Final Fantasy à l'ancienne, mais ils restent encore beaucoup trop timides sur les moyens mis en oeuvre pour y arriver. Le jeu (sur switch maintenant) se considère encore comme un petit titre spin-off sur console portable quand son publique est prêt à le voir prendre son envol. Il est tant pour la sage BD de sortir du petit bain et de prendre des risques pour conquérir le monde du RPG afin de s'imposer comme le poids lourd qu'il pourrait être!
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Kingdom Hearts III (PS4) - 07/04/2019
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14/20
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Kingdom Hearts III fait partie de ces jeux qu'on a eu l'impression d'attendre toute une vie. Des jeux qu'on a du mal à réaliser avoir dans ses mains à l'achat tellement l'attente fut longue. Au final, ... Suiteaprès tout ce temps, et tous ces épisodes filler, remakes et compiles de remakes, cela valait-il la peine d'attendre ? La réponse est pour moi mitigée, ce n'est certe pas une déception, mais ce troisième épisode possède quelques lacunes qui m'empêche de le classer au même niveau que les épisodes I et II (et encore moins BBS). SCENARIO (12/20) : C'est sans doute par ce point que le jeu pêche le plus. Pourtant cela commence très bien ! On fait bien le lien avec DDD, on nous replace les évènements clés de BBS et on commence tranquillement à visiter des mondes comme on l'a toujours fait. Si on peut noter quelques maladresses dans les interactions KH-Disney vers le milieu du jeu, cela reste encore acceptable. Là où le scénario s'écroule c'est sur son dernier monde. La fin tant attendue de cette série de plus de dix ans se finie bien trop rapidement ! On élimine nos 13 larrons, par vagues, sans grande difficulté (ce qui déçois encore plus quand on repense à quel point on avait lutté contre certains d'entre eux dans le 2.5), boss final, et c'est fini. Au passage on notera les motivations révélées de Xehanort ultra basiques... De nombreuses questions sans réponses, des points complètement éclipsés et un combat final assez cliché termine donc la trilogie (trilogie de 7 épisodes). A noter quand même, dans le positif, une très belle ouverture au jeu suivant, qui nous l'espérons corrigera les défauts du III. Et puis, bon, si vous êtes là pour Final Fantasy, oubliez tout de suite ! Aucune apparition de nouveaux persos des épisodes XII, XIII ou XVI, aucune apparitions d'anciens persos déjà rencontrés dans les épisodes précédents, ils ne sont pas même mentionnés. GAMEPLAY (14/20) : C'est pas mal, voir même plutôt bien niveau combat ! Le jeu mélange savamment les systèmes de combats du II, de BBS et de DDD, on s'éclate à éclater nos ennemis de façon diverse et variée en mélangeant la magie, les commandes spéciales (attraction, grande magie et attaques alliées) et les attaques spéciales liées à chaque Keyblade. Mais alors pourquoi seulement 14/20 ? Le hic vient d'à peu près tout le reste. D'une part les mini-jeux. Si certains sont marrants, ce n'est pas le cas pour tous, et on est parfois jeté dedans par le scénario sans trop de détails. La durée de vie est courte pour un RPG (à peine 20 heures en ligne droite), et très courte pour un RPG attendu 10 ans. Pas de revisite des mondes et une quasi-absence de donjon final ! Mais ce qui, de mon point de vue, tue complètement le gameplay, c'est la facilité. On a très peu de motivation à s'acharner tellement tout se passe bien. La synthèse d'objet, la recherche de trésor, des lucky emblem: au final, on a pas besoin de tout ça pour gagner sans soucis. Pour exemple: je ne me suis rendu compte qu'en post-game que j'utilisais encore la magie Soin au lieu de Soin-X tant cela ne m'a pas gêné. A noter aussi que les niveaux étant immenses (un bon point ?), la recherche de trésors et lucky enblem, même en étant très motivé devient vite plus laborieuse que stimulante, et il est au final dur de tout trouver sans une soluce à portée de main. On achèvera en faisant remarquer la quasi-absence de side-quests et challenges post game. Pas de Colisée par exemple... OST (15/20) : Pas grand chose à dire, en gros pas de déception ni d'exploit. C'est du Shimomura "banal", ce qui se traduit par "OST de bonne facture". Les pistes collent bien aux différents univers. Note négative concernant les pistes de combat : de nombreuses reprises des thèmes du II. une reprise ou deux ça fait plaisir, mais la plupart des combats les plus jouissifs se font sur ces reprises, laissant peu de place à KHIII pour se faire son propre nom. Niveau doublages, je ne pourrait juger que de l'anglais qui est tout à fait correct, sans erreurs, mais sans performances inoubliables non plus. GRAPHISMES (19/20) : C'est beau. C'est très, très beau. Les décors sont magnifiques, bourrés de tout petits détails qui rendent les endroits visités féériques. De même pour les animations de combats qui en mettent plein la vue. Pour moi le principal défaut, si on peu appelé cela comme ça, c'est finalement que beaucoup de joueurs vont passer sans voir tous ces détails très travaillés. Quand on pense à la quantité de travail que cela à du demander, on se demande si passer plus de temps sur d'autres aspects pour un résultats esthétique légèrement inférieur, n'aurait pas aidé à valoriser le jeu. Au final, seulement 14/20. Peut-être KHIII souffre-t-il un peu du syndrome FFXIII: trop de temps de la part des développeurs passé à faire un jeu parfait graphiquement, pour aboutir à un jeu ok sans plus dans les autres domaines. Un jeu joli et ergonomique, mais un jeu facile et court sans challenge ni secret que l'on aura attendus 10 ans et fini en 1 semaine... Rendez-vous en 2030 pour parler de KHIV.
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Persona 5 (PS4) - 22/10/2017
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19/20
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Avec huit ans d'attente entre 2 épisodes, le moins que l'on puisse dire c'est que Persona est une licence qui prend son temps... Mais au final cela valait le coup d'attendre. Ce 5éme épisode perfectionne ... Suitele modèle Persona 4 (un grand jeu déjà) et constitue, pour moi, un des meilleur RPG de cette décennie, si ce n'est un des meilleur RPG tout court... SCENARIO : 18/20 : Tout comme dans P3 et P4 on se retrouve à contrôler un protagoniste qui devra funambuler entre vie de lycéen classique et exploration d'un univers mystérieux : le Metaverse, un monde qui vous permet de voler les désirs corrompus de vos adversaires. Contrairement à ses prédécesseurs, le héros de P5 n'est pas un élu lambda devant simplement lutter contre des forces obscures, mais possède bien un background travaillé, et ce avant même le début de l'histoire. C'est d'ailleurs le cas de quasiment tous les personnages rencontrés au cours de l'aventure. Les nombreux dialogues entre vos alliés les rends crédibles et sympathiques. Les confrontations avec les antagonistes sont également bien développées pour la plupart. Chaque ennemi est rencontré sous sa forme humaine dans le vrai monde, et sous sa forme shadow dans le Metaverse, qui révèle une psychologie déviante à son paroxysme. C'était déjà le cas dans P3&4, et ce 5ème épisode ne déroge pas : des thèmes assez forts sont abordés, et ce malgré un style graphique manga très coloré. Harcèlement sexuel, persécution, chantage, plagiat, dépression et autres seront des thèmes très présents lors de votre aventure. Le scénario offre toutefois quelques faiblesses sur la fin, avec notamment un "plot twist" que l'on voit arriver de très loin et qui gâche un peu l'expérience. GAMEPLAY : 20/20 : Mettre 20/20 signifie la perfection. Celui de P5 n'est pas parfait mais il s'en rapproche beaucoup plus que d'un 19/20. A comprendre : Le jeu reprend les concepts de Shin Megami Tensei, des précédents Persona, les améliore et les les mélange. On retrouve un système de combat tour par tour très punitif avec les "weakness" donnant un tour d'action supplémentaire (alliés comme ennemis) et permettant une attaque dévastatrice si tous les ennemis ont été alités. On note l'ajout de deux nouveaux éléments ainsi que l'amélioration des éléments lumière et ténèbre qui ne se relaient plus uniquement au rôle de mort instantanée. A cela s'ajoute également le système de "baton pass", une compétence acquise par lien social, qui vous permet une fois une faiblesse touchée, de passer la main à un autre personnage qui bénéficiera d'un buff de stat. Et puisque l'on parle de lien social, là encore on peut noter de nettes améliorations par rapport aux épisodes précédents. Développer les liens sociaux (PJ et PNJ) avec vos alliés permet d'acquérir de nombreuses compétences extrêmement utiles lors des phases d'exploration. Coté SMT, on retrouve ici la négociation avec les ennemis afin de les recruter, puisqu'il s'agit ici d'affronter des personas et non plus des shadows. Ces phases de négociation permettent d'acquérir alliés, argent et objets en cas de réussite, mais vous expose à de dangereux malus en cas d'échec. Conservé également, la fusion de personas et le compendium (très bien garni). Niveau amélioration, il est plus facile de gérer les skills de nos invocations, ces derniers pouvant être choisis par héritage lors des fusions, mais également appris grâce à de simples cartes obtenues par social skill (encore un !). P5 conserve également son système de stats social : des attributs que vous devrez développer pour passer certaines barrières lors du développement des liens sociaux. Enorme amélioration également concernant les donjons à explorer. Il ne s'agit plus de simples labyrinthes crées aléatoirement, mais bien de donjons casse-têtes nécessitant réflexion. Seul point sombre de ce gameplay pour moi : Cet éternel game over en cas de KO du héros qui n'est ni justifié par l'histoire, ni par le gameplay. Un petit hama ou mudo mal placé suffit à vous faire perdre contre des ennemis qui, face au groupe, ne représenteraient aucun danger... GRAPHISME 18/20 : Visuellement très acceptable, c'est surtout le style choisi, collant parfaitement à l'univers d'urban fantasy psychédélique qui est à féliciter. Le jeu n'est clairement pas radin d'effets spéciaux, offrant wallpapers et animations spéciales à la moindre occasion et nous en met plein la vue en combat. J'ai mentionné dans la partie Gameplay l'usage de donjons non-aléatoire, et de ce coté là le design est également extrêmement réussi. Les décors et couleurs permettent vraiment une immersion totale dans les univers dérangés de nos adversaires. OST : 19/20 : Coté voix, je me contenterai de juger des performances anglophones, qui sont là encore excellentes. Certains acteurs sont vraiment à féliciter pour leur performance, comme Max Mittelman dans le rôle de l'ado turbulent Ryuji ou encore Keith Silverstein en politicien véreux. P5 se dote également d'une excellente bande son. Cela fait plaisir d'écouter un compositeur qui n'essaye pas une 1000ème fois d'imiter Hans Zimmer. Shoji Meguro offre ici une de ses plus belle bande son. Les thèmes de combat sont entrainants et carrément écoutable hors gaming (Blooming Villain). On a également des thèmes de donjons très sympathiques qui aident à l'immersion car évoquant les émotion des antagonistes (Price, Sweatshop ou Ark par exemples). CONCLUSION : 19/20 : 2017 Aura été une très bonne année pour les J-RPG et P5 fait figure de millésime. Si le jeu à énormément de points communs avec son prédécesseur P4, je ne me sens pas pour autant de jeter la pierre à une formule qui marche aussi bien, et qui sort un opus tout les 8 ans. Un jeu qui trônera dans ma ludothèque aux cotés de Valkyrie Profile, Star Océan 3 et FFVII. Lui ayant mis la note de 19/20 je ne peux m'empêcher d'énumérer les fausse notes qui lui ont couté la note de 20/20 : Une fin un peu décevante, avec un plot twist évident dès le milieux de l'aventure. Absence d'un donjons et de boss optionnels (ça manque d'une Seraphic Gate sauce Persona). Le game over si les PV du héros tombent à 0.
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Star Ocean 5 : Integrity and Faithlessness (PS4) - 10/03/2017
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7/20
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Avant toutes chose, mon test etant realise sur clavier americain, il n'y a pas d'accent, ce n'est pas que j'ai decroche au CP, juste la paresse de chercher comment les faire sur ce type de clavier... Toute ... Suitepersonne ayant un jour touche a Star Ocean 3 puis Star Ocean 4 est en droit de ce dire "bon on va bien remonter la pente avec le 5" Helas non.... en fait c'est bien le contraire. SCENARIO : 8/20 Pour cette partie il est necessaire de preciser que je n'ai pas fini le jeu. Trainant deja la patte lors de ma premiere partie, la mort de ma PS4 (et donc de mes sauvegardes) a definitivement enterre mon envie de continuer l'aventure. J'ai toutefois fait un bon 70% de l'histoire et pense donc pouvoir donner un avis relativement objectif. Le cadre principal de l'histoire presente 2 trames scenaristiques : d'une part la guerre entre 2 royaumes, l'un tres gentil et l'autre tres mechant sur notre planete medievale. Et d'autre part l'aventure chaotiaque d'une fillette aux pouvoirs mysterieux venue d'un autre monde. Premier gros point noir, les deux scenari sont bateaux et mal geres... Les 7 persos principaux sont cliches et/ou peu developpes, les antagonistes sans charisme, et on a meme le droit a quelques incoherences scenaristiques. Le fond du cliche etant sans doute atteint lorsqu'un PNJ se sacrifie pour sauver un perso non pas une mais deux fois au cours de la meme heure de jeu. Mais tout cela aurait peut etre pu etre pardonne si on avait eu droit a l'ambiance Star Ocean. Cette ambiance ou on alterne entre mondes medievaux et futuristes, entre nature et civilisation, entre lumiere et tenebres... Mais non! on devra se contenter d'une balade en Bretagne pendant tout le jeu. Sans exageration, on peut compter une plage, deux falaises, un desert, une foret et une plaine... Oubliez la conquete spatiale. Pire, le jeu nous fait croire a mi-scenario que "oui-oui, on va aller visiter un autre monde maintenant". Tout ca pour faire une mission dans un vaisseau couloir et retourner sur notre petite planete survisitee. Enfin, pour euthanasier le peu de credibilite qu'on puisse encore avoir dans la mise scene, il est necessaire de parler la gestion des phases de dialogues entre persos. Si on avait voulu faire comme tout le monde, on aurait mis des scenes ou le joueur regarde les persos parler. Mais non, on s'est dit que ca serait plus immersif de pouvoir controler le heros pendant ces phases... En pratique ca donne 1) l'impression d'assister a un dialogue entre autistes, les persos se tournant le dos la plupart du temps 2) que l'on ne sait jamais tres bien si la scene est termine ou pas, de plus comme on est restreint a un certain perimetre la liberte est finalement completement abstraite. GAMEPLAY : 7/20 Pour faire simple : les combat se font en temps reel, on tape des groupes de monstres avec nos 7 larrons en bourrinant les boutons X et O de la manette. Dans pas mal de RPG ca marche... la non. Premier defaut : 7 PJs pour du temps reel et on a la definition du mot "bordel"("gros dawa" egalement accepte). On n'y comprend rien, les animations des sorts (bien que vraiment bluffantes) couvrent la moitie du terrain pendant parfois 10 secondes. Au final on bourrine en esperant avoir le niveau. C'est assez triste quand on pense que les developpeurs ont voulu mettre en avant un aspect strategique base sur une sorte de pierre-feuille-ciseau. Defense bloque attaque qui interompt attaque chargee qui casse defense. Seulement les attaques chargees se chargent tres vite, sont plus puissantes et par consequent marchent particulierement bien. Ce qui est dommage c'est que le gameplay est aussi bourre des classiques bonnes idees du RPG : quetes, cuisine/craft, synthese d'equipement et meme des roles a equiper pour archetyper vos persos vers un role de soigneur, attaquant ou autre. Encore helas, les developpeurs ont reussi a pourrir chacunes de ces idees. Par example, la synthese d'equipement necessite des objets relativement rares ou que l'on ne trouve qu'apres une etape ou on peut simplement acheter la piece d'equipement en question. On peut aussi citer les quetes, necessitant de retraverser la planete (qui il est vrai n'est pas bien grande...) pour tuer 3 mobs dont on a deja massacre toute la genealogie, le tout pour gagner 3 citrons vendu 10 pieces d'or dans tout les magasins (j'exagere a peine). En parlant des mobs, j'ai omis de mentionner plus haut qu'il s'agit bien entendu des meme que dans SO4. Je sais que dans ce genre de jeux on reutilise souvent les mobs dans les suites, mais il y a quand meme une certaine logique a suivre. Par exemple, les insectes rencontres sur la premiere planete de SO4 (oui car il y avait plusieurs planetes dans SO4...) avait un role a jouer dans le scenario. Il n'y a aucune raison de rencontrer ces memes creatures sur une autre planete situe a des annees lumiere! GRAPHISME : 13/20 C'est peut etre le point sur lequel le jeu est correct (pas bon, correcte). Les decors bien que vides sont plutot bien modeliser et il y a pas mal de details sur les persos (meme si les textures sont bizarres). Les animations de sorts sont particulierement impressionante et inventives (meme si elles aveuglent les combats). Clairement ce n'est pas ce qui peut se faire de mieu sur PS4 mais ce n'est pas hideux. OST : 10/20 10 car ce n'est pas laid, mais c'est du rechauffe de ce qui a ete pondu pour les opus precedents (qui etait deja a l'epoque du rechauffe). Question doublage (anglais) ce n'est clairement pas genial. Les acteurs ne mettent pas plus d'energie que ca dans leur role (en meme temps je ne me vois pas les en blamer). On note aussi quelques erreurs de casting, comprendre des personnages qu'on imaginerait pas du tout avec cette voix la. CONCLUSION : Une deception, (comme tout les tests vous le diront). C'est triste quand on pense que Tri Ace (ou Tri Crescendo...) a ete implique dans un certain nombre de titres acclames comme faisant parti des meilleurs RPGs de tout les temps (Valkyrie Profile, SO3...). C'est clairement un jeu bacle, mais meme un jeu bacle aurait pu faire mieux. Il existe un certain nombre de recettes dans l'univers RPG qui marchent a chaque fois, or la rien ne marche, meme en utilisant les codes. Seule point positif : ce jeu m'aura fait relativiser quant a la qualite de SO4.
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Shin Megami Tensei IV (N3DS) - 16/08/2016
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18/20
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Mon premier SMT (même si j'avais déjà eu l'occasion de bien explorer l'univers Persona). Je dois reconnaitre que j'en ai eu pour mon argent: GAMEPLAY : on incarne un samourai qui va devoir se battre contre ... Suitedes démons et les rallier à sa cause afin d'augmenter son pouvoir. Une grande partie du gameplay (si ce n'est son intégralité) tourne autour des dits démons. Ces derniers constituent 99% des ennemis rencontrés, peuvent être recrutés au cours des combats (via des phase de pour-parler), et peuvent être fusionnés entre eux pour en donner de plus forts. Premier gros point fort de ce système : le nombre de démons disponibles dans le jeu ! Les phase de pour-parler sont également un point intéressant. Il va falloir, charmer, corrompre, persuader (et également espérer un coup de chance) afin de rallier les créatures à votre équipe. La fusion est le troisième gros point positif, elle permet non seulement d'acquérir des démons que l'on ne peut rencontrer à "l'état sauvage", mais également de construire une liste de skills disponibles pour le produit de la fusion. Les combats en eux même ne sont pas en reste ! Extrêmement punitif, le système de faiblesse/résistance nécessite une parfaite maitrise de son équipe pour arriver à bout des boss (et parfois de simples mobs...). C'en ai si dure que l'on ne regrettera pas la "générosité" de Charon qui en cas de game over vous propose de vous ramener à la vie contre une "petite" somme d'argent. Ajoutons à cela des quêtes annexes à la fois inventives et enrichissantes pour le scénario, ainsi qu'une grande liberté de mouvement (une fois Tokyo atteint) et on a simplement un des meilleurs gameplays disponibles en matière de J-RPG N3DS ! Seul petit point noir : le début du jeu. Non seulement la phase de jeu dans naraku n'est pas passionnante, mais elle est incroyablement dure DES le début. Avoir un combat d'initiation au jeu aussi dure est tout simplement ridicule. SCENARIO : Eh bien continuons dans l'excellent. L'ambiance générale d'un Tokyo désolé et enterré crée un univers à la fois oppressant et passionnant. L'intrigue de façon générale est également bien cousue (sauf une fois encore la phase dans naraku un peu chiante, il faut le dire...). Un des gros point fort de l'histoire est la possibilité d'alignement (loyal/neutre/chaotique) entrainant des fin différentes, mais également des quêtes annexes différentes. Le joueur va devoir répondre à des choix moraux l'entrainant plutôt du coté loyal (Dieu) ou chaos (Démons), au centre étant les humains (neutre). Seul point faible de ce système : tout les choix à faire n'ont pas le même degré d'impact. Par exemple un choix peut très bien vous faire faire un pas de +/-1 loyal/chaos et un autre +/-10. Ce qui est un peu gênant si on souhaite faire la route neutre sans soluce sous les yeux... GRAPHISMES : C'est plutôt jolie pour de la 3DS, les décors de Tokyo sont riches et diversifiés et on apprécie particulièrement de s'y balader. Les sprites de démons, même s'ils ne sont que moyennement animés sont jolis et très originaux (je pense au Minautore par exemple). OST : De très bonne pistes musicales, certaines entretiennent très bien l'ambiance oppressante de ce Tokyo désolé. Le thème de combat des boss est également une piste originale et somme toute très écoutable même hors du contexte du jeu. Petite bavure en revanche, les thèmes musicaux des différents types de quêtes, qui sont toujours les même et tranchent complètement avec le décor... Question doublage (anglais) c'est plus que correcte. On peut citer les acteurs de Walter et Jonathan qui retranscrivent très bien leur orientation philosophique dans le jeu. CONCLUSION : En somme, une perle. Excellent gameplay, excellent scénario, ambiance mémorable, ost superbe, une fois le début un peu capricieux passé, c'est un RGP sublime qui vous attend !
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Disgaea 5 : Alliance of Vengeance (PS4) - 16/08/2016
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14/20
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Disgaea ! Si vous ne connaissez pas cette série, en quelques mots : T-RPG bourrin, scénario burlesque à la limite de l'absurde et potentiel de croissance exorbitant, avec des dégats pouvant se chiffrer ... Suiteen milliards ! GAMEPLAY : Un des point fort et faible à la fois de la série disgaea est d'être TRES encrée dans son système de combat T-RPG, a tel point qu'il avait été reprochés aux précédents opus leur stagnation sur des acquis qui finissent par lasser. Pour faire simple, on manipule nos perso sur un damier et on tape ce qui est à notre portée avec attaque simple, skill et magie principalement. Une fois encore on va garder tout ça. Mais on a cette fois ci le droit à quelques améliorations très appréciables qui rendent le gameplay plus riche. Pour n'en citer que quelques unes, on peut parler des "limit break" des persos principaux qui sont de puissants pouvoirs que l'on ne peux lancer qu'une fois une jauge de vengeance remplie. Appréciable également l'ajout de skills propres à chaque classe d'unité. Cela donne ENFIN un intérêt à développer ces unités qui, dans les jeux précédents, n'avaient aucun avantage par rapport aux persos principaux, car beaucoup moins polyvalentes. Plus anecdotique, on peut également citer l'apparition du trio d'armes ultimes pour chaque catégorie d'arme, avec des techniques d'acquisition différentes des précédents jeux. Point sombre en revanche, la quasi-disparition des caméos en post-game. Ne pas pouvoir jouer le trio Laharl/Etna/Flonne en fin de jeu est proprement scandaleux ! SCENARIO : Agréable surprise de ce coté, même s'il faut le noter, ce nouveaux "type" de scénario ne plaira pas forcément aux fans inconditionnels de la série. On a ici le droit à un scénario limite sérieux, l'humour reste présent mais de façon beaucoup plus anecdotique. Beaucoup plus de character development, scénario plus long également (avec 15 chapitres aux lieu de 10-12 dans les jeux précédents) GRAPHISMES: Que dire ? c'est un disgaea... Même si ce n'est plus aussi moche dans le 3 (quelle horreur...) ce n'est pas folichon non plus. A noté également, une baisse d'originalité en ce qui concernent les animation des attaques (qui sont monstrueusement bourrines de réputation). De ce coté là, il est regrettable de voir que la licence s'essouffle un peu. OST : Je ne mentirai pas : je suis un amoureux de la musique de Tenpei Sato ! C'est là encore un peu moins bien que d'ordinaire (mais bien mieux que dans DD2), mais le tout reste écoutable et certaines pistes sont très plaisantes à l'oreille. Question doublage (anglais) c'est toujours aussi bon même si aucune performance magistrale n'est cette fois ci à enregistrer. CONCLUSION : Une jolie note d'encouragement pour le gameplay et (en ce qui me concerne) le scénario. Même si le jeu campe encore trop sur les acquis de la saga, de vraies nouveautés sont apparues dans cet opus. Malgré quelques bavures (vraiment pas de persos invités autre qu'en DLC ?!), c'est donc un jeu plaisant qui ressort avec comme à chaque fois une durée de vie extraordinaire au programme.
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1 - 2 |