Shin Megami Tensei V (SWITCH) - 29/01/2022
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13/20
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J'ai découvert la série Shin Megami Tensei avec ce cinquième épisode. Après avoir joué et apprécié Persona 5 Royal, un spin-off de SMT, je m'attendais à ce que la série principale soit autrement plus travaillée. ... Suite Le système de capture, de fusion et d'évolution des monstres est très bon, mais strictement identique à Persona. Le système de combat est à peine différent, on fait combattre des monstres au lieu d'humains. En revanche le gameplay est différent. Le jeu est très porté sur l'action, au détriment de la narration. Il s'agit d'un semblant d'Open World. Il y a quatre grandes zones à explorer, il faut se frayer un chemin à un point donné pour révéler une partie de la carte et de ses points d'intérêts, récupérer les collectibles, faire des quêtes annexes (FedEx) sur la route, et bis repetita. C'est pas mauvais en soit, mais c'est vu et revu, et ce n'est pas le meilleur du genre. La plupart du temps, SMT5 est extrêmement répétitif : exploration - combat - menu - exploration - combat - menu... Heureusement, le level design est assez travaillé (bonne verticalité, recoins à explorer), mais pas trop non plus, les seules actions possibles étant de sauter et escalader certaines paroies, aucune autre interaction possible avec le décors. Graphiquement c'est correct, mais vraiment peu engageant et peu varié, tout le jeu se déroule dans un Tokyo désertique, en ruine. Les décors se ressemblent tous : des bâtiments écroulés et du sable. Alors oui, la zone 1 est sur un ton jaune, la 2 rouge, la 3 noire et la 4 bleue mais franchement, ça ne trompe personne. L'OST est bonne, sans plus, à l'image du jeu, elle manque de variété et de nuance. Ma plus grosse déception reste l'aspect scénaristique. Il y a un scénario, mais il est aussi anecdotique que dans un Zelda. On peine a s'investir dans un conflit semi-religieux qui oppose des monstres à d'autres monstres dans un monde parallèle. Les cut-scenes sont tout de même bien mises en scène, un soulagement après avoir réalisé que le budget n'était pas aussi conséquent qu'espéré. Les personnages essaient tant bien que mal d'être charismatiques, mais leur rôle est tellement limité qu'on peine à s'y attacher. Le personnage principal est muet, ras-le-bol sérieux, ça avait du sens sur GameBoy ou SNES, je ne comprends plus cette décision en 2021. Au final le jeu n'est ni bon ni mauvais, je suis allé au bout des 70h de jeu sans grand intérêt. Je suis juste déçu, après le succès de Persona 5 j'attendais plus de moyens et d'ambition, un jeu plus centré sur son histoire et ses personnages. Je l'aurais sans doute bien vite oublié.
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Star Ocean : First Departure (PSP) - 01/01/2022
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15/20
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Star Ocean tient plus de la fantasy que de la science fiction, contrairement à ce que son nom laisse penser. Le scénario, classique, n'en est pas moins bon, bien rythmé et pleins de surprises. L'aventure ... Suiteest plaisante à suivre, mais j'ai eu du mal à vraiment me sentir impliqué et à m'attacher aux personnages car tout va très vite, droit au but. Il ne faut pas oublier que Star Ocean est à l'origine un jeu SNES de 1996. En revanche, je n'ai jamais autant fais d'allers-retours entre des villes que dans ce jeu. Volonté d'accroître artificiellement la durée de vie (20h), ou maladresse scénaristique, je ne saurais dire. De plus la fréquence des rencontres aléatoires est à la limite du supportable. On peut débloquer une compétence qui permet de la réduire, mais elle reste élevée par rapport aux standards actuels. Heureusement les distances à parcourir sont finalement assez courtes, et les transitions entre les écrans quasi instantanées. Le seul moyen de transport arrive très tard dans le jeu, et il est probable que vous ne l'obteniez jamais sans soluce. En effet, le jeu propose des activités optionnelles et vous met face à des choix qui peuvent drastiquement changer l'aventure. Vous pouvez tout à fait rater des personnages, des évènements, des objets, des compétences, etc. Vos choix impactent donc vraiment votre expérience, et la rejouabilité est énorme, il est impossible de tout voir et tout avoir en une seule partie. Les combats sont une véritable réussite, bien équilibrés, très dynamiques et satisfaisants. À chaque niveau on gagne des points pour débloquer des compétences de combat, de craft, des réductions dans les magasins, des bonus de stats, etc. une mécanique finalement assez moderne ! La montée en puissance des personnages et de leurs équipements est rapide et grisante. On peut lire ça et là que les mages sont inutiles dans ce jeu, je pense au contraire que c'est le pivot de l'équipe, ils font de gros dégâts à tous les ennemis à la fois et vous soignent quand il le faut, l'IA des alliés et des ennemis étant plutôt bonne. Les graphismes sont très soignés en ville, beaucoup moins dans les donjons, qui sont des successions de couloirs, avec tout de même quelques énigmes / interactions basiques mais agréables pour progresser. Les personnages sont réussis, les animations sont généreuses et fluides. Les cinematiques animées sont superbes. La bande son est plutôt bonne, mais aucun thème ne m'a vraiment marqué. Les doublages anglais sont bienvenus ! En conclusion, je dirais simplement que Star Ocean First Departure a de nombreuses qualités et mérite d'être découvert par tout fan de JRPG old school.
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Xenogears (PS1) - 23/12/2021
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13/20
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La récente (re)traduction française d'AtelierTrad m'a donné un bon prétexte pour vérifier si Xenogears mérite sa réputation de jeu culte. Quatre-vingt heures de jeu plus tard, je me suis fais ma propre ... Suiteopinion : Xenogears est un jeu bourré de défauts, mais il ne manque pas de singularité et d'âme. Le scénario de Xenogears est un sac de nœuds faussement et inutilement complexe. En effet le jeu use de tous les stratagèmes les moins subtiles pour préserver artificiellement ses intrigues et ses effets de surprises, vraiment tous : temporalités multiples, personnages masqués, amnésiques, sosies, qui savent tout mais ne disent rien, qui fuient les conversations... Ensuite, il déballe une succession de rebondissements sortis du chapeau dans une surenchère de surenchère. À nouveau tout y passe, de la viande de Oddworld à Je suis ton père de Star Wars, en passant par le dédoublement de personnalité, la réincarnation, les nanosciences, l'invasion extraterrestre, les zombies, la volonté divine, le grand manipulateur qui avait tout prévu mouhaha, et j'en passe. Tout ceci sur fond de conflit politique et de religion. Les emprunts à la religion catholique se multiplient d'ailleurs dans le scénario, réadaptés à la sauce Méca (fallait oser). Mais cela reste purement opportun, et bien souvent à des fins stylistiques, il serait pédant d'intellectualiser ce peu. Malgré cette complexité à dénouer, tout au long du CD1, on va se perdre dans des arcs narratifs sans liens directs avec l'histoire principale. Les révélations arrivent à la fin du CD1, et surtout, au cours du CD2. Sauf que, surprise, le CD2 est une succession de textes narrés, parfois illustrés, de combats de Boss, et quelques rares donjons. C'est à peine croyable, j'ai mis du temps à accepter et à me résoudre à cet état de fait. J'ai alors posé la manette et Google m'a confirmé que le jeu a subi une coupe budgétaire, super. Les combats sont au tour par tour, il faut lancer des attaques avec des combinaisons de touches, que l'on débloque au fur et à mesure. Il y a quelques phases de plateforme, rendues difficiles notamment à cause de la caméra isométrique qui bouge uniquement par angle de 45 degrés. On se déplace soit à pied, soit en Gear, l'expérience est plutôt bien rendue, même si le gameplay est relativement similaire dans les deux cas. On peut attribuer des équipements aux personnages et à leur Gear, chacun ayant des atouts et des faiblesses, du classique, mais maîtrisé. Fait notable, la plupart des protagonistes se battent à main nue, donc pas d'arme à équiper. Les musiques sont très bonnes, mais trop peu nombreuses pour un jeu de cette durée, elles tournent vite en boucle. Les graphismes sont corrects, on est loin d'un Final Fantasy. Les décors sont pauvres, beaucoup de couloirs, textures en bouillie de pixels, peu de details. J'aurais préféré une belle 3D precalculée et une caméra automatique dans les villes et donjons, le jeu aurait mieux vieilli. De plus, les personnages en 2D n'ont qu'un sprite tous les 45 degrés, leur intégration aux decors 3D n'est pas fluide, surtout quand la caméra tourne autour d'eux, notamment lors des très nombreuses cutscenes. Finalement, qu'ai-je apprécié dans ce Xenogears ? Les personnages sont vraiment très soignés, on a envie de les suivre dans leur aventure, le scénario est intrigant même s'il est trop bavard et que tout part à vau-l'eau, et surtout l'histoire est racontée d'une manière unique et nous plonge dans une ambiance que l'on ne retrouvera que dans ce jeu. Je suis sûr que de nombreuses personnes ont su apprécier ses qualités, tout comme je suis sûr que d'encore plus nombreuses personnes ont crié au génie à chaque rebondissement où je me suis facepalm. Sa réputation vient probablement des témoignages de ces dernières, alors à vous de voir.
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Mass Effect Edition Legendaire (PS4) - 07/12/2021
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19/20
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Mass Effect est un chef d'œuvre qui prouve que l'ambition, la passion et l'audace paient. Nous sommes habitués aux suites, aux spin-off, aux remasters, remakes, et autres produits à faibles risques, faible ... Suiteinvestissement, et haut rendement... Et Bioware arrive avec une licence originale, conçue d'emblée comme une trilogie, un Space Opéra de surcroît ! On ne voit pas ça toutes les décennies. ME1 - 14/20 - Mass Effect 1 est brillant dans le sens où il pose l'univers d'un Space Opéra qui n'a rien a envier à Star Wars. On découvre les différentes races, leurs spécificités, leurs intéractions, leur histoire, et l'on développe rapidement de l'empathie et de la sympathie pour chacune d'elles. Les différents lieux sont aussi emprunts d'histoire, rien n'est là par hasard, aucune question n'a été bâclée. L'ensemble forme un univers d'une richesse et d'une crédibilité rare. Les personnages sont charismatiques au possible et on nous plonge dans une histoire ambitieuse et sans temps mort. De plus, on peut réellement influer sur le cours de l'histoire en jouant le gentil héros ou au contraire l'enfoiré de l'espace, et en prenant parfois des décisions cornéliennes, ce qui est tout à fait unique. Le Gameplay est jouissif, chaque arme offre une sensation différente, on peut les modifier et les upgrader, ou encore utiliser des pouvoirs que l'on peut également améliorer. Pour autant, il ne s'agit là que des bases, et le jeu a vieilli, malgré la remasterisation. Les missions annexes en Mako sont redondantes et de moindre intérêt / qualité. Je conseillerais de faire uniquement les missions principales de Mass Effect 1 qui sont, elles, très soignées, et quelques missions annexes en chemin pour le lore. ME2 - 19/20 - Mass Effect 2 est un coup de génie absolu, c'est clairement cet opus qui définit tout ce que l'on aime dans un Mass Effect et qui place la saga au rang de culte. La narration, la mise en scène et la technique ont fait un bon en avant, l'immersion dans l'univers est totale et jouissive, et cela se ressent dès la séquence d'ouverture. La galaxie est au sommet de l'évolution, et nous avons le privilège de la visiter dans ce contexte. On peut sonder des centaines de planètes, parfois une mission se déclenche et l'on se rend à sa surface, on arpente des dizaines de planètes lors de missions aux environnements, au gameplay, et aux objectifs très variés (contrairement à ME1). Certaines missions nous mettent à bord d'un vaisseau remplaçant brillamment le Mako, nous permettant d'explorer plus en avant encore. On a accès libre à quatre villes, certaines grandes comme la citadelle de ME1... Quelle sensation de voyage et d'exploration fantastique ! Le casting est incroyable, les relations entre individus et entre races sont exacerbées. Les lieux, leur histoire, le contexte actuel, et les évènements que l'on vit rendent le tout crédible comme jamais. Nos compagnons ont toujours quelque chose de nouveau à nous dire pendant et après chaque grosse mission, et leur parler permet de faire évoluer réellement les rapports que l'on a avec eux. Autant dire que l'on s'attache énormément à eux. Le gameplay et la maniabilité ont été grandement améliorés dans cet opus, et ils n'ont pas pris une ride en 2021. L'histoire et les choix que l'on fait sont toujours plus dingues et surprenants. ME3 - 18/20 - Mass Effet 3 est l'opus qui divise car il sublime une partie de Mass Effect 2, et en jette purement et simplement une autre. Concrètement, Mass Effect 3 se compose uniquement ou presque de missions de très grande qualité, digne des meilleures de ME2. Les personnages et leurs relations sont mis en avant comme jamais, au cours des missions comme sur le vaisseau, ils auront quasiment toujours quelque chose de nouveau à dire et il faudra faire très attention aux choix de dialogues. Chacun a son moment de gloire, ce qui donne un côté All-Star apprécié des fans, mais assez peu naturel. L'histoire est centrale, omniprésente et toujours au sommet de la qualité, chaque mission la fait progresser, parfois un peu trop vite, il faudra là aussi se méfier de l'ordre dans lequel vous les faites. Les décisions que l'on prend sont encore plus dingues que dans ME2, et si lourde de conséquences que l'on imagine mal comment un ME4 pourrait voir le jour. Ces décisions et la fin de ME3 ont déçu de nombreux joueurs, car ils espéraient que l'ensemble des choix que l'on fait durant la trilogie trouve une conclusion sur mesure, comme si l'univers de Mass Effect cessait d'exister après cet opus. Je vous conjure de ne pas tenir compte de cette controverse. Le gameplay est peaufiné, les armes et les pouvoirs sont si nombreux et variés qu'il sera impossible de tous les utiliser en une partie, offrant un niveau supplémentaire de rejouabilité. En revanche on perd totalement le côté exploration. La citadelle est la seule ville du jeu, le scan de planètes a été simplifié et ne permet plus de déclencher des missions, les missions sont linéaires, et aucune n'offre la possibilité de manoeuvrer un véhicule :(. J'ai également été très affecté par l'absence de Krogan dans l'équipe. Bien d'autres races ne seront d'ailleurs pas représentées, là où ME2 était exhaustif, et beaucoup des personnages auxquels on s'était attaché risque de mourir ou meurent quoi qu'il arrive. Tout ceci m'a laissé un arrière goût amer lors de mon premier run. Mais, lors de ma deuxième partie, des années plus tard, en connaissance de cause, j'ai bien mieux apprécié ME3. Je me suis même rendu compte que mes meilleurs souvenirs de la saga se déroulaient en fait dans cet épisode. L'OST est excellente tout au long de la saga, mais c'est dans cet opus que les thèmes sont les plus marquants à mon goût, et que l'on peut entendre l'emblématique vrombissement des moissoneurs. Je trouve en revanche dommage que son implémentation soit si mauvaise, souvent dans la trilogie et encore plus dans ME3. Ainsi, tout le prologue, de nombreuses phases de jeu, et mêmes certaines cinematiques se feront dans un silence de mort, sans musique. Lorsque la musique se lance elle est souvent très en retrait, ou bien loop trop longtemps sur une partie quitte à en rusher voire en éluder une autre, qui lui donnerait une tout autre dimension. En écoutant l'OST à part, on reste béat et on comprend alors qu'il y a un vrai problème ; les jeux ne mettent pas du tout en valeur leurs incroyables compositions. La trilogie - 19/20 Non content d'être excellent sur tous les plans, Mass Effect transcende le jeu vidéo et se hisse au rang de saga culte qui marquera durablement toute une génération. Je ne peux que souhaiter que, un jour, à nouveau, un talentueux studio ait l'audace de construire une oeuvre originale aussi ambitieuse.
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Tales of Arise (PS4) - 16/10/2021
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17/20
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Tales of Arise est un petit miracle. La série Tales of se complaisait jusqu'alors dans une formule sans risque et sans éclat, pourtant plébiscitée par la presse et les joueurs. Ce qui s'est produit avec ... SuiteTales of Arise est extrêmement rare : les développeurs ont décidé - de changer de moteur de jeu, renonçant à un pourcentage de leur bénéfices en royalties, afin d'améliorer la qualité du jeu - d'identifier les tares de la série et de les corriger, alors que les critiques et les ventes du précédent opus étaient très bonnes - d'attirer un nouveau public en modernisant la formule au risque de perdre une fanbase construite depuis plus de 15 ans et très conservatrice ...et c'est un succès sur tous les plans ! Tales of Arise est magnifique, exit les contraintes techniques et artistiques du moteur vieillisant de Berseria. L'UE4, couplé avec leur Atmospheric Shader maison, fait des merveilles. Pourtant, quand on les regarde de près, les textures et les modèles n'ont rien d'exceptionnels. Mais voilà, la direction artistique est absolument dingue ! Les paysages, les decors, les détails, les plans de caméra, l'éclairage, les couleurs, les constrastes, c'est un ravissement de tout les instants. Le chara design est au même niveau d'excellence, les personnages transpirent la classe ! Ils sont beaux, crédibles, attachants, charismatiques, les excellents doublages anglais leur donne vie avec une puissance incroyable (mention spéciale à Alphen et aux antagonistes). Les personnages ont toujours été un point fort des Tales of, mais là encore, on a passé un cap. Le jeu est particulièrement généreux, comptez 80h pour le terminer. Il s'agit vraiment du temps nécessaire pour compléter le scénario, en faisant les quêtes annexes au fur et à mesures. Le scenario est très bon, mais surtout, la narration et la mise en scène sont bien plus qualitatives que ce à quoi Tales of nous a habitué. Cependant, je lui reprocherais sa structure répétitive (mais on est loin d'un Ys 9, chaque arc étant très différent et qualitatif). Il y a de très bons rebondissements, mais, globalement, le scénario reste sur des rails et tout se passe comme prévu, j'aurais aimé plus de détours, moins de maîtrise. Et enfin, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup trop de scenettes. Plus de 300. Vers la fin du jeu, entre 10 et 20 scenettes de 2-3 minutes se declenchaient à chaque session de jeu, c'est insupportable. Puisque l'on est dans les défauts, parlons du level design et de l'exploration. On sent que les développeurs on fait des efforts, en mettant plus de verticalité, la nage, de temps en temps un saut pour atteindre un coffre... Mais ils semblent presque s'en excuser... Non, non ! Au contraire ! On en veut d'avantage ! En plus, on débloque des compétences de double sauts, de roulade, etc. pour les combats, pourquoi ne pas les utiliser pour l'exploration ?! Quel dommage. Dans les environnements intérieurs, on retrouve des couloirs vides avec des ennemis qui déambulent. L'absence d'évolutions de ce côté-là contraste violemment avec le reste du titre. J'aurais aimé des mécanismes d'exploration (énigmes, plateforme, compétences de terrain, etc.) et / ou des variations dans le rythme de l'exploration afin de la rendre palpitante. Le système de combat est vraiment très bon. C'est toujours la même chose, un bouton (ou une combinaison de boutons) = un arte. Mais la fluidité et l'ergonomie sont très bonne. Le système d'esquive est grisant, et le déclenchement des artes spéciaux et des artes combinés, plus les differents styles de combats des personnages font que l'on ne s'ennuie jamais. Les ennemis proposent un vrai challenge, chaque type d'ennemis requiert une approche différente. Dans les faits malheureusement, il arrive un moment où l'on spamme les trois mêmes artes en boucle. Le plus gros reproche est le faible nombre de types d'ennemis. On va affronter les mêmes ennemis du début à la fin du jeu, et ça se ressent terriblement, dès le début. Mon plus gros choc a été que certains boss sont réutilisés en tant qu'ennemis normaux, et même en tant que boss ! Le deuxième reproche est que les ennemis sont d'insupportables sacs à PV. Vers la fin du jeu, vous affronterez des ennemis qui ont plus de PV que des boss, tous les dix mètres. Heureusement le mode facile réduit un - tout petit - peu ce montant, sans pénalité. Il ne faut pas confondre difficulté et pénibilité. Le système d'évolution frôle la perfection. Il y a de nombreuses armes, armures, accessoires, compétences (et costumes) à débloquer, elles se méritent, et on sent la différence quand on les équipe. Les compétences sont variées : artes, mouvements, compétences passives, augmentations de stats... On sent notre montée en puissance, ne serait-ce que par les effets visuels des artes qui sont de plus en plus impressionnants. Le jeu est relativement difficile en mode normal, et des mécanismes empêchent le joueur de devenir sensiblement plus fort que ses opposants. Le nombre limité de points de soin vous obligera à faire certains donjons en plusieurs fois, ce qui donne un léger aspect dungeon crawler assez malvenu, souvent sur des zones au level design peu travaillé comme mentionné plus haut. La bande son est très bonne, encore une fois bien supérieure aux précédents opus. Mais elle manque cruellement de variété et d'amplitude. Concrètement, la musique accompagne bien l'action, mais en restant dans la même continuité tout du long. C'est une approche très occidentale, presque empruntée au cinéma. On ne se souviendra d'aucune mélodie une fois le jeu terminé. J'attends de l'OST d'un grand JRPG que chaque personnage, chaque ville / région, chaque évènement important, ait un thème reconnaissable et adapté, qui lui donne son identité et le marque dans nos mémoires. Bref l'OST est bonne sur le coup, mais oubliable. En conclusion, Tales of Arise est un renouveau inespéré pour la série. C'est un très bon JRPG indispensable pour les amateurs du genre, il ravira autant les fans des Tales of que les nouveaux arrivants. Il n'est pas dénué de défauts, mais le ressenti global est très bon. Les développeurs viennent de prouver qu'ils sont capables de se transcender, sans y être forcés ni même encouragés. Tales of Arise est un pari réussi et une formidable promesse pour l'avenir de la série.
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Panzer Dragoon Saga (SAT) - 07/09/2021
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12/20
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Il y a une sorte de légende urbaine autour de Panzer Dragoon Saga : "meilleur RPG de la SATURN", "plus beau jeu de la SATURN", "jeu extrêmement rare se monnayant à plus de 600€", "ambition démesurée des ... Suitecréateurs", critiques dithyrambiques de la presse, etc. Tout d'abord, je vous invite à regarder des vidéos du jeu afin de constater que les personnages, les animations, les décors, les monstres, les vaisseaux, les effets, tout, absolument tout est immonde, y compris dans les scènes precalculées. Pour l'époque, c'était sans doute bon. Aujourd'hui ça ne passe pas du tout. Quand on sait qu'un an plus tard sortent FF8 et Chrono Cross, ça fait doucement sourire de voir "le plus beau jeu de la SATURN"... À quoi ressemble les autres alors ? Bref, les développeurs ont voulu tout faire en 3D, et ça a très mal vieilli. La maniabilité est plutôt correct pour un jeu 3D de l'époque sans stick analogiques. Les déplacements en dragon et les combats sont fluides, la caméra ne pose pas trop de problème, je pense que le jeu était en avance sur son temps sur ce point. Le système de combat est original, fidèle aux origines rail shooter de la série. Les patterns des ennemis sont variés et il y a beaucoup de boss, chaque affrontements est différent, on ne s'ennuie pas. L'histoire, sombre et mature, est agréable à suivre, l'univers est original, les personnages sont charismatiques, les évènements parfois inattendus. Mais le tout reste très sommaire. La durée de vie est de 16h, compliqué d'appronfir toute cette richesse en si peu de temps. En 2021, j'étais plutôt soulagé que le jeu ne dure pas plus longtemps, mais je suis partagé. Je trouve tout de même dommage que les relations entre les personnages tombent à plat, et que la fin du jeu soit... inexistante ? Ou bien, très mal amenée et expliquée. L'OST est cohérente avec l'univers, elle accompagne bien les péripéties, sans plus. À nouveau, je ne comprends pas les éloges à ce sujet. Écoutez donc les compositions de la même epoque de Uematsu, Mitsuda, Naruke, ou même Masuda. En résumé, il est compliqué de se lancer dans Panzer Dragoon Saga plus de 20 ans plus tard. Les graphismes et le début du jeu sont particulièrement repoussants, au final, seule la curiosité de vérifier si la légende est fondée m'a poussé à aller plus loin. Ensuite, le gameplay s'est avéré pas désagréable, l'histoire se laisse suivre, on sait qu'on en a que pour 16h, donc ça passe. Ça ne sera pas un souvenir impérissable, et sûrement pas celui d'un grand jeu.
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Parasite Eve (PS1) - 03/09/2021
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13/20
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Parasite Eve comporte quelques très bonnes idées et intentions. La toute première scène en est l'exemple même : on nous met bien dans l'ambiance, on nous surprend, puis on affronte direct un boss sur une ... Suitemusique qui passe de l'opéra à l'opéra-rock. On retrouve la patte de Squaresoft, avec des jolis decors, des plans fixes avec une mise en scène soignée, de nombreuses cinématiques... et ça, ça fait plaisir. L'OST est bonne, mais elle tourne terriblement en boucle, j'ai eu l'impression qu'il n'y avait qu'une musique d'exploration, une musique de combat, et une musique de boss. Les combats et le système d'évolution ont retiré tous mes doutes : il s'agit bien d'un pur RPG. C'est du combat au tour par tour avec une jauge ATB, des attaques, des "magies", des objets, des altérations d'état. Mais il faut en plus bien se positionner pour frapper et esquiver. Il est agréable d'avoir un gameplay différents selon le type d'arme, et de pouvoir améliorer leur stats et leurs compétences. Je trouve malgré tout que les combats ne sont pas très rythmés, la faute au plan fixe, qui reste fixe, et à la lenteur générale des actions je dirais. La gestion des objets, avec l'inventaire limité, est une fausse bonne idée, c'est d'avantage contraignant que stratégique. On passe son temps à stocker et à reprendre ses objets inutilisés au QG. Cela accentue toutefois quelques scènes amusantes avec un certain protagoniste japonais. Enfin le scénario est correct, il a l'avantage de ne laisser aucun temps mort et de tenir une intrigue autour d'Aya. Cela surprendra toutefois qu'il soit beaucoup question de reproduction, de sperme, et de ce qui se passe à l'intérieur du corps des gens, il faut entrer dans le délire... Le jeu reste court, et c'est très bien comme ça, juste ce qu'il faut pour donner envie de faire le 2.
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World of Final Fantasy Maxima (SWITCH) - 23/08/2021
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15/20
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Très bonne surprise, World of FF Maxima n'est pas le "petit jeu" auquel je pensais jouer. Bien au contraire, c'est un JRPG à part entière, particulièrement riche et généreux. Vous voyagerez dans des environnements ... Suiteaussi nombreux que beaux et variés, rappelant et mélangeant parfois certains passages cultes des FF certes, mais nombre d'entre eux sont inédits et propres à l'univers du jeu ! L'histoire est bonne, très présente tout au long des 50h de jeu, elle n'est pas un prétexte bancal pour mettre en scène les personnages des FF, qui restent d'ailleurs assez secondaires. Elle s'accompagne de très nombreuses cutscenes, et pas mal de cinématiques somptueuses aussi. Tout respire la qualité et la finition. L'histoire est sérieuse, mais le tout est traité sur un ton léger et humoristique rafraîchissant, un peu à la Shadow Hearts. Le duo de héros, trio avec Tama, sont vraiment géniaux pour ça, on rigole bien, sans entacher les moments les plus émouvants. Mention spéciale à l'excellent doublage anglais. La localisation française est aussi excellente : il y a énormément (constamment) de jeux de mots et de quiproquo, ce qui fait que ce que les personnages disent à l'oral ne correspond pas à ce qui est écrit. Les bilingues profitent donc systématiquement des deux vannes à la fois, c'est génial ^^. Le jeu est linéaire, mais propose de très nombreuses quêtes annexes, en plus de la capture et l'entrainement des myrages, qui varieront vos activités et vous occuperont des nombreuses heures. On se prend très vite au jeu de la capture et de l'optimisation des myrages pour créer des pyramides qui permettront de faire face à toutes les situations. Car en effet, il faudra exploiter les faiblesses élémentaires, ou mettre en place des tactiques basées sur des combinaisons de compétences, bien préparer vos stocks de potions et remèdes, et vous assurer d'avoir des magies de soins. Je n'étais pas convaincu par le système de pyramide, mais il faut avouer que d'un point de vu gameplay pur, c'est brillant. J'ai rarement vu un jeu avec un gameplay aussi riche et aussi bien équilibré. J'aurais d'ailleurs aimé avoir des myrages surpuissants qui brisent un peu cet équilibre si parfait. D'un point de vu esthétique en revanche, je n'ai pas aimé l'idée d'empiler visuellement des monstres, et que les monstres plus gros et / ou qui ont l'air plus puissant ne le soient en fait pas. Par ailleurs, je ne suis pas non plus un adepte du style chibi, j'ai vraiment eu du mal à avoir de l'empathie pour les personnages secondaires ultra déformés. J'aurais tant aimé retrouvé mes héros favoris des FF en bonne et due forme. Mais bon, ces deux points relèvent de goûts personnels j'imagine, c'est parfaitement assumé dans le jeu. World of Final Fantasy Maxima a tout du #1 du top 10 "Most underrated JRPGs of the 2010's" alors si vous voulez vous épargner un rattrapage dans quelques années je vous recommande de découvrir dès à présent cette petite perle, beaucoup plus ambitieuse qu'elle n'y paraît (et qui enterre un peu plus Pokémon dans les tréfonds de la honte au passage).
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Ys IX : Monstrum Nox (PS4) - 07/06/2021
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11/20
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N'est pas YS8 qui veut. YS9 a beau avoir le même système de combat, d'évolution, et d'exploration, il lui manque cruellement le supplément d'âme de son aîné. Ma pire crainte s'est réalisée sur cet opus ... Suite: que l'équipe en charge des "Trails" s'en mêle et altère le travail de l'équipe des YS. Alors on se retrouve avec une structure narrative ultra répétitive à la Cold Steel, un chapitre, un perso, une zone de la ville, une zone de la prison, et on recommence, six fois ! L'histoire n'avance pas, les personnages qui en savent plus que les autres disent "je te dévoilerai tout en temps voulu"' et lorsqu'ils crachent le morceau à la fin du jeu, sans même expliquer pourquoi il n'était pas possible d'en parler avant, on ne peut s'empêcher de se dire "Tout ça pour ça". On est bien loin de l'aventure extraordinaire et variée, ambitieuse et parfois épique d'YS8. Le cadre citadin n'aide pas à faire vivre des aventures digne de ce nom à Adol, qui s'encroute avec les gens de bonnes familles. À un moment du jeu, Adol et ses amis s'attablent même autour d'une tasse de thé avec des anciens du village... Rean, sort de ce corps !! J'ai bien cru qu'YS était mort. Adol, célèbre aventurier, sérieusement ? ... Il y a une règle de base en narration, que Cold Steel n'a jamais respecté, mais que YS respectait jusqu'à YS9 : "montrer plutôt que raconter". Les personnages sont plus bavards que dans le précédent, ce que j'aurais pu apprécier si la narration était bonne. Difficile également de justifier pourquoi Adol reste muet (sauf pendant les combats bizarrement). Probablement un héritage qui n'a plus de sens aujourd'hui. Le jeu essaye alors de noyer le poisson en proposant plus de choix de dialogue (qui n'en sont pas vraiment). Mais bon, ce n'est pas le plus grave. La direction artistique est ratée, la ville et la campagne environnante sont ternes, peu inspirées, peu variées, sans âme, tout le contraire de YS8. Je ne parle pas de technique ni de graphisme, mais purement de DA, la même équipe avec le même budget aurait pu faire bien mieux. Regardez les artworks d'YS9, ils font office d'aveux : on comprend l'ambiance que l'équipe auraient voulu donner à la ville, et on constate qu'elle a échoué, ni plus ni moins. Les musiques sont bonnes dans l'ensemble, mais dès que l'on sort de la ville, les thèmes deviennent proprement insupportable. Batteurs et guitaristes se mettent les mains en sang, et me mettent les oreilles en sang, ce n'était pas très agréable. YS8 avait certes des pistes de ce genre, mais il proposait aussi et surtout des thèmes magnifiques, notamment la partie sur Dana. YS9 propose tout au mieux quelques pistes sympa, et le reste se complaît dans le hard rock peu mélodieux sans intérêt. Encore un héritage qu'il serait bon d'abandonner, surtout maintenant que l'on sait de quoi est capable la Falcom Sound Team. Le gameplay est presque identique à l'épisode précédent, et c'est excellent ! Le système de combat est un régal de dynamise, et le système garde / esquive est toujours aussi jouissif. Le système d'upgrade des armes en revanche a été saboté alors qu'il marchait à la perfection dans l'épisode précédent. Dans YS9, il coûte plus cher en matériaux d'améliorer ses armes que d'en acheter une nouvelle plus forte. La forge est donc inutile et même dangereuse car elle gaspille des matériaux que l'on penne à obtenir. L'exploration est géniale, le système tout droit importé de son aîné nous pousse naturellement à tout explorer à 100% avec une grande satisfaction. Au rang des nouveautés, chaque personnage apporte une technique d'exploration très sympa. Dommage que la ville terne, les alentours vides, et la prison en couloirs répétitifs fassent des terrains de jeu peu engageants. Nouvelle déception, n'attendez pas de zones optionnelles et encore moins des donjons optionnels, il n'y a qu'une ou deux petites zones à la toute fin du jeu, là où YS8 était particulièrement généreux sur toute sa durée. De même si vous cherchez un mini jeu, telle que la pêche dans YS8, sachez qu'il n'y en a pas. YS9 a aussi son "héros parallèle", équivalent de Dana dans YS8, pour varier les phases de jeu qui prennent pour l'occasion un petit aspect plateforme pas désagréable. Cela apporte un peu de fraîcheur au gameplay et de mystère, mais cela fait bien pâle figure à côté de ce que l'on a vécu avec Dana. Si je n'avais pas joué à YS8 avant, la note aurait été autrement meilleure car le gameplay est remarquable. Mais sachant qu'il s'agit d'une repompe d'un jeu Vita sorti 5 ans auparavant, et qu'il réussit malgré cela l'exploit d'être plus mauvais dans tous les domaines, je ne peux pas pardonner. Comment peut-on régresser à ce point ? J'attends YS10, mais à l'heure actuelle je considère que YS8 était un coup de chance. Au lieu de corriger les quelques éléments perfectibles tels que l'histoire longue à se mettre en place, ou les phases de tower defense intempestives, Falcom récidive et ajoute même les défauts des "Trails", probablement encouragé par les bons résultats des Cold Steel. Je crains que Falcom continue sur cette pente descendante si nous continuons à l'encourager à approfondir l'histoire et les personnages de ses jeux - et c'est aussi ce que je souhaite - sans insister sur le fait que sa narration est à revoir.
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Xenoblade Chronicles 2 : Torna The Golden Country (SWITCH) - 07/06/2021
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12/20
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Gros désaccord, coup de gueule même, envers la pléthore de joueurs qui crient sur les toits que Torna est mieux que XC2. Le travail d'orfèvre de XC2 n'est pas comparable à celui d'un contenu annexe tel ... Suiteque Torna. Torna est avant tout un bundle de quêtes annexes additionnelles. Il existe une quête principale qui retrace des évènements supposément importants, mais c'est un artifice, celle-ci aussi ne progresse que par le biais d'activités FedEx. Vous devrez accomplir 100 quêtes annexes pour venir à bout de Torna, dont 50 obligatoires. La durée de vie étant 30h, je vous laisse faire le ratio, vous passerez votre temps à faire le facteur. XC2 étant très généreux en quêtes annexes, je ne vois pas qui aurait envie de s'en taper 100 autres. La qualité de la narration est terriblement amoindrie, vous ne retrouverez pas les séquences dantesques avec une mise en scène cinématographique qui clôturait chaque chapitre de XC2 par exemple. L'histoire est construite de sorte à rationaliser et vous faire vivre ce que l'on voyait en flashback dans l'opus principal, tant bien que mal. On réalise surtout, déçu et amer, que les personnages et les évènements sont beaucoup moins impressionnants que dans leur légende. J'irai donc même jusqu'à dire que ce DLC nuit à l'expérience originale qui se suffit finalement bien à elle-même. Côté positif, le système de combat est légèrement remanié, j'ai enfin pu exploiter à 100% des mécanismes que je n'avais même pas compris auparavant. Mais, problème inhérent à l'opus principal, certes, le système de combat reste très moyen. À nouveau, on choisit entre deux ou trois actions quand elles daignent enfin se débloquer, c'est pas l'éclate. Reste le timing pour déclencher des combos, mais cela implique de rester passif, encore. Le système d'évolution est également tronqué. Les lames et les attaques des persos sont prédéfinies, leur gameplay est donc figé. Les competences de terrains sont également reduites. Cela n'est pas vraiment gênant vu la durée de vie de l'extension et le nombre réduit d'interactions avec l'environnement. Il reste très plaisant de découvrir le nouveau Titan. L'OST recycle de manière éhontée les thèmes les plus magnifiques de XC2. Dans ce dernier, ils arrivaient à point nommé pour rendre un évènement, un personnage, un lieu mémorable. Ici, ils sont servi à toute les sauces, crachant sur les émotions et les souvenirs que XC2 leur a attaché. Les quelques nouvelles compositions prennent un accens jazzy, cela plaira sans doute à certain(e)s, mais personnellement, le jazz... En conclusion, Torna n'est certainement pas la grande aventure qui vous émerveillera comme le fit XC2. Il s'agit d'un pack de quêtes annexes sur un nouveau Titan, où l'histoire et les personnages sont des prétextes. Si vous êtes averti(e) et que c'est ce que vous voulez, alors ce DLC vous ravira. Si vous attendez quoi que ce soit du niveau de qualité de XC2, passez votre chemin.
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