Final Fantasy V Advance (GBA) - 07/09/2024
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12/20
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Cela faisait un moment que je voulais faire FFV. Ce qui m’a décidé c’est que, dans une interview, tous les membres de l’équipe de FFXVI ont cité FFV comme leur FF favori. Je n’ai pas d’affinité particulière ... Suiteavec FFXVI, mais avouez que ça pique la curiosité quand même. J’ai choisi la version GBA car c’est celle qui me semble la plus harmonieuse et complète. Pour avoir vu des captures d’écran et des vidéos, je savais que je me lançais dans un FF qui n’a pas très bien vieilli. Les textures et décors sont limités, il y a beaucoup d'aplats, ce n'est pas le FF le plus engageant. Le problème est que l’on retrouve ces limitations un peu à tous les niveaux. Les graphismes donc, je n’ai aucun problème avec les graphismes SNES / GBA, mais là, ils manquent de profondeur et de détails. Le scénario est basique, il y a peu de dialogues, c’est manichéen, et c'est cliché : les fameux cristaux élémentaires, le méchant “Exdeath” (non mais c’est quoi ce nom) qui veut détruire le monde… Les personnages ont à peine plus de charisme, j’ai vu du potentiel dans certains, mais il faut beaucoup d’imagination pour s’y attacher vraiment. Les péripéties sont nombreuses, le rythme est bon (durant les 35h de jeu, quand même !), il y a quelques passages bien inspirés, mais dans sa globalité le jeu est facilement oubliable. La musique, comme j’ai été déçu, je m’étais dit qu’au moins je pourrais apprécier cet aspect, mais Uematsu n’a pas été très inspiré sur ce jeu. Il y a une poignée de bons thèmes, mais certaines musiques de village sont juste bonnes à jeter. D’autres sont corrects mais elles manquent toutes du génie de Uematsu. D’ailleurs, il a retravaillé certains thèmes dans des jeux ultérieurs, la musique de Karnak est clairement un prototype de la musique du Triple Triad de FFVIII, on ne me l’à fait pas à moi :P Le gameplay par contre est génial, le système de job est complet et plaisant à jouer. Il y a plein de combinaisons d'équipe possible, une bonne montée en puissance, c’est fun, personnalisable et varié. Le seul bémol est que l’équipement est reassigné à chaque changement de job ou de compétences, ce qui arrive souvent. Une chose m’a étonné pour un jeu de “l’époque”, c’est que je l’ai trouvé facile. Il y a quelques moments punitifs, il faut bien sauvegarder à chaque occasion, mais globalement si on garde une équipe équilibrée, on ne galère pas, et ça me va bien. En définitive, FFV est un bon jeu qui a mal vieilli et qui est devenu pas terrible de nos jours. Il ne m’a pas apporté grand-chose, hormis de dire que je l’ai fait, et de savoir de quoi on parle quand on mentionne FFV. Je me suis fait violence pour ne pas le comparer à son successeur tout au long de cette critique, car FFVI en revanche est un jeu brillant, sorti sur la même plateforme, qui écrase FFV sur tous les plans.
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Star Wars Jedi : Fallen Order (PS5) - 04/08/2024
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8/20
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Erreur de casting de ma part (et de RPGSoluce aussi apparemment, ce n’est pas un RPG, du tout ^^). Le jeu commence sur un super prologue bien rythmé, puis le néant. L’exploration est lambda, mélange de ... Suitevieux jeux de plate-forme et d’énigmes sans personnalité. On gagne des nouveaux “pouvoirs de Jedi” au fur et à mesure, mais cela ne sert au final qu’à détruire les murs fissurés et à pousser des boules dans des trous. Tout cela ne vous rappelle rien ? Les énigmes de Merlin, Répulso ! Bombarda ! Les souvenirs d’Hogwarts Legacy me sont remontés avec effroi, à tel point que j’ai vérifié si ce n’était pas l’œuvre (ou le méfait) du même développeur. Mais non. Autre point commun : les personnages sont insipides et laids comme des poux. D’ailleurs, soyez rassuré·es, le jeu est bien, bien, woke, ouf, j’ai eu peur que les pansexuels ne soit pas représenté·es. Les combats, je suis conscient qu’il existe un public qui apprécie se faire laminer par le moindre lapin des prairies qui rôde, mais pour moi c’est juste l’antithèse du fun. Donc je suis passé en mode histoire, pour me concentrer sur… l’histoire, mais là aussi, le vide intersidéral à base de cow boy de l’espace paternaliste qui ont eu la vie dure et vive l'Amérique ! Je ne doute pas que le final soit aussi travaillé que le prologue, mais je n’ai pas envie de traverser le désert pour le découvrir. J’ai donc posé la manette après la seconde planète.
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Xenoblade Chronicles 3 (SWITCH) - 01/08/2024
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17/20
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Xenoblade Chronicles 3 est vendu comme la quintessence des deux opus précédents, fusionnant les deux univers en gardant le meilleur, et cela se voit dès la jaquette. Dans les faits, XC3 est clairement ... Suiteplus proche de XC1. De XC2 on gardera une bonne partie du système de combat et quelques références tardives ou en arrière plan. Alors que les références à XC1 sont colossales et permanentes, des graphismes aux thèmes de l'histoire en passant par les lieux et les sensations de jeu, tout respire XC1. Si je m'attarde autant là-dessus c'est que, en tant que fan de XC2, je suis passé à côté du jeu, bien malgré moi. Dans XC2, l'histoire est épique et pleine de surprises, on visite une multitude de titans aux environnements aussi variés qu'inoubliables, il y a des villes grandioses, et les environnements fourmillent de secrets et d'interactions. Dans XC3, il n'y a rien de tout cela. Très tôt dans le jeu, on nous informe que Mio n'a plus que 3 mois à vivre et que nous allons devoir rejoindre "La cité". Elle est bien nommée car c'est la seule ville du jeu. Peu après, on libère une colonie, c'est bien sympa, mais là un tutoriel apparaît. Il nous informe que libérer des colonies sera récurrent dans le jeu. Sur le moment, cela m'étonne car je pensais que c'était un évènement unique de la trame principale. Vient alors la possibilité d'explorer, je découvre un territoire immense et effectivement je libère quelques colonies sur le passage. Déjà 45h de jeu, niveau 40, et pourtant au tout début de l'histoire, je souhaite la faire progresser. La trame principale s'avère peu différente, j'explore et je libère des colonies… Cela ne m'intéresse guère, je suis terriblement curieux d'atteindre "la cité" et de savoir ce qui va arriver à Mio ! À 65h de jeu puis à 80h de jeu, deux très belles séquences de jeu me donnent satisfaction. Puis je prends conscience que j'ai exploré presque tout Aionos, libéré presque toutes les colonies, que l'histoire et les quêtes annexes sont toutes centrées sur les colonies et qu'il en sera ainsi jusqu'au bout. Alors je réalise que j'étais sensé m'attacher aux colonies et à leur habitants, m'intéresser à leur particularité et à la manière dont elles essayent d'évoluer. Et non pas les traverser en ayant hâte de découvrir un environnement incroyable ou une péripétie inattendue qui ne viendront finalement jamais. Si malgré tout j'ai vraiment aimé XC3, c'est qu'il a quelque chose de particulièrement bon : ses personnages principaux. Leur personnalité, leurs réactions, leurs questionnements, leur évolution, leur humanité, tout cela les rend si attachants que ce voyage en leur compagnie est un vrai plaisir. Les antagonistes en revanche sont peu recherchés. Encore une chose qu'il vaut mieux ne pas attendre : des explications sur les raisons qui les poussent à agir ainsi. Il n'y en a pas. Pour la plupart, ce sont des psychopathes qui font le mal pour se divertir. L'univers, lui en revanche, est aussi bien construit que les personnages principaux. Les habitants d'Aionos composent avec leurs contraintes (guerre, cadran vital, 10 ans à vivre, pas de reproduction, etc.), et répondent à des questions existentielles propres à ces règles (Comment vivrait-on ? Éprouverions-nous les mêmes sentiments ? Comment réagirait-on ? Comment évolurions-nous ?). Les environnements en font de même (champ de bataille, absence de villes, de vie hors des colonies, phénomènes d'annihilation…). Mais franchement, je trouve cette décision créative dommage pour un jeu de cette envergure. Dans de nombreux JRPG, la guerre n'est qu'un contexte que l'on pose au début pour s'en éloigner assez vite et vivre des aventures plus personnelles et / ou ambitieuses, un peu comme dans XC1. Ce n'est pas le cas de XC3. Dans XC3, on ne quitte jamais la guerre, les missions, le langage militaire, la hiérarchie, les stratégies, les campements militaires..., et pour moi qui n'aime pas ça, c'est pesant, même décevant. De plus, le jeu met beaucoup l'accent sur les Méchas (autre point commun avec XC1 et différence avec XC2), il faut aimer, et ça aussi c'est pas trop mon truc. Le système de combat est aisément le "meilleur" des trois jeux, malgré tout, cela n'a jamais été le point fort des Xenoblade. A nouveau, vous devrez attendre que des jauges se remplissent, puis appuyer sur le bouton correspondant, peu importe l'action que cela déclenche, de toute façon vous ne pouvez rien faire d'autre, il serait stupide de ne pas le faire. Si, vous pouvez - encore - attendre, pour appuyer dans un certain ordre ou à un certain moment, rien de bien existant ni stimulant intellectuellement. Par ailleurs le bestiaire a peu évolué depuis XC2, là où ce dernier nous épatait devant sa variété et son intégration dans les biomes. L'OST est excellente, il y a quelques thèmes vraiment incroyables. Dans la globalité elle est un peu moins mémorable que celle de XC2 qui tenait littéralement du génie, on n'en tiendra donc pas rigueur. Les graphismes et les environnements sont encore plus beaux, sans aucun problème technique ou presque cette fois-ci, c'est une nouvelle claque pour la SWITCH. Dommage que la direction artistique soit bien moins inspirée, je n'ai pas (ou peu) eu d'effet Waouh, là où XC2 me laissait pantois devant chaque nouveau paysage. Xenoblade Chronicles 3 m'a déçu certes, mais uniquement à cause de mes attentes vis à vis de XC2. Je reconnais volontiers que c'est un jeu extraordinaire, bien au-dessus du lot, quelle incroyable trilogie ! Ses personnages finement développés, son univers cohérent et intelligemment construit, et son traitement mature en font d'une aventure unique et marquante, chargée en émotions. À plus d'un titre XC3 m'a fait pensé à un mélange entre XC1 pour le gameplay et Final Fantasy X pour l'écriture, je le recommande chaudement, mais les fans de XC2 doivent être avertis qu'ils ne trouveront peut-être pas ce qu'ils cherchent. ----- DLC - Un avenir retrouvé - 15/20 Xenoblade 1 et 2 se déroule dans deux mondes parallèles, et le 3 les réunis, ou presque. Mais les liens entre les trois épisodes sont ténus, il faut généralement attendre les dernières minutes de chaque jeu pour vaguement les appréhender, et ils apportent plus de questions que de réponses. L’extension “Un avenir retrouvé” ne déroge pas à la règle. On retrouve pourtant Shulk, Rex, et un descendant de Noah, tous dans la même équipe. L’extension dure 24h, il y a des tas de cutscenes, et ces trois là ne sont pas fichus d’avoir une conversation pour répondre aux questions que se pose le joueur. Ce DLC était censé apporter une conclusion à la trilogie, elle ne fait qu’apporter plus de questions, et de frustration. La frustration de réaliser que le scénariste n’à probablement pas les réponses, et que lorsqu’il en apporte une, c’est superficiel et tiré par les cheveux, en faisant entorse aux règles qu’il a lui-même établies. Finalement, il vaut mieux ne pas savoir comment Nia et Mélia sont devenues reines d’Agnus et de Keves, ni où sont passées Pyra et Mithra, ni comment des personnages d’époques différentes en sont venues à se côtoyer, etc. Outre le scénario, on explore une “nouvelle” région, qui se compose en fait de beaucoup de lieux issus de Xenoblade 1. Xenoblade 2 a le droit à quelques clins d’œil par ci par là, mais c’est à nouveau le desavœu complet de ce second épisode (qui est pourtant le meilleur de la série). Heureusement, toutes les zones ont été remaniées, ne reste qu’un sentiment de déjà vu, pas forcément désagréable. Le système de combat est très similaire, et donc chiant à mourir, avec des ennemis sacs à PV, le mode de difficulté “Facile” a le bon goût de réduire la durée des combats sans contrepartie. Le système d’évolution a été adapté à la durée plus courte de l’extension, et est parfaitement rodé. Chaque découverte sur la carte, chaque quête annexe, ou autre objectif annexe donne des points que l’on peut utiliser pour améliorer les compétences des personnages. Tout est étudié pour donner envie de tout explorer et de terminer le jeu à 100%, sans que l’on trouve cela décourageant. Mis à part la déconvenue scénaristique, et son prix prohibitif de 30€, cette extension est agréable à parcourir, elle nous replonge dans l’univers et le gameplay de XC3 et l’étoffe un peu. Difficile de refuser plus de Xenoblade :)
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Sword and Fairy 7 (PS5) - 24/07/2024
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13/20
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Je lui aurais volontiers donné le bon 15 voire 16 sur 20 qu’il mérite, mais une chose est venue gâcher mon plaisir. Sword and Fairy Together Forever est doublé en chinois, sous-titré en anglais. J’ai déjà ... Suitejoué à un paquet de RPG en anglais, pourtant, là, j'étais largué les trois quart du temps. L’histoire tourne autour d’intrigues politiques entre différentes factions, dans différents royaumes (Humains, Démons, Déités). Les personnages, lieux et factions sont nombreux et portent des noms chinois difficiles à retenir, qui en plus ne se prononcent pas comme ils s'écrivent. Les dialogues défilent très vite, il n’est pas possible de mettre sur pause pour lire les sous-titres, et parfois, il faut même combattre en même temps. L’univers est riche et complexe, de nouvelles règles alambiquées sont exposées à mesure que les problèmes se posent. Cerise sur le gâteau, la traduction anglaise est parfois hasardeuse (sans être catastrophique). Imaginez lire un texte sur un univers imaginaire dans un anglais approximatif à toute vitesse, pendant qu’un chinois vous parle, tout en regardant un film. Heureusement il y a beaucoup d’action, et ce que l’on voit suffit à comprendre les grandes lignes. Pour les relations, motivations, et autres subtilités, on repassera. C’est dommage car le jeu met l'accent sur son histoire et ses personnages, et ils sont réussis, malgré ce désagrément. Mais j’aurais aimé que la romance qui nous est promise soit un peu plus poussée, là on reste franchement sur notre faim. On parcourt de nombreux environnements différents, tous magnifiques, la direction artistique est dingue. Le gameplay est varié, il y a des phases d’infiltration, d’énigmes, de fuite, de plate-forme… Il y a pleins de moments où l’équipe est séparée, où l’on contrôle tel ou tel personnage. Les combats de boss sont tous uniques. Les cinématiques sont omniprésentes, avec de l’action et du spectacle. Bref, on ne s’ennuie jamais. Petit bémol quant aux transitions entre les cinématiques et le jeu qui sont un peu abruptes. Il y a un bon équilibre entre quêtes principales et quêtes annexes. Ces dernières ne sont pas très intéressantes malheureusement, mais ça fait le job. Le mini jeu de carte est tout pourri, c’est papier - caillou - ciseaux. Un jeu de hasard n’a que peu d’intérêt, et encore moins contre une IA. Les combats sont basiques mais chouettes, bien dynamiques et un peu stratégiques quand il faut. On peut contrôler quatre personnages et leur assigner jusqu'à huit compétences en touches raccourcis. Le jeu dure 32 heures, ce qui m’a pleinement satisfait. Sur la fin, on fait quelques allers-retours inutiles, c’est dommage, le jeu était déjà assez généreux. Les musiques sont vraiment bonnes, je ne m’attendais pas à une telle qualité. Sword and Fairy Together Forever est un bon jeu sur tous les plans. Si vous aimez les JRPG, et que vous comprenez le chinois, ou bien si vous êtes anglais natif, il ne faut pas hésiter. J’imagine que le public français répondant à ces critères est plus que restreint. Pour ma part, je ferais attention à l’avenir qu’il y ait au moins soit un doublage anglais, soit des textes français.
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Pokemon Violet (SWITCH) - 28/06/2024
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17/20
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Cela fait plus de 10 ans que Pokémon me déçoit, que Gamefreak m’écœurt par leur incompétence, leur fainéantise, leur cupidité, leur indifférence… À l’arrivée de cette nouvelle Gen, même les bandes annonces ... Suitene parvenaient pas à masquer l’ampleur du désastre. J’avais décidé de ne plus acheter les jeux Pokémon, mais bon, je suis né dans les années 90, alors je n'ai pas pu faire autrement. Eh oui, les jeux Pokémon peuvent compter sur la nostalgie des fans pour se vendre par millions à défaut de leur qualité… Je n’en attendais rien, mais alors rien du tout. Je pensais assister impuissant au naufrage, puis écrire une critique assassine tout aussi vainement. Les premières minutes de jeu sont terribles, tous les défauts apparaissent en même temps : les graphismes ont 15 ans de retard, la caméra rentre dans les murs, les animations sont saccadées, clipping, aliasing, textures baveuses, il n’y a pas de doublages, pas de cinématiques, les cutscenes sont statiques, aucune mise en scène… et… argh ! On ne peut pas courir ?! Quelques pas en extérieur me rassurent : la fonctionnalité de course se débloque, les paysages sont plutôt jolis, et surtout, c’est grand ! Sans commune mesure avec les jeux des précédentes Gen. Et on peut contrôler la caméra. Très vite, on obtient l’équivalent de la bicyclette et on se voit offrir plusieurs zones annexes immenses à explorer. Le prologue se conclut alors sur l’ouverture totale du monde, et pas moins de 8 arènes à battre, 5 repaires de méchants à démanteler et 5 super boss à éclater. C’est déjà au moins deux fois plus généreux que tous les précédents Pokémon depuis la 2ème Gen ! Et on se rend vite compte en ouvrant la carte que parcourir la région de Paldea ne sera pas une mince affaire. Chacun de ces trois objectifs se termine sur une mission supplémentaire, telle que la ligue Pokémon à affronter. Puis une fois tous les objectifs bouclés, le jeu a encore une surprise de taille à vous offrir. Et après ça encore, il y a du contenu postgame. Autre point positif : les quêtes annexes. Il y en a une pour capturer les Pokémon légendaires, et une pour suivre des cours et passer des examens. C’est tout. Pas de centaines de quêtes annexes inutiles, pas de points d’exclamation partout, pas de requêtes de PNJ dont on se fiche du tiers comme du quart. Et pourtant je me suis éclaté pendant 85h. C’est donc possible dans un jeu en monde ouvert, merci ! Pokémon Violet / Écarlate est une ode à la première gen. Il est l’évolution logique des jeux Pokémon. Il est ce qu’aurait dû être Pokémon depuis le passage à la 3D en 2013. Souvenez-vous des versions Rouge / Bleue : arrivé à Lavanville, on était libre comme l’air. On pouvait faire les arènes dans l’ordre qui nous chante, on pouvait s’attaquer à la Team Rocket entre deux, on pouvait explorer, il y avait des pokéball à dénicher, des talus à sens uniques… Eh bien là c’est pareil, mais en exacerbé. On peut aller partout, tout faire dans l’ordre que l’on veut, mais parfois on sera restreint dans l’exploration ou dans la capture parce qu’on n’aura pas débloquer telle ou telle capacité… Les super-boss débloquent des compétences d’exploration, les arènes débloquent la possibilité d’attraper des Pokémon de haut niveau. Et tout se goupille merveilleusement bien, j’ai pris un plaisir fou à explorer, à voir les Pokémon faire leur vie dans leur environnement, à essayer de repérer les Pokémon rares, à découvrir, capturer et entraîner les nouveaux… Le level design et les environnements sont recherchés, on ne se lasse jamais, le jeu entier est littéralement une invitation à l’exploration. Par contre, la difficulté est biaisée. Vous devrez la gérer vous même, notamment en remplaçant régulièrement votre équipe par des Pokémon plus faibles, ou en vous imposant des règles. Par exemple, vous pouvez renoncer à ce que vos adversaires ne peuvent pas faire (changer de Pokémon, se soigner, etc.) pour que les matchs soient équitables. Oh, et une dernière chose, tweetbunal a tranché, les filles ne portent pas de jupe dans ce jeu vidéo. Un comble alors que le jeu se déroule dans une région chaude inspirée de l’Espagne, où les centres Pokémon sont en plein air. Bravo à tous les bien-pensants grâce à qui nous venons à nouveau de perdre une liberté. Mettons tout le monde en short et faisons comme si c’était parfaitement normal, ça le deviendra peut-être. Bref, Pokémon Violet / Écarlate a des défauts qui font grincer des dents - moi le premier, mais surtout, c'est un vrai bon Pokémon, une bouffée d’air frais et d’espoir pour le devenir de la série. J’attendais de revivre ces sensations dans un jeu Pokémon depuis plus de 10 ans, ça y est ! J’espère pour de bon cette fois. Et même si vous n'êtes pas aussi optimistes que moi, sachez au moins que ce jeu ne crache pas sur les joueurs et les fans comme les trois dernières générations. Attention il y a une condition toutefois pour l’apprécier : jouez en mode portable uniquement, ne jouez pas en mode docké, pas une seule fois. ----- Pass d'extensions - Le Trésor Enfoui De La Zone Zéro - 12/20 Le pack d’extensions ajoute deux îles à explorer. Elles sont assez grandes et variées, et leur level design est toujours bien réalisé. Il y a un petit scénario qui lie les deux extensions, rien d’extraordinaire, juste de quoi enrober la capture de nouveaux pokémon légendaires, et l’affrontement d’une nouvelle ligue. Les combats sont bien plus difficiles et même un poil stratégique, ça fait plaisir, j’aurais aimé affronter ce conseil 4 là dans le jeu de base. Il y a des tas d’anciens Pokémon à attraper, et même des tout nouveaux exclusifs à l’extension. Il est d’ailleurs un peu ridicule de pouvoir attraper tous les starters des précédentes Gen, et un bon nombre de leurs légendaires, mais je sais que certains joueurs ont cette attente. J’ai acheté le pack d’extensions car j’avais vraiment apprécié le jeu de base, et effectivement, c’est du more of the same, même niveau de qualité, même générosité (à plus petite échelle). J’ai même été surpris par certaines choses, comme l’évènement dans la zone Zéro, et la nouvelle capacité de la monture. Bon après, ça ne vaut certainement pas 35€ (le jeux original est à 44€ chez leclerc pour comparaison), je dirais que 15 ou 20€ aurait été un prix honnête, mais inutile d’espérer, Nintendo ne fait pas de promotions. Tous comptes faits, c’est la dernière fois que j’achète un DLC Pokémon, c’est juste trop cher pour ce que c’est, il vaut mieux utiliser son temps et son argent pour faire un jeu à part entière.
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Final Fantasy VII Rebirth (PS5) - 02/05/2024
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19/20
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FF7 Rebirth est une magnifique expérience à vivre. Il excelle dans tous les domaines. L’histoire de FF7 est une base solide, mais dans le jeu original, la narration, les personnages et leurs relations ... Suiteétaient assez sommaire. C’est à présent la plus grande force de Rebirth (et de Remake). Les personnages sont vivants, crédibles, on vit l’aventure avec eux, on fait partie du groupe, et on s’attache terriblement. Cet opus met l'accent sur le passé de chacun, on contrôle chaque personnage au moins une fois à un moment du jeu, et on peut faire des choix de dialogues qui influent sur les relations. La mise en scène vaut un bon film d'animation (d’une centaine d’heures ^^). La narration est fine et intelligente : un signe, un regard, un silence, un décor suffisent à faire comprendre des choses complexes. Les émotions naissent dans le cœur et non plus dans la tête, comme si on les ressentait, plutôt que de les décrire artificiellement dans un dialogue, et cela rend le tout bien plus fort et naturel. Les scènes fortes s’enchaînent, parfois haletantes, parfois émouvantes, toujours brillantes. Le monde de FF7 Rebirth est immense et varié. Chaque région est une grande zone ouverte, avec son biome, ses paysages, son bestiaire, mais aussi son gameplay propre. La première zone m’a fait peur car elle est très grande et pas si intéressante. Mais ensuite, chaque région a ses particularités qui rendent l’exploration unique, le plaisir et l’émerveillement ne tarissent jamais. Vous vous souvenez sans doute que FF7 avait une pléthore de mini jeux ? Là, il y en a encore plus, des dizaines, peut-être même trop. Et chacun d’eux est très complet, ils pourraient presque être commercialisés séparément. La grande majorité sont vraiment cool, voir passionnants (Queen’s Blood, et Courses de chocobos en tête). Autant vous dire que j’ai pris mon temps et j’ai raflé la première place à chacun d’eux. Les combats sont toujours aussi bons, c’est l'évolution de l’ATB sauf que la jauge se remplit en attaquant. Dès qu’une jauge est pleine, on lance une compétence, un sort ou un objet. Si on ne fait qu’attaquer, on va droit vers le Game Over. Chaque personnage a un gameplay propre, c’est génial de tous les essayer, les sensations sont très différentes. J’adore aussi les actions en duo : puissantes, ne consomment pas de barre d’action, et leur mise en scène… c’est un must. En plus, elles ajoutent des interactions entre les personnages, et créent une cohésion d’équipe dans les combats, c’est très chouette à voir. La direction artistique est fabuleuse, il n’y a pas de mots, c’est juste magnifique, partout, tout le temps. Les personnages sont modélisés à la perfection, les expressions faciales, les animations, c’est du grand art. Les textures, quand on les regarde de près, peuvent être simples et en basse résolution, mais on s’en fout quand on voit le résultat global. L’OST de FF7 incarnait déjà l’excellence sur PSX, alors là, tout a été réarrangé pour un orchestre symphonique, modernisé, mixé avec une spatialisation 3D… je me suis régalé. Mais même au-delà de ça, les mélodies sont magnifiques, elles caractérisent si bien les émotions, les évènements, les lieux, les personnages… Je me suis délecté de FF7 Rebirth durant 140h, c’était une expérience inoubliable, j’ai adoré vivre cette aventure au côté de cette équipe. 140h c’est une durée de vie inouïe pour un A-RPG, moitié moins c’aurait déjà été un gros jeu. Je me demande encore comment les développeurs ont fait pour incorporer autant de contenu, aussi qualitatif. Une chose est sûre : ils sont allés au bout de leurs ambitions, ils ont eu carte blanche, et c’est pour notre plus grand bonheur. J’aurais volontiers enchaîné sur le 3ème opus ! (je me souviens avoir dit ça à la fin de Remake aussi, ça promet ^^)
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Octopath Traveler II (SWITCH) - 23/03/2024
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16/20
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Octopath Travelers 2 respire la qualité, la maîtrise et la générosité, je ne lui ai trouvé aucun réel défaut, le 16/20 représente une appréciation générale personnelle. On suit l’aventure de huit héros, ... Suiteil n’y a pas de personnages secondaires dans l’équipe. Chacun a une histoire passionnante, et c’est la somme de ces huit histoires qui forment le scénario principal du jeu. Certaines sont classiques, d’autres originales, certaines sont shonen, d’autres seinen, il y en a pour tous les goûts, j'ai eu mes préférences naturellement, mais toutes sont magnifiquement racontées, et donc intéressantes à suivre. La carte du jeu est intelligemment structurée, pour qu’il y ait une progression naturelle quelque soit l’ordre dans lequel on choisit de rencontrer les héros, c’est assez bluffant. Le système d’évolution à base de jobs et le système de combat au tour par tour sont des joyaux, d’une richesse peu commune, les possibilités sont infinies et pourtant tout est facile à comprendre et à utiliser, et tout est parfaitement calibré. L’exploration est l’un des points clé du jeu, il y a une dizaine de villes, des tas de routes et de donjons, des coffres au contenu intéressant et autres mystères... Dans chaque ville, on peut interagir avec les PNJ de plusieurs façons différentes pour obtenir des objets, des infos, des compétences spéciales, assommer les gêneurs, certains donnent aussi des quêtes annexes, d’autres vous font part d’un besoin et il vous faudra arpenter le monde pour découvrir comment le résoudre. Les graphismes en HD 2D sont très jolis, je suis émerveillé de jouer à un jeu “gameboy” de cette qualité, c’est au delà de ce que j’osais espérer à l’époque. C’est un jeu qui s’apprécie sur SWITCH en mode portable uniquement. L’OST est excellente, elle est la raison pour laquelle j’ai acheté le jeu, rien que ça. Il y a plus d’une centaine de pistes, dont des thèmes magnifiques que je ne me lasse pas d’écouter même après avoir quitté le jeu. Il y a par exemple un thème différent pour chaque lieu, pour le jour ET pour la nuit, comme dans Xenoblade, et des tas de variantes en plus. Et il faut bien ça, car le jeu est très long, 100h pour ma part, et j’aurais pu aller jusqu'à 120h je pense. Côté négatif, j’aurais aimé que les huit histoires s'entremêlent, que les personnages aient un rôle en dehors de leur propre histoire. Il y a des petites scénettes où les persos discutent entre eux, il y a des chapitres où ils sont en duo, et ils se parlent parfois en combat, c’est cool, mais ça ne fait pas tout. Le chapitre final est très décevant à cet égard. J’aurais aussi aimé que la structure narrative soit moins répétitive, il y a 8 personnages, chacun a le droit à 5 chapitres à déclencher manuellement, plus les chapitres en duo, ça fait beaucoup. Enfin, aussi intéressants soient-ils, les combats en rencontres aléatoires sont beaucoup trop fréquents, et le challenge est quand même assez relevé, j’aurais apprécié un mode facile. Oh, et quelques scènes cinématiques auraient été une incroyable addition. Mais je me plains la bouche pleine. Octopath Travelers 2 est un superbe jeu, je le recommande les yeux fermés aux fans de JRPG de l’ère SNES ou GBA. Il a des tas de qualités qui sautent aux yeux et aux oreilles, ses défauts ne sont finalement que des préférences. Mais je ne sais pas pour autant s’il restera dans les mémoires, à cause peut-être de son concept : il s’agit de 8 petites histoires et non d'une grande histoire.
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Hogwarts Legacy (PS5) - 25/01/2024
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10/20
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Je suis fan d’Harry Potter, certes, mais malheureusement, je suis encore plus passionné de jeux vidéo. C’est là où ça coince, car Hogwarts Legacy donne envie, avec ses beaux graphismes, son univers Harry ... SuitePotter (le château, les créatures, la magie, les sortilèges, le balais volant…), mais la coquille est vide. Le jeu commence super bien, l’intro vous promet ce que vous n’aurez jamais en 40h de jeu : une aventure palpitante, une mise en scène soignée, un scénario intéressant, des rebondissements surprenants, des personnages intrigants… Ah vraiment, profitez bien de la première demi heure avant de vous enliser dans la médiocrité. Les méchants sont nazes, le scénario est répétitif, tous les évènements fan-service liés à la saga Harry Potter sont poussifs et malaisants (le choixpeau, la baguette, l’hypogriffe, et j’en passe), mais surtout… Le personnage principal est insupportable, faux-cul comme pas deux, et psychopathe compulsif. Le mec sort régulièrement des répliques d’un air enjoué comme “J’ai fini tous mes devoirs, professeur” “Les devoirs supplémentaires que vous m’avez donnés étaient très instructifs” “Quel plaisir de vous voir, professeur”... put*** mais QUI dit ça ?! Si je m’étais comporté comme ça au collège, j’aurais probablement perdu toutes mes dents. Et le problème est généralisé, il ne dit jamais rien qui peut froisser qui que ce soit, les dialogues sont d’une platitude effarante, rendez-vous compte, 40h de Harry Potter au pays des bisounours, c’est très long ! Manque de bol en plus son design est raté, il est censé avoir 15 ans (!) il en fait le double, on dirait juste un attardé. Le côté psychopathe, c’est qu’on passe notre temps libre à aller buter des gens, vraiment, on les saigne. On peut lancer des sorts impardonnables sur des êtres humains, no problemo. À partir d’un moment du jeu, on assiste à une scène lunaire où notre personnage se met en tête qu’il doit “sauver” les animaux des braconniers, comment ? En capturant tous les animaux sauvages encore en liberté, bien sûr. Animaux que l’on peut enfermer dans la salle sur demande, ou bien… reveeeendre. C’est la définition du braconnage, pauvre fou ! Et des fois, au cours des combats, je vous jure que c’est vrai, juste après avoir buter un gars, on peut entendre le héros crier comme un dément “Ranrok à votre sang sur ses mains !” (Ranrok c’est le nom du grand méchant, le héros considère que ce n’est pas lui qui tue, mais que Ranrok le force à tuer, c’est pas sa faute). Enfin bref… Le monde ouvert est infâme, il y a quarante-six mille épreuves de merlin, les 15 premiers sont fun, les 20 suivants de plus en plus répétitifs, et on ne fait même pas les autres. Les donjons : grottes et ruines se ressemblent tous. Il y a bien d’autres mini-jeux, et coffres à découvrir, mais il y a un énorme problème : les récompenses ne servent à rien. On obtient systématiquement un skin pour personnaliser l’apparence de notre personnage ou de la salle sur demande. L’argent n’est pas plus utile. Pire encore, on loot des pièces d’équipements à outrance, qui nous force à modifier notre équipement toutes les 3 secondes. Et à chaque fois, cela donne un look de clown à notre perso. Bien sûr, on ne peut pas verrouiller son apparence. Pourquoi ? Parce que c’est là 99% des récompenses que l’on gagne, le jeu n’a que ça à offrir, du cosmétique. Si on enlève ça, le joueur n’à plus de raison de faire les mini-jeux, plus de raison de faire les quêtes annexes, plus de raison d’explorer. Objectif - Challenge - Récompense, c’est la base du game design, on apprend ça à l’école normalement. À la fin, je n’ouvrais même plus les coffres sur mon passage, je ne sais même pas pourquoi j’ai terminé les quêtes annexes du jeu… pour rentabiliser son prix ? Si, il y a la quête de Sebastian Pallow qui est réussie. Voilà. Les quêtes principales ressemblent étrangement à des quêtes annexes, dommage que ce soit dans ce sens. Aucune décision que l’on prend n’a d’impact, pas même le choix de notre maison. Je m’étais dit naïvement que je ferai une première partie gryffondor et une deuxième serpentard… JAMAIS, jamais je ne retoucherai à ce jeu. Honnêtement, si ce n’avait pas été dans l’univers de Harry Potter, j’aurais abandonné le jeu au bout de 5 ou 6 heures. Et encore. Passé le château, on se croirait dans un jeu de médiéval Fantasy tout ce qu’il y a de plus classique. Même la magie est sans originalité, franchement, que l’on tire un levier avec Accios, un grappin ou une flèche reliée à un câble, c’est juste l’apparence qui change. Et c’est pour tout comme ça. Hogwarts Legacy n’a aucune mécanique originale, aucune saveur. Non vraiment, je regrette d’avoir perdu mon temps avec ce jeu.
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Ys : The Oath In Felghana (PSP) - 06/01/2024
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13/20
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Je découvre l’ancienne formule des Ys avec le remake PSP du 3ème opus, A Oath in Felghana. J’ai retrouvé beaucoup d’aspects que j’aime, comme les combats nerveux, les donjons à énigmes avec des mécaniques ... Suited’exploration sympas (qui servent d’ailleurs tout autant en combat, ce qui est intelligent et appréciable). J’ai découvert d’autres aspects que j’aime un peu moins, comme les combats de boss très difficiles, qu’il faut échouer au moins trois fois, d’une part pour comprendre son pattern et savoir comment le battre, d’autre part pour pouvoir diminuer la difficulté. Et j’ai parfois dû diminuer la difficulté de quatre ou cinq crans avant d’avoir une chance de les battre. Car le jeu nous offre la possibilité d’acheter des armes et de les améliorer à la forge, mais il ne nous dit pas que les 1 ou 2 points d’attaque ou de défense que l’on gagne changent absolument tout. J’ai donc naturellement été tenté d’économiser mon argent et mes ressources pour la suite du jeu… pauvre de moi. Le jeu m’a fait enchaîner deux donjons et trois boss de suite en étant pas assez stuffé. Quand j’ai revu la lumière du jour, je peux vous assurer que j’ai pris soin d’avoir à chaque instant et jusqu'à la fin du jeu le meilleur équipement possible. Heureusement les Game Over ne sont pas punitifs, on reprend juste au début de l’écran, avec les PV que l’on avait à notre entrée dans cet écran. Quoique, autant dire que si l’on est mort une fois, on risque bien de mourir un paquet de fois avant de pouvoir enfin traverser l’écran. Bref, je n’aime pas le côté die and retry. Les musiques sont souvent hard rock bien rapide et nerveux, j’écoute du rock et du punk rock, j’adore ça c’est mon style de musique, mais là je trouve ça insupportable, y’a pas de mélodie, pas de nuances, ni au sein de la musique, ni entre les différentes musiques, c’est presque comique de passer d’un donjon à un autre et d’entendre quasiment le même tapage. Heureusement il y a quelques thèmes orchestraux mieux inspirés en ville et lors des cutscenes. Mais c’est un “problème” récurrent à tous les Ys (sauf le 7). L’histoire se laisse suivre, c’est pas mauvais, pas de quoi en faire l’éloge non plus. Chester est le personnage le mieux réussi à mon sens, même au niveau du doublage (intégral et en anglais, textes en français). Le jeu est plié en 14h, donc c’est pas un gros investissement, ça vaut le coup de le découvrir si vraiment il vous fait de l’œil, mais sinon, sur PSP, il y a Ys Seven qui est bien meilleur sur tous les plans (et il y a surtout l'indétrônable Ys 8 sur tout support).
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Lunar : Silver Star Story (PS1) - 09/12/2023
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13/20
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Avec la traduction française d’AtelierTrad, c’est un peu comme si Lunar sortait pour la première fois en France. Et pourtant, c’est un vieux classique de 1992 ! (98 pour sa version PSX). Le jeu a bien ... Suitevieilli, c’est son scénario qui vient trahir son âge, car il est… classique. La princesse se fait enlever, le héros en armure part la sauver, allant quérir l'aide des quatre Dragon élémentaires, pour au final sauver le monde. Mais il y a quand même une petite surcouche scénaristique plus personnelle, les personnages sont attachants, et le tout à le bon goût de ne pas (trop) être manichéen. Le système de combat est lui aussi basique, on a 5 personnages dans l’équipe, 2 attaquants, 2 mages, et 1 soigneur, et chacun à 8 capacités, c’est tout. Il y a un aspect tactique car les attaques peuvent toucher plus ou moins d'ennemis en fonction de leur position sur le terrain. C’est simple, ça marche bien, mais heureusement que le jeu ne dure que 30h, car on répète vite les mêmes stratégies. On voit les ennemis sur la carte, mais le nombre de combats reste élevé, car on ne peut pas forcément les éviter. Cela rend pénible l’exploration, d’autant plus que toutes les zones sont des labyrinthes (une signature de Games Art j’ai l’impression). Je trouve ça punitif, car on est obligé de tout explorer pour ne pas rater de coffres. On se perd, on tombe dans des cul-de-sacs, et des ennemis nous assaillent à chaque faux pas. Heureusement, j’ai pu jouer à la version japonaise. “Quel rapport” me direz vous ? La difficulté de la version américaine a été rehaussée. Les Game Over à foison, très peu pour moi, elle est bien dosée dans la version originale. À noter que l’on peut sauvegarder à tout moment. J’ai aussi joué avec les voix jap (je répète, les textes sont en français), les scènes cinématiques sont de meilleure qualité et bienvenues, sans être exceptionnelles. J’ai joué sur PSVita, les graphismes sont comparables à un jeu GBA moyen, faut pas trop en attendre. Par contre ça n’a rien à faire sur PSX, je n’y aurais jamais joué sur PlayStation à l’époque. La bande son m’a agréablement surpris, j’avais détesté celle de Grandia qui ressemblait plus à un assemblage de bruitages et de samples qui tournent en boucle, mais celle-ci est plus conventionnelle, bien inspirée et de bon goût. Je comprends que ce jeu ait pu être un hit à l'époque. J’en garde un bon souvenir malgré son classicisme. Je ne vais pas me ruer sur le 2, mais j’y jouerai avec plaisir lorsqu’AtelierTrad sortira le patch fr.
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