Yakuza 7 : Like a Dragon (PS5) - 10/06/2023
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De nos jours, on crée des JRPG qui se veulent old school mais qui renferment tout le confort moderne, et des JRPG qui voudraient être modernes mais qui restent résolument old school. Pour moi, Yakuza 7 ... Suite(Like a Dragon) fait partie de la deuxième catégorie. Cela se ressent dans les déplacements, les animations (faciales notamment), le gameplay en général, c’est difficile a expliquer, mais j’ai senti un lourd héritage de l’ère PS2. Pourtant le jeu semble avoir de l’ambition à bien des égards, mais peut-être pas assez de budget pour aller au bout, ou peut être que l’équipe est vieillissante et peine à se moderniser malgré toute bonne volonté. Alors comment faire un bon JRPG quand on n’a ni l’argent ni la technique ? Avoir une bonne histoire, de bons personnages, et bien savoir la raconter. C’est le cas de Yakuza 7, et cela fait déjà une raison d’y jouer, pour peu que l’on apprécie les histoires de mafia et les intrigues politiques. En revanche, le rythme est mauvais, les trois premiers et les trois derniers chapitres sont supers, les neuf autres ont moins d’intérêts. Ils s’éloignent de la trame principale pour s’intéresser aux intrigues de différents clans, gagner des alliés, glaner des infos, etc. Le tout est très bavard, attendez-vous à poser la manette régulièrement. Au début, j’étais donc parti pour rusher le jeu et profiter de ce qu’il a de mieux à offrir : son histoire. J’ai appris à changer de trottoir pour éviter les ennuis, littéralement. Sauf que le jeu est difficile, ou tout du moins, il est équilibré à condition que vous fassiez les quêtes annexes, et que vous passiez deux ou trois demi-heure dans les égouts à farmer des ennemis spécifiques qui donnent un max d’expérience. Sinon, vous manquerez de force et d’argent, et vous serez bloqués dans la quête principale pour ces deux raisons. Quand je parle de quêtes annexes, il s’agit autant de quêtes FedEx, que de mini-jeux très aboutis tels que le Dragon Kart ou la simulation d’entreprise. Il y a aussi une pléthore d’autres mini-jeux de cartes, de casino, de machines à pince, de ramassage de canettes, de shogi, de pachinko, de séances de cinéma, de bars à hôtesse, de QCM, de jeux d’arcade, de karaoke, de golf, de baseball... Bref, Yakuza 7 à mis le paquet sur les activités annexes et veut absolument que vous y jouiez. Ces activités sont dispersées aux quatre coins d’une ville où l’on peut se promener librement, et dans laquelle on fera d’innombrables allers-retours. Mais l’activité principale de Yakuza 7 reste les combats au tour par tour. Il y a des ennemis partout et ils sont difficiles à éviter. Il y a une volonté de varier les ennemis, avec un peu d’extravagance, mais globalement, on a l’impression d’affronter toujours les mêmes, toujours des humains, mafieux ou rebuts de la société. Le système de jobs est plus réussi, on sent la différence entre chaque, leurs forces et leurs faiblesses, même si au final on se limitera à un job bien choisi par personnage. Les graphismes font leur travail, sans plus. La ville est terne, il n’y pas de direction artistique marquante, alors que la fantaisie, et la Fantasy, qui font toute la spécificité de ce Yakuza, auraient permis aux artistes de se lâcher. Les donjons sont répétitifs, les assets et les animations sont dupliqués, etc. De même pour les musiques, elles accompagnent bien l’action, sans plus. Yakuza Like a Dragon est un jeu que j’ai apprécié découvrir, mais qui demande un peu trop d’implication (80h de jeu) par rapport à ce qu’il a à offrir de vraiment qualitatif. J’espère que son succès d’estime et commercial permettra d’améliorer la partie technique et de donner à sa suite les moyens de ses ambitions. Je suis en revanche plus sceptique concernant la partie artistique. Je suis donc partagé, d’un côté j’ai bien envie de continuer à suivre les aventures d’Ichiban car l’histoire et les persos sont chouettes, de l’autre je me dis que c’était pas si ouf et que je n’en aurais peut être pas la motivation si la licence ne change pas d’échelle.
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Pokemon Violet (SWITCH) - 12/04/2023
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Cela fait plus de 10 ans que Pokémon me déçoit, que Gamefreak m’écœurt par leur incompétence, leur fainéantise, leur cupidité, leur indifférence… À l’arrivée de cette nouvelle Gen, même les bandes annonces ... Suitene parvenaient pas à masquer l’ampleur du désastre. J’avais décidé de ne plus acheter les jeux Pokémon, mais bon, je suis né dans les années 90, alors je n'ai pas pu faire autrement. Eh oui, les jeux Pokémon peuvent compter sur la nostalgie des fans pour se vendre par millions à défaut de leur qualité… Je n’en attendais rien, mais alors rien du tout. Je pensais assister impuissant au naufrage, puis écrire une critique assassine tout aussi vainement. Les premières minutes de jeu sont terribles, tous les défauts apparaissent en même temps : les graphismes ont 15 ans de retard, la caméra rentre dans les murs, les animations sont saccadées, clipping, aliasing, textures baveuses, il n’y a pas de doublages, pas de cinématiques, les cutscenes sont statiques, aucune mise en scène… et… argh ! On ne peut pas courir ?! Quelques pas en extérieur me rassurent : la fonctionnalité de course se débloque, les paysages sont plutôt jolis, et surtout, c’est grand ! Sans commune mesure avec les jeux des précédentes Gen. Et on peut contrôler la caméra. Très vite, on obtient l’équivalent de la bicyclette et on se voit offrir plusieurs zones annexes immenses à explorer. Le prologue se conclut alors sur l’ouverture totale du monde, et pas moins de 8 arènes à battre, 5 repaires de méchants à démanteler et 5 super boss à éclater. C’est déjà au moins deux fois plus généreux que tous les précédents Pokémon depuis la 2ème Gen ! Et on se rend vite compte en ouvrant la carte que parcourir la région de Paldea ne sera pas une mince affaire. Chacun de ces trois objectifs se termine sur une mission supplémentaire, telle que la ligue Pokémon à affronter. Puis une fois tous les objectifs bouclés, le jeu a encore une surprise de taille à vous offrir. Et après ça encore, il y a du contenu postgame. Autre point positif : les quêtes annexes. Il y en a une pour capturer les Pokémon légendaires, et une pour suivre des cours et passer des examens. C’est tout. Pas de centaines de quêtes annexes inutiles, pas de points d’exclamation partout, pas de requêtes de PNJ dont on se fiche du tiers comme du quart. Et pourtant je me suis éclaté pendant 85h. C’est donc possible dans un jeu en monde ouvert, merci ! Pokémon Violet / Écarlate est une ode à la première gen. Il est l’évolution logique des jeux Pokémon. Il est ce qu’aurait dû être Pokémon depuis le passage à la 3D en 2013. Souvenez-vous des versions Rouge / Bleue : arrivé à Lavanville, on était libre comme l’air. On pouvait faire les arènes dans l’ordre qui nous chante, on pouvait s’attaquer à la Team Rocket entre deux, on pouvait explorer, il y avait des pokéball à dénicher, des talus à sens uniques… Eh bien là c’est pareil, mais en exacerbé. On peut aller partout, tout faire dans l’ordre que l’on veut, mais parfois on sera restreint dans l’exploration ou dans la capture parce qu’on n’aura pas débloquer telle ou telle capacité… Les super-boss débloquent des compétences d’exploration, les arènes débloquent la possibilité d’attraper des Pokémon de haut niveau. Et tout se goupille merveilleusement bien, j’ai pris un plaisir fou à explorer, à voir les Pokémon faire leur vie dans leur environnement, à essayer de repérer les Pokémon rares, à découvrir, capturer et entraîner les nouveaux… Le level design et les environnements sont recherchés, on ne se lasse jamais, le jeu entier est littéralement une invitation à l’exploration. Par contre, la difficulté est biaisée. Vous devrez la gérer vous même, notamment en remplaçant régulièrement votre équipe par des Pokémon plus faibles, ou en vous imposant des règles. Par exemple, vous pouvez renoncer à ce que vos adversaires ne peuvent pas faire (changer de Pokémon, se soigner, etc.) pour que les matchs soient équitables. Oh, et une dernière chose, tweetbunal a tranché, les filles ne portent pas de jupe dans ce jeu vidéo. Un comble alors que le jeu se déroule dans une région chaude inspirée de l’Espagne, où les centres Pokémon sont en plein air. Bravo à tous les bien-pensants grâce à qui nous venons à nouveau de perdre une liberté. Mettons tout le monde en short et faisons comme si c’était parfaitement normal, ça le deviendra peut-être. Bref, Pokémon Violet / Écarlate a des défauts qui font grincer des dents - moi le premier, mais surtout, c'est un vrai bon Pokémon, une bouffée d’air frais et d’espoir pour le devenir de la série. J’attendais de revivre ces sensations dans un jeu Pokémon depuis plus de 10 ans, ça y est ! J’espère pour de bon cette fois. Et même si vous n'êtes pas aussi optimistes que moi, sachez au moins que ce jeu ne crache pas sur les joueurs et les fans comme les trois dernières générations. Attention il y a une condition toutefois pour l’apprécier : jouez en mode portable uniquement, ne jouez pas en mode docké, pas une seule fois.
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Chaos Rings Omega (IOS) - 21/02/2023
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Je ne comptais pas faire ce jeu à la base : j’étais au courant qu’il s’agissait plus d’une extension de Chaos Rings que d’un jeu à part entière, et qu’il reprenait quasiment à l’identique son gameplay, ... Suiteses cartes, ses ennemis, etc. Sauf que j’ai déjà fait quatre runs de Chaos Rings de suite, c’est le principe même de ce jeu, je ne comprends vraiment pas qui aurait voulu en faire un cinquième. Et puis en réécoutant les magnifiques OST des Chaos Rings, je décide de découvrir celles de Omega. “A World Without Tears” démarre, les premières notes me figent, je retiens mon souffle et je savoure chaque instant, chaque émotion de cette musique exceptionnelle. À la fin de la lecture, j'ai su qu’il fallait que je joue à Chaos Rings Omega, que je découvre quel évènement, quelle péripétie, quelle situation mérite que l’on joue une telle musique ? Bien sûr, j’ai été déçu, avec une attente pareille, rien n’aurait pu me contenter. Objectivement, ça va, elle est utilisée à un moment fort. Simplement, l’histoire ne m’a pas touchée. On assiste à une fin de grossesse, un accouchement, des discours paternalistes, de l’amour maternel au premier regard, le tout dans l’atmosphère mielleuse auquelle on ne peut décidément pas couper lorsqu’il y a un nouveau-né dans la pièce. Niveau scénario, on sent la volonté des scénaristes d’éviter la redite, tout en étant contraint à réutiliser la même boucle de gameplay. De ce fait, l’intrigue principale est mise de côté, les méchants de cet opus trouvent des prétextes pour nous faire quand même passer les épreuves, leurs motivations sont donc peu convaincantes et leurs agissements peu rationnels. Entre le bébé et ça, on a l’impression de vivre une sous-histoire (d’ailleurs, c’est le cas). Le système de combat est copié / collé du précédent, je partais donc confiant. Eh bien non, il fonctionne beaucoup moins bien que dans le jeu original. Les attaques duo font les mêmes dégâts que deux attaques simples, il n’y a donc que des désavantages à les utiliser. Le couple est constitué de deux cogneurs, le mage arrivant quasiment à la fin de l’histoire. Les compétences passives propres aux deux combattants se déverrouillent très tardivement aussi, et ne rendent pas les combats aussi intéressants que dans Chaos Rings. De plus, il y a quelques pics de difficulté assez abrupts. Pour finir sur une note positive, les graphismes sont très bons sur PSVita, les décors ont été légèrement modifiés, comme quand on repeint un vieux meuble pour faire semblant que c'est du neuf. Les (vrais) nouveaux décors sont aussi jolis et inspirés. L’OST est excellente. Elle réutilise aussi beaucoup de musiques du premier, mais les nouvelles sont incroyables. Le doublage japonais est très très bon, et les textes sont en français. En conclusion, on a affaire à une extension stand-alone de 12h qui a l’air bonne, mais qui n'a aucun intérêt face à son aîné, pire, elle le spoile allègrement. Préférez donc mille fois le Chaos Rings original, il s’agit de la vraie expérience, la vraie histoire, avec un gameplay sur-mesure qui ne peut pas être détourné si facilement. Le meilleur épisode de la série, et celui que je conseille pour la découvrir, reste quand même Chaos Rings 2.
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Star Ocean : The Divine Force (PS5) - 17/02/2023
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16/20
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Star Ocean 6 (The Divine Force) est un jeu coincé entre deux époques. D’un côté, on a un super gameplay moderne, avec LA bonne idée du jeu : le D.U.M.A. C’est un petit robot qui va nous servir surtout ... Suitede système de propulsion, pour fondre sur les ennemis, mais aussi pour explorer les environnements. En résultent un système de combat dynamique et unique, et une exploration intéressante avec de la verticalité et un bon sentiment de liberté. Un système de détection des coffres (à la Wild Arms) et différents collectibles nous encouragent à fouiller partout. Grâce à cela et à d'autres interactions, les régions, les villes et les donjons sont amusants à parcourir. Côte combat, chaque personnage a un arbre de compétences, on peut assigner trois combos de trois attaques à chacun, plus trois actions simples. On les débloque dans l’ordre que l’on souhaite, il est donc possible d’obtenir assez rapidement toutes les attaques, mais avec 9 personnages jouables, dont 4 dans l’équipe active, ça fait suffisamment de possibilités pour qu’on ne se lasse pas des combats. Il y a un système de parade et d’esquive parfaite qui permet de ralentir le temps, mais surtout un autre système qui consiste à foncer sur un ennemi qui nous regarde, et changer de direction juste avant de l’atteindre. Cela l’immobilise, multiplie les dégâts, et augmente le nombre d’actions possibles en un combo. C’est donc le pilier du système de combat, mais c’est difficile à maîtriser, surtout face à certains ennemis et boss qui y semblent immunisés. On se retrouve alors à galérer à devoir attendre entre chaque attaque sans pouvoir les enchaîner. Mais c'est tout relatif, globalement la difficulté est faible en mode normal, et hormis en post end game, le mode facile est très facile. Au pire, on monte très vite en niveau. Certains Star Ocean étant difficiles, ça mérite d’être noté. D’un autre côté, la technique accuse un retard préjudiciable et la narration est d’une autre époque. L’histoire est bonne, quoique l’on erre trop longtemps sans but au début du jeu. Le casting est assez banal mais il fonctionne. Par contre, ne cherchez pas la cohérence et le réalisme dans les situations et les réactions. De même, l’univers semble bien construit, mais dès qu’on creuse un peu (parfois même via des questions posées par les personnages au cours de la trame principale), passé le fameux UP3, c’est le néant. Parfois au contraire les personnages vont philosopher sur des sujets thématiques de cet épisode tels que les relations avec les IA, la numérisation de l’esprit, etc. Le plus dérangeant à été pour moi la narration, aucun progrès depuis l’ère ps2, le gameplay et les cutscenes s’enchaînent sans fluidité, c’est lent et décousu. Il est toujours utile de le mentionner : la série Star Ocean porte très mal son nom, sur 45h de jeu, les deux tiers se passent sur une planète médiévale fantastique, n’espérez pas un space opéra. Quant au sous-titre "The Divine Force", aucune idée. Graphiquement, il y a comme un voile blanc qui ternis l’image, je ne sais pas si c’est une faute technique ou de direction artistique. La modélisation des personnages est un peu spéciale, certains parlent de "poupées de cire". La plupart des textures sont pixelisées, et il vaut mieux ne pas trop regarder le rendu des ombres. Et oui il y a du clipping, de l’aliasing, et des petits ralentissements même en mode performance. Mais on sent de l’ambition dans la taille et la construction des environnements, et il y a de très beaux panoramas. Côté musique, d’habitude je tape sur Sakuraba parce que ses compo ne sont pas très marquantes. C’est toujours le cas ici (sauf la musique d’une région, vous la reconnaîtrez quand vous l’entendrez), mais la partie sonore fait partie des éléments de ce jeu qui ont su se moderniser, alors juste bravo. Notez qu’il est possible de choisir son personnage principal au début du jeu, je pense que cela change pas mal la perspective depuis laquelle on vit les évènements, et offre donc une excellente rejouabilité. J’ai choisi Laetitia uniquement parce que cela influe sur la musique des combats. Laetitia = symphonique, Raymond = électrique. Et ça, franchement, ça change tout ! Quoi d’autres ? Star Ocean 6 a un mini jeu inspiré du Go, il est intéressant et permet surtout de gagner des figurines aux traits des anciens personnages de la série (star ocean 6 est un jeu anniversaire), et ces figurines peuvent être équipées en tant qu’accessoires et offrent souvent les meilleurs bonus. Ah, et le jeu se traîne encore son système de craft basé sur le hasard, il est totalement optionnel et ne sert qu’à fabriquer les armes et armures ultimes à coups de rechargements de sauvegardes, on s’en serait bien passé. Au final, moi aussi j’aurais aimé que l’on me serve Star Ocean 6 dans le même écrin que Tales of Arise. Le jeu souffre de la comparaison, à juste titre. Mais il fait aussi plein de choses bien, ses combats, son système d'évolution, j’ai même largement préféré ses mécaniques d’exploration à ce dernier. Je conseille Star Ocean 6 aux amateurs de JRPG, il risque de laisser les autres sur la touche, mais surveillez bien le prochain car il pourrait terminer la transition amorcée par celui-ci, et cela ne présage que du bon !
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Cyberpunk 2077 (PS5) - 28/01/2023
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18/20
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Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec Cyberpunk 2077, d’un côté les bandes annonces et les tests me hypaient, de l’autre, l’aspect GTA-like et le bad buzz à sa sortie m’ont refroidi. J’ai donc sagement ... Suitepatienté deux années, pour pouvoir mettre la main sur une PS5 et jouer à Cyberpunk 2077 dans de bonnes conditions. Eh bah j’ai pas été déçu ! Je vous le dis tout de suite, voyez plutôt Cyberpunk 2077 comme un Deus Ex en monde ouvert que comme un GTA, et n’ayez aucun doute, c’est un FPS certes, mais c’est surtout un vrai bon RPG. La plus grande qualité de ce jeu est son scénario, son univers, ses personnages, sa narration, sa mise en scène, son jeu d’acteur, son doublage français. Je ne fais que les citer, mais Cyberpunk excelle vraiment dans chacun de ces domaines. Je le classe parmi les plus grands, c’est comparable à The Last Of Us. J'ai été happé par l’histoire, projeté dans l’univers, je vivais les péripéties et les relations humaines, je n’ai pas vu passer les 65h de jeu. L’histoire est omniprésente, les quêtes annexes sont aussi qualitatives que la quête principale, elles ne sont pas en surnombre comme dans The Witcher 3, au contraire elles sont bien réparties et s'intègrent parfaitement à l’histoire principale, je n’envisage pas qu’on puisse les zapper. A aucun moment je n’ai erré, ou été perdu / découragé par l’immensité de l’Open World ou la quantité de choses à faire, tout est maîtrisé. Le gameplay n’est pas en reste, en difficulté normal le jeu est très bien équilibré, il y a plein d'armes très différentes à expérimenter, je n’en ai utilisé que 3 ou 4 types parmi mes favoris (pistolet, sniper, katana, mitraillette). Leur puissance évolue au cours du jeu, et on ressent cette montée en puissance (d’autant plus avec la DualSense). Le personnage évolue aussi en niveau et on peut utiliser des points de compétences dans différents domaines (constitution, crafting, piratage, etc.), chacun de ses domaines permettant de débloquer des compétences de terrain, de combat, ou de menu… il faudra faire des choix, c’est pas facile, mais on est toujours récompensé. Côté équipement, on peut équiper le personnage "d’armure" pour augmenter sa défense et changer son apparence, et de nanotech pour lui conférer des compétences utiles à l’exploration et au combat (repérer les ennemis, les immobiliser, débloquer les balles à tête chercheuse, ou encore le double saut, faciliter le piratage, etc.). Chaque arme et chaque pièce d’équipement peut avoir des modules (viseur, silencieux, etc.). En combat, on a toujours le choix de l’approche : furtive ou bourrine. Le level-design et les compétences à notre disposition sont prévues à cet effet, et il est jouissif de nettoyer une zone sans se faire repérer en usant de toutes les techniques à notre disposition (piratage à distance, se glisser dans le dos des ennemis, cacher les corps, faire des headshot au sniper…). On peut aussi choisir de tuer ou d'assommer les ennemis, sans aucune pénalité de gameplay. Il y a des combats de boss obligatoires vraiment stylés, ils mettent souvent en avant le combat au corps à corps / au katana, que l’on utilise assez peu le restant du jeu. Au niveau graphique, c’est incroyable, pas magnifique, mais vivant, crédible, très immersif, Night City pourra être réelle. Au niveau sonore, c’est bon, ça accompagne bien l’action et l’OST imprègne le jeu et l’univers d'une atmosphère vraiment unique (planante et mélancolique à ma grande surprise). Mais comme la plupart des jeux occidentaux, les musiques n’ont aucune valeur en dehors de leur contexte immédiat : je serais incapable de reconnaître ni d’apprécier une musique de Cyberpunk 2077 si je l’entendais en dehors du jeu. Cyberpunk 2077 est un jeu difficile à vendre pour ce qu’il est vraiment. C’est une histoire prenante, dans un univers et une atmosphère unique et inattendue. C’est un vrai RPG proposant une personnalisation avancée du personnage, de son équipement et compétences, et de l’expérience de jeu. Il y a certes des armes, la police et des voitures dans une ville en monde ouvert, mais cela est annexe, presque purement fonctionnel, rien à voir avec GTA qui en fait le cœur de son gameplay. Je recommande chaudement l’expérience aux amateurs de RPG, notamment de Deus Ex HR, à faire aujourd'hui ou dans quelques années, sur PS5.
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Digimon Story : Cyber Sleuth Complete Edition (SWITCH) - 15/01/2023
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15/20
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J'ai profité de ce portage / compilation sur SWITCH pour découvrir ces deux jeux originellement sortis sur PSVita. Je confirme aux collectionneurs que l'édition physique asiatique contient bien les textes ... Suiteanglais. Car oui, les jeux sont doublés en japonais et sous-titrés en anglais uniquement, et cela va en rebuter plus d'un. Cyber Sleuth est un jeu à petit budget, mais réalisé avec intelligence et passion. Les scènes cinématiques sont rares (mais belles), les doublages peu fréquents (aussi très qualitatifs), il y a deux ou trois cutscenes en bonne et due forme, mais la plupart des scènes se résument à des personnages animés facecam, en dehors de tout environnement, sans doublage. Les environnements sont souvent petits et répétitifs, mais jolis et assez nombreux. L’OST est bonne mais répétitive également. La structure du jeu est sous forme de quêtes, et il y a de nombreuses quêtes annexes qui nous emmènent plusieurs fois aux mêmes endroits, sans doute pour rentabiliser les environnements. Là où Cyber Sleuth brille, c’est par son système de combat, de capture et d’évolution des digimons. On ne s’en lasse jamais, le système d'évolution des digimons est déroutant au début, mais passionnant une fois maîtrisé. On se surprend même à calculer comment obtenir tel ou tel digimon afin de composer l'équipe ultime. Ce système est calqué sur SMT et Persona bien sûr, et c’est regrettable, mais il faut admettre qu’il fonctionne très bien ici. Quoique j’ai toujours du mal à voir un monstre se transformer en un autre n’ayant aucun lien apparent. On combat avec 3 digimons, il y a des affinités de type (feu, herbe, vent, etc.), d’attribut (virus, vaccin, données), et les attaques peuvent être physiques ou spéciales. Les attaques sont conservées entre évolutions, sauf certaines attaques signatures qui sont propres à certains digimon. Vous l’aurez compris, il faudra faire attention à la composition de votre équipe (de 12) et de leurs attaques pour faire face à toutes les situations, car la difficulté est généralement bien dosée et propose quelques challenges. La modélisation des digimons et des effets spéciaux des attaques sont impeccables. Les attaques signatures ont même leur propre animation. Le scénario est aussi un bon point. Il est intrigant, rafraîchissant, tantôt léger et drôle, tantôt épique, porté par des personnages hauts en couleur. L’intrigue se déroule dans le monde réel, qui se fait mystérieusement envahir par le digiworld, où tout nous y mène crescendo. L'arrivée dans une nouvelle zone fait toujours son petit effet, jusqu’à la fin du jeu, où je voulais en voir davantage ! (Et enfin explorer le digiworld !) Mais aucune déception, chaque jeu dure tout de même 50h. Au final, malgré un budget manifestement restreint, on se retrouve avec un jeu au gameplay addictif, au scénario intriguant, des environnements et des combats chiadés. Que demander de plus ? Plus de budget ? Ce succès d’estime s’est transformé en succès commercial et ce sera le cas dès le prochain opus. Si ce jeu ne vous attire pas, surveillez au moins le prochain. Le producteur a déjà confirmé qu’il se déroulera dans le digiworld, j’ai hâte ! Quant à Hackers Memory, c’est un spin off qui se contente de recycler 90% du jeu original. Le gameplay, les environnements, tout est exactement pareil. Seuls les personnages et l’histoire changent. Et encore… l’histoire se déroule en parallèle du premier opus et y fait écho en permanence. Le ton est plus léger, moins épique, le jeu est agréable à parcourir mais très dispensable, je ne le conseille qu’aux fans absolus de Cyber Sleuth.
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Ys : Memories of Celceta (PSVITA) - 08/01/2023
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17/20
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Après avoir fait Ys 7, 8 et 9, Memories of Celceta était le chaînon manquant de cette quadrilogie. On retrouve le même esprit, le même gameplay, le même système de combat. Ce n’est pas pour me déplaire, ... Suitej’adore l’exploration, les donjons à énigmes, les combats ultra dynamiques et complets, avec le système de garde flash / esquive flash, les compétences, le trio d’armes tranchante / contondante / perçante… Par ailleurs, on voit bien l’évolution entre ces quatre jeux, elle est progressive, prudente, mais souvent brillante (exceptée la déception du 9). J’avais des aprioris sur cet épisode, j’avais peur que toute l’action ne se passe dans une jungle, que le scénario de l’aventurier amnésique soit cliché, qu’il ne se résume à la cartographie, qu’il manque d’ambition et de variété… Pas du tout ! Au contraire, Memories of Celceta nous fait découvrir de nombreux villages et environnements variés. L’histoire met 12 heures à démarrer, sur 30 au total, mais après cela elle est prenante et nous emmène là où on ne l’attend pas ! Dans Ys 8, il faut traverser la montagne pour que le jeu démarre vraiment, ici, il vous faudra traverser le fleuve. Accrochez-vous jusque-là, ça en vaut la peine. La bande son est moins mémorable que celle du 7 ou du 8, plus rock, moins mélodique, mais elle compte quand même quelques très bon thèmes bien placés. Les graphismes sont très bons sur PSVita, je ne m’attendais pas à autant de détails, notamment dans les villages. Memories of Celceta est un très bon opus, que je classe second après Ys 8, je le recommande chaudement aux fans de ce dernier. Il fait même certaines choses mieux que son successeur : histoire moins longue à démarrer, pas de phases de tower defense intempestives, de nombreux villages… Une très belle découverte !
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Bravely Default II (SWITCH) - 11/12/2022
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14/20
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Bravely Default 2 est un JRPG que l'on croirait tout droit sorti des années 2000. Sa vue aérienne (fixe dans les donjons) pourrait être l'évolution de la vue isométrique, son système de combat est au tour ... Suitepar tour avec une revisite du système de jobs, son scénario est classique, basé sur les quatre cristaux élémentaires, le méchant qui veut conquérir les royaumes et la menace ancestrale qui s'apprête à ressurgir et détruire le monde. Mais l'héritage qui m'a surtout frappé est sa difficulté !! Même en mode facile. Cela faisait bien longtemps que je n'y avais pas été confronté, on ne fait plus les jeux de cette manière de nos jours. La fréquence des combats est TRÈS élevée, alors certes, les ennemis apparaissent sur la carte, mais ils sont très nombreux et vous fonce dessus. Bien souvent, c'est même pire que des rencontres aléatoires, car on se dit "Raaaah j'aurais pu l'éviter" mais en fait non, c'est un peu le même effet que quand on marche sur un objet pointu en chaussette en reculant dans une chambre jonchée de jouets. Les ennemis apparaissent par six, contre quatre, et peuvent attaquer jusqu'à quatre fois de suite, chacun ! Durant les 10 ou 20 premières heures de jeu, les ennemis seront faibles à des éléments ou des types d'armes que vous ne possédez pas, et vous n'aurez pas de job (d'asterisk) qui vous permette d'attaquer tous les ennemis en même temps, ni d'ailleurs de faire des gros dommage à un ennemi. Les magies d'attaque sont faibles au point d'être inutiles. Les boss sont parfois si difficiles que vous devrez perdre une première fois, puis venir mieux préparés en sachant ce qui vous attend. Heureusement le système d'évolution et de combat sont juste incroyables. On a un vrai sentiment de progression et de montée en puissance. Il offre des possibilités réjouissantes quand on parvient à trouver le bon équilibre. Dommage qu'il faille attendre la fin du jeu, d'avoir presque toutes les astérisks, les compétences, et des bonnes armes, pour pouvoir faire des combos dévastateurs et rouler sur les ennemis. Le scénario de Bravely Default 2 est central, et malheureusement, inintéressant. On visite un royaume après l'autre, on résout le problème de chacun. Il n'y a pas vraiment de cut scène, juste des dialogues facecam sur un fond flou, et très peu de cinématiques. Les personnages sont seulement quatre, ils ont peu de personnalité, peu de profondeur et aucune évolution. Il y a d'innombrables quêtes annexes sans intérêt, mais il y a aussi des donjons optionnels et un jeu de cartes assez cool. Et rassurez-vous, pas de boucles temporelles cette fois-ci, bien qu'il faudra vous accrochez avant de voir défiler le vrai générique de fin. Les graphismes sont en revanche très jolis et modernes, heureusement. J'ai pris le parti de jouer uniquement en mode portable, le jeu n'a clairement pas la prétention d'être conçu pour consoles de salon. Les musiques sont sympa, rien de transcendant mais j'étais content d'entendre un compositeur auquel je ne suis pas habitué… au début, puis suite aux désintérêt que j'ai éprouvé envers le jeu, j'avoue avoir écouté ma propre musique par dessus. En conclusion, Bravely Default 2 est un JRPG old school, à ne pas placer entre les mains de joueurs non avertis. Si la difficulté et le manque de budget ne vous rebute pas, et si vous accrochez au scénario et / ou aux personnages, vous passerez quelques très agréables 70 à 80h de jeu tant il est fait avec passion, savoir-faire et générosité.
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Trials of Mana (SWITCH) - 17/10/2022
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14/20
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Comme beaucoup, je n'ai pas fait l'épisode original sur SNES. En revanche, j'ai bien senti son héritage dans ce remake. Le scénario est classique de l'époque, avec des royaumes, des princesses et des chevaliers, ... Suitedes donjons basés sur les éléments, et une narration très… schématique : les intentions et les émotions sont exposées telles quelles, contrairement aux jeux plus modernes où elles sont construites et suggérées plus finement. L'histoire n'a pas grand intérêt, mais elle est bien présente et se laisse suivre. Il y a une bonne rejouabilité car le jeu permet de choisir trois héros sur six, dont un principal, et le scénario subit quelques variations en fonction. Les graphismes sont bons, les environnements sont variés, le design des montres est très enfantin, comme dans Dragon Quest, je n'adhère pas trop. Les musiques sont très inégales, la plupart sont répétitives et entêtantes, avec des samples de 10 secondes qui se répètent en boucle, elles m'ont rappelé avec horreur l'OST de Grandia. L'OST est globalement meilleure (difficile de faire pire que Grandia), mais je suis quand même content d'avoir fini le jeu pour ne plus l'entendre. Le nerf de la guerre de tout A-RPG, c'est son système de combat. Et celui de Trials Of Mana est plutôt bon. Globalement on a une attaque faible, une forte, et une attaque chargée. Il existe seulement deux ou trois combos différents. Mais les ennemis sont assez variés et le jeu ne dure que 28h (32h avec le post game), on ne s'ennuie donc pas. A côté de ça, on peut également lancer des sorts, de puissantes attaques de classe, et des objets, avec une pause tactique, ou en temps réel via un raccourci. La caméra est un peu rigide et mal placée lors des combats, le lock d'ennemi se fait en appuyant sur R3, je vous le dis, ça peut servir. Il m'a semblé que le niveau des ennemis s'adapte au nôtre, malgré tout, la montée en puissance se fait bien sentir, notamment grâce aux équipements, et aux changements de classes qui interviennent à certains moments de l'aventure, et qui changent vraiment la donne. C'est à la fin du jeu que l'on s'amuse vraiment, quand on peut lancer des sorts surpuissants à répétition sans trop craindre la perte de MP / AC. C'est cool, mais c'est dommage pour le début du jeu, plus limité. Trials of Mana n'est pas le jeu de l'année, il ne faut pas en attendre trop, mais si vous l'essayez avec cela en tête, il pourra vous surprendre agréablement par sa générosité et son aspect soigné. Un jeu sympathique qui ne restera pas dans les annales.
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Baten Kaitos II (GC) - 27/09/2022
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11/20
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Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lâché la manette avant la fin d'un jeu. Baten Kaitos Origins, est graphiquement magnifique pour la gamecube, mais sa direction artistique me repousse (terne ... Suiteet clinquant à la fois, chara design très spécial, vue isométrique à 50 mètres de l'action, toujours le même angle de vue...). L'univers est bien construit, mais je n'accroche pas à ses personnages ailés, ses paysages oniriques, ses monstres… Le scénario, sombre et mature, est omniprésent, mais impossible d'entrer dedans. D'un côté on est mis au service d'une espèce de conquistador espagnol, et on exécute des missions pour lui dont on se fiche royalement. D'un autre côté, on nous tease à répétition une histoire dans un monde parallèle où l'on arrive aussi vite que l'on repart. Le groupe principal se compose de trois personnages, le héros qui a le charisme d'une huître, le robot qui ne supporte rien et est lui-même insupportable, et la fille qui n'a rien à faire là et passe son temps à se crêper le chignon avec le robot. Le doublage anglais est mou, mauvais, la version undub et traduite en français d'Atelier Trad est un vrai plus. La musique est quelconque, merci au sempiternel Sakuraba. Les combats… on a un seul deck pour tout le groupe alors on passe son temps à défausser et à passer son tour, les monstres sont des sacs à PV, il faut 2 à 5 tours complets pour venir à bout d'un seul, les combats sont pénibles et interminables. Les donjons et les quêtes annexes font l'effort de mettre à contribution le système permettant de stocker l'essence des objets dans des cartes, c'est sympa. Mais… je ne trouvais aucune saveur à jouer, aucune raison d'avancer, je m'ennuyais ferme. Étant habitué aux JRPG qui démarrent après 30h et au vue des super notes de celui-ci, je me suis accroché à l'espoir futile que j'apprécierais peut-être le jeu à un moment… J'ai terminé le CD1, et j'ai obtenu là ce que je recherchais vraiment : une bonne raison d'arrêter. Le CD2 démarre sur un combat de boss littéralement impossible, même en difficulté "facile", et impossible d'xp avant ce combat. En une attaque, le boss divise les PV de toute l'équipe par 2, et l'immobilise sur un tour. Ses deux acolytes nous achèvent, mais surtout, ils régénèrent les PV du boss. Si on en tue un, le boss le ressuscite. Bravo, vous avez inventé le mouvement perpétuel. Tchao et bon courage.
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