Fallout 3 (PS3) - 26/04/2023
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J'ai découvert la série Fallout en 1998 lors de sa sortie sur PC (on avait eu le jeu gratuit avec l'achat du PC, avec d'autres super jeux comme Total Annihilation ou Blade runner, quelle époque !), et ... Suitedepuis lors je suis fan de la série et notamment de son ambiance et de son lore post apocalyptique. J'ai fait l'épisode 4 ensuite mais n'avait pas encore joué aux épisodes 3 et new Vegas, c'est désormais réparé ! L'histoire de Fallout 3 prend place dans la région de Washington DC et nous permet donc de découvrir comment cette région s'est développée après les explosions nucléaires de 2077, le scénario de ce troisième épisode reste très intéressant, j'ai bien aimé son écriture, on pourra néanmoins regretter la partie finale du scénario dans laquelle les antagonistes du jeu arrivent un peu comme un cheveu sur la soupe. D'un point de vue DA, on enchaine avec des terres arides désolées, la zone de la ville dévastée et des débris d'immeubles et... les égouts. C'est très répétitif à mes yeux, les donjons se ressemblent tous surtout dans les égouts où l'on y passe beaucoup, beaucoup de temps ! En revanche j'ai adoré découvrir les différentes villes qui réussissent toutes à avoir un cachet différent. Graphiquement on est sur un jeu de 2008 donc c'est compliqué de juger, j'ai plutôt l'impression que le jeu reste bien fait et plutôt beau. En revanche j'ai eu plusieurs bug de ralentissement voire de figeage dès qu'il y avait beaucoup d'ennemis et des explosions dans les tirs de nos adversaires. En terme de gameplay de combat, il s'agit du jeu qui a opéré le tournant entre le gameplay stratégie tour par tour 2D (avec les pauses pour indiquer les tirs à réaliser) et le gameplay mixed TPS ou avec un système de visé stratégique (SVAV). C'est le point sur lequel j'avais le moins apprécié Fallout 4 (avec son histoire très courte et globalement son monde ouvert), je ne suis pas fan du TPS, surtout que la plupart des armes ne semblent pas vouloir viser où l'on souhaite (si on n'a pas de bonne stat en agilité ça devient un peu n'importe quoi)... Du coup j'ai régulièrement utilisé le SVAV mais malheureusement il ne fonctionne pas dès que les ennemis sont trop loin (alors que eux n'ont aucun problème à te tirer de loin), du coup ma partie c'est souvent résumé à foncer vers mes adversaires à le tirer dessus au plus près avec le SVAV, c'est... bizarre ! Là où la serie Fallout se distingue des autres jeux c'est dans le reste du gameplay, la force du jeu est bien d'être capable de profiter au maximum de l'aventure soit en étant un sauveur droit dans ses bottes et en réussissant les quêtes en étant un as du discours, ou en étant une brute as de la gâchette ou encore un filou spécialiste des crochetages et autres piratages. Et dans cette facette ce fallout 3 est excellent, on a ainsi réellement l'occasion de progresser en choisissant chacune de ces facettes selon notre bon vouloir. N'étant pas un fan du gameplay de combat (voir plus haut), j'ai avancé au maximum en essayant d'être diplomate tout en flirtant avec les limites de la légalité en récupérant des objets de quêtes grâces à mes talents de voleurs. Et là où c'est génial c'est qu'on peut vraiment refaire plusieurs fois les mêmes quêtes en s'en sortant de façon différente et avec ainsi des événements qui diffèrent. En terme de musique, on a quelques musiques d'ambiances sympa mais rien de folichon... Enfin pour ce qui est des à-côtés, il y a une dizaine de quêtes que j'ai trouvé bien écrite et super intéressantes à faire, par contre il y a beaucoup beaucoup trop de choses à faire, on voit d'où vient Fallout 4 et pour moi ce n'est pas un avantage, l'opulence ne fait pas un bon jeu. Pour ce qui est des DLC, j'en ai fait deux (celui avec les extra-terrestres et celui avec l'enclave), le premier était complètement nul, trop bourrin, rien d'intéressant à faire, le deuxième à le mérite de continuer l'histoire mais là encore c'était trop bourrin peu d'intérêt, bref je n'ai pas eu le courage de lancer les deux autres DLC. En ce qui concerne les trophées, j'ai abandonné quand j'ai vu qu'il fallait 3 parties avec les 3 karmas différents... Pas génial et pas représentatif d'un niveau de complétude du jeu à mes yeux. Je suis vraiment content d'avoir pu mettre un lien entre Fallout premier du nom et Fallout 4, ce 3ème opus confirme bien que c'est une série que j'apprécie particulièrement de part son ambiance post apocalyptique un peu malhonnête de temps en temps mais qui nous fait nous attacher à des lieux et d'autres personnages qui sont paradoxalement plein de vie dans cet univers. Ce troisième opus garde ce style qui permet de découvrir les lieux et de progresser de la façon que l'on souhaite (brute, diplomate, voleur etc...) et avec des résolutions qui différent en fonction de nos choix. Ces éléments combinés à un scénario et une narration accrocheuse je me suis bien amusé dans cette aventure mais malheureusement des bugs techniques trop récurrents, un gameplay de combat bancale et des points d'intérêts et à côté trop nombreux m'ont empêché de poursuivre dans les détails l'aventure. Et ce ne sont pas les trophées et les DLC qui m'ont donné envie de pousser, après avoir fini la quête principale, l'aventure dans les terres désolées de la capitale.
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Eiyuden Chronicle : Rising (SWITCH) - 06/04/2023
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14/20
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Eiyuden chronicle est une série qui me fait de l'œil, surtout son épisode hundred heroes présenté comme les digne successeur de la géniale série suikoden. J'ai donc lancé cet épisode prequel en espérant ... Suiteen apprendre plus sur le potentiel de cette nouvelle série. D'emblée je suis tombé sous le charme de cette DA HD-2D, j'ai trouvé ça beau, coloré, bref un charme qui prend tout de suite pour moi. En terme de gameplay, on est sur un A-RPG classique, il faut globalement bourriné sur la touche attaque. L'élément clé du gameplay est de changer de personnage en cours d'enchaînement pour faire de plus lourd dégâts. Chose intéressante, on débloque des actions supplémentaires (possibilité de faire des attaques en l'air, ajouter des attaques supplémentaires dans les combos,...) qui viennent parfaitement se greffer au gameplay (sans le révolutionner) en achetant ou développant son équipement, c'est simple mais plutôt efficace, on pourra malheureusement regretter que c'est vite redondant voire lassant. En terme de scénario, cela met du temps à démarrer, au global il ne décolle vraiment que dans les derniers chapitres pour enfin ouvrir sur une intrigue plus forte qui arrivera dans le prochain jeu, c'est donc frustrant ! On peut regretter aussi certain pan de scénario où il fallait juste aller parler à tel ou tel villageois pour simplement reconstruire le village. La reconstruction de ce village pour moi est vraiment un excellent bon point, j'adore le fait développer les bâtiments, ouvrir de nouvelles rues etc... Par contre le jeu subit la malédiction de la quête annexe, ils y en a beaucoup trop, cela en devient étouffant. En terme d'ost, on retiendra 2-3 musiques mémorables, les autres sont juste là pour accompagner l'ambiance. Le jeu est assez court, il faut compter une quinzaine d'heure mais il souffre rapidement d'un manque de nouveautés, on fait trop d'aller retour dans les mêmes donjons (il n'y en a que 5 en tout), il y a de fait peu de monstres (4-5 types avec une version par élément), et comme indiqué plus haut le gameplay n'évolue que trop peu. Eiyuden chronicle rising est un jeu sympa, j'ai aimé sa DA ainsi que son gameplay et l'évolution des personnages facile d'accès, simple mais efficace. J'ai également apprécié la partie sur l'amélioration du village mais je trouve que le jeu tourne vite en rond... La faute à un gameplay peut être trop répétitif, un manque de donjons et bestiaires différents, et un scénario trop en retrait et qui ne prend de l'ampleur qu'à la fin. Ce n'est pas l'avalanche de quêtes qui donne envie de s'accrocher, au contraire cela peut avoir tendance à démoraliser. Je retiendrai donc surtout la fin du scénario pour le rassurer sur sa suite Hundred Heroes.
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Xenoblade Chronicles 2 : Torna The Golden Country (SWITCH) - 20/03/2023
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18/20
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Le DLC Torna est donc le préquel à Xeno 2 qui nous raconte les évenements qui se sont passés 500 ans auparavant entre Malos, Mithra et Addam. Est-ce que ce DLC vaut vraiment le coup d'oeil ? Verdict tout ... Suitede suite ! Après avoir joué une trentaine d'heure pour le finir à 100% (tous les boss, level et sociogrammes max, toutes les quêtes et solidarité max), je pense pouvoir dire que oui ce DLC vaut le coup, d'abord car à mes yeux il pousse à la perfection le gameplay de combat de Xenoblade 2 en le simplifiant légèrement (plus que deux lames par personnages), le "pilote" se bat "vraiment" et à son propre élément. Chose importante également, les orbes servant à aire les enchainements apparaissent désormais dès que l'on fait un art de lame, on est plus obligé de faire combo complet pour faire apparaître un orbe. C'est donc mathématique, on fait apparaitre les orbes trois fois plus vites et les combats vont d'autant plus vite. Plus de sac à PV non plus pour les monstres aléatoires, bref tout s'enchaine vite et personnellement j'adore. En terme de DA tout reste dans la veine de Xeno 2, on découvre un nouveau titan, tout reste beau, on a toujours envie de se promener et de voyager sur ces lieux. La musique reste superbe et oscille entre des musiques mélancoliques, douces, et plus "aggressives" dans certain cas comme les combats. L'histoire également démarre plus vite et à un rythme soutenu jusqu'au bout. J'ai adoré vivre les évenements préquel à Xeno 2 et rencontrer les nouveaux personnages que sont Lora, Addam, Hugo, Milton and Co. Pour ce qui est du scénario c'était presque parfait avec des événements (et notamment la fin) qui ne nous laisse pas indifférent. En revanche, j'ai trouvé que ce scénario créé quelques incohérences vis à vis de la suite et laisse toujours des questions sans réponses, et clairement c'est dommage à mes yeux. Notion particulièrement malaisante sur le dernier boss de fin et la dernière péripétie qui sonne complètement faux après ce qui vient juste de se passer... Pour ceux que ça intéresse, voici ce qui m'a déplu (/! c'est bourré de Spoiler, si vous n'y avez pas joué passez au paragraphe suivant) : En premier lieu comment Jin peut s'associer comme ça avec Malhos après avoir passé autant de temps avec ce groupe qui devient un véritable cercle d'ami, comment peut-il lui pardonner la mort de Milton, d'Hugo et la destruction de Torna ? Sachant que Lora était clairement contre la vision de Malhos et pour elle l'essentielle était la bonne relation entre lame et pilote. Pourquoi le véritable ennemi de Jin c'est pas Amalthus et uniquement ce dernier ? C'est d'ailleurs lui qui a indirectement tué Lora, même chose pour Mythra qui connait bien les intensions de ce dernier ? Pourquoi Minoth n'essaye pas également de faire quelques choses mpour l'arrêter, lui qui semble lire dans l'esprit de son pilote comme un livre ouvert ? Pourquoi Minoth toujours ne reste-t'il pas avec Addam ? Que devient Addam d'ailleurs ? Pourquoi Addam est représenté en capuchon à la Kindgom Heart dans Xeno 2 alors qu'il est toujours en tenue de Torna dans les événements ? Comment revient Malhos vu l'état dans lequel on le laisse ? Combien de temps Jin reste à errer entre la mort de Lora et le temps ou Malhos le récupère (voir question précédente) ? Pourquoi Hugo n'est jamais cité comme étant un héros de Mor Adain vu son sacrifice pour sauver le monde ? Surtout que Brighid et Aegeon, bien que n'ayant plus leur souvenir, devraient être courant de ce qu'ils ont fait via les livres d'histoire de la dynastie d'empereur de Mor Ardain. Pourquoi Mikhail ne rend il jamais hommage à Milton vu comment il était proche de ce dernier et semble marqué par sa mort ? Qu'elle est le but des recherches menés par Indol sur les créatures comme Gort ? Quel est le destin du savant qui a mené ces recherches après le push d'Almathus ? Quel est le destin du frère du roi de Torna ? Dans les parties moins aimés de l'histoire, je dirai également pourquoi ce manque de réaction d'Addam devant la mort de Hugo et pire de Milton vu comment il était sentimental (c'est régulièrement illustré dans le jeu quand il pleure pour rien) ? Quel est l'intérêt de la dernière partie avec Gort ? Elle est ultra malaisante dans ses dialogues et surtout a tellement peu d'impact après ce qu'il s'est passé... Enfin vu la place de Lora dans ce DLC, je suis tellement déçu qu'au final elle n'a que très peu d'impact dans Xeno 2, sachant que tous les mercenaires de Torna sont a des années lumières de ce que pensait originellement Lora et se battent indirectement à l'encontre de sa mémoire. Pour finir le gros point noir de ce DLC reste le retour des quêtes annexes infernales de Xeno 1... Il y en a beaucoup, beaucoup et une grande partie des quêtes restent totalement inintéressantes. Et pour pousser au plus loin cette arnaque, on est obligé d'en faire au moins 50 juste pour pouvoir lancer la dernière partie du jeu, terrible ! Torna est donc un excellent DLC qui pousse au mieux la formule Xeno 2 en apportant le bon équilibre dans le temps à passer pour le développement des personnages et le gameplay des combats qui devient encore plus rythmé, bref ça envoi et on n'a plus à passer des heures pour tuer le moindre petit monstre. La musique et la DA restent excellentes, les nouveaux personnages sont bien écrits et attachants à mes yeux. Le scénario démarre vite et nous tient en haleine de bout en bout avec un pic émotionnel à la fin du jeu. On regrettera malheureusement un tour dernier chapitre que j'ai trouvé terne et malaisant par rapport à ce qui venait juste de se passer auparavant et surtout des incohérences et encore plus de questions qui restent pour lancer Xeno 2. Le plus gros défaut du jeu restera le retour des quêtes annexes infernales, sachant que 50 d'entre elles sont obligatoires à faire pour avancer dans le jeu.
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Xenoblade Chronicles 2 (SWITCH) - 20/03/2023
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17/20
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Un an après avoir fini Xenoblade Chronicle DE et avant de me lancer dans le troisième épisode tout juste sorti, il était temps que je me lance dans le deuxième opus de cette série devenue une référence ... Suitedans le monde du J-RPG. Dès le démarrage du jeu une retrouve la pate graphique et la DA qui a donné sa lettre de noblesse au première épisode, c'est très coloré, bien que techniquement la switch soit un peu à la ramasse avec les autres consoles, j'ai trouvé ça beau, notamment les paysages des titans qui sont tous très variés et vraiment très beaux. Globalement j'ai trouvé les personnages, lames et monstres bien réalisés, bref c'est beau à mes yeux, j'aime ! L'OST est une nouvelle fois magnifique et permet de s'immerger totalement dans cet univers fantastique. L'histoire met globalement du temps à décoller en comparaison de celle du premier mais une fois que l'on est parti elle prend aux tripes et on n'a qu'une envie c'est d'en apprendre plus. Malheureusement on pourra retenir quelques éléments qui restent sans explication et qui m'a légérement déçu à la fin (/!Spoiler !! : Comment Nia peut changer d'apparence comme elle le souhaite ? Pourquoi tout le monde ne se bat pas contre Almathus puisque et Jin/malhos et Mythra connait son pc et son dessein ? Pourquoi insisté autant sur Lora pour au final qu'elle n'ai que si peu d'importance ? Qui est vraiment Addam ? Comment reviennent Pyra et Mythra et comment se séparent-elles ? /!). Les personnages sont de mon point de vue très bien écrits et on s'y attache totalement, que ce soit les personnages principales mais également les lames secondaires, on notera un attachement particulier de mon côté pour certains personnages comme Jin, Pyra et Morag. Le gameplay de combat est très complexe au premier abord, il faut comprendre le fonctionnement des combos de pilote, des combos de lames, la gestion des éléments, les enchainements... Une fois tout ça appréhendé, le jeu devient bien plus intéressant et le système de combat devient étrangement (en comparaison de la galère à comprendre au début) ultra fun à jouer. Par contre on pourra regretter le fait que le moindre monstre est un vrai sac à PV et pourra être lonnng à vaincre, il y a au final peut-être trop de chose à maitriser entre tous les combos, bien choisir sa lame pour avoir les bons arts spéciaux, les arts de lame, les compétences de combats, bien développer le sociogramme, bien comprendre les diverses compétences actives et passives des lames, maitriser accessoires etc... Bref au final un système de combat trop complexes pour rien (et surtout pour être parfaitement compris) à mes yeux et des combats trop longs.
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Indivisible (SWITCH) - 20/03/2023
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12/20
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J'ai trouvé Indivisible au détour d'un vide grenier, j'avais entendu parlé de ce petit nouveau plein de promesse qui tentait une fusion de plusieurs genres : - un metroid like car dans quasiment tout le ... Suitejeu on enchaine des zones de 2D plate-former dans lesquelles il faut avancer avec des nouveaux pouvoirs et capacités que l'on découvre en avancant dans le jeu. On fait ainsi beaucoup d'aller retour pour revenir débloquer une zone impossible à visiter jusque là. Et comme pour Metroid on a comme seul allié une carte ressemblant a un échiquier géant. - Un plate-former 2D donc - Un RPG pour les phases de combat et d'amélioration du personnage principal C'est donc plein d'envie que j'ai laissé ce jeu. On prend une belle claque dès l'introduction, c'est joli, très joli. Les décors sont beaux, les effets et arrière plan également on se croirait vraiment dans un anime, clairement ça démarre fort ! En terme de musique, ça fait le travail on oscille les musiques reposantes dans certain lieu, plus énervées lors des combats. Malheureusement ça se gâte à mes yeux rapidement, déjà dans l'écriture qui n'apport quasiment aucune émotion, c'est une suite de texte qui reste terne et neutre... Dès l'intro l'héroïne voit mourir son père sous ses yeux (ca arrive au bout de 15 minutes, je ne considère donc pas ça comme un spoiler) et il y a littéralement aucune émotion, elle passe directement à autre chose. Le visuel 2D n'aide pas non plus à avoir des événements ou des personnages marquants, on croise des personnages alignés, on peut leur parler mais c'est tout, bref le scénario ne s'envole pas et de mon côté ça n'a pas pris. Pour ce qui est des phases d'explorations, j'ai bien aimé le fait qu'il y ai des choses annexes à visiter et que tout ne soit pas linéaire. Les allers-retours avec de nouveaux pouvoirs permettre un back tracking que personnellement j'apprécie, par contre au final cela n'aide pas trop dans le gameplay, on ne récupère que ce qui pourrait s'apparenter à des rubis et qui sert à améliorer l'attaquer ou la défense du personnage, ou alors on se retrouve face à des mini boss en général très très coriaces. Les combats justement sont plutôt sympathiques au début, le gameplay est basé sur la réalisation de combat avec les personnages que nous contrôlons en combat (jusqu'à 4), chaque personnage ayant jusqu'à 3 types d'attaques différentes qu'il faudra apprendre à connaitre et à enchainer. La clé des combats se situera donc dans l'enchainement de ces combos et dans la connaissances des différentes attaques de la vingtaine de personnages jouables. Le gros reproche que l'on peut faire à ce système c'est qu'il devient assez redondant et surtout les monstres sont de véritables sac à PV... Les combats aléatoires pouvant durer jusqu'à 2 minutes à chaque fois, on se met à éviter au maximum les combats (les monstres sont visibles à l'écran), mais on ne progresse plus et on risque de se faire littéralement martyrisé face au boss suivant... Bref tout cela va a contre courant de l'envie de progresser et de découvrir les alentours, c'est dommage car ces longs combats n'apportent strictement rien, le gameplay n'étant pas ultra ludique. Dernier point plutôt agaçant de mon point de vue, c'est l'aspect plate-former 2D qui peut être dans certain cas bien retord et pouvant se jouer au millimètre près... On chute régulièrement, on recommence et on rechute et on doit refaire un combat de 2 minutes, bref c'est énervant !! En conclusion Indivisible était plein de bonnes promesses avec la fusion de plusieurs genres de jeux que j'apprécie. La DA, la musique et les graphismes sont excellents, malheureusement j'ai trouvé que la narration et le scénario ne sont pas captivants et ne donnent pas envie d'en connaître de plus, on peut rajouter à ça des combats trop long dues à des adversaires ayant trop de point de vie et des séquences de plate-former des fois trop difficiles, je n'ai pas eu le courage de finir le jeu et me suis arrêté à la moitié environ, c'est dommage !
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God of War (PS4) - 07/11/2022
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17/20
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A l'heure où la majorité des joueurs va se lancer dans l'aventure de God of war : Ragnarök je me suis enfin lancé dans la découverte de cette série. Je vais d'emblée mettre de côté la première trilogie ... Suitequi est bien trop orientée Beat them all et bourrinage pour moi (jusque dans le personnage dans le personnage de Kratos que je trouve juste brutal et immoral). Ce quatrième épisode qui m'était présenté comme un tournant dans la série (dans l'univers nordique qui remplace la grèce que dans le style de jeu plus proche du RPG) avait tout pour m'intriguer et je m'y suis donc lancé à quelques jours de la sortie de sa suite. Pour ce qui est des décors, l'ambiance et les paysages tous les changements vis à vis de la trilogie initiale me vont parfaitement. Ce n'est pas que la Grèce me rebute au contraire mais la Grèce présentée dans les premiers jeux (à savoir de la guerre, des monstres, du sang, du feu aucun paysage magnifiques) ne m'intéressait tout simplement pas... Ici on découvre les paysages nordiques bien connus lors de nos pérégrinations dans Midgar (des plaines et des forêts enneigés, des fjords, des lacs,...) mais également un monde particulier plus verdoyants (Alfheim), et d'autres plus obscures comme les enfers, un monde volcanique ou encore un monde ravagé par une brume noire (Helheim, Muspelheim et Niflheim). Le jeu étant organisé comme un monde ouvert, on est régulièrement amené à se perdre dans le monde pour récupérer des objets et autres quêtes annexes. Bref c'est varié, c'est beau et on a envie de s'y promener et de découvrir ces mondes. Le gameplay reste plutôt axé Beat them all mais il y a toute une phase de personnalisation du personnages et des armes qui le font plus lorgner vers le A-RPG. De plus, nous avons rarement des vagues énormes de monstres à combattre et certain combat (de boss notamment) demandent un vrai doigté et une certaine stratégie qui n'est pas pour me déplaire mais au final les combats se limitent trop souvent à bourriner certaine touche et peuvent manquer de diversité. La difficulté est plus croissante mais si on prend le temps de découvrir le monde, d'ouvrir les coffres, de faire les quêtes et de crafter, on est grandement récompensé et on arrive toujours à s'en sortir sans trop grande difficulté dans le scénario principale. La phase de personnalisation est vraiment sympa, le seul hic à mon gout c'est que les compétences débloquées par l'arbre de compétence ne sont pas très intuitives et on ne voit pas rapidement en quoi elles nous aident à nous améliorer (un peu comme le spider man d'insomniac). Il y a beaucoup d'à côté dans ce monde ouvert notamment des collectibles et personnalisation à trouver mais tout cela est en nombre suffisant pour ne pas se perdre et être étouffé par le nombre au contraire de certain monde ouvert du moment (Fallout 4, skyrim, BOTW,...), j'ai également bien aimé les quêtes annexes qui sont plutôt bien écrites et nous permettent d'en comprendre plus sur certain éléments et personnages de l'histoire nordique et du monde de God of war. Nous ne sommes pas du niveau des quêtes de The Wither 3 mais on s'y rapproche et le nombre est suffisant limité pour, là encore, ne pas être étouffé sous la masse de chose à faire. On n'omettra pas l'ajout des valkyries en boss secondaire afin d'ajouter une touche difficulté et de défis supplémentaires, j'ai adoré ces boss et j'ai apprécie le fait de pouvoir baisser la difficulté pour arriver à vaincre la reine qui est un vrai fléau. En négatif cependant, je mettrai les mondes de Muspelheim et Niflheim qui demandes d'enchainer des sortes d'arènes pour récolter des points et des objets pour crafter les meilleurs équipements du jeu, je n'ai clairement pas pris mon pied là dessus mais j'y suis arrivé afin de m'équiper au mieux et avoir le platine (ce dernier est d'ailleurs plutôt bien équilibré quelques trophées pénibles mais pas trop). Là où le jeu m'a le plus emporté c'est par le scénario qui est centré sur la relation entre Kratos et son fils Atreus (à l'instar d'Ellie et Joël dans The Last Of us) et sa contextualisation dans la mythologie scandinave qui m'a toujours intéressé. Cette relation m'a même permis de commencer à apprécier Kratos dans sa redemption vis à vis de son passé spartiate. Comme indiqué plus haut, le monde est vaste, il y a beaucoup d'à côté, attention cependant à ne pas se perdre sous peine, parfois, de mettre de côté le scénario et d'avoir du mal à raccrocher. Cela à pu m'arriver vers la fin du jeu où j'ai voulu avancer les quêtes et mondes secondaires et j'ai failli décrocher du scénario et par prolongement du jeu mais c'est bien l'envie de finaliser l'histoire de nos deux héros qui m'ont donné envie d'aller au bout et au final d'y prendre un grand plaisir. La bande son est, je trouve, plus là pour donner une ambiance et accompagner certain éléments clés et rebondissement de la narration plutôt que pour réellement transporter le joueur. Certain titre à des moments précis de l'histoire accompagne vraiment l'aspect tragique et sensationnel des scènes mais au global on ne se rappelle pas des autres titres dans les phases d'exploration ou de boss (hormis la reine valkyrie peut-être), bref elle fait le travail mais pas rien d'exceptionnel. Au final ce fut une nouvelle belle découverte, j'ai aimé découvrir Midgar et accompagner Kratos et Atreus dans leur relation père fils particulière. Le jeu prend un vrai tournant par rapport à la trilogie principale en partant vers un titre plus proche du RPG tant dans sa scénarisation que dans sa personnalisation et ça me va très bien. Attention cependant si on y jouez en tant que fan de RPG car le gameplay reste proche du beat them all et peut-être redondant voire ennuyant face aux monstres normaux et on peut avoir tendance à lâcher la manette surtout si on se perd dans l'exploration et les à côtés et qu'on met le récit en retrait.
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Chrono Cross : The Radical Dreamers Edition (SWITCH) - 29/10/2022
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17/20
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Mon histoire d'amour avec Chrono a commencé en posant les mains sur le chef d'oeuvre qu'est chrono trigger sur mon émulateur SNES. Oui car malheureusement à l'époque où j'ai débuté ce superbe voyage temporel ... Suite(vers 2004), il était tout bonnement impossible de jouer à une version légale et encore plus traduite pour un joueur européen... Et malheureusement il était encore plus complexe de jouer à sa suite Chrono Cross (du fait qu'en 2004 les émulateurs PS1 n'étaient pas encore géniaux). Il a donc fallu attendre 2022 et ce portage en version The radical dreamers edition pour que je puisse espérer jouer à cette suite qui m'a tant donné envie d'y jouer ! Il ne m'a pas fallu longtemps pour tomber rapidement sous le charme du jeu de part son ambiance, ses décors et paysages sur une île paisible. Au global on reste en permanence dans des décors iliens, on à le droit de s'aventurer et d'aller découvrir des d'autres îlots. C'est globalement verdoyant et personnellement j'adore ça ! J'y ai joué sur switch et n'avais jamais posé les mains sur ce jeu et j'ai globalement trouvé ça beau pour ce support. Comme pour Chrono trigger, j'ai adoré cette fausse impression de liberté que l'on a rapidement en pouvant visiter des lieux annexes et surtout en pouvant changer de monde (c'est le principe de l'intrigue de Cross, pas de voyage dans le temps mais des voyages dans les mondes parallèles), cela accentue ce sentiment de liberté et d'aventure que nous offre ce titre. Le système de combat est complexe à appréhender au debut, surtout du fait que l'on n'a pas de tutoriel si on ne va pas parler à la bonne personne au début (ce qui ne fut pas mon cas car je me suis empressé de vouloir découvrir le monde et je suis sorti de la ville). Par contre dès lors que l'on arrive à comprendre le truc, c'est à dire que l'on doit faire monter une sorte de jauge de puissance en donnant des coups physiques qui permettent ensuite d'utiliser nos magies et compétences, on obtient alors un excellent gameplay. Associé à cela on a une grande marge de personnalisation car on doit s'équiper (à la manière d'un FFVIII) des magies et compétences que l'on souhaite parmis toutes celles disponibles divisées en 6 familles d'élément (feu, eau, terre, vent, lumière, ténèbre), bref c'est complexe mais excellent au final ! La musique de Mitsuda est encore une fois un chef d'oeuvre. On y retrouve des thèmes connus de Chrono Trigger mais il y a nouveauté qui sont justes merveilleuses à écouter notamment les deux thèmes sur la carte du monde de chacun des mondes ! Le scénario et la narration m'ont globalement plu avec des évenements tantôt triste, tantôt héroïque et heureux et surtout avec des rebondissements bienvenus jusqu'à deux tiers du jeux mais... Attention spoiler !!! J'ai en revanche été un peu déçu du manque de lien avec les personnages du premier, comment Lucca peut se faire tuer comme ça par Lynx ? Pourquoi ne voit-on jamais Frogg ? Magus c'est Guile/Maguile ou pas ? Egalement déçu des évenements de la fin, je n'ai pas compris si Kid était la fille de Sciala ou sa descendante ou sa réincarnation ? Et je n'ai pas tout compris non plus sur comment le père de Serge puisse devenir Lynx et prendre cette apparence. Et enfin pourquoi l'histoire de Arle n'est pas plus développée vu son importance, au final on en comprend pas trop ses plans... En terme d'équipe, on a beaucoup beaucoup de personnages que l'on peut recruter. Ce qui est impressionant c'est qu'ils ont chacun des dialogues précis lors des évenements principaux ce qui demande un travail monstrueux par les développeurs. Par contre au final on a bien trop de personnages, pour essayer de les tester on passe notre temps à les changer sans vraiment pouvoir profiter et s'attacher à chacun, c'est plutôt un défaut pour moi. Dernier petit défaut du jeu c'est que j'ai trouvé qu'il était un chouia trop long pour profiter de sa rejouabilité et pour pouvoir voir toutes les fins. La longueur de Chrono trigger était pour moi parfaite, là on doit bien mettre 20-30 heures pour faire le premier run et bien 15-20 sur le deuxième run c'est dommage. La moitié aurait été parfaite ! Enfin un aspect que j'ai du mal à classer dans ma critique ce sont le trop grand nombre de combat aléatoire. En effet, il y en a beaucoup trop à mon goût et ce encore plus en sachant que ces derniers ne permettent globalement pas de progresser en niveau. Le principe, c'est que nos persos ont des limites représentés par un niveau d'étoile, on gagne une étoile à chaque boss vaincu et à chaque niveau d'étoile, nos personnages peuvent gagner un nombre limité de points d'attribut (force, magie, défense, point de vie, ...), en gros 1 à 2 points max par attribut et on les gagne rapidement après chaque boss battu en faisant 3-4 combats aléatoire. Le reste des combats est donc parfaitement inutile si ce n'est pour gagner de l'argent et des objets mais on peut clairement s'en passer. Du coup si cet aspect est je trouve négatif sur le jeu original (en tout cas avec mon prisme de joueur de 2022 qui en a marre d'enchainer des phases de jeux peu ludique et peu récompensante), ce portage à le mérite d'ajouter la fonction "no combat" qui permet donc d'éviter de lancer un combat à chaque fois que l'on percute un monstre que l'on voit sur la carte (oui car ça, que les monstres soient visibles sur la carte du monde, c'était un truc impressionant pour un jeu en 1999) En ce qui concerne l'ajout du visual novel radical dreamer, c'était un ajout sympa afin d'aller plus loins dans le lore du jeu. Par contre ce ne fure certainement pas les 2h les plus funs de ma vie mais la découverte était sympa ! Dommage par contre que le scénario ne soit pas "canon" vis à vis de ce qui se passe dans Chrono Cross, on peut même dire que ça nous perd un peu dans l'histoire pour savoir ce qui est vrai ou non. Au global, j'ai tellement attendu de pouvoir mettre la main sur la suite du chef d'oeuvre qu'est Chrono Trigger que j'avais peur que la découverte de Chrono Cross après tant d'année soit une décéption... Bien au contraire, j'ai adoré l'ambiance du jeu, la musique, l'environnement sur ces îles. L'histoire m'a tenu en haleine sur les 2/3 du jeu mais j'ai été déçu à la fin par certain éléments inutilement complexe et d'autres que j'ai trouvé pas assez fouillé. Peut-être que le titre aura pu être raccourci d'un petit bout afin qu'il ne soit pas trop long pour profiter de sa rejouabilité et pour rester sur la partie que j'ai trouvé bonne de l'histoire.
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Bloodborne : Game Of The Year Edition (PS4) - 22/09/2022
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19/20
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Mon histoire avec les jeux from software avait plutôt mal démarré avec Demon's Soul. En effet, je m'étais jeté sur ce premier soul en pensant que j'allais jouer à un RPG à l'occidental basique à la baldur's ... Suitegate ou divinity avec un système de combat axé stratégie, une narration au top et une difficulté relative si on s'entraine suffisant. Malheureusement je ne m'étais pas assez renseigné et Demon's soul n'est pas du tout ce genre de jeu, tout le monde connait les caractéristiques d'un soul désormais, l'histoire et la narration ne sont pas au coeur du soft (en tout cas pas comme je l'entends), le gameplay demande un certain talent au bout des doigts et l'accessibilité. C'est dur, très dur, trop à mon gout pour Demon's soul qui était ultra punitif (comment on fait pour battre un boss quand on a la moitié de sa barre de vie !!). Je ne pensais jamais reposer la main sur un jeu From So mais c'était avant que je sois intrigué par les let's play de certain youtubeur (Atomnium et Exserv pour ne pas les cités) qui me donnèrent envie d'essayer ce jeu à l'atmosphère intriguante. A peine le jeu démarre, on ne peut qu'être impressionné par l'ambiance générale du jeu, ces décors de Yarhnam, ces monuments gothiques qui sont parfaitement modélisés graphiquement, son introduction etc... Oui le jeu est sombre, l'histoire elle-même est tragique mais on a envie d'en découvrir plus et c'est beau, magnifique même ! Le gameplay semble simpliste au premier abord, on fait des roulades on a des attaques normales ou puissante et on peut déstabiliser l'ennemi avec un coup de fusil bien placé. Après quelques heures de jeu on comprend mieux que ce sera exigeant, qu'il faudra utiliser les bons coups au bon moment mais on aime ça et l'addiction commence. Au fil des niveaux et des boss vaincus, on est de plus en plus à l'aise et on peut se permettre d'utiliser de nouvelles compétences débloqués par des outils récupérés, par des runes ou des armes améliorées ou simplement par des compétences que l'on a préféré maitriser pour avoir un build particulier. Et ces fameux builds particuliers donnent en plus une vrai rejouabilité au jeu car on envie de recommencer une partie à peine terminée pour essayer une autre facette de gameplay. Dans mon cas j'ai fait un guilde ésotérisme qui était ultra fun (merci Exserv), mais j'ai eu envie d'essayer dans la foulée un build teinte sanglante. En terme d'accessibilité, oui le jeu est compliqué et certain boss sont vraiment durs mais j'ai l'impression que c'est un peu propre à chacun et à son build mais au final pas tant que ça si on prend son temps, si on découvre les zones dans un ordre plutôt établi et si on va chercher les bons objets au bon moment. On progresse suffisamment pour ne pas avoir à s'entrainer pendant des heures et on reste rarement bloqué sur un boss. De mon côté grâce au guide d'Exserv j'ai eu du mal sur deux boss (Rom dans le jeu et dans le Calice ainsi que Kos le boss final du DLC) pour les autres je n'ai jamais passé plus de 3 essais et j'en ai first try pas mal. J'ai passé un peu de temps à m'entrainer pour les calices sur la fin mais honnêtement pas plus que dans bon nombre de J-RPG avant d'attaquer les boss optionnels. Au total malgré ces phases d'entrainements j'ai passé une soixantaine maximum sur le jeu pour atteindre le trophée platine et le DLC, j'en aurais mis environ 45h juste pour le jeu de base et pour moi c'est un équilibre parfait, ni trop long, ni trop court ! La musique est vraiment là pour apporter à l'ambiance, ce n'est pas un chef d'oeuvre avec des envolées lyriques mais elle n'est pas là pour ça, on l'entend peu mais elle joue son rôle dans l'atmosphère intriguante, un peu malsaine du soft. S'il y a un défaut à mes yeux c'est bien évidemment l'histoire et la narration, c'est habituellement ce que j'attend le plus sur un jeu et pour le coup ces éléments sont plutôt en retrait dans Bloodborne. Alors oui il y a bien quelques dialogues dans le jeu pour faire avancer l'histoire et des éléments de Lore à découvrir en lisant les caractéristiques des objets mais si on limite à ça on ne comprend rien à ce qui arrive dans ce jeu honnêtement. Pire, si je ne m'étais pas renseigné en regardant des vidéos sur l'histoire de ce jeu, je n'aurais rien compris et eu aucune émotion en découvrant ce vieux monsieur en haut de byrgenwerth ou en combattant Laurence dans le DLC et clairement c'est vraiment dommage car l'histoire est ultra intéressante quand on s'y intéresse mais je ne sais d'ailleurs toujours pas où ces informations se trouvent dans le jeu... En terme d'à côté, on peut considérer qu'il y a pas mal de zones optionnelles qui sont géniales à découvrir et c'est une force du jeu car elles nous permettent de nous entrainer pour avancer dans la trame principale sans galérer, je suis un peu plus dubitatif sur les donjons Calices qui sont trop redondant et surtout très long si on veut aller au bout du calice de Phtumeru et obtenir le trophée associé. Au final j'ai réellement eu l'impression de vivre ce rêve de chasseur, il m'a fallu un petit moment pour me reveiller et passer à autre chose tellement ce jeu est particulier dans son ambiance, dans son approche du gameplay qui semble simpliste mais exigeant et sa façon de nous faire l'explorer des lieux ou chaque échelle et porte déverrouillés résonnent en nous comme une victoire (cela est quand même une force des From So). Je n'avais qu'une envie c'est continuer d'avancer dans ces nouveaux lieux, continuer à entrainer mon personnage pour gagner d'avantage de défi et aller au bout de moi en me confrontant à des boss qui demandent tous de l'exigence. Et, malgré le fait que l'histoire et la narration sont en arrière plan, j'avais envie d'en découvrir plus et surtout de relancer directement un nouveau build une fois le jeu terminé. Et ça c'est preuve que ce jeu est un chef d'œuvre de mon point de vue, je n'avais pas envie que ce rêve ne s'achève.
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Legend of Mana (SWITCH) - 17/08/2022
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14/20
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Legend of mana fait partie des titres PS1 sur lequels je n'ai pas pu mettre la main dessus étant enfant. C'est donc avec une grande joie que j'ai accueilli l'annonce du portage de ce titre sur les consoles ... Suiteactuelles, je me suis donc lancé dans cette aventure pour poursuivre mes péragrinations dans les mondes de mana (après secret of mana et Trial of mana). Ce jeu a fait en permanence le Yoyo dans mon estime, alternant le bon et le déconcertant, voici mon avis. Dès qu'on pose les yeux sur les premières images du jeu, on ne peut que trouver les graphismes et décor magnifique dans son style "dessin animé", c'est vraiment très beau et ceci dans tous les mondes que l'on parcourera avec en point d'orgue le dernier monde qui est tout bonnement magnifique. Malheureusement (on voit tout de suite l'effet yoyo...), on ne peut que rapidement être déçu par les graphismes des personnages qui sont eux tout pixélisés et vraiment pas jolie, il y a clairement un écart entre la beauté des décors et la bouillie des personnages c'est dommage. J'ai adoré par contre visiter les différents donjons et villes avec leur DA spécifique accompagnée des sublimes musique de Mme Shimomura (que j'adore en tant que fan de Kingdom hearts) D'un point de vue scénaristique, là encore c'est compliqué d'être totalement emballé, on avance l'intrigue en avancant des quêtes (68 en tout), certaines quêtes font avancer des éléments de lore importants sur des peuples, sur le monde etc... et son très intéressantes, d'autres sont clairement insipides voire oubliables. Et le pire à mon goût c'est que je n'ai pas réussi à comprendre réellement le scénario principale (qui est le héros ? d'où vient t'il ?) et je n'ai pas compris la mission finale et l'histoire qui lui est associée, c'est donc plutôt décevant pour moi. La structuration du jeu est particulière car on est rapidement laissé seul, on fait la rencontre avec notre personnage principale dans sa maison et ensuite on nous explique rapidement qu'il faudra récréer le monde en récupérer des artefacts et en les reposants sur la carte du monde pour récréer les villes et les donjons. On récupère donc un premier artefact qui permet de créer la première ville du jeu et ensuite... rien ! A nous de nous débrouiller pour trouver les 68 quêtes du jeu mais attention à les faire dans le bon ordre et à bien répondre aux dialogues sous peine d'en manquer un certain nombre... Là encore l'idée est excellente car le jeu n'est pas du tout linéaire et chacun va pouvoir avancer dans son histoire à sa manière (enchainer les quêtes liés au même lore ou alors diversifier les histoires) mais par contre c'est tout bonnement impossible de savoir où aller et des fois comment finaliser une quête sans avoir un guide et ça c'est dommage. Le jeu n'est pas trop long, surtout si on loupe des quêtes annexes et ça je trouve que c'est plutôt une bonne note. En terme de gameplay, cela semble ressembler à celui du jeu original de trial of mana. La puissance de frappe du personnage est surtout liée à son équipement et à son niveau. Là encore je trouve que l'on est laissé trop rapidement seul dans le jeu car j'ai passé mon temps à enchainer les coups d'attaques normales et lourdes mais ce n'était pas très intéressant, je pense être passé à côté de bien des choses quand j'ai vu les crédits de fin et les possibilités d'attaques qui semblaient être disponible. Pour le coup je n'ai pas eu de difficulté à finir le jeu malgré le fait de n'avoir pas compris grand chose au gameplay (j'étais en permanence accompagné de mon ami animal et d'un compagnon). En conclusion, legend of mana fut une plutôt bonne surprise pour moi car il a plein d'atouts (les graphismes des décors, la DA des villes et donjons associée à la musique qui donne envie de les explorer, sa structuration sous forme de quête qui permet de joueurs d'avancer à son rythme. Malheureusement ce jeu n'est pas exempt de défauts qui gâchent l'impression générale : la bouillie de pixel des personnages, on est trop vite lâché seul dans le jeu ce qui peut nous faire passer à côté des quêtes, du gameplay et décourager les joueurs.
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The Banner Saga (PS4) - 16/08/2022
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15/20
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Au détour d'un vide grenier j'ai trouvé le bundle de The banner saga trilogie sous PS4. Je n'avais entendu parlé qu'en bien de ce jeu que je pensais restreint aux joueurs PC et je me suis donc jeté sur ... Suitel'occasion de l'essayer sur console. L'aventure démarre un peu lentement mais on ne peut qu'être agréablement surpris par cette DA particulièrement jolie et atypoque (des décors et personnages plutôt austères dans un graphisme plutôt de dessin animé) et cette ambiance glaciale des plaines nordiques. Ces graphismes et ces décors sont pour moi une des forces de ce titre. La musique et les effets sonores collent parfaitement pour donner cette ambiance si particulière au titre. On découvre ensuite que le jeu sera un enchainement de phase de cheminement où l'on verra notre équipe avancer sous forme de caravane entre coupé de dialogue ou de péripéties dans lesquels nous devrons faire des choix sous forme de dialogue, choix qui auront des utilités plus ou moins importants (gagné ou perdre du moral, de la rénomée, récupérer ou perdre un personnage jouable,...). A plusieurs moments du jeu notre équipe fera des haltes dans le camp et nous pourrons alors visiter des magasins pour acheter de la nourriture ou des équipements, s'entrainer dans des combats ou discuter avec certains personnages. Toute cette phase de longue marche est l'occasion d'abord de découvrir des paysages rééllement splendides, mais le gros défaut et qu'au final le joueur est peu acteur (hormis dans les phases de dialogues) et au bout d'un moment on a presque envie de pouvoir accélérer le jeu pour atteindre le point important suivant et faire avancer le scénario ou participer au prochain combat. Les combats justement se déroulent sous forme d'un T RPG classique sur un échiquier, nos personnages ont une classe attitrée parmis les diverses possibilités existantes (tank, dps au corps à corps, dps à distance, mage) et il existe dans ce premier épisode deux espèces d'humanoïdes : des humains et des varls (géants avec des cornes). Les varls sont de loin les combattants qui frappent le plus fort, ils utilisent 4 cases sur l'échiquier, ils ont une forte valeur d'armure, des compétences de dégâts, le seul petit désavantage c'est qu'il n'existe pas de Varl qui attaque à distance. On voit là un petit déséquilibre dans le jeu car au final on utilisera dès que l'on peut les varl en mettant de côté les autres équipiers, d'autant plus qu'en combat on peut choisir jusqu'à six personnages et malgré sa taille et sa puissance le Varl ne compte que pour un personnage au même titre qu'un humain. Chaque personnage a des points d'armure et des points de force, lorsque ces derniers tombent à zéro le personnage est KO (on ne perd pas ces alliés comme dans Fire emblem mais ils sont considérés blessés et auront un malus pour les prochains combats jusqu'à ce qu'ils guérissent). Les points d'armures servent justement à protéger les points de force du personnage, en effet on peut choisir lors de chaque attaque si on préfère essayer de faire des dégats à l'armure ou directement à la vie mais si le nombre de points d'armure est trop élevé on ne fera que peu de dégâts aux points de force, il est donc important de bien baisser l'armure en priorité. Par contre, il est également important de rapidement faire descendre les points de force car c'est eux qui définissent la force de frappe du personnage, plus les points de force sont importants, plus notre personnage frappera fort et inversement. Ainsi un personnage à qui il ne reste plus qu'un point de force sera quasiement inutile au combat. Les personnages ont également d'autres attributs (des points de volonté qui servent à ajouter des jusqu'à 3 points de dégats à nos attaques, des points de perforation d'armure,...) que l'on choisira d'augmenter à chaque fois que notre personnage prendra un niveau. Pour prendre un niveau il faudra dépenser la renommée que notre caravane aura récoltée, soit lors des combats, soit en fonction de nos choix et actions réalisés dans les dialogues et évenements du jeu. Il ne faut pas considérer qu'il sera possible d'amener jusqu'au niveau max (niveau 6 pour ce premier opus) chacun de nos personnages car les points de renommés que l'on pourra recolter tout au long du jeu ne suffisent pas à développer tous nos personnages jouables. De plus, vu la difficulté plutôt élevé du jeu, il est conseillé de développer un nombre réduit de personnages qui seront les titulaires dans les combats et surtout parmis les héros du scénario car ils doivent régulièrement participer aux combats importants. En terme de scénario, on suivra d'un côté l'aventure d'un commandant Varl qui doit ramener le prince du royaume humain dans sa capitale mais qui va se retrouver harceler par des attaques répétés de leurs ennemies originels les dredges (espèce d'homme caillou). De l'autre côté on suivra celle d'un père et sa fille et de leur ami Varl (ces derniers seront les vrais devant fuir leur village suite à l'attaque surprise de ces mêmes Dredges. Il s'agira alors d'en apprendre plus sur la raison de ces attaques ainsi que sur la situation géopolitique entre les humains et les Varls. Le scénario est pour moi une vraie force de ce jeu car il nous met devant une histoire ou tout n'est pas bien ou mal, on découvre des personnages attachants, c'est bien écrit. On pourra malheureusement regretter quelques points négatifs, d'abord nos choix n'auront que peu d'impact sur l'histoire principale au final (sauf un choix à la fin et un petit élément qui s'avérera ultra important pour la survie de nos héros à la fin du 3ème opus), il y a des pans de scénario un peu longuet avec des phases de voyages qui sont longueeees ce qui donne une trame au final un peu longue si on décide de refaire plusieurs fois le jeu et surtout si on décide de faire les trois opus à a suite, et surtout on voit clairement que ce titre est fait pour lancer les opus suivants, l'histoire s'arrête un peu comme un cheveu sur la soupe et on a qu'une envie c'est de lancer la suite (je n'imagine pas la frustration des joueurs qui l'ont fait à l'époque ou seul le premier opus était sortie). Pour les autres aspects, on notera que le jeu est clairement dur avec une montée en difficuté loin d'être linéaire et des paliers sur certain combat qui peuvent nous obliger à abaisser le niveau sous peine d'être bloqué indéfiniment si on a oublié de faire progresser un personnage particulier, de plus on ne peut pas faire des sessions de farming car les points de renommés et les combats disponibles sont pré-définis dans le scénario. En terme de rejouabilité, il y a biensur un intérêt à refaire le jeu mais il n'y a pas de new game +, ce qui aurait pu être intéressant pour aller plus vite et ne voir que l'impact des choix différents, il aurait pu être intéressant également de pouvoir accélérer les phases de voyages dans les parties suivantes. Pour ce qui est des trophées et succès dans les version PS et Xbox, je ne les trouve pas très opportun, ils sont plutôt là pour nous forcer à refaire le jeu avec notamment l'obligation de faire le jeu en normal ET en difficile car finir le jeu en difficulté supérieure ne fait pas tomber le trophée à la difficulté inférieure... Je trouve cela tout bonnement inutile Au global The banner saga 1 est un bon voire très bon jeu qui a pour points fort sa direction artistique, ces graphismes, son ambiance sonore et l'atmosphère globale du jeu et de son histoire. Son style de combat à base de T RPG est de mon point de vue très efficace et j'ai beaucoup apprécié y jouer. On pourra simplement reprocher un titre avec une dificulté inégale et avec des phases de voyage un peu longuette qui pourra en décourager certain, et une histoire qui s'arrête brusquement à la fin de ce premier opus ce qui est frustrant.
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