Enchanted Arms (PS3) - 16/07/2008
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13/20
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Je ne vais pas remettre ce que j'ai dit dans ma review, mais je retiendrais surtout de ce premier RPG Next-Gen, le fait qu'il ne soit pas en "vraie" HD, et une partie gameplay beaucoup plus intéressante ... Suiteque tout le reste. Le scénario n'est pas inintéressant, mais pas extraordinaire, surtout secondé par des personnages aussi clichés. L'OST manque de personalité et seul le système de combat tire son épingle du jeu, avec un mélange de tactique et de tour par tour. Le jeu reste malgré tout un simplet, avec seulement une grosse quête secondaire et une bonne centaine de monstres à collecter (même s'ils sont inutiles ... bref, c'est un détail). Enchanted Arms, reste un bon souvenir, à l'instar d'un Legaia 2 sur PS2 par exemple.
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Guild Wars : Factions (PC) - 16/07/2008
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14/20
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Un MMORPG particulier qui possède quelques avantages (pas d'abonnements, gameplay non basé sur le niveau) ainsi que les inconvénients de ces avantages (une communauté pas franchement intéressante et, osera-t-on ... Suitele dire, trop nombreuse). Pour le reste, on a donc forcément un scénario cousu de fil blanc, puisque l'intérêt n'est pas là-dedans, des graphismes fort aguicheurs en raison d'une ambiance asiatique tout à fait prenante, une OST calme et symphonique peu marquantes mais fort belle, et un système de combat tout ce qu'il y a de plus classique, avec des classes nombreuses et quelques originalité. GW est donc une belle expérience, même si on n'y restera pas non plus toute sa vie dessus ...
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Final Fantasy VI (PS1) - 14/07/2007
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19/20
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A l'exact opposé de l'épisode précédent, on trouve en Final Fantasy VI le chef d'oeuvre par excellence, un RPG sans faiblesse et dont chaque détail est peaufiné à l'extrême jusqu'à le rendre éternellement ... Suitejouable. Premier choc : le jeu ne dispose pas d'un héros central, mais de toute une ribambelle de personnages (dont certains cachés), formant une équipe et un tout homogène, même si Terra semble être le coeur de l'histoire. Le scénario, bien que assez court, est mené avec habileté et sans détour, les développeurs n'hésitant pas à découpé certaines parties et à séparer les héros. Les scènes cultes se multiplient (opéra, scéne introduction, etc). A cela s'ajoute une beauté graphique impensable, où chaque écran devient un tableau, où chaque effet visuel nous scotche, où chaque pixel véhicule une poésie. De ce point de vue, FF6 n'a plus de rivaux. Pour couronner le tout, la bande sonore composée par un Uematsu alors en grande forme atteint elle aussi des sommets. De tout ça s'élève un monument de la culture vidéo-ludique, peut-être même un monument tout court et un chef d'oeuvre de l'art naissant des jeux-vidéo.
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Final Fantasy V (PS1) - 14/07/2007
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10/20
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Pour faire court : je n'ai pas aimé cet épisode de Final Fantasy. N'étant à la base pas fan du tout d'un système de jobs sans aucun sens (pour moi), je pensais me rattraper sur les personnages, ou le scénario, ... Suiteou, pourquoi pas, sur des graphismes en 2D que j'affectionne tant. Patatra : les personnages m'apparaissent fades et sans envergure, le scénario se situe entre gros clichés et platitude avérée, et même les graphismes réussissent l'exploit d'être beaucoup moins bien faits et surtout sans poésie par rapport à ceux de l'épisode précédent. Néanmoins, FF5 reste un jeu très correct pour peu qu'on aime les système de jobs (mais ce n'est pas mon cas). Je suis sûr qu'il doit même s'ériger en référence du style. Ensuite, il reste toujours l'une des meilleures bande-son de Uematsu, ce cher ami de toujours. Pour DarkRiku, je précise que FF4 possédait déjà une vraie jauge d'ATB, hein
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Final Fantasy XII (PS2) - 16/11/2006
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18/20
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Final Fantasy XII, un jeu très longtemps attendu, depuis une époque tellement immémoriale qu'en réalité j'avais appris à ne plus l'attendre. La première chose, indiscutable, qui frappe d'entrée de jeu, ... Suiteest la qualité technique du titre. C'est bien simple, de ce point de vue, FF12 ramasse absolument tous les autres jeux, tout support confondu. Aliasing inexistant, temps de chargement réduit au minimum, textures riches, quasiment aucun ralentissement : on se croirait presque sur une console nouvelle génération si ce n'était une distance d'affichage des NPC plus que modeste. Mais cette technique ahurissante va de paire avec un univers cohérent et homogène qui offre à nos yeux une esthétique incroyable qui permet une immersion totale dans Ivalice. Et heureusement ! car ce nouvel épisode nous ramène eux plus belles heures de la saga, rappelant avec délectation les ambiances d'un ff2, ff6, voire ff9. Le jeu dispose donc d'un souci du détail hors du commun, FF12 est fignolé comme rarement un jeu aura pu l'être. Quand d'autres jeux débarquent dans des versions quasiement bêta, bourrés de bug, on ne peut s'empêcher de penser qu'on a bien fait d'attendre ... Bizarrement, c'est au niveau musical qu'on est peut-être le plus déçu aux premiers abords. Je n'ai pas trop aimé au début le fait que Sakimoto impose son style si reconnaissable, mais après plusieurs heures de jeu, on se rend compte à quel point il a tissé un univers cohérent et à l'image des innombrables lieux d'Ivalice avec un talent hors-norme, créant ainsi pour moi une des meilleures bande-son de la série. Que ceux qui cèdent au cliché du Sakimoto "exclusivement épique" (comme je pouvais l'être au début) remballent leurs idées : il y a de tout dans cette OST, chaque thème est inoubliable et marquant. Derrière un scénario faussement naïf, on découvre d'abord un monde où le joueur possède une très grande liberté (trop ?), des personnages intéressants (sauf Penelo, pièce rapportée inutile et sans aucun intérêt) et charismatiques. D'ailleurs, Vaan est-il le vrai héros ? Mais y a-t-il seulement un héros ? Ashe est celle qui s'en rapprocherait le plus. Un très bon point, même si le scénario proposé est un peu trop dilaté et dont il est difficile de saisir tous les tenants et aboutissants à la première partie. Mais il faut dire que la durée du soft est énorme, et atteint facilement les 60 heures, et nettement plus de 100 avec les quêtes. Le gameplay sera la partie la plus sujette à débat à mon avis. Le système de combat d'abord est en réalité très proche à un tour par tour en ATB (exactement comme dans FF4 !), mais tous les affrontements se déroule dans l'écran d'exploration. Ce qui change tout et a conduit les développeurs à inventer un nouveau système de penser les combats, ou plutôt les actions. En effet, ils sont partis de l'idée simple que plutôt de dire 1000 fois à son héros de donner un coup d'épée, d'offrir la possibilité au joueur de le dire une fois pour toute. Le système des gambits fonctionnent donc d'une manière plus ou moins automatique (par exemple, votre perso guérira tout allié avec un total HP inférieur à 60%, ou tel magicien lancera un sort de feu sur tout monstre faible face à cet élément, etc). Les possibilités sont nombreuses, tactiques et très intéressantes, surtout vers la fin du jeu, mais le paradoxe que plutôt que de dynamiser les combats, on passe plus son temps à les planifier avant et à regarder le tout se dérouler, intervenant en cas de problème seulement et contre certains boss. Voilà la chose qui m'a laissée le plus perplexe, mais qui ne m'a pas gêné plus que ça, étant donné les possibilités tactiques le déroulement plus que rapides des affrontements. Concernant le système de Licences (Permis dans la version française), il m'a également laissé sur ma faim, m'attendant à plus de mystère, alors qu'en venir à bout est finalement assez rapide, ce qui en réduit d'autant l'intérêt finalement. En dehors de ces quelques petits défauts, qui dans le fond s'intègrent parfaitement au jeu et passent très bien, le jeu est terriblement accrocheur et se laisse jouer comme rarement un RPG m'avait attiré dernièrement. Il est juste étonnant de se trouver en face d'un jeu finalement assez simple provenant d'une équipe qui a réalisé notamment Vagrant Story et Breath of Fire Dragon Quarter ; là-dessus, les sirènes du grand public ont sans doute pris trop d'influence. Dommage, mais FF12 termine en beauté le passage de la série sur PS2, et surtout renouvelle la saga avec brio.
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Final Fantasy Origins (PS1) - 04/11/2006
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14/20
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Deux jeux à l'origine (la compilation porte bien son nom) de la célèbre saga et également de bon nombre d'autres productions. Car voici les bases non seulement des FF mais également tout simplement des ... SuiteRPG. Bien sûr les scénarii ne sont que des esquisses de ce que nous connaissons aujourd'hui, ils proposent un univers féériques et très agréables qui font de ces jeux, à mon sens, deux petite perles à ne pas manquer.
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Skies of Arcadia (DC) - 04/11/2006
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12/20
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Et bien moi je n'ai pas beaucoup apprécié ce jeu. Sous prétexte qu'il était le seul "vrai" RPG sur la Dremcast, beaucoup de joueurs l'ont porté aux nues, alors qu'à mon avis il ne le mérite pas bien plus ... Suitequ'un jeu tel que Legend of Dragoon par exemple. L'ambiance, plutôt gamine, n'est je trouve pas très plaisante et beaucoup trop prévisible et passe un revue beaucoup de poncifs. Les personnages ne guèrent plus originaux. Même le gameplay et surtout le système de combat, bien que partant d'une bonne idée, sont beaucoup trop lents et pas assez dynamiques pour passionner. Les déplacements en bateau volant sont une vraie galère (un combat toutes les 2 secondes) et les combats sont d'une lenteur exaspérante ... Le scénario se laisse jouer, mais rien d'extraordinaire à mon sens.
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Phantasy Star Online (DC) - 04/11/2006
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13/20
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Une sensation mitigée pour ce jeu qui fut quand même, il faut le rappeller le premier RPG Online à sortir sur une console. Ce qui, historiquement n'est vraiment pas rien et mérite le respect. Mis à part ... Suitecela, le jeu est plutôt intéressant, le gameplay simple et efficace, de même les graphismes un peu carrés correspondent finalement plutôt bien au monde choisi très futuriste. Le plus gênant reste la gestion du mode online, qui ne permet finalement que de jouer à 4 maximums lors de missions, et non pas de déambuler dans un monde rempli d'autres joueurs. Dommage mais un jeu intéressant qui vaut (ou valait) le détour.
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Evolution (DC) - 04/11/2006
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7/20
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Un mauvais D-RPG, tout simplement. Il n'y a pas grand chose à sauver dans cette ambiance niaise et archi-vue et re-vue et re-re-vue des tas de fois. Rien d'original et surtout la désagréable sensation que les graphismes très carrés de la Dreamcast n'étaient vraiment pas fait pour les RPG ...
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Suikoden III (PS2) - 24/09/2006
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13/20
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Un épisode bien étrange que ce troisième volet, qui tranche sur bien des points avec ces prédécesseurs. En effet nous avons pour la première fois droit à une petite 3D made-in Konami (comprenez très moyenne). ... SuiteIl n'y a pas non plus de "héros" proprement dit comme dans les deux premiers, mais vous jouez l'histoire, soit dit en passant extrèmement intéressante pratiquemet de bout en bout, suivant plusieurs points de vue différents : Hugo, Chris et Geddoe. Ceci renforce ce que la série a plus ou moins toujours voulut montrer : le manichéisme est à proscrire et les choses peuvent être vues et interprétées différemment selon le point de vue du héros. Suikoden III a tenté aussi différentes choses, et certaines en bien, comme le système de skills vraiment bien pensé ou l'ergonomie excellente des menus (une rareté pour un Suikoden), mais aussi en mal avec un système de combat hors-sujet et à la limite du jouable si le jeu avait été un poil plus difficile. Citons aussi cette afreuse carte du monde indigne de la série. Car même la quête des 108 étoiles s'effacent ici pour laisser entièrement place au scénario exceptionnel qu'on nous sert. Rien que pour ça, il est très captivant de jouer à ce jeu, surtout étant fan des deux premiers, mais il est vrai que de trop nombreux défauts lui auront coûté très cher aux yeux de joueurs moins tolérants.
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