Suikoden IV (PS2) - 19/09/2006
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14/20
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Le plus gros défaut de ce jeu est peut-être de s'appeller Suikoden, car passer après le 1 et le 2 n'était pas une chose facile, et il en est loin, très très loin. Au contraire des précédents épisodes, ... Suiteon ne s'intéresse guère au scénario, et le lien qui unit le héros et Snowe n'est finalement qu'anecdotique alors qu'il aurait pu devenir une base pour la trame. De nombreux autres problèmes sont aussi là : les déplacements en bateau pénibles et lents, des batailles tactiques sans intérêt, des duels dont le système n'a pas évolué, une durée vie extrêmement courte (à la fin du jeu, vous penserez n'être qu'au début), un chara-design étrange, et le plus honteux peut-être, une quête des 108 étoiles pas passionnante pour un sou, sauf pour un seul personnage (que je nommerais pas hein ^^). Malgré tout, il ne faut pas trop assombrir le tableau, car Suikoden 4 est un bon jeu en soi et qu'on joue avec un plaisir certain, mais qu'on ne referra pas tous les 15 jours ...
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Eternal Quest (PS2) - 19/09/2006
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1/20
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Hé oui, Eternal Quest n'a aucun concurrent sérieux. A côté de lui, des titres commes Shadow Madness, Ephemeral Fantasia et même Alon D'Ar passent pour de véritables chef d'oeuvres vidéo-ludiques. Ce "jeu" ... Suiteest "net-yarozé" (il doit peser 100 Mo en tout), mais il est tellement mauvais (et injouable, et laid) qu'il en devient réellement culte, par inadvertance. Un bon moment de rigolade (teintée de tristesse, car c'est vraiment triste de voir ça quand même) signé Midas (feraient bien de retourner aux pneus, eux). Je mets donc 1, parce que je peux pas mettre zéro et aussi pour que les gens comprennent qu'il y a une différence entre metttre 0 à un jeu et 8.
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Suikoden V (PS2) - 19/09/2006
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17/20
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En effet, ce Suikoden V se pose en digne successeur de Suikoden 2 ET Suikoden 1. S'il n'est pas exempt de défauts (temps de chargement et caméra surtout), on retrouve enfin la série, son ambiance si particulière ... Suitequi nous avait fait aimé les 108 étoiles. Le scénario est très habilement conduit, assez fin, et même s'il reste très classique pour un Suikoden (le héros combat contre son camp de départ ou son propre pays), les surprises restent nombreuses, déboussolantes, voire mythiques pour certaines. La difficulté de Suikoden V tient surtout dans la quête des 108 étoiles, véritable coeur du jeu, car les combats ne sont jamais difficiles (le nombre de boss est assez réduit étant donné la durée de vie énorme du jeu). Les batailles stratégiques, bien que partant d'une bonne intention, sont complètement injouables (en temps réel) et perdent assez vite toute tactique, ce qui est dommage. L'ambiance musicale, elle, semble un peu à la traîne en comparaison des deux premiers, mais le tout reste très correct et parfois assez emballant, sans jamais être exceptionnel. En dépit de ces quelques accrocs, Suikoden V est l'épisode que tout fan des deux premiers opus ne pourra pas manquer, tant il semble être un hymne à ces jeux devenus cultes.
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Shadow Hearts 3 (PS2) - 19/09/2006
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15/20
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Shadow Hearts est une série maintenant bien installée et donc ce nouvel épisode était vraiment attendu de pied ferme par tous ceux qui avaient aimé les précédents (et ils sont très nombreux). Le paradoxe, ... Suiteavec SH : From the New World, c'est qu'on a à faire avec un très bon jeu, réellement excellent, mais qui, dans l'historique de la série, relève du simple copiage ou disons, pour être plus gentil, d'un agréable prolongement de l'épisode 2 avec des personnages, des lieux, et un scénario totalement nouveau. Reprendre autant d'élément du jeu précédent est en fait assez décevant car on a la curieuse impression de rejouer à Covenant. C'est certes très agréable, mais les changements apportés sont tellement minimes, que notre anthousiasme s'en trouve assez vite modéré : compétences, quêtes, personnages, système de jeu, graphismes, en allant même jusqu'aux habitants des villes, aux effets sonores, tout ça a été entièrement repompé ou simplement transposé. C'est bien dommage, surtout que les limites du bon goût et de l'humour gras sont atteintes avec les transformations de Shania, les vendeurs qui versent dans le grivois et un personnage comme Hilda (ou Frank, ou Mao, voire Ricardo) qu'on a autant envie d'utilier en combat que moi d'aller me baigner le 25 décembre. Et c'est bien là le défaut de ce SH3 : les personnages. Peu développés, on ignore à peu près tout de leur motivation et leur psychologie reste somme toute assez sommaire. Malgré ça, Johnny, Shania et Natan sont assez attachants. Il est d'ailleurs bien dommage que l'ambiance glauque et inquiétante du premier épisode soit relégué à quelques situations seulement, le reste se plaçant la plupart du temps dans le domaine de l'humour (à la SH, on aime ou pas). Heureusement, tout n'est pas si mauvais, loin de là. Comme je l'ai dit, SHFNT est un très bon jeu. Le scénario, tout d'abord, peut sembler d'abord gentil, simple et léger, mais sa relative concision (le jeu est court, mais au fond, ce n'est pas un défaut ici) et surtout ses petits rebondissements font qu'on s'y intéresse petit à petit. Les personnages de "méchants" (un concept assez fragile dans la série) sont d'ailleurs assez travaillés, au moins autant que ceux de votre équipe. Ensuite, le gameplay a été encore amélioré (par petites touches), mais qui final rend le jeu plus intéressant : les combos sont plus ergonomiques, la jauge de stock permettant maintenant de les réaliser ; l'importance de la position dans l'espace du monstre sur lequel vous allez taper est aussi beaucoup mieux organisé ; et enfin le système un peu foireux d'équipement de magie du 2 a été (à mon sens) à juste titre remplacé par un système de "palette" où vous disposez des "Stellars", ce qui permet d'organiser les magies sur les palettes et ensuite de les équipper aux personnages et ainsi de pas avoir à équiper les magies une par une à chaque fois. Comme toujours, le nombre de quêtes secondaires est assez impressionant (on retrouve d'ailleurs pour la troisième fois la quête de la maison de poupée ^^) et rallonge grandement la durée de vie du soft (surtout vu la relative diffculté de certaines). Par contre, à mon grand désarroi, le jeu est resté aussi facile (voire sans doute plus) que Covenant. Si vous avez aimé le 2, vous aimerez cet épisode, par contre si SH2 ne vous a pas emballé, puisqu'il s'agit en gros du même jeu, vous pouvez allègrement passer votre chemin. Alors au final, SH3 est un jeu qui ne cherche pas à impressioner, qui n'en fait pas trop (il tient sur 1 DVD), qui en réalité a su rester simple, et procure donc un immense plaisir à tous les amoureux de la série.
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Final Fantasy IX (PS1) - 16/09/2006
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15/20
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Square avait promis un grand retour aux sources pour ce volet, et d'un côté personne n'a été déçu : l'esprit FF de retour effectivement aux commandes, un monde médival-fantastique assez réussit, un mage ... Suitenoir comme personnage principal, les cristaux, les invocations. Techniquement, le jeu est exceptionnel pour un jeu PSX, c'est vraiment extraordinaire d'avoir réussit à pousser la console jusque là, d'autant que les menus et l'ergonomie général du soft est particulièrement soigné. Par contre l'esthétisme est clairement discutable, en semi-SD, qui fait ressembler des personnages déjà moyennement charismatique (Djidane en tête, le pire héros de la série pour moi) à des pygmées. Concernant le jeu proprement dit, il est plutôt court, même si les quêtes annexes offrent un peu de liberté sur une carte du monde en 3D, chose devenue relativement rare de nos jours, pour une raison impénétrable. Le scénario n'est pas exceptionnel mais se laisse suivre sans aucun mal, d'autant que la bande sonore se révèle être un des meilleurs travaux de Uematsu (si ce n'est le meilleur). Le gameplay est lui un peu limité et simpliste, ce qui n'est pas l'habitude de la série, mais cela avait surement pour but de rendre le jeu accessible à tous après un épisode 8 plutôt retors à ce niveau là. En résumé, un bon FF qui conclut de belle manière la trilogie sur PSX.
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Final Fantasy IV (PS1) - 09/09/2006
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18/20
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Final Fantasy IV reste un de mes RPG favoris, car tout est fait pour améliorer l'implication du joueur dans le scénario, un des meilleurs de la saga et un bon nombre de personnages charismatiques parsèment ... Suitece jeu. Le système de jeu est fort simple, ce qui dans beaucoup d'autres RPG serait devenu vite un défaut, ici, ça devient un point fort grâce à l'univers homogène et tellement intuitif qu'on a l'impression de l'avoir toujours connu. Une brillante réussite aussi au niveau de l'OST avec des musiques d'anthologie et des scènes cultes (comme le prologue, la pièce cachée, etc) et d'autres particularités un peu folles : imaginez-vous qu'on vous donne un héros au niveau 1 après plusieurs dizaines d'heures de jeu et de level-up intensif dans un RPG de nos jours ? Car FF4 est un jeu difficile qui réclame de la ténacité salvatrice pour le joueur.
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Final Fantasy II (PS1) - 08/09/2006
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14/20
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Un épisode très étrange, très loin déjà des sentiers à peine battus de la terre RPG. En effet le gameplay est radicalement de tout ce qui se fait, y compris aujourd'hui : absence de niveau, expérience ... Suitecomplexe ressemblant sommairement à une sorte de sphérier automatique. Contrairement au premier épisode, celui-ci possède un scénario de base et des personnages, des vrais, qui pensent, réfléchissent, et affichent quelques émotions. On remarquera d'ailleurs, qu'à l'époque, on n'hésitai guère à faire mourir un personnage pour donner de la force et de la tragédie au scénario. Néanmoins, cet opus semble rester un peu en retrait dans son adaptation, avec des graphismes un peu moins fins que le premier et une OST peut-être un peu trop exotique. FF2 reste un bon RPG, assez difficile (réputé impossible à sa sortie sur NES), méconnu, mais assez inventif dans son gameplay.
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Final Fantasy Anthology [Pal] (PS1) - 08/09/2006
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17/20
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Je parlerais globalement de cette compilation, qui regroupe deux des dinosaures du RPG en la personne de FF4 et FF5. Signalons tout de même que la version US de FF Anthology est composée de FF5 et FF6, ... SuiteFF4 ayant fait l'objet outre-atlantique d'une autre compilation en compagnie de Chrono Trigger. L'on parle ici du temps où les jeux étaient, peut-être, avant tout des jeux, des univers ; un temps où personne, ou presque, n'était prêt à pervertir sa vision du RPG dans le seul but de faire péter les charts. J'en parlerais plus en détail sur la fiche de chaque jeu, mais, puisqu'on nous colle FF4 et FF5 ensemble, je dois afficher ma nette préférence pour le premier. Un scénario, des personnages, et une histoire, voilà tout ce qui manque au 5, globalement. Malgré tout, ces deux RPG restent indispensables à tout amateur de RPG, et en particulier de Final Fantasy. Oui : vous qui avez découvert la série avec l'épisode 10 (ou pire avec le X-2), vous ne connaissez pas la série si vous n'avez pas joué ces épisodes, qui sont (ou plutôt étaient) l'âme de la saga.
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Final Fantasy (PS1) - 06/09/2006
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14/20
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Difficile de donner aujourd'hui un avis sur ce jeu. Historiquement, il est très important, mais en regard de ce qu'il se fait actuellement, on a bien du mal à le cerner, mais il faut vraiment louer Square ... Suitepour nous avoir livré le jeu, bien que changé graphiquement, avec son esprit d'origine intact. Vous qui pensez qu'un jeu comme DQ8 n'a pas de scénario, hé bien, ce premier Final Fantasy de l'histoire, n'en a réellement pas ! Vous controlez juste quatre gugus dans une série de donjons et de villes, sans véritable dialogue, sans jamais laisser la place à une quelconque émotion. Un RPG à son état le plus pur donc, une aventure qui ne laisse pas la place à des monstres discussions inter-minables entre les protagonistes. Et ne pensez pas que l'aventure soit facile : bien au contraire, la difficulté est énorme, le level-up indispensable, mais il faut dire qu'il n'y a que ça à faire dans ce jeu. Pour cette adaptation sur PSOne, on notera les beaux efforts fait sur le plan visuel et sonore, rendant l'univers un peu plus enchanteur que sur la console 8bits ... On regrettera juste quelques lenteurs à l'ouverture des menus, mais, on le verra, c'est une constante dans ces remakes et ce premier volet est le moins touché de tous à ce niveau. Au final, le charme, incontestablement, fonctionne. Sans être un chef d'oeuvre absolu, ce Final Fantasy est indispensable à la compréhension et à l'histoire du jeu vidéo. Ce n'est pas rien. Respect.
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Breath of Fire IV (PS1) - 06/09/2006
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14/20
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Bizarrement, j'ai beaucoup moins goûté cet épisode que son petit frère. Certes, beaucoup plus fignolé sur de nombreux points, en particulier visuellement et dans le gameplay, je le trouve beaucoup plus ... Suiteplat, la passion étant presque absente. On y trouve malgré tout des personnages forts, tels que Scias ou Ursula, mais dans l'ensemble on ne sent pas vraiment de souffle épique comme c'était le cas précédemment. On regrettera aussi les transformations en dragon, rendues anecdotiques par un système simpliste et anachronique dans la série. La possibilité de jouer les deux scénarii (Ryu et Fou-Lu) en parallèle aurait du nous plonger avec intérêt dans l'histoire, n'a en réalité qu'une fonction ludique mal exploité en définitive, même si le concept est très intéressant. Ce BoF est quand même très honnête et reste un bon moment de jeu, étant donné la durée du soft.
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