Breath of Fire II (SNES) - 06/11/2010
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14/20
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Un bon jeu, bien classique. Le scénario est assez bien mené, même si la quête principale du héros est souvent mise de côté pour des quêtes parfois un peu ridicule (faire faire un régime à une princesse ... Suitetrop grosse, réveiller une baleine, tuer un chef-cuisto ...), toute la fin en revanche est très réussie. Visuellement, le jeu n'a pas trop mal vieillit et il propose même des graphismes assez détaillés, même s'ils sont assez peu variés en définitive et les donjons se ressemblent tous un peu. Même chose au niveau musical : les musiques sont pas mal mais trop peu variées (tout le temps la même musique dans les villages, dans les donjons, ...), et cela finit par lasser un petit peu. Au niveau du gameplay, on baigne dans le classicisme le plus total avec des personnages qui évoluent seulement au passage de niveau et seulement votre héros pourra utiliser des pouvoirs de dragon. Il y a aussi un système de fusion de shaman, mais assez obscur et surtout qui reste inutile, même s'il permet de transformer vos personnages pour les rendre plus forts. Le petit côté "suikoden" avec le développement d'une ville et des recrues à chercher dans le monde est plutôt fun, même si c'est très limité, il faut dire que le jeu date de 1994, c'est à dire bien avant les Suikoden. La difficulté n'est pas mal dosée, le jeu n'est pas trop difficile et d'ailleurs le level-up sera souvent automatique car on ne sait souvent pas trop quoi faire, du coup on explore tout avant de trouver la prochaine étape. Le plus dur reste encore le début ou lors de phases spéciales où l'on contrôle seulement un personnage (comme par hasard celui qu'on n'a jamais pris : Nina, par exemple) et qu'on doit combattre des monstres qui peuvent tuer en un coup. Comptez 30 ou 40 heures pour le finir tout de même. Mais bon, pour moi, je préfère toujours le troisième opus, qui a l'avantage d'avoir un gameplay un peu plus développé et aussi une histoire plus prenante. Ceci dit, excellent épisode de cette saga, oubliée par CapCom, on ne sait trop pourquoi.
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Costume Quest (PS3) - 23/10/2010
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11/20
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Un petit jeu sympathique, basé sur le thème d'Halloween, bien spécialement pour les enfants. Le scénario est assez rigolo, en tout cas il ne se prend pas au sérieux, ni la tête et le gameplay simplifié ... Suiteravira les plus jeunes (ou ceux qui cherchent un jeu pas prise de tête). Il s'agit d'ailleurs ni plus ni moins que d'un RPG au tour par tour des plus classiques. Cependant, le jeu devient rapidement répétitif et surtout est beaucoup trop court et facile (5 heures environ pour le compléter à 100 %, niveau maximum plafonné à 10 ...), ce qui est dommage. L'univers visuel est pourtant sympathique (malgré d'inexplicables saccades lors du déplacement du personnage), et les rares musiques sont assez bonnes. Un bon divertissement, malgré tout un peu cher pour ce qu'il vaut. Il faut là encore souligner l'intérêt du support dématérialisé, sans lequel ce jeu n'aurait certainement jamais pu voir le jour (et encore moins trouver d'acquéreur me semble-t-il ^^).
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Dragon Quest IX (DS) - 17/10/2010
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17/20
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S'il n'est peut-être pas le meilleur opus de cette antique saga, Dragon Quest IX est en tout cas le plus accessible (et le plus facile, et de loin). Le choix du support, surprenant après l'opus sur PS2, ... Suitese révèle une bonne surprise. Déjà visuellement, le jeu est splendide, haut en couleurs, homogène et retranscrit parfaitement la patte graphique si célèbre. Techniquement quasiment sans faille donc, si ce n'est quelques ralentissements (légers) lorsque trop de personnages se trouvent à l'écran. Même constat pour la musique. Si elles sont assez peu variées, elles collent toujours à l'ambiance et savent se trouver un caractère, y compris en mode "8 bits", même si Sugiyama n'égale pas son travail sur le cinquième épisode, par exemple. Légèrement décevant en revanche est le scénario, trop basique et sans grande surprise. Cela dit, pour un Dragon Quest, cela n'étonnera personne, mais ce sont surtout les personnages jouables, qui ne sont que des figurants sans âme (y compris votre piteux héros) qui rendent le jeu parfois presque insipides. Heureusement, des figures marquantes dans les PNJ (en premier lieu Stella) permettent au joueur de prendre goût à l'aventure. Ce neuvième épisode tire en effet principalement sa force de son gameplay, vraiment complet (on retrouvera l'alchimarmite par exemple), bien que très classique, avec l'ajout des classes et surtout la possibilité, pour n'importe quel personnage, de changer sa classe et de repartir au niveau 1 (c'est un grand avantage d'ailleurs de repartir au niveau 1, contrairement à ce qu'on pourrait croire d'abord, cela permet de monter tout un tas de compétences à un niveau très élevé) et ainsi de pouvoir former de véritables bêtes de guerre. Tellement facilement d'ailleurs (on voit les gluants de métal, on peut donc les rencontrer très facilement) que le jeu est un peu trop facile si l'on prend le temps d'explorer un peu chaque classe, de faire quelques quêtes ou des antres. L'autre point fort et la véritable réussite de Dragon Quest IX est l'ajout d'un mode en ligne en réseau local (seulement malheureusement) qui permet de visiter librement le monde d'un de vos amis, de combattre à ses côtés (ou bien d'aller chercher les coffres bleus dans certains lieus ^^). Ce mode est extrêmement bien ficelé, comme tout le jeu d'ailleurs, ce qui en fait un des meilleurs RPG de la console (qui pourtant n'en manque pas).
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Dokapon Kingdom (WII) - 09/10/2010
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12/20
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Une expérience rigolote que ce Dokapon Kingdom, faisant partie des très rares Party-RPG (et non pas Puzzle-RPG comme pourrait le laisser entendre le genre sur la fiche). Effectivement, seul, le jeu n'est ... Suiteguère intéressant, en revanche à deux (ou plus), il se révèle particulièrement prenant, fun et addictif (croyez-en quelqu'un qui l'a fini au niveau max en débloquant toutes les classes, en 4 jours). On passera sur l'aspect visuel assez enfantin, bien que certaines classes, armes ou boucliers puissent avoir une certaine classe. A l'inverse, certains PNJ et les monstres en général ont un mauvais aspect. Mais l'intérêt du jeu réside de toute façon ailleurs : un gameplay simple mais assez bien ficelé, malgré le facteur chance assez présent et qui vous fera balancer votre wiimote de temps en temps ou rager parce qu'un monstre vous a sorti une technique vous tuant sur le coup ... Il est bien entendu possible de jouer contre un CPU, mais comme l'a dit mon collègue avant moi, il ne fera que vous embêter à venir reprendre vos possessions ou vous tuer. Le jeu est d'ailleurs assez long, même en jouant en "coopération", il faut plusieurs dizaines d'heures pour en venir à bout (et encore, pas à 100 %, l'obtention des objets étant vraiment trop aléatoire). Un jeu qui tire donc essentiellement son épingle du jeu grâce à son aspect party-game et du fun qu'il procure à plusieurs.
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Arc Rise Fantasia (WII) - 03/10/2010
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12/20
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Arc Rise Fantasia, ou un catalogue des choses à ne pas (plus) faire dans un RPG en 2010. C'est un RPG plein de bonnes intentions, pas trop prétentieux, agréable sur de nombreux points mais malheureusement ... Suitesans originalité, ce qui donne l'impression permanente de refaire d'autres RPG sur lesquels les développeurs n'ont pas hésité à prendre modèle (voire carrément copié ...). Ainsi, si on retrouve un look global faisant penser aux Tales of, le gameplay n'a rien en commun avec cette série, reprenant un basique tour par tour (ce qui n'est pas pour déplaire d'ailleurs) avec une jauge qui augmente à chaque coup donné ou reçu (merci Wild Arms), des magies élémentales combinées via des gems à placer dans des orbes (merci Grandia), des invocations (merci qui-vous-savez). L'originalité du système de combat tient à la jauge de CP, commune à l'ensemble de l'équipe. Donner un simple coup d'épée fait baisser cette jauge qui se restaure à la fin de chaque tour. Ainsi, il est tout à fait possible de n'utiliser qu'un seul personnage et de laisser l'autre en défense loin de l'ennemi (bien que se défendre coute également des CP). Mais par manque d'ergonomie (et aussi par la faute du programmeur chargé de la difficulté, bien trop simple contre les ennemis réguliers, j'en reparlerai plus tard), au lieu de jouer chaque combat tactiquement comme on le devrait, on utilise l'option "Auto" pour l'ensemble de l'équipe. En effet, une fois que vous avez assigné une action à un personnage, vous devez manuellement passer à un autre personnage, ce qui alourdit considérablement le gameplay, notamment au début de l'aventure où les CP sont assez limités. Au final, on ne se retrouve à faire des vrais combats que contre les boss. Des boss, au contraire des ennemis normaux, sont souvent très très fort, et il faudra de longues et longues séances de level-up avant chaque affrontement pour espérer ne pas trop souffrir ou vider complètement son inventaire d'objets. En général, si on se trouve dans un donjon avec des ennemis au niveau 30 (par exemple), le boss peut être au niveau 36 (par exemple). Ca ne serait rien si l'expérience donnée n'était pas bridée. En effet, une fois atteinte le niveau du monstre, l'expérience qu'il donne aux personnages est nettement réduite, rendant le level-up encore plus corsé. Ensuite, les magies sont regroupés en niveau (quatre au total, exactement comme dans les Suikoden), avec seulement 9 points maximum par niveau. Ce qui fait que vous soigneuse ne pourra utiliser la magie Soin que 9 fois maximum durant le combat (sans compter qu'elle l'aura sans doute utiliser dans le donjon pour peu que les ennemis se soit acharnés sur votre perso), donc les objets de soin sont très précieux (et d'ailleurs très peu cher à l'achat). Cependant, la partie gameplay n'est pas entièrement mauvaise, et, par exemple, le système de compétences à équiper sur les armes est assez fun et plutôt bien pensé. Malheureusement, on se rendra compte assez vite que les armes ne sont que de simples contenant à skill, puisqu'elle n'ont aucune force propre (changer d'arme n'augmentera donc pas les stats), mise à part une compétence cachée à débloquer pour chaque arme (souvent un skill disponible sur d'autres armes par ailleurs). On citera également les combinaisons de coups spéciaux de vos personnages qui sont dévastateurs, très utiles contre les boss. Pour le reste, le scénario est un ramassis de clichés, et ce malgré un casting agréable : la jeune fille amnésique aux pouvoirs cachés, le héros élu des dieux, l'épéiste classieux et mystérieux, la jeune fille tête à claque, ... Le scénario traite par ailleurs de thèmes un peu plus sérieux. Par exemple, la religion, mais Grandia II ou même FFX l'avaient déjà fait il y a de nombreuses années, en mieux et d'ailleurs avec la même 'révélation' finale. Même chose pour l'amitié, Suikoden II a traité ce thème avec infiniment plus de subtilité. En soi, le scénario n'est pas mauvais, il se laisse suivre, mais les soi-disant rebondissements n'en seront pas pour des habitués des RPGs de longue date. Techniquement, malgré un univers coloré, le jeu est rarement joli et les environnements, déjà assez limités, scintillent beaucoup trop. La Wii est capable de beaucoup mieux bien évidemment. Idem pour les musiques, malgré la présence de Mitsuda aux commandes, les pistes peinent à se forger un caractère et globalement, ne sont guère marquantes à quelques exceptions près, même si, bien entendu le tout reste convenable et bien au-dessus de la moyenne. En définitive, ARF est un RPG sympathique malgré de nombreux défauts, mais qui n'apporte pas grand chose. Dommage car j'en attendais un peu plus.
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Puzzle Chronicles (X360) - 09/05/2010
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11/20
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Etrangement j'ai pris du plaisir à finir ce jeu, alors qu'en fait il est vraiment plus que moyen. L'histoire est vraiment inutile et surtout l'esthétique du plus mauvais goût, mais heureusement le système ... Suitede bataille est intéressant, et beaucoup plus stratégique de Puzzle Quest qui était plus basé sur le hasard. Cependant, il n'égale en rien Gyromancer de ce point de vue, même si le fait de pouvoir réduire le plateau de jeu de l'adversaire est bien pensé. Tellement bien pensé d'ailleurs que lorsqu'on a compris qu'en prenant tout de suite un bon départ, l'ennemi est acculé et ne peut plus faire grand chose, les batailles deviennent vraiment trop simples et rapides. A contrario, il est difficile de retourner une situation compromise ... Le fait de pouvoir jouer à différents mini-jeux tous différents (forge, entrainement, bête de guerre, chasse au trésor) apporte de la variété, ce qui fait qu'en fait on ne s'ennuie jamais. Du moins, si, comme moi en ce moment, vous cherchez un jeu qui ne vous prend pas la tête avec des mécanismes complexes et que vous aimez le genre, le jeu saura vous satisfaire (enfin, il faut quand même passer outre le côté visuel et même sonore par moment).
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Last Rebellion (PS3) - 22/04/2010
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6/20
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Last Rebellion est vraiment un mauvais RPG. Au début il m'a beaucoup fait penser à Enchanted Arms, car le scénario est vraiment éculé et les graphismes mauvais et je pensais qu'il se rattraperait avec ... Suiteson système de combat sur la longueur. Mais le problème, c'est qu'en fait de longueur, c'est le RPG le plus court que j'ai jamais fait (10-15 heures) et surtout, il n'y a aucune évolution, aucune subtilité digne d'intérêt. Le pire reste l'univers proposé, puisqu'on évolue dans un "royaume", peuplé de seulement 6 personnages : pas de ville, pas de boutique (même pas dans les points de sauvegardes ^^), pas de PNJ, le néant total, à l'instar des décors, proches du vide abyssal. Si le jeu met en avant les qualités des illustrations conceptuelles, il faut qu'il n'y a pas grand chose d'autre à sauver (sans compter qu'on aimera ou pas ces illustrations). On se dit en effet, que le jeu va se rattraper sur sa bande son, mais non : les musiques sont très rares, on a le plus souvent droit à de vagues fonds sonores et autres bruits loufoques. On se dit ensuite que le jeu va pouvoir se rattraper sur les quêtes secondaires, mais non plus : le seul lieu optionnel se limite à une arène de 10 mètres de diamètre où apparaissent les boss optionnels (ridiculement faibles d'ailleurs). Car oui le jeu est facile, puisque seul le niveau de votre héros compte (vous dirigez seulement deux personnages) et que l'expérience est limitée à chaque nouvelle zone (façon Lost Odyssey : il arrive même de gagner 0 point d'expérience quand votre niveau est trop élevé par rapport à celui du monstre). Bref, difficile de parler en bien de ce jeu. A éviter.
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Final Fantasy XIII (PS3) - 13/04/2010
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13/20
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Final Fantasy XIII est un bon RPG, un bon Final Fantasy aussi, du moins autant qu'a pu l'être en son temps le dixième épisode. En effet, ces deux jeux sont tellement similaires qu'il convient, non pas ... Suitede décréter la fin de l'esprit Final Fantasy car là on aurait carrément huit ans de retard (cf mon opinion de Final Fantasy X), mais plutôt la naissance d'un nouveau, différent. Pas meilleur, pas moins bon, juste différent. Mais pour revenir au treizième avatar de la saga, le meilleur résumé consisterait à dire que c'est un jeu rempli de qualités extraordinaires d'un côté, avec une quantité invraisemblable de défauts qui finissent de plomber le joueur et surtout, tout simplement, son plaisir de jeu. Par exemple, le scénario est bien trouvé, plaisant à suivre, addictif et tout ce qu'on veut, mais d'un autre côté il est imposé au joueur sans réellement le plonger au cœur de l'intrigue : on est lâché dans un monde totalement inconnu dès le début, et la mise en scène, irradiées de flash-back durant les vingt premières heures de jeu, déboussole le joueur plus qu'il ne l'informe. Bien entendu, il est toujours possible de s'y investir grâce aux résumés fournis dans le menu. Mais il aurait été, à mon avis, beaucoup plus intéressant de commencer le jeu beaucoup plus en amont. Autre point caractéristique, le casting de personnages : à tout niveau, il est très intéressant et chaque personnage est très bien travaillé (à l'exception peut-être de Vanille). Seulement on est tout seul, pendant 90% du jeu, nos petits bonshommes ne seront guère confrontés qu'à eux-mêmes, ce qui leur enlève presque toute psychologie, n'étant plus que des machines de guerre, prêt à combattre tout et n'importe quoi. Car oui, des combats vous allez en faire dans Final Fantasy XIII. Mais, le plus surprenant, c'est que ce système de combat n'est pas si bon que cela. Malgré de bonnes idées (rendre le jeu plus dynamique), il perd en stratégie ce qu'il gagne en dynamisme (comme d'habitude d'ailleurs, c'est la quadrature du cercle cette affaire). Il en ressort qu'on ne fait qu'appuyer sur X, en changeant subtilement sa stratégie lorsqu'un allié est en difficulté. Il est dommage qu'on ne puisse d'ailleurs pas changer uniquement le rôle d'un seul allié, mais uniquement l'ensemble des trois rôles. En passant le coup du « tiens je deviens Ravageur, je connais plus le sort Soin », m'a un peu énervé, par manque de logique. C'est un détail, mais il ressort que la seule tactique qui soit valide, c'est d'avoir de bons PV, Force et Magie (c'est d'ailleurs les 3 seules statistiques de vos persos, oui). Personnellement, je trouve ce gameplay très peu fouillé, vide, même s'il est agréable, on n'en ressort pas transcendé, loin de là. A l'instar du sphérier, inutilement en 3D, et très court comparé à son « modèle », guère convaincant. J'ai dit tout à l'heure que Final Fantas XIII ressemblait à Final Fantasy X, mais leurs ressemblances formelles sont telles qu'on pourrait y voir un remake. Vous avez dit linéaire ? Vous avez dit Plaine Félicité ? Vous avez dit Chasse au monstre ? Vous avez dit Sphérier ? Seulement là où le dixième épisode laissait le joueur relativement libre (malgré la linéarité qui est, disons, plutôt du ressort du genre lui-même), ici, on sera guidé le long d'un unique couloir pendant 12 chapitres sur 13. Il manque au joueur de l'espace, le fait de pouvoir explorer. Oubliez les villes, les PNJ, il y en a aucun. En soi, pourquoi pas, mais il aurait fallut compenser par autre chose, et ce n'est pas le cas ici. Car le plus embêtant est ailleurs : Final Fantasy XIII n'est pas un jeu marquant. Les lieux et l'univers sont quelconques, tout comme les musiques (et pourtant, Dieu sait à quel point j'admire Hamauzu), à l'exception des thèmes de combat qui sont fantastiques, l'univers n'est pas bien définit et le fait de ne pas pouvoir retourner dans les lieux visités fait qu'on les oublie très vite. Et quand on s'en souvient, on ne peut s'empêcher de remarquer la similitude un peu trop prononcée avec d'autres jeux (Plaine Félicité copiée-collée, c'est vraiment abusé). Néanmoins, et malgré tout ces défauts, Final Fantasy XIII est un jeu presque incroyablement agréable à jouer, et même doté d'un aspect addictif assez fort. Il faut dire que le jeu est tout simplement époustouflant techniquement (même si j'aurais préféré qu'il n'y ait carrément aucune cinématique et que tout soit fait avec la 3D du jeu). Il n'en faut peut-être pas plus pour faire un bon RPG, quand le plaisir est là, même si plein de détails crispants viennent titiller l'esprit de temps en temps et ne serait-ce que pour connaître la fin de l'histoire, ce Final Fantasy vaut le détour. Seulement, à vouloir tout miser sur son scénario en béton, des personnages solides et une technique sans faille, c'est le jeu qui se retrouve à mettre en valeur ces aspects statiques, alors qu'ils devraient être au service du jeu et du joueur pour une expérience dynamique. Note : il est très difficile de donner une note à ce jeu ; parfois, il frise tout juste la moyenne, le 10 bien pourri, et parfois on se laisse aller à penser qu'il vaut 17. Au final, puisque tout le jeu est basé sur le chiffre 13 (enfin, beaucoup de choses (les 13 jours, 13 chapitres, etc ...) je pense que la note de 13 lui convient bien, globalement bien entendu.
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White Knight Chronicles (PS3) - 14/03/2010
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14/20
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Difficilement classable, ce White Knight Story (ou Chronicles en occident, mais personnellement je préfère le titre japonais). Rien d'original ne vous attend dans ce RPG, si ce n'est un mode online, mais ... Suitequi n'est lui-même qu'une resucée d'autres systèmes, comme celui de Phantasy Star ou Guild Wars. Si la trame principale est plutôt intéressante (bien que très très convenue), il vous appartient de faire des quêtes (jusqu'à 4 joueurs en ligne) comme vous semble à n'importe quel moment. A ce moment, vous prenez le contrôle de votre avatar pour ces aventures parallèles. Très paradoxal car, si ces quêtes online sont très dispensables et ne présentant que l'intérêt de pouvoir jouer online, hé bien, il s'agit en réalité d'un des plus grands intérêt du jeu (si ce n'est le principal). En effet l'aventure en elle-même est bien courte, les scénaristes ayant jugé bon de terminer le jeu en plein milieu du scénario, sans autre fin qu'une accroche ouverte pour un second épisode. Surtout, l'aventure est bourrée de choses vues et re-vues des dizaines de fois dans d'autres RPG, toutes les trivialités y passant. Ce n'est pas gênant, mais l'ambition du titre en prend un coup, d'autant que les transformations en chevalier frisent le mauvais goût. Il manque aussi un "background" certain, car le joueur est laissé pratiquement tout du long dans un flou (on finit même le jeu sans en connaître beaucoup sur certains personnages qu'on a contrôlé tout du long ... Par exempl, qui est Léonard, finalement ? et Yulie ? Eldore ? : on nous livre quelques pistes mais seulement des fragments ...). De plus, des personnages secondaires et des intrigues secondaires, qui auraient été intéressant de développer et de montrer sont reléguer, voire carrément éliminés en plein milieu de l'intrigue. Frustrants, car il y avait le potentiel vraiment (et je le rappelle, le jeu est court et facile). Au niveau visuel, le titre est très aguicheur, et même réussi. Esthétiquement, rien à dire (à part certaines postures, objets ou monstres), c'est même très joli à l'oeil et la technique suit, puisque, malgré l'"immensité des zones (les développeurs ont d'ailleurs dû décapsuler de la tête le jour où ils ont pondu certains donjons, très très très très grands et longs), il n'y a aucun temps de chargement car il n'y a, tout simplement, aucun changements de zone. Rien à dire donc si ce ne sont ces temps de sauvegardes qui semblent durer une éternité. L'ambiance sonore est également agréable, et si on ne retiendra aucune musique (à part celle des combats, malheureusement une des moins bonnes ...), l'ensemble est tout à fait correct et suffisant. Pour finir, le gameplay est une sorte de copie simpliste de n'importe quel système système simpliste de MMORPG. C'est du tour par tour, pas très dynamique d'ailleurs mais bien ficelé avec l'ajout notamment des transformations en Chevalier qui permettent de déclencher de puissants coups. On pourra regretter,notamment, une gestion de l'équipement archaïque et pas ergonomique du tout, mais c'est un détail. Au final, WKS est un RPG dont le principal intérêt, en dépit d'une aventure solo courte et facile, puise son intérêt dans un mode online assez complet et addictif, pour peu qu'on ait le temps et une connexion internet ...
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Vandal Hearts : Flames of Judgment (X360) - 07/02/2010
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13/20
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Un petit T-RPG sympa, pas trop difficile, simple d'accès, court, voilà ce qu'il ressort de ce troisième opus de la saga. Le système de jeu est on ne peut plus classique, même s'il se passe des habituelles ... Suiteclasses, elles sont en fait simplement cachées : nous avons le héros hyper polyvalent et meilleur perso du jeu, le voleur rapide, le guérisseur, l'archère, la guerrière stylée et le gros bourrin. Simple et efficace diront certains ; déjà vu maintes fois et pas novateur diront les autres. Quoi qu'il en soit, le jeu est agréable aux oreilles, un peu moins pour la rétine, la 3D proposée n'étant quand même pas très travaillée (mais avec Konami on est habitué, plus ou moins). L'histoire, elle, se perd dans des élucubrations religieuses sans grand intérêt, dommage. Sans être le jeu de l'année, loin de là, ce Vandal Hearts fera patienter en attendant des titres plus savoureux ...
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