Crisis Core : Final Fantasy VII (PSP) - 15/11/2021
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12/20
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Crisis Core n'est pas mauvais en soit, mais on sent bien la pate de Tabata: quantité avant qualité. Si la quête principale est relativement courte, les 300 missions annexes sont soporifiques au possible, ... Suiteportées par un système de combat sans nuances, avec un système pseudo-aléatoire (l'OCN) qui vient plus embêter le joueur qu'autre chose malgré les nombreux bonus qu'il offre. Le plus gros souci n'est pas qu'on fini par marteler la touche X d'attaque de base en esquivant l'ennemi, ce qui donne au jeu un air d'H&S qui ne s'assume pas, ni l'extrême linéarité des zones. C'est tout ce recyclage de personnages. Si vous avez joué à FF7, sachez que les personnages de CC sont du même type: Genesis est le Sephiroth de Sephiroth, Angeal est le Zack de Zack, Zack est Cloud, Hollander est le Hojo de CC. Cloud, quant à lui, est un loser certain. Les seules choses qui diffèrent sont les relations entre Aerith/Zack et Cloud/Zack qui, à défaut d'être bien retranscrites, font montre d'une volonté de montrer qutre chose que du FF7 recyclé. Au final le jeu laisse vraiment peu de surprises, le déroulement est prévisible même sans avoir joué à son prédecesseur. Je doute très fort de la nécessité d'un Genesis qui est très plat et dont les seules lignes de dialogues sont de réciter totalement, hors contexte, les vers d'une pièce de théâtre in-universe. On retiendra alors une OST vraiment sympa, avec des reprises que j'ai beaucoup aimé (parfois plus que les versions d'origine - comme le thème d'Aerith), et la PSP prouve vraiment qu'elle en a sous le capot. Le doublage est de qualité et le système de combat reste assez sympathique si vous vous contentez de la quête principale et de 2-3 missions annexes. Si vous avez aimé FF7, vous aimerez certainement Crisis Core malgré sa pléthore de défauts rien que pour le plaisir de revenir sur l'univers FF7. Si le jeu original vous a laissé un sentiment mitigé ou l'impression qu'il n'est pas la masterpiece que les autres vous ont vendus, passez votre chemin. Crisis Core ne vous apportera pas vraiment de nouvelles réponses et se permet même de retcon quelques éléments du FF7 original
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Oninaki (SWITCH) - 29/10/2021
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14/20
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bien meilleur que Lost Sphear mais toujours inférieur à Setsuna pour moi. On a une direction artistique cohérente et qui crée une ambiance unique (même si je suis pas fan - ce qui manquait terriblement ... Suiteà Lost Sphear), une OST surprenante (ces thèmes de combats celtiques ça marche super) et un scénario super intéressant. Cependant, il est clair que le jeu manque de finition/moyens. Entre sa narration minimaliste et somme toute assez mauvaise, sa technique vraiment daté, et son système de combat qui est assez clunky (ca fait le job, le système de Daemon est intéressant mais c'est trop limité et un peu laggy). Et la fin arrive vraiment comme un cheveu sur la soupe avec des révélations qui sortent vraiment du chapeau alors que les 3 premiers chapitres prennaient le temps de mettre en place et d'amener le reste de manière cohérente - ce qui me fait penser qu'ils ont du être forcés de rusher la fin. Avec plus de temps on aurait pu avoir un jeu super sympa, car le jeu aborde des thèmes super intéressants avec un angle de vue inédit (du moins pour moi), mais le jeu est assez cheap en l'état, du coup il ne restera pas dans les mémoires. C'est dommage!
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Astria Ascending (XS) - 27/10/2021
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10/20
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Autant le dire tout de suite : Astria Ascending est un pétard mouillé. Le jeu est magnifique, grâce à des graphismes très fins, une direction artistique brillante et des animations convaincantes (quoiqu'un ... Suitebrin rigides), tout à "la main" qui rappelle les bons vieux RPGs en prérendus de l'âge d'or du JRPG. L'OST n'est pas en reste, on reconnaît facilement la patte de Sakimoto, les thèmes sont épiques à souhait et se marient extrêmement bien à l'ambiance du jeu. Ce sont à peu près les seuls éloges que je peux faire au jeu. Si on excepte un système de combat intéressant, un brin repompé sur le FFGaiden DS/Bravely Default/Octopath Traveler avec son système de storage de point pour améliorer la puissance de ses actions. Il est cependant très stratégique et la victoire n'est jamais très certainement acquise, à moins de grinder comme un malade, et l'équipe est composite. On peut facilement choisir son équipe parmi les 8 compagnons, disponibles dès le début de l'aventure. Si au début du jeu, il faut faire avec le job de départ pour composer une équipe équilibrée, vous aurez rapidement la possibilité de choisir vraiment n'importe qui quand vous débloquez d'autres jobs. Ainsi, moyennant des jetons spéciaux, vos personnages peuvent débloquer 3 jobs - un job principal, un job secondaire, et un job de support parmi 3 choix à chaque fois - choix qui diffère suivant les personnages. Il est donc facile de faire une équipe ultime qui peut pallier à toute situation sans cligner des yeux, rendant caduques les personnages de réserve. C'est très complet, malheureusement la routine des combats finira par lasser, car les ennemis se ressemblent souvent, seuls les boss proposant alors un petit peu de fraîcheur. En utilisant tout ce que le système de combat a à offrir, vous vous rendrez bien compte de l'horreur d'ergonomie de ce jeu. Même s'il se veut un JRPG "à l'ancienne", cette ergonomie reste à coucher dehors (Certains RPGs NES font mieux ! Dragon Quest COMPRIS), que ce soit dans les menus/sous-menus principaux ou en combat, rien n'est vraiment très pratique, surtout si on s'attarde à homogénéiser et à mettre à niveau les 8 personnages, ce que je DECONSEILLE vivement. Choisissez une équipe fixe dès le départ, croyez-moi ça sera vraiment l'idéal. Ce nombre de personnages nuit aussi au traitement de chacun d'eux et de l'histoire en général. Leur statut "d'immortel" et le fait qu'ils soient tous introduits d'un seul coup avec une description sommaire rend difficile une quelconque identification. Le jeu tente alors de faire un découpage un chapitre = un personnage, tout en touchant à des thèmes différents comme l'homophobie, le racisme, la perte d'êtres chers, etc. Ce qui part de bons sentiment, mais c'est seulement "touché". Rien n'est fait en profondeur. Vos personnages ne sont pas crédibles et sont plus des poupées sans émotions qu'autre chose, l'écriture n'étant vraiment pas à la hauteur. L'ensemble du cast ne se pose même pas de question sur le bien-fondé de leur mission, même quand il est évident qu'il y a un souci derrière toute cette "Harmony" ou qu'ils sont eux-mêmes confrontés aux horreurs qu'elle implique. Le fait de prendre leur contrôle alors qu'il leur reste 3 mois à vivre aurait pu être intéressant et source de débat intérieurs, de drame et d'émotions, mais les personnages se disent juste "oh on a trois mois à vivre ahahahaah" et en rigolent comme s'ils allaient faire une partie de pêche. Au final, on colle une trame de fond très oubliable à des personnages très oubliables. Astria Ascending a de bonnes idées en général, mais son traitement de sa trame, de ses personnages et de ses thèmes fait vraiment honte à voir. Couplé à des tonnes de micro-bugs (des écrans noirs qui ne chargent pas la scène avec un message d'erreur type "Display scene Intro_001", des chapitres qui se réinitialisent en parlant à un PNJ, le jeu qui à un moment tout à fait aléatoire ne reconnaît plus la manette y compris sur l'écran titre, des skills qui ne fonctionnent pas, des scènes qui poppent à des endroits incongrus ou parfois même en plein milieu d'un combat alors qu'elles ne se déroulent pas du tout au même endroit), des temps de chargement insensés et de l'input lag (venant des devs de Brave Neptunia ca ne me surprends pas ceci dit), il est vraiment très difficile de conseiller le jeu, si ce n'est pour son enrobage. L'ensemble du reste, système de combat compris, est fait bien mieux chez la concurrence. Je lui mets la moyenne, car le système de combat est quand même intéressant et le jeu est vraiment magnifique malgré tout.
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Disco Elysium (PC) - 27/10/2021
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20/20
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Je ne vais pas y aller par quatre chemin: Disco Elysium est un chef d'oeuvre. Pas mon jeu préféré pour autant, mais clairement il fait de l'ombre à beaucoup de RPGs occidentaux, à commencer parce que peux ... Suitenous pondre Bioware et Obsidian, qui ne savent plus vraiment faire ce qui faisaient le charme de leurs jeux. Pourtant Disco Elysium est assez particulier: ce sera un coup de coeur ou pas du tout, et mettre des mots sur l'expérience est assez compliqué. Le studio a pourtant montré qu'il avait compris les codes du genre tout en se les appropriant pour fournir une lettre d'amour au genre et à l'absurde, sans pour autant tomber dans les clichés et les facilités de titres similaires. Les possibilités de résoudre les situations sont nombreuses, en allant de la brute classique à la manipulation des NPC subtile, et les entretiens internes avec les différentes parties de notre personnalité renforce le côté roleplay du jeu, malgr´des passages très WTF et difficiles à appréhender en première partie. Certaines options de dialogues sont régies par des jets de dés, à la manière d'un JdR, ce qui peut s'avérer parfois très frustrant mais sûrement nécessaire à la découpe en jour du jeu afin que l'on avance pas trop vite. Le Game Over peut tomber inopinément que ce soit à cause de votre roleplay trop dense (ma première partie s'est terminée au bout de 10 minutes car je jouais trop dépressif!) ou alors par un mix de choix douteux qui mène à une impasse dans votre enquête. Le tout est sublimé par une direction artistique au poil, qui marrie très bien les portraits à l'interface et aux environnements, ce qui forme un tout très cohérent, encore une fois qui contraste allégrement avec les "r´éférences" modernes d'Obisidan et Bioware. La musique et les bruitages, quoiqu'assez discrets sont toujours justes et appropriés. Les textes sont très bien écrits, bien que parfois un peu longs, sans toutefois s'approcher du calvaire Pillars of Eternity qui prenait 20 lignes pour décrire une pomme. Je ne peux qu'inciter les gens à acheter le jeu s'ils aiment le genre. Disco Elysium est un jeu fait avec beaucoup d'amour, et cela se sent.
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The Legend of Zelda : Skyward Sword HD (SWITCH) - 27/10/2021
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15/20
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Cette version HD n'a vraiment pas beaucoup de changements par rapport à la version Wii, si ce n'est d'être en HD, bien sûr, et l'abandon du motion control si on le souhaite. Les points faibles de l'opus ... Suiteoriginal restent donc: - si on joue au motion control c'est assez peu précis - beaucoup de répétitions dans la boucle de jeu qui pourrait être évité (le combat du banni, les épreuves d'esprits, etc) Mais aussi ses points forts: - OST sublime - direction artistique au poil - une "nouvelle" formule qui prend plus en compte l'utilisation d'espaces relativement restreints complètement au lieu de grands espaces assez vide (plaine d'OoT, de TP, mer de WW je vous regarde), avec un level design vraiment brillant. - Un scénario bien rythmé Quelques améliorations sont bienvenues: - la possibilité de jouer aux boutons: bien moins frustrant malgré la nécessité d'un petit temps d'adaptation, en particulier pour le coup fatal ou l'attaque tornade. - Fi ne se pointe pas toutes les 5 minutes, sauf si vous appuyez sur son bouton dédié: le jeu a du coup beaucoup moins l'air d'un tutorial géant où on t'assiste sans arrêt, Fi devenant la solution d'"urgence" si on est vraiment coincé. Mais le passage en HD enlève du charme à la direction artistique originale en rendant le tout trop "net", d'où mon point de moins de ce côté-ci. Skyward Sword HD reste un très bon jeu, peut-être un peu court comparé à d'autres Zelda de salon, mais injustement boudé par la communauté.
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The Legend of Zelda : Skyward Sword (WII) - 27/10/2021
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15/20
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+La genèse de l'univers Zelda +Un style graphique sublime +/- Le Wii Motion qui peut poser problème parfois -Le Banni +L'OST sublime +Le scénario accrocheur Malgré quelques défauts, je me suis plongé à ... Suitefond dans cet épisode qui a su, avec des énigmes bien pensé, un scénario accrocheur et une technique sans faille, me faire rêver. Le meilleur opus console de salon pour moi.
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Ys IX : Monstrum Nox (SWITCH) - 13/10/2021
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12/20
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La prédiction suivant la direction que prenait Ys 8 s'est confirmée. Si Ys 8 gardait beaucoup de ce qui faisait Ys, Ys 9 s'en détache presque complètement, si on excepte le système de combat repris entièrement ... Suitede son aîné. Ys 9 n'est pas un mauvais jeu, mais c'est un mauvais Ys, pour plusieurs raisons: - les dialogues trop nombreux, encore plus que dans Ys 8, qui coupe une action toutes les 5 minutes (parfois alors que vous êtes en plein combat) pour répéter des choses que le joueur sait déjà. Ce ne serait pas tant un problème si les personnages avaient un intérêt quelqconque et que l'écriture suivait, mais on finit par se retrouver avec un Trails.... - Le cast qui n'est vraiment pas crédible. Comme dans Ys 8, les personnages sont vraiment unilatéraux bien que le jeu tente de vous faire croire le contraire avec des histoires personnelles assez simplistes. Les "morales" de chaque chapitre sont souvents complètement ahurissantes, comme ce premier chapitre dans lequel le personnage, pour aider les gens pauvres dans un quartier mal famé, préfère ouvrir un magasin de fleurs plutôt que d'essayer de faire changer les choses de l'intérieur et d'offrir un meilleur niveau de vie aux gens? Au secours, la logique e tle sens commun en prennent un coup. - Le découpage du jeu, repris directement d'un Trails, un personnage = un chapitre = une zone de la ville = une zone de la prison. Rien ne justifie vraiment ce découpage archaique. On est en fait arbitrairement limité à de petites zones de la ville avec des barrières sans logique. Comme si Falcom n'avait pas confiance dans le joueur de parcourir la relativement petite ville de Balduq comme un grand, alors qu'ils proposent des pouvoirs permettant d'aller sur les toits, par exemple. - Le downgrade des phases de Tower defense. Même si ce n'était pas le plus gros point fort d'YS 8, ici Falcom a vraiment repris le concept avec un nouveau skin, mais sans le fun derrière. - La caméra qui part dans tous les sens. - La technique et la direction artistique. Ys 9 est un jeu franchement moche, même pour un jeu Falcom. Ys 9 c'est Ys 8 en nettement moins bien, avec un scénario mal raconté, des dialogues sans fins, un système de combat qui n'a jamais vraiment de chance de briller, et un environnement lassant qui ne prône pas du tout à l'aventure - un comble pour un Ys! Ys 9 n'est pas un mauvais jeu pour autant, notamment avec des idées intéressantes dans les systèmes de jeu (les "Gifts" en particulier) qui permettent plus de fantaisie dans le level design, et son système de combat toujours aussi bon malgré cette caméra. Mais il a perdu l'âme d'Ys, cette ode à l'exploration et à l'aventure, que tous les collectibles du jeu (qui n'offrent des récompenses que très médiocres, par ailleurs) et ses dialogues n'égaleront jamais.
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Immortals Fenyx Rising (SWITCH) - 01/10/2021
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5/20
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J'avais une certaine appréhension en achetant Immortals. M'ayant tapé dans l'œil suite à son annonce en tant que Gods & Monsters, je me suis vite remis en question au changement de nom et à la nouvelle ... Suitedirection artistique, tous deux extrêmement génériques. Mon appréhension s'est vite confirmée. Immortals ne fait que copier, et il le fait mal. Vous prenez donc un sous-BotW, un sous-AC et vous obtenez Immortals: un jeu sans saveur, auquel on a déjà joué des dizaines de fois (surtout si vous aimez les AC, ce n'est pas mon cas), terriblement générique dans ses systèmes de jeu. Zéro prise de risque, Ubisoft s'est donc permis de copier la quasi-totalité du game design de Breath of the Wild sans comprendre comment il marchait, si bien qu'on se retrouve avec une exploration certes similaire (vol, escalade, "tour"), mais bien moins excitante: deux pouvoirs sans évolution réelle et très rigide, aucune possibilité de gameplay émergent, aucun intérêt à l'exploration. On y greffe du AC dans le système de combat et les récompenses, pour obtenir des activités annexes FedEx, et un système de combat mou gâché par la facilité d'esquiver n'importe quelle attaque. Les puzzles, bien pensés, deviennent rapidement redondants au bout de 2-3h de jeu, car ils reposent toujours sur les mêmes bases - c'est vraiment dommage, car le puzzle design en lui-même est plutôt bon. Ce n'est pas aidé par un level design fainéant qui mélange les biomes sans savoir si ça fait sens, une caméra capricieuse, et des bugs en tout genre (le jeu s'est fermé tout seul à raison de 2-3 fois par heure, bugs de sauvegarde en conséquence, etc.). Graphiquement, le jeu pourrait être facilement sorti en fin de vie PS2 - l'excuse du "on a pas fait mieux à cause de la switch" ne tient vraiment pas, la switch étant capable de mieux que la 360/PS3. Les graphismes sont vraiment entre le chaud et le froid, la plupart étant relativement peu inspirés et assez bof, mais les quelques éclairs de génie ne collent vraiment pas (je suspecte que ce sont des restes du jeu d'origine avant son changement). La direction artistique part dans tous les sens, mais la musique relève le tout. Malheureusement, la musique est très fréquemment coupée par les narrateurs, Zeus et Prometheus, qui se permettent des blagues, soit de CP, soit extrêmement vaseuses (ils ont pris des cours chez Zeboyd?), avec un voice acting caricatural à la limite du racisme et une écriture vraiment mauvaise de manière générale. Je ne peux vraiment pas conseiller Immortals, sauf si vous aimez les Assassin's Creed, et encore. Du beau gâchis, ce qui n'est pas vraiment surprenant de la part d'Ubisoft.
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Ikenfell (XBOXONE) - 18/09/2021
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15/20
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J'ai terminé Ikenfell à 100% en une dizaine d'heures via le Gamepass sur XSS. Un jeu très sympathique et pas prise de tête, qui se suit très bien et propose des systèmes de jeu intéressants. Si l'histoire ... Suitereste assez classique en elle-même, la narration et la mise en scène sont rondement menés, et les personnages qui viennent se greffer à votre équipe sont bien travaillé et évoluent logiquement au fil du jeu. Certaines interactions sont parfois un peu surprenantes, notamment la relation entre l'héroine et Perty qui ne vient pas spécialement naturellement. L'ensemble du jeu est généralement assez léger, mais il ne faut pas s'y fier, car il aborde des thèmes assez graves. Le jeu propose aussi quelques quêtes annexes, la plupart liées à la recherche de Gemme spéciales, d'autres en fin de partie à la recherche de panoramas spéciaux ou de boss cachés. Mise à part la recherche de gemmes, qui commence dès le premier chapitre, les autres quêtes commencent souvent en fin de jeu et ne sont résolvables que juste avant le boss de fin. Le système de combat est une version allégée d'un tactical-RPG, avec une arène limitée, mais des déplacement et des actions réalisables par case. Le jeu propose en plus un système de QTE pour booster vos attaques ou vos défenses, similairement à un Mario & Luigi. Les personnages se battent avec des sorts qui ne sont pas soumis à MP, mais certains des sorts avancés sont soumis à des conditions d'utilisation (recharge, quand vos HP sont bas, etc.), ce qui permet de donner un équilibre à l'ensemble, sans pouvoir spammer les boss à outrance. Si tout ça semble bien sur le papier, il est dommage que les combats soient relativement longs alors qu'ils sont faciles. Par ailleurs, même si les personnages sont tous très différents, les combats ne sont pas assez stratégique pour vraiment en profiter. Seuls les boss vous donneront cette adrénaline (et encore, principalement les boss de fin et les boss optionnels) qui vous demandera de jongler avec les aptitudes. Fort heureusement, le jeu propose une option similaire à la version 3DS de Radiant Historia: gagner un combat d'office, ce qui vous sauvera d'un ennui certain sur le long terme (plus de JRPGs devraient proposer l'option), totalement optionnel bien sûr. Graphiquement, le jeu est vraiment super joli, avec des zones et des animations plus réussies que d'autres, le résultat étant définitivement hétérogène. Fort heureusement, l'ensemble marche plutôt bien et les graphismes "moyens" sont souvent réservés à une zone ou à un personnage en particulier, si bien que ce ne soit pas si pire. L'OST est vraiment superbe (sauf les thèmes chantés que j'ai trouvé vraiment horribles) et accompagne bien le jeu, ses zones, ses moments de tension et d'émotion. La musique des combats évolue avec le jeu et suivant les personnages dans votre équipe et le leader. Au final, Ikenfell est un jeu solide, qui ravira tout fan de JRPGs .
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GreedFall Gold Edition (XS) - 14/09/2021
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16/20
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J'ai fini Greedfall en obtenant la bonne fin (je croyais obtenir la meilleure, mais il semble que quelque chose m'ait échappé, m'enfin) en une quarantaine d'heure en faisant la plupart des quêtes secondaires ... Suite- je dis plupart parce que je ne suis pas sûr d'avoir rien râté. J'ai eu beaucoup de mal à me mettre dans Greedfall. La première dizaine d'heure de jeu est très poussive même si nécessaire pour tout mettre en place. Le scénario et la mise en scène sont exemplaires passé ce milestone, tant dans le traitement de la trame principale que tout ce qui touche à Teer Fradee et l'annexe: les factions sont classiques, mais le traitements des natifs par le continent est très réaliste, brutal et surtout, sans filtre. On y trouvera de nombreux parallèles à notre histoire et les devs ne font de cadeaux à aucune des factions. Les quêtes annexes sont très bien scénarisées, et si on n'échappe pas à quelques aller-retours agacant, l'ensemble propose de vraies mini-histoires. Votre position en tant que joueur est diplomate d'une nation "neutre" et l'ensemble du jeu repose sur des enquêtes et votre manière de manipuler les intrigues à votre avantage. Malheureusement, il est très difficile de faire qu'une faction ne devienne pas "friendly, surtout si vous faîtes les quêtes annexes, la possibilité de gagner des points de réputation étant largement plus grande que d'en perdre. C'est dommage parce que j'aurais bien zigouiller l'Alliance entière. Les combats sont très lourds et peu intéressants, fort heureusement ils sont relativement peu nombreux comparé aux enquêtes/intrigues. Les mouvements sont saccadés, l'esquive est hasardeuse. Vraiment pas le point fort du jeu, même si on fini par s'y habituer. Les compagnons ne sont pas de même qualité. Si les trois premiers qui vous rejoignent sont bien écrits, intéressant, et utiles, les deux derniers sont limites caricaturaux et détestables par ailleurs. Graphiquement le jeu est très joli et propose des panoramas splendides, en particulier durant plusieurs cutscenes. Cependant, le début du jeu n'a pas bénéficié du même polish (généralement le contraire), avec des textures de visages qui n'apparaissent parfois pas (c'est franchement flippant!) et du clipping de temps à autre. Rien d'insurmontable. La bande son est par contre bien trop discrète pour m'avoir marquée. Si on excepte les coups de tambours quand on approche d'un groupe ennemi, le reste ne semble se déclencher qu'assez aléatoirement, pour proposer plus de silence qu'autre chose. Le gros point noir du jeu pour moi, ce n'est pas que les musiques soit discrètes, mais que j'ai dû entendre tout au tout une dizaine de pistes, sur un jeu de 40h, et des pistes qui m'ont somme toute semblés très banales. Au final Greedfall reste un excellent jeu: si le début peut décourager, il faut vraiment s'aggriper car l'ensemble devient rapidement bien meilleur.
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